Cours Thierry

Dissertation sur l’inconscient corrigée pour le bac de philosophie

Une fois n’est pas coutume, voici le corrigé d’une dissertation de philosophie dont le sujet est «  Peut-on connaître l’inconscient ? « .

Pour profiter de révisions complètes sur le programme, des rappels de méthodologie, ainsi que d’entraînements de dissertations et d’explications de textes, nous vous recommandons de venir assister à notre stage intensif de philosophie fin mai.

Sujet : peut-on connaître l’inconscient ?

Introduction.

Si le regard des autres est parfois si impressionnant, c’est que nous sentons qu’ils peuvent saisir à tout instant des caractéristiques de nous-mêmes que nous ne contrôlons pas, ne voulons pas voir, ou dont nous n’avons pas conscience.

Sigmund Freud

L’inconscient est par définition ce qui n’est pas conscient, ce qui échappe à notre conscience. Connaître signifie savoir. Un savoir est ce dont on peut parler, ce qu’on a emmagasiné dans notre mémoire et qu’il nous est possible d’exposer. Connaître renvoie aussi à l’expérience : nous connaissons ce dont nous avons l’expérience, ce à quoi nous avons accès, ce que nous éprouvons. Connaître une chose, peut signifier savoir que cette chose existe, à un plus bas degré de connaissance. (Je connais tel chanteur, j’en ai entendu parler). A un niveau plus élevé, connaître une chose, c’est savoir ce qui la caractérise, ce qui correspond à son être.

Si l’inconscient échappe à notre conscience, alors, en tant que tel, nous ne pouvons pas en parler. De même, il semble que nous ne puissions pas en faire l’expérience.

Nous verrons dans un premier temps qu’a priori, l’inconscient est ce qui échappe à notre conscience, et donc, à notre connaissance. Puis nous nous pencherons sur le fait que selon la psychanalyse, une science de l’inconscient est néanmoins possible. Nous tâcherons ensuite de préciser en quel sens il est juste de dire que l’inconscient peut être connu.

L’inconscient, ce qui échappe à notre connaissance

L’inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience. Nous n’en avons aucun souvenir. Malgré tout, ces traumatismes, ces pulsions nous hantent, colorent notre vie consciente et exercent sur elle une forme de pression. Les rêves, mais aussi les lapsus ou les actes manqués illustrent cette tendance de notre inconscient à se manifester à notre conscience. Les rêves sont en effet, la première manifestation de l’inconscient. Comment rendre compte de leur cohérence, de la force avec laquelle ils semblent signifier quelque chose, de l’impression que tout y est symbole, sans poser l’existence d’une part de nous-même qui a sa logique propre, sa vie propre, et qui ne demande qu’à s’exprimer ? Les lapsus sont un phénomène extrêmement étonnant : il semble qu’une partie de nous-même devance notre moi conscient et exprime des vérités que nous aurions voulu cacher. Les actes manqués, de même que les lapsus, témoignent qu’une partie de nous résiste à notre volonté, est comme plus forte que nous. Mais cet inconscient, s’il colore la vie consciente, reste inaccessible à la conscience. C’est ce qui le rend fascinant.

Blaise Pascal

Cependant, de nombreuses expressions du langage courant semblent traduire une proximité que nous entretenons avec l’inconscient, avec notre inconscient, comme si un second « nous » nous habitait et que nous en avions une certaine connaissance, ainsi les expressions suivantes : « c’est un lapsus révélateur », « c’est le retour du refoulé », « c’est mon inconscient qui parle ». L’inconscient ne serait-il pas un quelque chose, en nous, délimité, que l’on pourrait conquérir, apprivoiser et connaître ?

La psychanalyse ou science de l’inconscient

Selon la psychanalyse, une connaissance de l’inconscient humain en général mais aussi de notre propre inconscient est possible.

La psychanalyse est basée sur l’idée que nos névroses et nos souffrances viennent principalement de l’existence de notre inconscient qui nous échappe et nous empêche de nous affirmer comme sujet conscient et libre.

Il existerait des caractéristiques communes à l’inconscient de tout homme, légitimant le fait de parler de l’inconscient comme d’une entité propre, indépendante et faisant qu’il est possible de connaître l’inconscient en général, de connaître son être, ses caractéristiques. Freud, en effet, propose de décrire le psychisme humain à l’aide de l’image d’une habitation. L’inconscient correspond à une antichambre très vaste gardée par un gardien. Cette antichambre contient toutes les pulsions que nous avons refoulées dans notre enfance, voire même plus tard, ainsi que tous nos traumatismes trop douloureux. Ces pulsions exercent une force sur le gardien et tentent de pénétrer dans le salon, dans lequel siège l’œil de la conscience. Le gardien, symbole d’une censure inconsciente, empêche les pulsions de s’échapper. Il est à noter que l’antichambre est bien plus vaste que le salon, ce qui signifie que la plus grande partie de notre psychisme échappe à notre conscience.

Ces pulsions inconscientes, refoulées, sont à lier aux différents stades du développement de l’enfant. Ainsi, il n’y a pas autant d’inconscients qu’il existe d’individus mais il existe des constantes, dans nos différents inconscients, légitimant une science de l’inconscient. En effet, la petite enfance est une succession de frustrations ou de micro traumatismes. Le stade oral est privation du plaisir de la tétée, le stade anal, de la liberté d’uriner et de déféquer, tandis que le stade phallique implique la résolution du complexe d’Œdipe, résolution qui s’accompagne d’une forme de renoncement, d’acception et donc de frustration : le petit garçon doit admettre qu’il n’épousera pas sa mère, de même pour la fillette avec son père.

Non seulement, il est possible de connaître dans ses grandes lignes, l’histoire de la constitution de l’inconscient de chaque homme, et donc de connaître l’inconscient en général, mais encore, selon la psychanalyse, chaque individu peut, par le traitement psychanalytique ou thérapie par la parole, expérimenter son propre inconscient en le libérant de la censure. Cette thérapie repose sur une relation entre thérapeute et analysé qui reproduit principalement la relation de la mère à l’enfant : le patient reçoit une écoute, une attention à ses moindres mots, à ses moindres gestes, qu’il n’a pas reçue depuis qu’il était petit enfant, entre les bras d’une mère soucieuse de son bien-être et à l’écoute de ses moindres signes. La neutralité de la voix du psychanalyste rappelle quant à elle la manière dont l’enfant, dans le ventre de sa mère, percevait la voix de sa mère ; lointaine, étouffée. La posture allongée sur le divan implique que l’analysé ne voit pas son thérapeute, ce qui, à nouveau, peut évoquer la posture de l’embryon, dans le ventre maternel. Le patient parle par associations libres, se libère de sa raison, laisse son imaginaire le guider et peu à peu s’abandonne et laisse ses pulsions et ses traumatismes inconscient rejaillir. Alors, dans le cas d’une thérapie réussie, il vit une sorte de choc, les souvenirs ne se contentent pas de réapparaître à la conscience, ils sont revécus avec une grande intensité. C’est toute une partie de leur psychisme qu’ils découvrent. Sous ce rapport, l’inconscient est éprouvé, expérimenté, en quelque sorte, par les patients, qui en ont une connaissance dans le sens d’une expérience. D’ailleurs, tout psychanalyste doit avoir accompli et réussi une psychanalyse, autrement dit, doit connaître l’inconscient de manière théorique et expérimentale.

Karl Popper

Connaître l’inconscient

D’un côté, il semble évident que l’inconscient est ce que nous ne pouvons pas connaître. Il y a une impossibilité logique à connaître ce qui n’est pas conscient et nous expérimentons à de nombreuses reprises qu’une part de nous-mêmes nous échappe. D’un autre côté, si l’on en croit la psychanalyse, l’inconscient en général, comme notre propre inconscient, est connaissable.

philosophe Alain

Concernant enfin cette obscurité que nous éprouvons face à nous-mêmes, et cette impression que d’autres peuvent y accéder, c’est avant tout parce que notre corps nous échappe toujours, tandis que nous le livrons aux autres. Nous ne pourrons jamais nous percevoir tels qu’ils nous perçoivent. Notre corps, mais aussi nos paroles, nos intonations, nos silences, etc. non seulement nous sont inconnus, mais encore, révèlent des aspects de nous-mêmes que nous pouvons avoir tendance à nous cacher et qui sont, de ce fait, plus ou moins conscients. Si nous pouvons difficilement, par l’introspection, accéder à ces parties obscures de nous-mêmes, en revanche, par des relations aux autres inscrites dans la durée et fondée sur la bienveillance, qu’il s’agisse de relations thérapeutiques ou amicales, nous pouvons, n’en déplaise à Pascal, nous découvrir un peu mieux nous-mêmes, grâce à leurs avis sur qui nous sommes.

Si la connaissance d’un inconscient qui serait une entité de notre psychisme dépend de notre foi en la psychanalyse, en revanche, l’inconscient cognitif, qui est lié à notre corps et à ses réflexes de survie, est connaissable, dans le sens où nous pouvons être sûrs de son existence et la manifester par des expérimentations. Par ailleurs, grâce à la relation avec autrui, certaines zones d’ombre de notre personnalité peuvent nous être révélées. Il ne s’agit pas d’inconscient au sens freudien du terme mais plutôt, de non conscient, de ce qui, en nous, n’apparaît pas de manière claire à notre conscience.

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12 réflexions au sujet de « Dissertation sur l’inconscient corrigée pour le bac de philosophie »

Je suis très contente d’être avec vous. Je veux les sujets probables bac 2023.

L’inconscient est-il positif pour notre humanité ?

Je veux le corrigé de ce sujet svp

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Corrigés du bac philo – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

➤ filières générales :.

Discuter, est-ce renoncer à la violence ?

L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?

Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.

➤ Filière technologiques :

Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?

Savoir, est-ce ne rien croire ?

La technique nous libère-t-elle de la nature ?

Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .

Expresso : les parcours interactifs

exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

L'étincelle du coup de foudre

Sur le même sujet, l’inconscient.

L’inconscient désigne négativement ce qui s’oppose à la conscience, ce qui en est dépourvu (comme l’état de sommeil) et positivement l’appareil psychique que décrit la psychanalyse, et qui serait la cause de la plupart de nos…

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Sigmund Freud. Le conquistador de l'âme

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.

Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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Sujets de dissertation en Philosophie sur l'inconscient

Pour certaines filières du baccalauréat, la philosophie est l'une des matières les plus importantes, qui nécessite à la fois un esprit d'analyse et d'argumentation. Nous proposerons dans cet article 10 sujets sur le thème de l'inconscient.

L'inconscient

Credit Photo : Unsplash Robina Weermeijer

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Sujet 1 - L'impact de l'inconscient sur l'être humain

L' inconscient est différencié de la conscience, l'un relève du domaine du psychique, l'autre est plus réel, il permet de mettre en place une pensée. Néanmoins, les décisions sont souvent dictées par des réflexes inconscients.

Faire la différence entre conscience et inconscience. Définir les deux notions ainsi que celle d'être humain, relier les notions entre elles. Parler des mécanismes inconscients, des théories de Freud sur le sujet, traiter de la spirale sensorielle, de la puissance de l'inconscient sur l'homme. Comment sont déterminées nos décisions, quel rôle joue l'inconscient, quel est l'impact de l'inconscient cognitif ?

Sujet 2 - L'homme est-il déterminé par son inconscient ?

Définir les principales notions, comme la différence entre l'homme et un homme, entre l'inconscience et l'inconscient. Parler tout d'abord de la conscience comme quelque chose de commun et d'essentiel à chaque personne, peu importe son mode de vie ou ses croyances. Parler de la conscience de l'homme comme étant réfléchie, par opposition aux animaux. L'homme est un animal conscient, un animal moral, rationnel, mais aussi social. Parler ensuite du fait que l'homme est le seul à posséder un inconscient, parler de la névrose et de ce qu'elle peut entraîner. Faire le lien entre conscience, inconscient et la civilisation actuelle, du malaise qui existe dans les sociétés actuelles. Enfin, parler l'inconscience comme un moyen potentiel de fuir ses responsabilités.

Sujet 3 - L'homme est-il esclave de son inconscient ?

Les principaux termes sont ceux d'esclave et d'inconscient. Après avoir défini les termes, définir quel serait le statut de l'inconscience ainsi que celui de la conscience. La conscience fait-elle partie de l'être profond de chaque humain ou existe-t-il quelque chose que les hommes ne comprennent pas, mais qui les gouvernent, comme l'inconscient ? D'un autre côté, si l'homme est considéré comme étant un esclave de son inconscient, il ne peut être déclaré totalement responsable de ses actes.

Parler tout d'abord de l'inconscient comme étant quelque chose qui dirige les actes des hommes sans qu'il s'en aperçoive, parler ensuite du fait de la possibilité de se libérer de cet inconscient, et analyser la possibilité que l'inconscient puisse être utilisé pour fuir les peurs liées à la liberté des hommes

Sujet 4 - L'inconscient permet-il de définir l'être humain, au même titre que le conscient ?

Étudier la question posée par le sujet, et ce qu'elle sous-entend, à savoir que la conscience définit l'homme. Il s'agit d'un sujet à traiter selon deux axes, à savoir, l'inconscient permet de définir l'homme et d'un autre côté, il ne le permet pas. Si l'étude permet de démontrer que l'inconscient ne définit pas l'homme, alors la question sous-jacente est de savoir si l'homme est toujours conscient.

Parler de la connaissance du conscient que possèdent les hommes, parce que se poser la question de savoir ce qu'est le conscient, c'est déjà une étape vers son acceptation.

Parler des différents types de conscience, et de tout ce qui permet d'avoir la preuve de son existence, faire le lien avec des événements de la vie comme le coma, la mort, la perte de conscience, les somnolences ou encore plus simplement le sommeil.

Sujet 5 - L'inconscient détermine-t-il les actes de l'homme ?

Les notions présentes sont celles d'inconscient et d'actes, est-il possible d'expliquer les actes d'un homme grâce à son inconscient ? L'inconscient est-il simplement une forme sombre de la conscience qui altère les jugements et qui peut entraîner une conséquence néfaste sur les actes de l'homme ?

Parler de l'inconscience comme quelque chose qui détermine les actes des hommes et de l'inconscience comme quelque chose qui au contraire ne peut être pris en ligne de compte pour justifier les actes.

Parler de la conscience morale de chacun et de la loi puisque ces notions sont indubitablement liées. Comment définir ce qui est appelé l' alibi de l'inconscience , car l'homme est censé être avant toute chose un sujet moral qui est responsable de l'ensemble de ses actes.

Sujet 6 - Quel lien peut-on établir entre courage et inconscience ?

Il est question ici d'établir le lien entre courage et inconscience. En effet, certaines actions dangereuses peuvent relever du courage, mais sont souvent aussi considérées comme étant de l'inconscience par les personnes qui les observent de l'extérieur.

Est-il possible de confondre inconscience et courage ? Si l'on se réfère aux définitions, inconscience est le contraire de la conscience et le courage est indéniablement une qualité. Dans cette optique, n'est-ce pas paradoxal de relier deux notions contraires comme l'inconscience et le courage ? Analyser cette notion de courage et ce qu'elle suppose lorsqu'il s'agit de mettre sa vie en danger par exemple. Le courage est aussi synonyme de choix, de décisions, de mise en danger parfois ou même de souffrance. Indubitablement, il est lié à des situations qui peuvent être dangereuses. Évoquer également Aristote qui évoque la mort et la conscience de celle-ci quand il souhaite définir la notion de courage.

Sujet 7 - L'idée d'inconscience exclut-elle celle de liberté ?

Nous parlons ici d'inconscience et de liberté. Si un homme agit inconsciemment, alors est-il pleinement responsable de ses actes, et cela freine-t-il sa liberté mentale et physique ? Le sujet traite de deux idées, avec le verbe exclure qui est défini par « être non compatible avec ».

Parler tout d'abord de l'inconscient et de la liberté comme étant incompatibles. Ensuite, définir plus précisément l'inconscient et la liberté et remettre chaque notion en question, dépasser les idées préconçues. Analyser les récits freudiens, ou encore les écrits de Leibniz, qui évoque entre autres choses les perceptions insensibles.

Sujet 8 - L'inconscient est-il lié à la connaissance ?

Dans ce sujet, il s'agit de faire le lien entre inconscient et connaissance, et de savoir à quoi renvoie exactement le concept d'inconscient. En effet, il s'agit de définir quelles sont les informations qui ne peuvent accéder à la conscience, et donc comment il est possible de parvenir à comprendre cet inconscient. Le candidat devra définir les notions, et traiter tout d'abord l'inconscient comme quelque chose qui échappe à la connaissance. Ensuite, il est possible d'analyser l'inconscient comme une force qui peut être comprise, même de manière indirecte. Dans cette partie, analyser l'oeuvre de Nietzsche «  Par-delà le bien et le mal  ».

Étudier ensuite tous les moyens par lesquels il est possible d'avoir accès à son inconscient que ce soit par le corps et sa façon d'agir comme par le langage.

Sujet 9 - L'inconscient et la notion de responsabilité

Les notions ici sont celles d'inconscient et de responsabilité. À partir du moment où un homme utilise son inconscient pour excuser ses crimes ou plus généralement ses actes, peut-il être qualifié de responsable ? Par ailleurs, si l'homme fait des choses « inconsciemment », peut-il continuer à jouir de sa liberté ?

Définir précisément la notion de responsabilité, car il existe différentes formes de responsabilités, tout comme il existe différentes formes d'actes, répréhensibles ou non. La question est de savoir si le simple fait d'évoquer cette inconscience suffit à décharger l'être humain de sa responsabilité, qu'elle soit morale ou pénale. Si l'on admet qu'il existe un inconscient psychique, alors admet-on pour autant que l'homme puisse être tenu pour non-responsable de ses fautes ?

Sujet 10 - L'inconscient est-il un obstacle à la morale ?

La question ici est de savoir jusqu'à quel point l'inconscient et la morale sont liés.

Après avoir défini les deux termes d'inconscient et de morale, parler dans un premier temps de l'inconscient qui peut conduire à l'irresponsabilité, et donc plus probablement à des conséquences immorales. Est-ce que l'inconscient choque la morale puisque par définition, il n'est pas voulu pleinement ? Est-il possible de prendre comme excuse l'inconscient sans pour autant détruire toute forme de moralité ?

Partir sur deux postulats, avec une première partie stipulant que l'inconscient est effectivement un obstacle à la morale, car elle déresponsabilise l'humain. D'un autre côté, l'idée d'inconscient permettrait de mieux comprendre la nature de la morale.

L'inconscient est une notion que l'on retrouve fréquemment en philosophie. Elle est un concept à la fois ancien puisque la notion même d'inconscience remonte à l'Antiquité et elle est depuis lors analysée sous toutes ses formes par les philosophes ainsi que par les experts en psychologie et en psychiatrie.

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exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

L’Inconscient – Bac de Philosophie

exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

L'Inconscient - Bac de Philosophie

L’Inconscient est l’une des 17 notions abordées au Bac de Philosophie. Pour réussir ton commentaire ou ta dissertation, il est primordial de maîtriser cette notion.

Comme Freud le pensait, le rêve est considéré comme la voie royale pour accéder à l’inconscient. Avec Elie, nous avons décidé de réfléchir avec vous sur cette notion. Dans cette vidéo, vous découvrirez :

I. Ce qu’est l’inconscient et les problématiques liées à cette notion ; 

II.Quand l’inconscient est véritablement apparu ; 

III. Qui sont les détracteurs de l’inconscient ? ; 

IV. En quoi l’inconscient limite notre liberté et notre connaissance ; 

V.  Ce que la théorie de l’inconscient apporte à nos vies.

Mais voyons tout d’abord ce qu’est l’inconscient et les problématiques qu’il soulève.

I. DÉFINITION ET PROBLÉMATIQUES

Théorisé par Freud, l’inconscient est une entité présente dans le psychisme humain qui cohabite avec la conscience. Sa présence explique que nous agissons parfois sans connaître l’origine de nos motivations. Il est le lieu où naissent les pulsions de vie et de mort, lesquelles sont mues par le principe de plaisir avant de se heurter au principe de réalité.

Le principe de plaisir est ce qui motive toutes nos tendances et nos désirs, lesquels sont un concentré d’énergie qui cherche à se satisfaire afin de soulager la tension exercée par ce trop plein. Quant au principe de réalité, c’est une force contraire qui a intégré tous les interdits sociaux et parentaux, et qui cherche à faire taire certaines de nos pulsions, souvent incompatibles avec une vie sereine en société.

Mais si ma conscience, qui me permet de connaître qui je suis et le monde extérieur, n’est pas seule dans mon esprit, comment pourrais-je rester transparent à moi-même ? Ou plus simplement, comment pourrais-je me connaître véritablement ? Et comment connaître mon inconscient qui, par définition, n’est pas connaissable ?

C’est la première problématique soulevée par ce sujet. D’autre part, si mes actes sont déterminés par une force inconsciente dont je n’ai pas connaissance, comment puis-je rester libre ? C’est la deuxième problématique soulevée par la notion.

On voit donc que la notion d’inconscient soulève deux problèmes : le premier relatif à la connaissance et le deuxième relatif à la liberté. Mais voyons plutôt comment on peut essayer de dépasser ces problèmes, en commençant par voir quand l’inconscient est véritablement apparu.

II. QUAND EST VÉRITABLEMENT APPARU L’INCONSCIENT ?

Bien que le terme “inconscient” apparaisse vers 1820 et que l’idée soit déjà présente dans la réflexion, le terme ne surgit dans la philosophie occidentale que vers la seconde moitié du XIXe siècle. Descartes affirmait que « je suis une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser », ce qui rendait inévitable l’interrogation sur la constitution du psychisme. Rapidement, les penseurs se sont questionnés sur les différents états tels que la non-conscience, ou l’inconscience et autres états psychiques.

Leibniz a ainsi élaboré la théorie des petites perceptions , selon laquelle notre conscience ne peut accéder à certaines perceptions. Pour le philosophe, les petites perceptions sont comme inconscientes, en-deçà de toute aperception ou connaissance claire. Ainsi, quand j’entends le bruit des vagues, je ne perçois pas le son des milliards de petites gouttes d’eau qui s’entrechoquent ou bien lorsque j’entends un morceau de Beethoven, je ne distingue pas la totalité des instruments.

Un autre précurseur de l’idée d’inconscient, Schopenhauer , évoque la notion du vouloir vivre. Le philosophe a identifié une sorte de volonté intérieure désirante qui conduit l’Homme à vouloir et est également la cause de son individuation, son illusion et de sa souffrance . À la même époque et de façon plus optimiste, Nietzsche parle de la volonté de puissance, une force vitale que la morale ne cesse de vouloir mettre au pas . Il identifie également dans le corps des pulsions positives et négatives qui s’entrechoquent et engendrent l’énergie vitale des hommes et des femmes.

La notion d’inconscient ne prendra toutefois le sens singulier qu’on lui attribue aujourd’hui qu’avec Freud au XX e siècle et la naissance de la psychanalyse. Élève de Charcot et médecin spécialisé dans les maladies nerveuses, Freud constate que des malades présentent des maux physiques qui n’ont pas d’origine biologique ou organique. Il en déduit que si l’origine du mal n’est pas corporelle, elle ne peut être que psychique . Pour lui, il paraît indiscutable que le corps traduit de façon symptomatique ce que l’esprit ou la conscience ne parvient pas à concevoir.

Pour illustrer cela, Freud analyse le cas d’Elisabeth, sa patiente de 29 ans qui souffre de douleurs aux jambes qu’aucun médecin ne peut soigner. Après avoir pratiqué une auto-analyse, Freud et la patiente se rendent compte que la jeune femme est amoureuse de son beau-frère. Les douleurs apparaissent d’ailleurs lors d’une promenade avec ce dernier. Freud comprend que la haute moralité d’Elisabeth l’a empêchée de prendre conscience de ce sentiment amoureux, et que les douleurs disparaissent une fois que la jeune femme en est consciente.

Freud considère qu’il y a un désir inconscient qui s’exprime dans le corps lorsque la conscience ne peut pas valider ce désir. Cela signifie que dans l’esprit figure autre chose que la conscience, comme le souligne le psychanalyste lorsqu’il évoque les rêves , les lapsus et les actes manqués . Les associations d’idées, la paramnésie et l’impact des images subliminales sont également des exemples de manifestations de l’inconscient.

Freud est considéré comme le véritable théoricien de l’inconscient. Pour lui, les rêves, les lapsus et les actes manqués sont des preuves de son existence . Il a inventé la psychanalyse, méthode imparable pour accéder à l’inconscient et soigner des maux sans cause organique. 

III. QUI SONT LES DÉTRACTEURS DE L’INCONSCIENT ?

La théorie de Freud, apparue au début du XX e siècle, n’a pas manqué de rencontrer de nombreux opposants. Parmi ceux-ci se trouvent les existentialistes, avec en tête de file Jean-Paul Sartre . Celui-ci a bâti son système philosophique sur l’idée que l’homme est libre et responsable. En démontrant que l’homme est animé par des pulsions qu’il ne peut maîtriser, Freud a remis en question les théories des existentialistes.

Pour expliquer sa théorie, Freud avait créé une première topique , une représentation imagée de l’appareil psychique. Selon lui, notre esprit est composé de trois instances : l’inconscient tout en bas, le préconscient au milieu et le conscient qui se trouve au sommet . Dans l’inconscient se trouvent nos pulsions et l’origine de nos désirs. Cependant, notre esprit possède un censeur , le gardien, qui refoule tous les désirs inacceptables. Ces désirs peuvent parfois arriver à notre conscience par des moyens détournés tels que le rêve, le lapsus ou encore l’acte manqué.

Le gardien est précisément ce qui permet à Sartre de contester la théorie de Freud . Selon l’existentialisme, il est inconcevable qu’un élément conscient soit présent dans l’inconscient, ce qui serait contradictoire en philosophie où l’on n’accepte pas la contradiction.

Freud, pour dépasser la critique de Sartre, a élaboré une seconde topique dans laquelle la figure du gardien a disparu . Désormais, l’esprit est divisé en trois instances : le ça – l’inconscient -, le moi et le surmoi – l’intériorisation de tous les interdits sociaux et parentaux.

Malgré cette nouvelle topique, Sartre continuera à associer l’inconscient à la mauvaise foi . Selon sa pensée, l’Homme peut toujours choisir librement, invoquer l’existence d’un inconscient qu’il ne maîtrise pas serait une façon de se déresponsabiliser et de chercher des excuses.

D’autres penseurs ont également remis en question la théorie de l’inconscient. Alain considère que la volonté libre ne peut que s’exercer librement et que toute pensée qui tend à diminuer cette volonté de vouloir rapprocher l’Homme de l’animal doit être suspectée. Karl Popper reproche à la psychanalyse et à la théorie de l’inconscient leur manque de scientificité , par leur irréfutabilité . Il conteste également le fait que les observations cliniques soient suffisantes pour prouver l’existence de l’inconscient, car elles sont interprétées à la lumière de théories . Pour lui, la théorie freudienne est un dogme , une pseudo-science.

Cependant, Popper ne rejette pas complètement le travail de Freud et Adler. Il considère que cela pourrait devenir le point de départ d’une science psychologique testable, mais pour l’instant, ce ne sont que des intuitions.

En somme, différentes critiques ont été formulées à l’encontre de la théorie de l’inconscient. Mais il est intéressant de se pencher sur la façon dont notre inconscient limite notre liberté et notre connaissance.

IV. L’IMPACT DE L’INCONSCIENT SUR NOTRE LIBERTÉ ET NOTRE CONNAISSANCE

Tout d’abord, la théorie de l’inconscient implique une acceptation difficile . En admettant l’existence de l’inconscient, l’Homme est contraint d’accepter une nouvelle blessure narcissique . En effet, en reconnaissant que l ’Homme n’est pas « le maître dans sa propre maison » , Freud parle d’une troisième blessure narcissique que l’Homme doit subir.

Freud considère que la science a infligé 3 blessures à l’humanité :

  • Copernic a informé l’Homme que la terre n’est pas le centre de l’univers,
  • Darwin a montré que l’Homme descendait du singe,
  • Freud a révélé que beaucoup de nos motifs étaient inconscients.

En adhérant à la théorie de l’inconscient, on admet que des mécanismes inconnus nous contrôlent, et que notre connaissance de nous-mêmes est limitée. Ce constat est particulièrement flagrant dans certains comportements névrotiques ou psychotiques. Le refoulement de désirs dans l’inconscient empêche l’accès à notre propre connaissance .

Le complexe d’Œdipe illustre cette limitation de la connaissance de soi. L’enfant voue souvent un amour passionné au parent du sexe opposé. Cependant, pour renoncer à ce désir, il le refoule dans son inconscient. Ainsi, une fois adulte, il a probablement oublié cet amour passionné qu’il vouait à son parent.

En admettant l’existence de l’inconscient, l’Homme perd également une partie de sa responsabilité . Il devient affaibli, décentré, et ne peut plus jouir d’une connaissance totale de lui-même. Ce constat pose des problèmes à des philosophes comme Alain ou Sartre, qui ont fondé tout leur système sur la liberté et la responsabilité. De plus, dans le domaine judiciaire, l’accusé peut invoquer la folie pour diminuer sa peine, ce qui remet en question la notion de responsabilité.

Cependant, la théorie de l’inconscient ne doit pas être considérée comme un obstacle à la liberté. Le libre arbitre suppose de posséder une conscience totalement indéterminée, alors que la liberté peut négocier avec certains obstacles ou une certaine forme de détermination. La vie est faite d’obstacles, mais la liberté consiste à chercher et trouver des moyens pour les dépasser.

En admettant l’existence de l’inconscient, il est possible de trouver des solutions pour le dépasser. 

Aussi voyons maintenant la valeur apportée à nos vies par la théorie de l’inconscient.

V. LES APPORTS DE LA THÉORIE DE L’INCONSCIENT SUR NOS VIES

La théorie de l’inconscient a permis la mise au point d’une méthode sérieuse pour éclairer certaines zones de notre inconscient : la psychanalyse . Bien que souvent longue, parfois onéreuse et considérée par certains comme une pseudo-science, la psychanalyse a réussi à résoudre certains maux, comme la disparition des symptômes de la patiente de Freud, Elisabeth.

La psychanalyse repose sur le principe que le patient rencontre un psychanalyste dans un cabinet et, allongé dans une position favorable à l’ absence de censure verbale , utilise la parole et le transfert pour ramener à la conscience des éléments refoulés . Le patient est encouragé à parler librement, à associer des idées et à interpréter des rêves jusqu’à comprendre l’origine de ses maux. La prise de conscience des désirs refoulés favorise la disparition du symptôme, offrant ainsi la possibilité de vivre mieux et plus librement.

La psychanalyse offre également une opportunité pour donner un sens à nos rêves , même s’ils sont parfois incompréhensibles ou délirants. Selon Freud, elle est la “voie royale d’accès à l’inconscient”, car en parlant de nos rêves avec un psychanalyste et en associant certains éléments, nous pouvons accéder à nos pensées réelles par-delà la censure de l’inconscient.

La découverte de l’inconscient a également renouvelé la création artistiqu e, notamment avec le surréalisme qui cherche à exprimer l’inconscient dans les créations. Le surréalisme a permis la naissance de l’ écriture automatique , une technique d’écriture sans censure ni rationalité, ni morale ni esthétique. Salvador Dali a ainsi peint ses rêves les plus fous, ainsi que des sujets tabous pour l’époque tels que la scatologie, l’homosexualité et la masturbation. Freud a également mis au point une méthode pour expliquer les œuvres d’art, en soulignant que l’art est lié à la sublimation et à la déviation des désirs sexuels des objectifs de reproduction .

En somme, la théorie de l’inconscient offre de nombreux apports à nos vies, de la possibilité de résoudre nos maux psychiques à la découverte de nouvelles formes d’expression artistique. 

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  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?

Analyse du sujet (introduction)

Inconscient : ici : on parle de l'inconscient comme entité psychique réelle; c'est donc l'inconscient de Freud.

Parle : l'inconscient est mis en rapport avec la notion de langage. Définir le langage : a) comme mode de communication ou d'expression de nos pensées ou sentiments à autrui, et b) comme langue, système différencié de signes servant à a). On parle en un sens très large quand on parle sans recourir à une langue, donc à des mots.

En nous : ici, ne peut se comprendre qu'en rapport avec le terme "parler". Ie : idée que quelque chose d'autre que nous parle à notre insu, sans qu'on s'en rende compte, sans qu'on veuille le dire.

Peut-on : ici : a) vise d'abord la cohérence ou non d'une thèse (quelles raisons peut-on donner à la thèse selon laquelle (…); est-ce absurde ou non de soutenir une telle thèse?); et b) la capacité de l'inconscient à parler.

-Remarquer que l'inconscient est présenté ici comme le véritable sujet de notre discours. Quelque chose d'autre que nous, ou qui se cache en nous, parlerait à l'intérieur de nous. Parlerait à qui? Comment? Parler , en général ou non?

-Se demander pourquoi pourquoi on serait tenté de dire que l'inconscient ne parle pas. Il ne semble pas pouvoir parler car il est caché, la conscience ne veut rien savoir de lui, etc : comment pourrait-il s'exprimer, ne serait-ce qu'au sens genéral du terme?

-Préciser que le sujet porte, non pas sur l'inconscient, mais plus précisément, sur les rapports qu'entretiennent entre eux l'inconscient et le langage. On ne peut répondre à la question de façon positive, que si on admet que le langage est toute forme de communication. Il s'agit donc de savoir, à travers cette question, s'il existe différentes formes de langage. (Ainsi : hors-sujet = ceux qui se sont interrogés sur la question de l'existence de l'inconscient, sur la valeur de la théorie de Freud, qui ont longuement exposé les différentes théories de l'inconscient : il fallait partir directement de l'inconscient de Freud).

I- Les manifestations de l'inconscient. (Pourquoi ne pourrait-on pas dire que l'inconscient parle en nous? C'est tout à fait fondé dans la réalité).

-Présenter rapidement le " système " de l'inconscient

-Cet inconscient réussit à s'exprimer, à exprimer ses "pensées", de façon déguisée, pour ne pas se faire censurer par la conscience. Cf. lapsus, rêves, actes manqués, hystérie, etc. Exemple : aller au bar du coin au lieu d'aller à l'école.

Or, n'est-ce pas de l'ordre du symbolique? Ne sommes-nous pas en présence de signes ?

Définition du signe : quelque chose ayant une manifestation sensible, qui renvoie à autre chose (une idée), et ne sert qu'à désigner cette autre chose. Un signe veut dire/signifie quelque chose. On peut développer en précisant qu'il y a deux parties dans un signe : le signifiant et le signifié .

Or, ici, le fait que j'aille au bar du coin n'est pas, selon l'hypothèse de Freud, quelque chose d'absurde, qui n'aurait aucun sens, bien au contraire. Cela signifie que je ne veux pas aller à l'école; plus précisément, cela signifie, renvoie à, mon désir caché de ne pas aller à l'école. L'aspect sensible de mon idée, qui est ici un acte (aller au bar), est le signifiant, et l'idée elle-même, mon désir inconscient (ne pas vouloir aller à l'école), est le signifié du signe. (Freud parle de contenu manifeste et du contenu latent des manifestations de l'inconscient).

Comparer à thèse de Saussure sur le signe linguistique : comme par hasard (!) c'est la même chose! Donc, l'inconscient parle bien en nous! (note : vous pouvez parler du caractère immotivé, arbitraire, du signe, qui se retrouve aussi dans les deux cas).

- l'inconscient aurait même sa propre langue . Cf. notion de codage (symbolisme spécifique : les cannes, les parapluies, etc). Celui qui connaît ce code, cette langue, ce symbolisme, peut décoder les messages de l'inconscient.

-Concept de communication . Certes, l'inconscient fait ou dit des choses que nous voulions cacher, soit à nous-mêmes, soit aux autres. Ce n'est donc pas nous qui sommes le sujet de ce qu'il "raconte", soit à nous-mêmes, soit aux autres. C'est une sorte de discours involontaire. Mais c'est bien un discours et en quelque sorte un dialogue : en effet, il communqiue avec notre conscience (il lui dit certaines choses) et aussi avec les autres (il leur dit aussi certaines choses sur nous). De nouveau, on dira donc que l'inconscient parle, puisqu'il réussit à communiquer avec notre conscience et avec les autres.

II- Mais si l'inconscient s'exprime en nous, est un signe, parle-t-il vraiment? Peut-on vraiment dire que l'inconscient parle en nous?

-cf. Descartes , Lettre à Newcastle . Distingue la parole de tout mode de communication en général. Elle est un genre de communication bien spécifique : elle a un caractère volontaire, et donc conscien t; elle exprime nos pensées, qui ne sont pas des s entiments ou des passions (au sens de besoins ou de désirs) mais des concepts. Les autres formes de communication sont bien de l'ordre du signe, du symbolisme, mais on ne peut parler au sens strict de langage, qui suppose la parole. Donner un exemple (celui des abeilles ou du perroquet -qui a le mérite à mon sens d'être moins long à exposer et plus facile à ré-utiliser dans le développement)

Si la parole s'attribue par définition à une c onscience, comme à son origine, et à une conscience qui pour Descartes est entièrement maîtresse de ses actes, alors, le problème se pose de savoir s'il n'est pas absurde de dire que l'inconscient parle, et parle en nous, ie, à notre insu, sans nous, sans que notre conscience y prenne part. L'inconscient étant l'autre de la conscience, il ne peut parler. Il ne peut être sujet du discours ou d'un discours véritable, comme par exemple énoncer que deux et deux font quatre ou que la terre est ronde. Ce dont il est sujet, ce ne peut être que d'une forme de discours justement non maîtrisée, non claire (cf. l'ouvrier portant un toast à son patron et s'exclamant "buvons en l'honneur de notre cher salaud" au lieu de dire "en l'honneur de notre cher patron").

Pensée : Freud dit que le contenu latent des manifestations de l'inconscient est de la pensées ("pensées latentes", "pensées du rêve", etc). Or : ce sont plutôt des désirs, des besoins primitifs de l'homme. Comparer avec le perroquet.

Caractère volontaire : n on : le "discours" de l'inconscient n'est pas voulu mais a lieu en nous sans nous, à notre insu, sans qu'on le veuille ou parfois sans qu'on s'en rende compte. C'est de l'ordre de l'automatisme. Ses manifestations "montrent", " indiquent " (cf.les "symptômes" de l'inconscient) certaines choses sur nous, mais elles ne parlent pas.

Si l'inconscient se sert d'un certain symbolisme, s'il s'exprime et communique, il ne parle pas à proprement parler. On ne peut pas dire que l'inconscient parle en nous, ce n'est pas possible, et c'est insensé.

-D'ailleurs, si on dit qu'il parle, c'est parce que nous parlons. C'est pour un être qui parle, qui interprète ce qu'il voit, que les choses "parlent". Cf. une balance : c'est pour un être qui parle que la balance est le signe (symbole) de la justice. De même, c'est pour le psychanalyste, être conscient et parlant, que mon lapsus est le signe de tel désir caché. Ici, on peut critiquer l'entreprise de la psychanalyse, qui vise à guérir les patients par la "talking-cure". Le psychanalyste estime traduire les pensées de l'inconscient. Or : qui a inventé la langue de l'inconscient, celle que décode le psychanalyste? N'est-ce pas par définition un être conscient, le psychanalyste? Qu'est-ce qui nous prouve donc que l'interprétation du psycha va être la bonne?

III- Mais finalement, qui dit que seule la conscience peut parler, que seule la conscience peut avoir des pensées?

-Descartes, pour qui la conscience seule existe. Or : le mérite de Freud est quand même d'avoir montré qu'il y a des données lacunaires dans notre vie, dont la conscience à elle seule ne peut rendre compte. Ou même ne veut pas rendre compte. Peut-être alors peut-on dire à Descartes qu'il est de mauvaise foi quand il dit que le langage ne peut être attribué qu'à une conscience. C'est parce qu'il refuse de reconnaître autre chose qu'elle (il aurait peur de ne plus être libre).

-Or, aujourd'hui, on a quand même détruit l'illusion cartésienne selon laquelle la conscience est ce qu'il y a de prédominant en nous. Et pas besoin d'être Freud pour cela (même si bien sûr c'est lui qui nous a mis sur la voie) : les sociologues et historiens soutiennent en majeure partie que nous sommes déterminés par des f orces sociales (économiques, etc). Nous croyons agir selon nos propres motivations, mais en fait ces motivations ne sont pas nos motivations réelles, ou bien même ce n'est pas moi qui en décide réellement mais c'est au fond le groupe (m'habiller de telle façon, écouter telle musique).

-Ainsi, pourquoi ne pourrait-on pas dire que l'inconscient est l'ultime sujet de notre discours? Que c'est lui qui parle quand nous croyons parler nous-mêmes ou librement? Cf. fait que quand on parle, on exprime bien des choses dont on n'a aucune conscience : le langage, la langue, nous dépassent de toutes parts. Cf. rappports langage et culture (exemple : dire le mot "vache" en Inde veut dire beaucoup plus que ce que nous voulons dire par là si nous employons ce mot; les mots véhiculent des valeurs, une certaine vision du monde) Cf. les ambiguïtés de la langue, les métaphores.

Beaucoup de choses influent donc sur notre discours.

Conclusion :

on peut dire c'est la conscience qui estime que l'on ne peut pas dire que l'inconscient parle en nous. Cec, parce qu'elle veut être la maîtresse de ses actes, et de son discours. Mais encore, on peut aller jusqu'à dire que le langage lui-même est en grande partie inconscient, qu'il est "parlé". De toute façon, nous pouvons répondre à ceux qui refuseraient notre thèse, que l'inconscient peut tout à fait être dit parler en nous, et a la capacité de parler en nous, puisqu'il est symbolique et que le langage "en général" est symbolique.

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L'inconscient est un vaste sujet qui peut proposer de nombreux sujets d'examen. Mais lesquels ?

Par Olivier

Rédigé le 12 July 2010

2 minutes de lecture

exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

  • 01. Dissertation

Thibault

Dissertation

Suis-je l'esclave de mon inconscient ?

L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ?

L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?

Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ?

Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?

L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ?

Peut-il y avoir une science de l'inconscient ?

Peut-on connaître l'inconscient ?

L'inconscient comme hypothèse nécessaire et légitime ?

Pourquoi l'hypothèse de l'inconscient freudien est-elle problématique ?

Les lacunes de la conscience justifient-elles l'existence de l'inconscient ? (Problématique et textes)

Le rôle de l'inconscient dans la vie psychique ?

L'inconscient comme système ?

Que puis-je connaître de l'inconscient ?

Expliquez de façon précise les arguments qui ont été apportés pour prouver l'existence d'un inconscient psychique et dites ce que vous en pensez.

Faut-il admettre l'existence de phénomènes psychologiques inconscients ?

L'inconscient est-il psychique ?

L'inconscient est-il nature plutôt qu'histoire ?

L'inconscient est-il une fatalité ?

L'inconscient permet-il, autant que la conscience, de définir l'homme ?

La connaissance de l'inconscient est-elle nécessaire à la connaissance de l'homme ?

L'inconscient est-il un animal redoutable ?

L'idée d'inconscient est-elle compatible avec le concept d'inconscient ?

Peut-il exister une pensée inconsciente ?

L'inconscient détermine-t-il tous nos actes ?

Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ?

Existe-t-il un inconscient collectif ?

L'inconscient est-il structuré comme un langage ?

L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?

Le courage est-il de l'inconscience ?

L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté

Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient ?

Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence de l'inconscient?

Peut-il y avoir une science de l'inconscient?

L'inconscient est-il une véritable connaissance scientifique ou n'est-ce qu'une hypothèse

L'inconscient existe-t-il ?

L'hypothèse de l'inconscient est-elle immorale ?

L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale?

L'inconscient est-il en nous nature ou histoire?

En quel sens peut-on reprocher à quelqu'un d'être inconscient ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés

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Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Sujet : la théorie de l’inconscient est – elle une illusion ? pardonne aider moi

Chloé Galouchko

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Salut comment allez vous puis je avoir des des problématiques sur se sujets

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LE SUJET : LA CONSCIENCE ET L’INCONSCIENT

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  • Philosophie

Fiche de révision Baccalauréat général Philosophie

Philosophie : définition du "sujet"

En grammaire, le sujet est celui qui agit, l'agent qui accomplit l'action. La notion renvoie donc à l'idée d'activité. Le mot fait souvent référence au sujet humain, l'homme doté d'une subjectivité , d'une intériorité, c'est celui qui pense.

Mais le sujet est aussi ce dont on parle, celui qui est assujetti (le sujet de sa majesté) et donc plutôt lié à la passivité.

Enfin, selon l'étymologie latine, le sujet est ce qui est jeté ou placé ( jectus ) sous ( sub ) les apparences, ce qui subsiste malgré les transformations et les qualités changeantes d'un être (je transforme mon corps, il vieillit, il change, et pourtant je suis toujours moi.)

Fiches de révisions bac de Philosophie : les notions

1. La conscience en philo

Définition de la conscience.

L'usage ancien du mot concerne l'intériorité morale, comme par exemple chez Rabelais, « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». C'est Descartes qui donne au mot conscience le sens de connaissance, de ce qui se passe en soi et hors de soi. Concernant la conscience psychologique, on distingue alors la conscience immédiate, qui nous met en relation avec le monde (je vois un objet), et la conscience réfléchie, qui consiste à prendre conscience de soi-même en train de percevoir. On considère ainsi que la conscience est le propre de l'homme, par opposition aux animaux ou aux plantes qui en sont dépourvus.

Conscience : problématique

Le problème est de savoir si la conscience définit entièrement l'homme (Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?) ou s'il n'y a pas d'autres caractéristiques pour définir son identité. Qu'en est-il, par exemple, de notre propre corps ou de certaines de nos actions qui ne sont pas réfléchies, de nos pensées qui nous échappent ? Enfin, qu'en est-il de notre rapport aux choses et aux êtres qui constituent le monde dans lequel je suis (La conscience est-elle fidèle à la réalité ?) ?

Fiche de révision sur la Conscience : le cours

Tout ce qu'il faut savoir sur la notion "conscience" en philosophie. 

La conscience : fiche de révision

2. L’inconscient

Définition de l'inconscient.

Il faut distinguer l’inconscient de l'adjectif employé au sens moral, à propos d'un comportement par exemple, et qui signifie irresponsable, insouciant. Il faut aussi le distinguer des états d’inconscience comme l'évanouissement ou le coma.

L'inconscient est défini par Freud comme ce qui échappe entièrement à la conscience. C'est une réalité vécue qui refuse de se dévoiler à la suite d'une histoire individuelle (un désir refoulé, une scène traumatisante, par exemple). Mais cette réalité, parfois évidente n'est qu'une hypothèse pour expliquer tout ce qui nous échappe (habitudes, rêves, automatismes, etc.), c'est une hypothèse pour rendre compte du psychisme humain et construire une théorie, un système de concepts propres à la psychanalyse.

Problématique autour de l'inconscient

Peut-on se connaître soi-même si quelque chose en nous-mêmes nous échappe ? Pour Freud, l'homme n'est « même plus maître dans sa propre maison ». Est-ce un argument contre la maîtrise de soi et un obstacle à la liberté humaine ?

L'hypothèse de l’inconscient est-elle scientifiquement acceptable ? Est-elle aujourd'hui remise en cause par des explications neurologiques ou biochimiques ?

Révision du bac de philo : quiz sur la conscience et l'inconscient

Êtes-vous au point sur ces notions de philosophie ? Faîtes le point grâce à ce quiz de 10 questions. 

Quiz de révision du bac philo : conscience / inconscient 

exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

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L'inconscient - dissertations de philosophie

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  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
  • L'inconscient est-il une excuse ?
  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Terminale ES
  • Philosophie
  • Cours : L'inconscient

L'inconscient Cours

Le concept d'inconscient a un sens déterminé : il s'agit d'un concept forgé par la psychanalyse pour rendre compte du fonctionnement du psychisme humain. Cependant, le travail philosophique sur cette notion implique d'interroger plus largement les sens de l'inconscient. On peut ainsi parler, plus largement, d'inconscience pour désigner une conduite irresponsable, mais aussi pour désigner ce dont une personne ne se rend pas compte (par exemple lorsqu'elle dort). Quel que soit le sens retenu pour parler de l'inconscient, cette notion renvoie au problème de la connaissance de soi et de la liberté du sujet agissant.

Les marques de l'inconscient

Les perceptions échappant au sujet.

On pense souvent que le sujet est transparent à lui-même   : il aurait conscience de tout ce qu'il sent, de tout ce qu'il perçoit, et de tous ses désirs.

Pourtant, l'expérience commune nous apprend que nombre de ces choses peuvent lui échapper. C'est ce qu'illustrent les actions réflexes, comme éteindre son réveil ou éviter un projectile. Il y a un certain nombre d'actions que le sujet fait sans même y réfléchir.

Leibniz, dans ses Nouveaux essais sur l'entendement humain , s'intéresse de près à ces choses qui échappent à un sujet et remarque notamment qu'un grand nombre de perceptions ne sont pas conscientes.

La perception correspond au fait de saisir la réalité par l'esprit. Cela se fait grâce aux cinq sens du sujet.

Pour Leibniz, certaines perceptions ne sont perçues que lorsqu'elles forment un tout. C'est par exemple le cas du bruit d'une vague. Le sujet ne perçoit pas le bruit de chacune des gouttes d'eau qui composent la vague. En revanche, il perçoit comme un tout le bruit que fait la vague.

Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites, ou en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne laissent pas de faire leur effet et de se faire sentir, au moins confusément dans l'assemblage.

Gottfried Wilhelm Leibniz

Nouveaux essais sur l'entendement humain , Jacques Brunschwig, Paris, éd. Flammarion (1993)

Bien qu'on ne saisisse que le tout de ces perceptions, chacune d'entre elles produit bien un effet sur nous.

L'opposition entre pensées conscientes et pensées inconscientes

Il y aurait une différence de degré entre les perceptions conscientes et les perceptions inconscientes.

Poser une différence de degré entre le conscient et l'inconscient présuppose une continuité de l'un à l'autre. Contrairement à l'idée d'un sujet pleinement conscient de lui-même, il semblerait que l'inconscient soit au fondement de la vie psychique.

Le philosophe Arthur Schopenhauer propose de concevoir le psychisme sur le modèle d'une opposition entre les pensées conscientes et les pensées inconscientes.

Comparons notre conscience à une eau de quelque profondeur ; les pensées nettement conscientes n'en sont que la surface ; la masse, au contraire, ce sont les pensées confuses, les sentiments vagues, l'écho des intuitions et de notre expérience en général, etc.

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation , ( Die Welt als Wille und Vorstellung ), trad. Auguste Burdeau, Paris, éd. Félix Alcan (1885)

Alors que les pensées inconscientes sont extrêmement nombreuses, les pensées conscientes ne représentent qu'une infime partie de ce à quoi le sujet a accès.

Il y aurait donc une opposition entre d'un côté les pensées conscientes, celles auxquelles le sujet a accès et, d'un autre côté, la masse de ses pensées inconscientes, qui constituent la matrice, le fondement de toutes ses pensées connues.

Le mode d'existence des pensées inconscientes

Si l'homme n'a accès qu'à ses pensées conscientes, il importe de préciser le mode d'existence des pensées inconscientes.

Henri Bergson s'est intéressé à cette question. Généralement, on considère que les états psychologiques passés, tels que les souvenirs ou les rêves, n'existent pas ou plus, car ils ne sont pas conscients. Contrairement à cette idée répandue, Bergson tente de mettre en évidence que le fait de n'avoir pas conscience de ses états psychologiques ne signifie pas qu'ils n'existent pas et qu'ils n'ont pas d'effet sur le sujet.

Pour expliquer cette idée, il procède par analogie : ce n'est pas parce que je n'ai pas conscience de l'existence de la ville autour de moi en un instant précis que celle-ci n'existe pas. De la même façon, ce n'est pas parce que je n'ai pas une représentation consciente de mes souvenirs à un instant précis que ceux-ci n'ont pas d'existence.

C'est ainsi que Bergson distingue deux types de mémoire :

  • La mémoire habitude :  Il s'agit d'une mémoire fondée sur la répétition. Elle permet par exemple d'apprendre par cœur un poème ou une leçon.
  • La mémoire pure :  Il s'agit des souvenirs qui restent endormis dans notre conscience. Ils ne sont pas présents pour notre conscience, ce qui ne signifie pas qu'ils n'existent plus.

Les souvenirs que ma mémoire conserve ainsi dans ses plus obscures profondeurs y sont à l'état de fantômes invisibles.

Henri Bergson

L'Énergie spirituelle. Essais et conférences , Paris, éd. Félix Alcan

Les souvenirs continuent donc d'exister dans le sujet malgré le fait qu'il n'en ait pas à tout moment une représentation consciente.

Il est possible de parler de représentations inconscientes dès lors que l'on comprend qu'il existe un certain nombre de contenus mentaux qui, tout en n'étant pas conscients à un moment précis, n'en continuent pas moins d'exister et d'avoir un effet sur le sujet. Ces représentations inconscientes peuvent resurgir à un instant précis du présent dès lors qu'il présente un intérêt pour une action à réaliser.

L'inconscient psychanalytique

La révolution psychanalytique, l'invention de la psychanalyse.

À l'origine, Freud est un médecin qui se spécialise dans l'étude du système neurologique.

Les travaux qu'il présente sont d'abord conçus comme des hypothèses scientifiques, et plus particulièrement comme des outils cliniques destinés à soigner les névroses.

Selon Freud, la névrose est le résultat d'un conflit entre les pulsions inconscientes et les exigences morales de la conscience. Elle est différente de la psychose, dont le malade n'a pas conscience et qui est plus grave.

Si Freud est considéré comme le père de la psychanalyse, c'est parce qu'au cours de ses travaux sur les névroses, il en vient à forger l'hypothèse de l'existence d'un inconscient dans le psychisme humain. Formuler l'hypothèse de l'inconscient est pour lui à la fois une nécessité théorique, pour comprendre comment fonctionne le psychisme, mais aussi pratique, puisqu'elle doit permettre de guérir des malades ne présentant pas de symptômes physiques expliquant leurs névroses.

La rupture philosophique introduite par Freud

La formulation du concept d'inconscient est décisive pour la pensée philosophique du sujet.

En effet, ce concept introduit l'idée que l'homme n'est pas transparent à lui-même. L'idée d'un homme gouverné par son inconscient psychique s'oppose à l'idée d'une suprématie de la conscience. En introduisant la vision d'un sujet décentré par rapport à lui-même à cause de ses pulsions inconscientes, Freud fait de la conscience une partie infime du psychisme humain.

Le moi n'est pas maître dans sa propre maison.

Sigmund Freud

Essais de psychanalyse appliquée , trad. Marie Bonaparte et E. Marty, Paris, éd. Gallimard, coll. « Les Essais » (n° 61), (1952)

Freud introduit une vraie révolution en s'attaquant à la vision classique du sujet conçu comme entièrement conscient de lui-même, capable d'une totale maîtrise de ses passions.

C'est pourquoi Freud affirme que la théorie de l'inconscient est la troisième des trois grandes « blessures narcissiques » de l'humanité.

  • La première a été introduite par Nicolas Copernic, qui a mis en évidence que la Terre n'était pas le centre de l'Univers.
  • La seconde a été introduite par Charles Darwin qui a démontré que l'homme n'était pas le centre de la création.
  • Finalement, Freud et la psychanalyse introduisent l'idée que l'homme n'est pas maître de sa propre conscience.

Le concept d'inconscient freudien

La structure de l'appareil psychique.

L'inconscient freudien comprend d'abord tout ce à quoi le sujet ne pense pas.

Par exemple, le sujet a sans cesse des automatismes, dans les gestes, les pensées et les paroles.

Qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose.

Ce n'est pas parce que le sujet ne perçoit pas ce qui se passe en lui que des choses n'existent pas à l'intérieur de lui.

La définition freudienne de l'inconscient n'inclut pas uniquement ces choses auxquelles le sujet ne pense pas. Pour lui, l'inconscient comprend aussi des pensées refoulées par l'esprit, non pas de manière volontaire, mais spontanée. L'inconscient, au sens freudien, est le produit du refoulement. Il s'agit en fait de désirs et de pulsions refoulés dans l'inconscient en raison de leur incompatibilité avec les exigences morales et sociales intériorisées par le sujet.

Pour rendre plus claire sa conception du psychisme humain, Freud propose une première division de l'appareil psychique, qu'il décrit comme une maison à trois étages :

  • Le conscient est ce qui permet l'adaptation du sujet au réel.
  • Le préconscient regroupe tout ce dont le sujet n'a momentanément pas conscience, bien qu'il puisse l'exprimer par le langage. Par exemple, un patient de Freud déclare : « j'ai rêvé d'une femme plus âgée, mais ce n'est pas ma mère ». Dans cet exemple, le patient parle réellement de sa mère, mais « déniant » cette interprétation, qui est juste. Il ne reconnaît que ce que sa conscience accepte. Le langage sert donc à la fois à parler de l'inconscient et à le censurer en conformité avec la morale de la conscience.
  • L'inconscient , qui représente la plus grande part de l'appareil psychique, regroupe l'ensemble des désirs qui cherchent à rejoindre le préconscient mais qui sont refoulés, sous l'effet d'une censure morale interne au sujet.

À partir des résultats de ses nouveaux travaux, Freud propose bientôt une nouvelle division de l'appareil psychique :

  • Le «   ça   »  est le réseau désordonné et inconscient des pulsions, entièrement régi par le principe de plaisir.
  • Le «   surmoi   »  est l'instance morale, également inconsciente, qui regroupe les normes sociales et familiales intériorisées par le sujet.
  • Le «   Moi   »  (qui représente la plus petite part de l'appareil psychique) est un médiateur, qui cherche à concilier les pulsions du « ça » avec les interdits du « surmoi ». De cette instance dépend l'équilibre psychique de la personne.

Les divisions de l'appareil psychique humain d'après Freud

Les divisions de l'appareil psychique humain d'après Freud

Refoulement.

Le refoulement est un mécanisme psychique de défense consistant à mettre à distance, à reléguer dans l'inconscient, un souvenir, un désir, une émotion qui entre en conflit avec la conscience. Le refoulement est un mécanisme inconscient : le sujet conscient ne sait pas qu'il refoule une pensée, celle-ci lui est donc inaccessible en dehors des diverses manifestations de son inconscient.

Les manifestations de l'inconscient

Le concept d'inconscient est au départ forgé afin de guérir des patients atteints d'importants troubles du comportement les handicapant dans leur vie quotidienne. Mais finalement, la structure de l'appareil psychique mise en évidence par Freud concerne tous les êtres humains.

Ainsi, les pulsions inconscientes sont actives et tentent en permanence de se satisfaire chez nous tous.

Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient. Freud recense d'ailleurs ces manifestations dans son ouvrage  Psychopathologie de la vie quotidienne .

Parmi ces différentes manifestations de l'inconscient, les rêves jouent un rôle majeur : remplis de symboles qui doivent être interprétés, leur analyse constitue pour Freud « la voie d'accès royale à l'inconscient ». Pour la psychanalyse, le rêve est en effet la réalisation imaginaire de désirs refoulés, et il doit être analysé en fonction de son double contenu :

  • Le contenu «   manifeste   » : C'est le récit que l'on peut faire consciemment d'un rêve.
  • Le contenu «   latent   »   : C'est la signification réelle du rêve du point de vue de l'inconscient.

L'interprétation du rêve consiste, à partir du contenu manifeste, à essayer de remonter au contenu latent. L'interprétation des rêves est une activité très difficile, dans la mesure où les significations dépendent de chaque individu, de son histoire et de ses désirs. C'est la raison pour laquelle il n'existe pas une méthode valant absolument pour expliquer les rêves : le rêve ne peut se comprendre que rapporté par celui qui l'a fait et interprété selon son histoire personnelle.

L'appropriation par le sujet de son inconscient

L'hypothèse de l'inconscient semble donc mettre en évidence le fait que l'homme n'est pas entièrement maître de lui-même, de ses pensées et de ses actions.

Néanmoins, cette réduction du pouvoir qu'il a sur lui-même ne doit pas être pensée comme une fatalité : l'inconscient et ses manifestations peuvent aussi faire l'objet d'une appropriation par le sujet. C'est l'enjeu de la cure psychanalytique : lorsqu'un patient entame un travail sur lui-même avec un psychanalyste, les manifestations de son inconscient sont étudiées, en même temps que le passé de l'individu.

Là où était le Ça, le Moi doit advenir.

Nouvelles conférences sur la psychanalyse , trad. Anne Berman, Paris, éd. Gallimard, coll. « Idées » (n° 247) (1971), 1936

Le but de la cure psychanalytique, pour le patient, est d'être à nouveau capable de vivre normalement, en faisant advenir à la conscience les mécanismes inconscients qui jouent comme autant de blocages.

La cure psychanalytique a pour but, grâce à un travail sur les diverses manifestations de l'inconscient d'un patient éclairé par son histoire personnelle, d'aider celui-ci à vaincre ses troubles du comportement. Cette cure repose largement sur l'usage de la parole, et notamment sur la libre association d'idées. Il s'agit pour le sujet de conquérir un pouvoir sur cette partie de son psychisme qui lui échappe.

Parallèlement à la cure psychanalytique, Freud évoque aussi le mécanisme de sublimation, mécanisme par lequel un individu parvient à exprimer positivement ses pulsions, empêchant ainsi qu'elles soient à l'origine de pathologies . C'est en particulier ce qui se passe dans l'exercice d'activités telles que l'art, la littérature ou bien encore la recherche scientifique.

Les critiques adressées au concept d'inconscient

Le concept d'inconscient n'est pas scientifique.

Tout d'abord, le caractère scientifique de la théorie de Freud a été remis en cause.

Pour Freud, la psychanalyse constitue une science à part entière   : elle est supposée avoir le même degré de scientificité que les autres sciences de la nature. Elle s'appuie cependant sur la biologie, dont Freud, médecin, va jusqu'à écrire qu'elle englobera un jour la psychanalyse. Cette approche n'est pas celle de la très grande majorité des psychanalystes, qui pensent que la psychanalyse, sans être exactement une science, est pourtant autonome. La psychanalyse est une pratique liée à la parole et non, comme la biologie et la médecine, au corps.

Ainsi, les observations et analyses des cas cliniques viennent-elles selon lui prouver son hypothèse de l'existence de l'inconscient. C'est justement ce critère de scientificité de la psychanalyse que le philosophe des sciences Karl Popper remet en question.

En effet, selon lui, une théorie n'est scientifique que s'il est possible d'énoncer les conditions dans lesquelles elle serait fausse : c'est le critère de falsifiabilité . Autrement dit, une théorie n'est scientifique que dans la mesure où l'observation ou l'expérience peuvent théoriquement la réfuter. Or, il est impossible de tester expérimentalement la psychanalyse, où tout semble être interprétation , à commencer par le rêve que Freud considère comme « la voie royale d'accès à l'inconscient ».

Aucun type d'expérience ne permet de penser une réfutation possible de l'interprétation, qui est ainsi « trop vraie pour être scientifique » d'après le critère de Popper.

Quant aux deux théories psychanalytiques, elles relèvent d'une tout autre catégorie. Elles sont purement et simplement impossibles à tester comme à réfuter. Il n'existe aucun comportement humain qui puisse les contredire. […] Certes, les théories psychanalytiques étudient certains faits, mais elles le font à la manière des mythes. Elles contiennent des indications psychologiques fort intéressantes, mais sous une forme qui ne permet pas de les tester.

Karl Popper

Conjectures et réfutations   : la croissance du savoir scientifique , ( Conjectures and refutations ) trad. Michelle-Irène B. de Launay, Marc Buhot de Launay, Paris, éd. Payot, coll. « Bibliothèque scientifique » (2006)

Popper ne rejette donc pas la psychanalyse en tant que telle, puisqu'il reconnaît sa forte valeur explicative des comportements humains. Néanmoins, il refuse qu'on lui octroie le statut de science en raison de son caractère non falsifiable.

Le concept d'inconscient n'est pas moral

La contestation la plus directe des théories de l'inconscient de Freud vient probablement du philosophe Alain.

En effet, Alain adresse deux reproches majeurs à la théorie de l'inconscient, et notamment aux dérives auxquelles donne lieu cette théorie. D'une part, pour lui, il semble absurde d'affirmer l'existence de pensées auxquelles on ne pense pas : toute pensée requiert un sujet qui les pense. De ce point de vue, l'inconscient est une invention, à la manière d'un personnage mythique. D'autre part, Alain souligne que dire du sujet qu'il n'est pas la source de ses pensées, qu'un autre pense en lui (l'inconscient), c'est lui ôter toute responsabilité quant à ses actes . C'est ce qui, pour Alain, est inacceptable.

Il faut éviter ici plusieurs erreurs que fonde le terme d' inconscient. La plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi ; un Moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses ; une sorte de mauvais ange, diabolique conseiller. Contre quoi il faut comprendre qu'il n'y a point de pensées en nous sinon par l'unique sujet, Je, cette remarque est d'ordre moral.

Éléments de philosophie , Paris, éd. Gallimard, coll. « Folio essais » (1990)

Accepter l'hypothèse de l'inconscient, compris comme l'existence dans un sujet d'une instance qui lui est étrangère et prend des décisions à sa place, constitue une faute morale. En effet, cela revient à se dégager de la responsabilité de ses actions et de ses pensées.

Jean-Paul Sartre reprendra cette critique morale de l'inconscient tout en la radicalisant. Pour comprendre cette critique, il faut prendre en compte l'idée majeure de Sartre selon laquelle l'homme est condamné à être libre .

Pour Sartre, ce qui définit l'homme, c'est d'abord le fait d'exister. Il n'y a donc pas d'autre nature humaine que le fait d'exister et de pouvoir librement choisir sa vie. L'existence est donc première par rapport à l'essence , c'est-à-dire à la nature de l'homme, qui n'est que le résultat de ce qu'il fait de sa vie. De ce point de vue, la liberté humaine est totale et inaliénable, mais elle comprend des conséquences inévitables, à commencer par la responsabilité .

C'est en raison de cette entière liberté de l'homme que l'hypothèse d'un inconscient psychique ne peut être acceptée par certains philosophes : l'homme ne se définit pas par son essence ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. L'homme est responsable de chacun de ses actes et de chacune de ses pensées : il ne peut pas invoquer, à titre d'excuse, un inconscient qui déciderait à sa place. Affirmer l'existence de l'inconscient revient à faire preuve de ce que Sartre nomme «   mauvaise foi   », car cela permet de se dédouaner de sa responsabilité morale. L'individu qui invoque l'inconscient tente ainsi de se cacher derrière autre chose, afin de ne pas assumer les conséquences de ses choix.

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Suis-je l'esclave de mon inconscient ?

L'inconscient

L'INCONSCIENT

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Dissertation

Suis-je l'esclave de mon inconscient ?

4 heures

Intérêt du sujet • Le marketing sensoriel consiste à utiliser des stimuli sensoriels pour influencer notre comportement. Une musique rapide, par exemple, nous pousserait à acheter davantage. Si une partie cachée de nous dirige nos vies, ne sommes-nous pas esclaves de notre inconscient ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet, inconscient.

Composé du suffixe in- (« privé de ») et du mot « conscience » (« accompagné d'un savoir »), ce terme désigne une activité cachée de l'esprit, qui se passe en nous, mais sans que nous le sachions.

Dans son sens premier, l'esclave désigne dans l'Antiquité un homme qui a un statut inférieur à celui du maître et qui ne peut ni s'exprimer ni agir librement, parce qu'il est sous le joug d'un autre.

Dégager la problématique

Ce sujet revêt des enjeux éthiques et judiciaires, dans la mesure où il questionne la liberté humaine, et donc la responsabilité.

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Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. Mon inconscient dirige mes actes à mon insu; Renseignez-vous sur la conception de l'inconscient chez Leibniz et trouvez un exemple capable de l'illustrer.Réfléchissez au statut de l'esclave dans l'Antiquité. Que ne peut-il pas faire ?À partir de là, demandez-vous dans quelle mesure l'inconscient réduit l'homme au statut d'esclave.; Ligne 2 : 2. Je peux m'affranchir de mon inconscient; Faites des recherches sur la théorie freudienne de l'inconscient et citez un exemple capable de l'illustrer.Demandez-vous dans quelle mesure le fait de prendre conscience de votre inconscient peut vous libérer de sa tutelle.; Ligne 3 : 3. Mon inconscient me permet de fuir l'angoisse de la liberté; Interrogez-vous sur les problèmes posés par la conception freudienne.Trouvez des cas dans lesquels la conscience humaine peut être tentée de se croire l'esclave d'un inconscient.;

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Accroche] Les personnes victimes d'un traumatisme ressentent souvent un malaise lorsqu'elles sont placées dans une situation qui leur rappelle l'événement en question. C'est ce qu'on appelle le stress post-traumatique. Dans la mesure où la conscience ne parvient pas à contrôler ce phénomène, nous pouvons y voir l'expression d'une partie de nous qui nous échappe : notre inconscient. [Reformulation du sujet] Est-il possible que nous ne soyons pas maîtres de nos pensées et de nos actions, mais que celles-ci soient contrôlées par notre inconscient ? [Problématique] Si l'inconscient désigne une activité cachée de l'esprit humain, cela signifie qu'une partie de nous échappe à notre connaissance et à notre contrôle. Nous pouvons donc penser que nous sommes esclaves de notre inconscient. Mais si nous définissons l'inconscient comme une entité psychique distincte de la conscience, n'est-il pas possible de décrypter son fonctionnement propre et de nous affranchir de sa tutelle ? [Annonce du plan] Il s'agira d'abord de montrer que l'inconscient fait de nous des esclaves, car il contrôle nos pensées et nos actes. Nous expliquerons ensuite qu'il est néanmoins possible de nous affranchir de la domination de l'inconscient, dès lors que nous pouvons comprendre son mode de fonctionnement pour nous en rendre maîtres. Nous finirons par nous demander si ce n'est pas la conscience elle-même qui feint d'être esclave de l'inconscient pour fuir sa liberté.

1. Mon inconscient dirige mes actes à mon insu

Le secret de fabrication.

Il s'agit de montrer que l'inconscient, conçu comme un ensemble de perceptions impossibles à distinguer, met en cause la liberté du sujet : en contrôlant ses actes, il le réduit au statut d'esclave.

A. Mon inconscient est formé d'une multitude de perceptions

On peut concevoir l'inconscient comme un ensemble de perceptions infraconscientes , c'est-à-dire que l'on ne perçoit pas, car elles ne franchissent pas le seuil de la conscience. C'est ainsi que Leibniz le définit dans les Nouveaux essais sur l'entendement humain . Il explique que nos perceptions conscientes sont formées d'une infinité de perceptions qui sont trop petites, unies et nombreuses pour que nous puissions les distinguer. Nous n'en prenons dès lors conscience que quand elles s'additionnent les unes aux autres pour former une perception globale consciente.

Leibniz illustre son propos par l'exemple du bruit de la mer  : il se compose d'une multitude de perceptions, comme le bruit de gouttes d'eau ou de grains de sable qui s'entrechoquent, lesquelles, additionnées les unes aux autres, forment un bruit que nous percevons bien. Ces informations, captées par l'inconscient, peuvent diriger nos actes sans que nous nous en apercevions.

B. Mon inconscient influence mes décisions à mon insu

Ces perceptions inconscientes remettent en cause la liberté conçue comme libre-arbitre ou comme capacité à être la cause consciente de ses actes. Par exemple, Leibniz affirme que lorsque nous nous croyons libres de tourner à gauche ou à droite, cela relève de l'illusion, puisqu'en réalité des petites perceptions dont nous n'avons pas conscience nous incitent à choisir une direction plutôt qu'une autre, sans même que nous nous en apercevions. Dans cette perspective, je suis bien l'esclave de mon inconscient, car ce dernier dirige mes actes à mon insu.

[Transition] Cependant, cette définition de l'inconscient peut sembler réductrice. En effet, l'inconscient n'est pas seulement ce qui n'est pas perçu, il peut être aussi une entité distincte de la conscience, ayant un mode de fonctionnement propre, qu'il est possible de connaître. Dès lors, si je suis bien l'esclave de mon inconscient, ne puis-je pas m'en affranchir en prenant conscience de l'action qu'il exerce sur moi ?

2. Je peux m'affranchir de mon inconscient

Il s'agit de montrer que l'inconscient – redéfini comme une entité distincte de la conscience ayant son propre mode de fonctionnement – n'est pas incompatible avec la liberté. En effet, il rend possible une forme de liberté, conçue comme un processus de libération, une prise de conscience des causes qui nous font agir en vue de moins les subir.

A. Certes, mon inconscient dirige mes pensées et mes actes

Freud envisage l'inconscient comme une entité psychique distincte de la conscience . À côté de la partie consciente du sujet, qu'il appelle le « moi », il existe deux instances inconscientes : le « ça » correspond à l'ensemble des pulsions cherchant à être satisfaites. Celles-ci sont filtrées par le « surmoi », que Freud définit comme l'intériorisation par le sujet des interdits sociaux. C'est une instance de contrôle qui empêche les pulsions du ça non conformes aux normes sociales de pénétrer dans la conscience. Ainsi, « le moi n'est pas maître dans sa propre maison ».

Cet inconscient dicte nos conduites . En effet, les pulsions censurées, que Freud nomme « les désirs refoulés », cherchent à s'exprimer de manière détournée, non seulement à travers les rêves, mais également par le biais de lapsus ou d' actes manqués . À travers ces manifestations, le ça contourne la censure du surmoi : il fait passer pour une chose acceptable – une simple erreur – un désir qui ne l'est pas. Ainsi, c'est bien mon inconscient qui s'exprime malgré moi. Freud développe ici une conception déterministe , selon laquelle nos actes conscients sont le résultat de processus inconscients.

Un acte manqué est un acte qui a manqué son objectif conscient. Par exemple, le fait de se tromper d'adresse peut être un acte manqué, dès lors que le sujet n'avait pas l'intention consciente de le faire.

B. Mais l'inconscient ne supprime pas totalement ma liberté

Même si certains de ses choix sont influencés par son inconscient, l'homme reste capable de faire des choix conscients , d'effectuer des délibérations, de trancher entre plusieurs actions, contrairement à l'esclave qui est dans une attitude de pure soumission. Par exemple, il est possible que l'inconscient influence la vie sentimentale d'une personne, sans pour autant influer sur ses choix politiques.

C. Je peux m'affranchir de la tutelle de l'inconscient

En prenant conscience de nos pulsions inconscientes lors de la cure psychanalytique , nous pouvons devenir davantage maîtres de nous-mêmes.

La psychanalyse est une thérapie inventée par Freud, qui vise à aider le patient à découvrir ses désirs refoulés à l'origine de maladies psychiques. Les troubles cessent, du moins pour un temps, une fois la pulsion devenue consciente.

En effet, nous pouvons choisir, consciemment, d'assouvir ou de rejeter ces pulsions inconscientes : nous cessons donc d'en être les esclaves, puisque nous pouvons les soumettre à notre volonté .

[Transition] Toutefois, cette conception pose un problème en termes de responsabilité : n'est-il pas impossible de juger une personne dès lors qu'elle n'est pas initialement libre ? Ne faut-il pas suspecter l'hypothèse de l'inconscient d'être une excuse que nous nous donnons pour fuir notre liberté ?

3. L'inconscient me permet de fuir l'angoisse de la liberté

Il s'agit de mettre en doute l'existence de déterminismes inconscients pour montrer que c'est plutôt la conscience elle-même qui tente de nier sa propre liberté en se croyant esclave d'un inconscient.

A. Croire que je suis l'esclave de mon inconscient me rassure

L'homme est doté d'une conscience libre, qui lui offre la possibilité de faire des choix : je suis donc le maître de ma vie , dont je suis totalement responsable. Tel est le fondement de l' existentialisme de Sartre.

L'existentialisme est une conception philosophique qui nie l'existence d'une nature ou d'une essence humaine. Elle affirme que l'homme a une conscience libre et qu'il se définit lui-même en agissant.

Or cette responsabilité est angoissante , puisque l'homme n'a alors plus d'excuse pour justifier ses échecs. C'est pourquoi il invente des stratagèmes pour se cacher sa liberté, comme l'existence d'un déterminisme inconscient. Dès lors, je ne suis pas l'esclave de mon inconscient mais j'aime le croire, car cela apaise mon angoisse devant ma liberté. Sartre appelle mauvaise foi ce mensonge fait à soi-même.

B. Si je suis esclave, ce ne peut être que de moi-même

Pour Sartre, l'inconscient freudien est un leurre. Ce qui est inconscient chez l'homme n'est pas le produit d'une instance soumettant sa conscience, c'est bien plutôt ce que sa conscience a décidé de mettre de côté. Ce que nous choisissons d'oublier et de connaître est conscient.

Pour illustrer la mauvaise foi, Sartre prend l'exemple d'un homme qui n'a pas trouvé l'amour. Cet homme fait preuve de mauvaise foi s'il accuse les circonstances ou les autres de son échec. En réalité, lui seul est responsable : il ne tenait qu'à lui de se donner les moyens de trouver l'amour.

Si nous ne sommes pas les esclaves de notre inconscient, c'est moins parce que nous avons la capacité de nous en affranchir en le connaissant, que parce que nous nous rendons nous-mêmes esclaves de croyances fictives qui nous rassurent. La difficulté de réagir face au réchauffement climatique est sans doute l'exemple le plus actuel d'une stratégie d'évitement, par laquelle l'homme tente de se protéger d'une réalité qui l'effraie.

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

exemple d'introduction de dissertation philosophique sur l'inconscient

L’idée d’inconscient remet-elle en cause la liberté ?

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I. Introduction : Définition de l’inconscient et de la liberté

L’inconscient et la liberté sont deux concepts fondamentaux en philosophie. L’inconscient, tel que défini par Freud, est une partie de notre esprit qui contient des pensées, des souvenirs et des désirs qui sont hors de notre conscience, mais qui influencent néanmoins nos comportements et nos décisions. La liberté, quant à elle, est généralement comprise comme la capacité de faire des choix indépendamment de toute contrainte extérieure. Cependant, la question se pose : si nos actions sont influencées par des forces inconscientes, sommes-nous vraiment libres ? Cette dissertation explorera cette question en examinant les implications de l’idée d’inconscient pour notre compréhension de la liberté.

II. L’inconscient : une force qui nous échappe

L’inconscient est une force mystérieuse et puissante qui opère en dehors de notre conscience. Freud a soutenu que l’inconscient est le siège de nos désirs refoulés, de nos peurs et de nos conflits internes. Ces forces inconscientes peuvent influencer nos actions de manière que nous ne comprenons pas toujours. Par exemple, nous pouvons agir de manière irrationnelle ou autodestructrice à cause de désirs inconscients que nous ne reconnaissons pas. De plus, l’inconscient peut influencer nos choix de manière subtile, en orientant nos préférences et nos désirs de manière que nous ne réalisons pas consciemment. Ainsi, l’inconscient est une force qui nous échappe, qui opère en dehors de notre contrôle conscient.

III. La liberté : un concept à redéfinir face à l’inconscient

Face à l’inconscient, notre compréhension traditionnelle de la liberté doit être repensée. Si nos actions sont influencées par des forces inconscientes, alors nous ne sommes pas entièrement libres de faire des choix indépendants. Cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes déterminés par notre inconscient, mais plutôt que notre liberté est conditionnée par des forces qui échappent à notre contrôle conscient. Cela peut sembler menacer l’idée de liberté, mais il est possible de concevoir une conception de la liberté qui tient compte de l’influence de l’inconscient. Par exemple, nous pourrions dire que nous sommes libres dans la mesure où nous sommes capables de reconnaître et de comprendre les forces inconscientes qui nous influencent, et de les intégrer dans notre processus de prise de décision.

IV. L’influence de l’inconscient sur nos choix et nos actions

L’inconscient influence nos choix et nos actions de diverses manières. Par exemple, nos désirs inconscients peuvent nous pousser à agir de manière que nous ne comprenons pas consciemment. De plus, nos peurs et nos conflits internes peuvent nous conduire à éviter certaines situations ou à agir de manière autodestructrice. Enfin, nos préférences et nos désirs peuvent être influencés par des forces inconscientes que nous ne reconnaissons pas. Par exemple, nous pouvons être attirés par certaines personnes ou certaines situations sans comprendre pourquoi. Ainsi, l’inconscient peut influencer nos choix et nos actions de manière subtile et puissante.

V. La liberté est-elle une illusion face à l’inconscient ?

Face à l’influence de l’inconscient, certains pourraient soutenir que la liberté est une illusion. Si nos actions sont déterminées par des forces inconscientes, alors nous ne sommes pas vraiment libres de faire des choix indépendants. Cependant, cette conclusion est trop hâtive. Bien que l’inconscient influence nos actions, cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes déterminés par lui. Nous pouvons reconnaître et comprendre les forces inconscientes qui nous influencent, et les intégrer dans notre processus de prise de décision. Ainsi, même si notre liberté est conditionnée par l’inconscient, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est une illusion.

VI. Conclusion : L’inconscient et la liberté, une cohabitation possible ?

En conclusion, l’idée d’inconscient remet en cause notre compréhension traditionnelle de la liberté, mais ne la rend pas nécessairement obsolète. Bien que l’inconscient influence nos actions, nous pouvons reconnaître et comprendre ces influences, et les intégrer dans notre processus de prise de décision. Ainsi, même si notre liberté est conditionnée par l’inconscient, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est une illusion. Au contraire, une compréhension plus profonde de l’inconscient peut nous aider à exercer notre liberté de manière plus authentique et plus éclairée.

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 2 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Je me permets d’émettre une critique sur le format de ce quiz. Pour ce qui est de la pure connaissance philosophique (nom des ouvrages et théories des philosophes, citations…), le quiz est bien fait. Bon, ce n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant, les dates de Freud ou le nombre d’essais sur la théorie sexuelle, mais passons. La question la plus intéressante, à mes yeux, est celle qui nous demande de relier un sujet de philosophie à sa problématique. Elle exige réflexion car il faut distinguer le sujet, ses enjeux, et ainsi amorcer une problématisation.

Néanmoins, je n’ai pas pu laisser passer cette question : “Quelle notion philosophique est liée à l’inconscient ? – la liberté – autrui – les passions”

La réponse que le site apporte est “la liberté” et je ne comprends pas comment il est possible de ne lui donner qu’une seule et unique solution. Quand on étudie la philosophie, on se rend très vite compte que toutes les notions étudiées se recoupent, aussi est-il impossible de travailler sur la conscience indépendamment d’autrui, de la liberté, de l’existence… Et avec un minimum de réflexion, on s’aperçoit qu’évidemment la liberté est liée à l’inconscient, de par la question des déterminismes sociaux et psychiques, la question de la responsabilité, du libre arbitre… Mais elle est aussi étroitement corrélée avec autrui. Prenons par exemple le surmoi, l’instance psychique qui est responsable de l’intériorisation des interdits selon Freud. Ces interdits sont d’ordre social, et sont donc liés à autrui et au regard qu’il porte sur nous. Pourquoi aurions nous honte des désirs que nous refoulons, s’il n’y avait pas cet autre pour nous juger. Enfin, est mentionné dans le quiz le travail de Freud sur la sexualité. Ses théories portent largement sur le désir psychique sexuel, et donc sur… les passions ! Tout est dit.

Voilà, en espérant ne pas avoir été trop désagréable, mais je rends justice à ma prof de philo !

Bonne soirée.

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Maladroit votre quizz. Vous rattachez des questions philosophiques a la psychanalyse de façon subjective

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Définition sur la conscience

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    Dissertation sur l'inconscient corrigée pour le bac de philosophie. 16 mai 2022 Vanina Gé 12 commentaires. Une fois n'est pas coutume, voici le corrigé d'une dissertation de philosophie dont le sujet est « Peut-on connaître l'inconscient ? « . Pour profiter de révisions complètes sur le programme, des rappels de méthodologie ...

  2. Corrigés du bac philo

    En ce sens, l'inconscient n'échappe pas à une forme de connaissance : il est l'objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou ...

  3. La conscience et l inconscient : corrigés de dissertations

    La conscience et l inconscient : plans de dissertations et corrigés de commentaires de textes philosophiques. ... le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé de philo. Exemple de sujet : La ...

  4. Exemples d'introduction de dissertation en philosophie

    Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d'introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici. Pour davantage d'information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la ...

  5. Dissertations sur L'inconscient

    La question de l'inconscient et de son impact sur la liberté est un sujet complexe et débattu en philosophie. Cette dissertation explorera si l'idée d'un inconscient, popularisée par Freud, remet en cause notre conception traditionnelle de la liberté individuelle et de l'autonomie. Lire la suite. Dissertations.

  6. Introduction d'une dissertation de philosophie

    Une bonne introduction de dissertation de philosophie contient : la phrase d'accroche (amorce) ; l'énoncé du sujet ; la définition termes et reformulation du sujet ; la problématique ; l'annonce du plan. N'oubliez pas non plus que l'introduction et la conclusion de votre dissertation de philosophie doivent se faire écho. Au fait !

  7. Exemples de sujets pour une dissertation sur l'inconscient

    Sujets de dissertation en Philosophie sur l'inconscient. Pour certaines filières du baccalauréat, la philosophie est l'une des matières les plus importantes, qui nécessite à la fois un esprit d'analyse et d'argumentation. Nous proposerons dans cet article 10 sujets sur le thème de l'inconscient.

  8. L'Inconscient en philosophie : Cours, Définitions et Citations

    Bac Philo. Exemple de Dissertation; Aide à la dissertation; 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! ... Cours détaillé sur l'inconscient: L'inconscient : une simple lacune de la conscience ... La découverte de l'inconscient s'inscrit donc dans une nouvelle topographie du psychisme : à côté de ce que la conscience dit, il ...

  9. PDF introductions philosophiques

    Exemples d'introductions philosophiques Suis-je responsable de mon inconscient ?- Exemple d'introduction - Ici, il y a bien : une accroche, une réponse évidente, une réponse oppose , et cela mène à des questions, qui font office de problématique (la problématique n 'est pas annocée scolairement); ces

  10. L'Inconscient

    L'inconscient - Notion au programme du bac de philosophie 2024. Watch on. L'Inconscient est l'une des 17 notions abordées au Bac de Philosophie. Pour réussir ton commentaire ou ta dissertation, il est primordial de maîtriser cette notion. Comme Freud le pensait, le rêve est considéré comme la voie royale pour accéder à l'inconscient.

  11. Corrigé de philosophie

    On ne peut pas dire que l'inconscient parle en nous, ce n'est pas possible, et c'est insensé. -D'ailleurs, si on dit qu'il parle, c'est parce que nous parlons. C'est pour un être qui parle, qui interprète ce qu'il voit, que les choses "parlent". Cf. une balance : c'est pour un être qui parle que la balance est le signe (symbole) de la justice.

  12. Sujets de Dissertation sur la Notion de l'Inconscience

    Fiche de cours en Philosophie. En savoir + sur l'inconscient est un vaste sujet qui peut proposer de nombreux sujets d'examen. mais lesquels ? ... Exemple de plan complet de dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ... Nous avons regroupé pour vous dans cet articles toutes les citations qui pourront vous être utiles lors de vos ...

  13. L'inconscient

    L'inconscient comme ce qui n'est pas perçu. C'est ainsi que l'accoutumance fait que nous ne prenons pas garde au mouvement d'un moulin ou d'une chute d'eau, quand nous avons habité tout auprès depuis quelque temps. Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dans l'âme qui y ...

  14. LE SUJET : LA CONSCIENCE ET L'INCONSCIENT

    Révision du bac de philo : quiz sur la conscience et l'inconscient Êtes-vous au point sur ces notions de philosophie ? Faîtes le point grâce à ce quiz de 10 questions.

  15. L'inconscient

    L'inconscient - dissertations de philosophie. L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'Homme ? Admettre l'hypothèse d'un inconscient psychique est-ce dénier à l'homme toute responsabilité ? Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ? La libération passe t-elle par le refus de l ...

  16. L'inconscient

    La structure de l'appareil psychique. L'inconscient freudien comprend d'abord tout ce à quoi le sujet ne pense pas. Par exemple, le sujet a sans cesse des automatismes, dans les gestes, les pensées et les paroles. Qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose.

  17. Suis-je l'esclave de mon inconscient

    A. Mon inconscient est formé d'une multitude de perceptions. On peut concevoir l'inconscient comme un ensemble de perceptions infraconscientes, c'est-à-dire que l'on ne perçoit pas, car elles ne franchissent pas le seuil de la conscience.C'est ainsi que Leibniz le définit dans les Nouveaux essais sur l'entendement humain.Il explique que nos perceptions conscientes sont formées d'une ...

  18. L'idée d'inconscient remet-elle en cause la liberté ?

    En conclusion, l'idée d'inconscient remet en cause notre compréhension traditionnelle de la liberté, mais ne la rend pas nécessairement obsolète. Bien que l'inconscient influence nos actions, nous pouvons reconnaître et comprendre ces influences, et les intégrer dans notre processus de prise de décision.

  19. Alain, la conscience et l'inconscient

    Bac Philo. Exemple de Dissertation; Aide à la dissertation; 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! ... affirmer que l'inconscient a du pouvoir sur l'homme, c'est le déposséder de sa conscience, et donc de sa dignité. Une pensée qui serait en moi sans que j'en ai conscience est purement impossible métaphysiquement et ...

  20. plan détaillé dissertation sur la conscience

    LE SUJET- La conscience. Intro à la notion de conscience. Def : - Conscience:signifie étymologiquement « accompagné de savoir ».On distingue conscience psychologique et conscience morale. - Conscience psychologique/ de soi : faculté de l'homme à être conscient de lui-même (de ses pensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure. - Conscience morale : connaissance du bien et ...

  21. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  22. Sujets de philosophie sur L'inconscient

    Sujets de philosophie sur L'inconscient corrigés sur Ma Philo.net - Page 1 - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa..

  23. L'inconscient

    Quizz. QUIZZ - L'inconscient. Testez vos connaissances sur le chapitre : L'inconscient. Répondez aux vingt questions phares sur l'inconscient et consultez vos résultats. Pour approfondir le sujet, consultez nos articles sur la psychanalyse freudienne, la seconde topique, le débatSartre/Freud, l'inconscient chez Leibnizou encore l ...