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Au revoir là-haut - Analyse du livre
de Pierre Lemaitre
- Description de cette analyse
- Table des matières
- Infos techniques
À propos de l'analyse de livre sur Au revoir là-haut
Cette fiche de lecture fournit une analyse synthétique de la célèbre œuvre de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut . Paru en 2013, ce roman picaresque relate l’histoire de deux anciens Poilus après la fin de la Première Guerre mondiale. Réunis par le destin, ils imaginent une escroquerie très audacieuse pour se venger de l’ingratitude de l’État. Salué par la presse, cet ouvrage connaît d’ailleurs un franc succès. Il figure dans le top 10 des livres les plus vendus l’année de sa publication. De plus, il reçoit de nombreuses récompenses littéraires, dont le prix Goncourt, le prix Femina et le grand prix du roman de l’Académie française.
Au revoir là-haut : Présentation de la structure de l’analyse du livre
Cette fiche de lecture commence par une courte introduction de l’auteur, le romancier et scénariste français Pierre Lemaître. Elle présente brièvement par la même occasion son œuvre, Au revoir de là-haut , une fresque sociale sur fond de démobilisation. Elle propose ensuite un résumé complet de l’intrigue développée dans le roman, avant d’esquisser un portrait détaillé et précis des protagonistes, à savoir : Albert Maillard, Edouard Péricourt, Henri Aulnay-Pradelle, M. Péricourt, Madeleine Péricourt, Joseph Merlin, Louise Belmont et Pauline.
En outre, ce document didactique donne différentes clés de lecture pour mieux cerner Au revoir là-haut de Pierre Lemaître. Il se penche dès lors sur le contexte historique dans lequel s’ancre l’œuvre. Il s’intéresse également à la thématique des blessés de guerre et du poids insupportable de la filiation. Par ailleurs, il commente le caractère réaliste du roman et s’attarde sur la question de la représentation de la mort.
Cette analyse littéraire se termine par quelques pistes de réflexion qui invitent les lecteurs à poursuivre leur découverte du livre. Cette série de questions ouvertes disponible en fin de fiche permet ainsi d’approfondir l’étude d’ Au revoir là-haut .
Étude des personnages principaux du roman de Pierre Lemaître
Après avoir résumé cette œuvre qui marque le changement de genre littéraire de son auteur, cette fiche de lecture analyse en profondeur les principaux personnages. Cela permet de mieux appréhender la personnalité et les motivations des protagonistes d’ Au revoir là-haut .
Modeste comptable, Albert Maillard est un personnage doux et honnête, mais peureux. Témoin d’un crime, il est victime d’une tentative d’assassinat qui le traumatise. Presque enterré vivant dans un trou d’obus, il devient paranoïaque et dépendant de la morphine.
Fils d’un grand bourgeois et artiste flamboyant, Edouard Péricourt est un personnage fantasque et haut en couleur. Devenu une gueule cassée en sauvant Albert in extremis, il fait croire à sa mort afin d’échapper à son père qui le rejette. Il commet avec son compagnon d’infortune une escroquerie aussi spectaculaire que condamnable : vendre aux municipalités des faux monuments aux morts.
Aristocrate arriviste, Henri d’Aulnay-Pradelle est un personnage ambitieux et sans scrupules. Pour pouvoir gagner ses galons de capitaine, il n’hésite pas à tuer ses propres soldats. Démasqué par Albert, il essaie d’assassiner celui-ci.
Prénommé Marcel, M. Péricourt est le père d’Édouard — avec lequel il est en perpétuelle opposition. Quant à Madeleine Péricourt, c’est la sœur d’Édouard et l’épouse de Pradelle. Elle incarne la femme contrainte à l’action et oubliée par le père riche.
Fonctionnaire très méticuleux, Joseph Merlin est un personnage incorruptible. Il démasque les malversations de Pradelle.
Cette analyse littéraire étudie aussi les personnages de Louise Belmont, petite fille de la logeuse et amie d’Édouard, et de Pauline, la domestique des Péricourt.
Analyse des clés de lecture pour approfondir sa compréhension de l’œuvre
Cette analyse détaillée offre également des axes de réflexion qui aident à mieux comprendre le roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut . Elle fait notamment le point sur le contexte historique dans lequel se situe l’ouvrage : la Grande Guerre. Elle traite aussi du sort des gueules cassées et du poids difficilement supportable de la filiation. De plus, elle s’intéresse à la représentation de la mort dans ce roman réaliste.
Cette fiche de lecture vous facilite donc la tâche quant à l’analyse de cette œuvre remarquable qu’est Au revoir là-haut . Elle vous permet de disposer d’un document didactique de qualité que vous pouvez consulter directement. Elle vous fait également gagner du temps dans votre étude.
Nous mettons par ailleurs à votre disposition d’autres fiches aussi intéressantes qu’éclairantes. Découvrez par exemple notre analyse Des souris et des hommes de John Steinbeck et notre analyse de L’Art de la guerre de Sun Zi.
Structure de cette analyse du livre
Introduction (2 pages)
Pierre Lemaitre, Romancier et scénariste français Au revoir là-haut, Une fresque sociale sur fond de démobilisation
Résumé d’Au revoir là-haut (5 pages)
L’histoire d’Au revoir là-haut résumée en plusieurs parties
Étude des personnages principaux (9 pages)
Une analyse d'Albert Maillard, d'Edouard Péricourt, d’Henri d’Aulnay-Pradelle, de M. Péricourt, de Madeleine Péricourt, de Joseph Merlin, de Louise Belmont et de Pauline
Clés de lecture (13 pages)
Contexte historique: la Première Guerre mondiale ; Les gueules cassées ; Le poids de la filiation ; Un roman réaliste ; La représentation de la mort
Pistes de réflexion (1 pages)
Quelques questions pour compléter votre analyse d’Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre
Que puis-je trouver dans cette analyse sur Au revoir là-haut
Rédigée avec soin et précision, cette synthèse de cours d’ Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre devrait réjouir les passionnés de la Première Guerre mondiale . La fiche commence par une brève présentation du romancier français et de son œuvre et permet d’introduire efficacement les thèmes abordés dans le livre. S’ensuit un résumé intégral du récit de guerre et une exploration fine des protagonistes qui permettent au lecteur d’améliorer sa compréhension de l’histoire. Trois clés de lecture viennent enrichir cette analyse littéraire en replaçant l’intrigue dans son contexte historique et en examinant ses conséquences.
À propos du livre Au revoir là-haut
L'oeuvre de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut , s'inspire de faits réels ou encore de phénomènes sociaux. Roman réaliste sur fond historique, Au revoir là-haut marque considérablement la carrière de l'auteur.
A travers son roman, Pierre Lemaitre dénonce les hommes qui parviennent à s'enrichir aux dépens de l'Etat en exploitant le devoir de mémoire durant la période de l'après-guerre. En effet, Au revoir là-haut raconte l'histoire d'Albert et Edouard, deux anciens soldats français blessés durant la Première Guerre mondiale qui tentent de se réadapter à la vie civile. Tous deux meurtris par la guerre, ils ne parviennent pas à réintégrer la société et prennent alors la décision de vivre ensemble, dans l'espoir que cela les aide à affronter le monde de l'après-guerre. Très vite, ils se mettent une idée en tête : monter une arnaque en vendant de faux monuments afin de pouvoir s'enfuir à l'étranger. L'escroquerie est un succès immédiat, mais Albert et Edouard auront-ils le temps de s'enfuir avant d'être démasqués ?
Publié aux éditions Albin Michel, Au revoir là-haut est classé dans la liste des bestsellers de l'année 2013. Très apprécié des critiques, le roman de Pierre Lemaitre lui a valu de nombreux prix dont le grand prix du roman de l'Académie française, ainsi que le prix Goncourt la même année. Au revoir là-haut s'est vendu à plus de 490 000 exemplaires l'année de sa publication.
Informations techniques
ISBN papier : 9782806292131
ISBN numérique : 9782806292124
Analyse de : Magali Vienne
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Extrait de l'analyse du livre Au revoir là-haut
Structure de cette analyse de livre.
Introduction
Résumé d’Au revoir là-haut
Étude des personnages principaux
Clés de lecture
Pistes de réflexion
Ce document a été rédigé par Magali Vienne
Magali Vienne est titulaire d'un master 2 en langues et littératures françaises et romanes (Université libre de Bruxelles)
Validé par des experts en littérature
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Magali Vienne
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Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre
Par thomasperez • 14 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 802 Mots (4 Pages) • 9 713 Vues
COMMENTAIRE COMPOSÉ
Cet extrait provient du roman, Au Revoir, là-haut de Pierre Lemaitre qui est un auteur contemporain du 21ème siècle, dans cette oeuvre publié en 2013 il relate l’histoire de deux anciens poilus: Albert qui est paranoïaque et Edouard qui est défiguré. Leurs amitié naît en 1918 lorsque Edouard sauve Albert de la mort au prix de sa défiguration par un éclat d’obus faisant de lui “une gueule cassé”. Suite à cet incident les deux hommes se découvrent une haine envers l’Etat Français et mettent donc au point une escroquerie basé sur les monuments aux morts. L’extrait issue de cette œuvre retrace la rencontre entre Pauline et Albert. En quoi l’écriture burlesque de cette scène de rencontre fait d’elle une parodie à la fois critique et pleine d’humanité ?
Nous verrons dans une première partie la faculté parodique de cet extrait en évoquant l’écriture burlesque, la dimension comique que prend l’extrait et comment le narrateur s’amuse avec les personnages et le lecteur. Puis dans un deuxième temps nous aborderons le regard amusé que porte l’œuvre sur les personnage en rappelant le phénomène d’inversion des valeurs héroïques ainsi que les traits attachants des personnages.
L’auteur dresse la rencontre de Pauline et Albert sous forme parodique, c’est à dire sous la forme d’une imitation grossière: “il bomba le torse parce que depuis leurs dernières rencontres, il avait acheté de nouvelles chaussures”. Les deux protagoniste se retrouvent et s’observent après une longue période de séparation: “qu’il possédait un nouveau manteau, une belle chemise, une cravate de qualité et toujours ce visage si drôle”. Cet extrait s’inscrit dans le topos de la rencontre amoureuse. En effet la rencontre prend une tournure parodique de part le style d’écriture employé: le burlesque qui est un comique de l’absurde et de l'irrationnel, au sein du texte il est caractérisé par l’emploie de termes comique: “drôle”, “rire” ou de par les situations: “Il était rentré, l’urgent était maintenant de ressortir, vite”. Ainsi qu’avec le fait qu'Albert porte un regard idéalisé envers Pauline “Dieu que cette Pauline était jolie”, mais quand à elle, elle peine à garder son calme “Allez voir ce qui passa dans sa tête, elle se mit à rire”. Cependant l’écriture burlesque écarte le topos de la rencontre amoureuse et décrédibilise la situation. Malgré tout les personnages semble attirés l’un par l’autre mais paraissent maladroits dans leurs démarches, l’extrait comporte une multitude de comique de situation: “Je viens de la banque, dit-il bêtement” “Aller voir ce qui passez dans sa tête, elle se mit à rire”.
Au sein du texte le narrateur, s’amuse avec les personnages et le lecteurs en ridiculisant les personnages: “qu’on aurait dit qu’il venait de faire sous lui”, “Je viens de la banque dit-il bêtement” et en les mettants dans des situations inconfortables voir embarrassante: “elle se mit à rire”, “Un silence s’installa”, “l’urgent était maintenant de ressortir, vite”. L’auteur joue avec le lecteurs en manipulant ses émotions. Le lecteur perçoit plusieurs émotions qui s'enchaînent lors de la lecture du texte, parmis lesquels: la joie de part la rencontre entre Pauline et Albert,
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Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre (Fiche de lecture)
Magali Vienne
Nombre de pages : 21
Date de publication : 17/06/2022
Éditeur : lePetitLitteraire.fr
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Au revoir là-haut
Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas
Dans le roman Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre, la Première Guerre mondiale touche à sa fin. Les soldats au front essaient de sortir cette idée de leur esprit. Ils craignent que ces présages qui courent plus vite que la poudre à canon ne se réalisent pas. Il serait très facile de croire, mais ensuite très difficile de supposer que la réalité tournerait le dos à la foi . De cette façon, le facile devient difficile.
Cependant, cette fois-ci, les rumeurs prédisent ce qui va se passer. Mais peut-être trop tard pour deux soldats qui, dans les derniers râles de ce douloureux massacre, verront leur vie à jamais unie par ces liens invisibles dont il faudrait plus d’une vie entière pour en raconter toutes les intrications.
Le roman – et le film du même nom – commence à l’intérieur même des tranchées, où un officier, le lieutenant Pradelle, craint que la bataille ne se termine sans avoir accumulé suffisamment d’honneurs . Pour éviter cela, il n’hésite pas à envoyer deux de ses hommes pour espionner l’ennemi. Et le tuer dans le dos ; son idée est de provoquer une confrontation finale qui ajoutera une victoire éclatante de renommée à ses états de service.
Cependant, à cause des hasards de la vie, l’un de ses soldats – Albert – découvre la ruse. Pradelle se rend compte qu’il a été découvert et n’hésite pas à essayer de le tuer . Cette fois, cependant, sa situation sera pire. Car l’homme qu’il croyait avoir enterré vivant dans le cratère d’un obusier ne mourra pas.
L’un de ses compagnons, Edouard, réussira à le sauver alors qu’il caressait la mort . Un acte héroïque que la fortune lui fera payer très cher. Il recevra un éclat d’obus qui défigurera son visage. La guerre se termine pour toute l’Europe. Pour toute la France. Et pour les trois personnages, déjà présentés, dont les histoires seront le fil conducteur du roman.
Au-delà d’une guerre
La majeure partie du roman Au revoir là-haut est dédiée à la suite de ces événements . Au défi de reconstruire ce qui a été détruit, de retourner à une vie loin des tranchées et où les balles qui survolent et les mauvaises nouvelles sont les autres , ou les mêmes, mais avec un autre déguisement. Nous assistons à la formation d’une mafia entière sous la protection d’institutions achetées qui n’hésitent pas à commercer et à profiter de la douleur d’un pays entier . De ces familles qui ne veulent refermer la plaie qu’en disant au revoir à leurs proches. En les enterrant en paix. Aux morts, aux héros.
C’est une mission compliquée lorsque ceux qui doivent assumer cette tâche n’ont que peu ou pas de respect pour faire leurs adieux dans la dignité. La tâche est compliquée, et dans Au revoir là-haut nous voyons comment la volonté est nulle. En additionnant les deux facteurs, nous assistons à la narration d’un désastre .
D’autre part, il y a ceux qui ont survécu, sur le plan physique mais pas sur le plan mental. Ceux qui reviennent le cœur battant, mais mutilés, défigurés ou aphones. Suspicieux pour beaucoup d’entre eux d’avoir survécu, de ne pas avoir donné leur vie comme d’autres l’ont donnée, ignorés par les autres pour le fait de constituer un ancrage dans un passé fait d’horreur, de famine et de peur .
Au revoir là-haut , une histoire de disparus et de trouvailles.
Deux de nos protagonistes sont sortis en mauvais état de cette guerre. Sans la possibilité de retourner un jour dans l’environnement qu’ils ont quitté. On voit en eux comment la vie fait son chemin. Comment l’instinct de survie demeure. Comment les peurs grandissent tant que le fil de la vie n’est pas coupé. Que ce soit à travers des chaussures ou des masques en papier capables de transformer un visage défiguré en une face acceptable.
Nous voyons aussi comment l’enfance, avec sa façon particulière de voir le monde, est chargée d’innocence, ce qui peut souvent éliminer une partie de l’amertume que nous ressentons. Ce sont les petits qui d’abord arrêtent de se fixer sur ce qui vient inéluctablement pour se concentrer sur ce que nous pouvons faire.
Aussi, dans Au revoir là-haut , nous voyons comment des espoirs brisés peuvent nous affecter. Comment un père doit enterrer son enfant avant d’avoir pu l’accepter. Nous comprenons, parce que nous l’avons tous ressenti, ce sentiment de penser que quelque chose n’a pas d’importance pour nous ; jusqu’à ce qu’il ne soit plus là, découvrant en l’absence combien nous avions tort.
L’ auteur lui-même dit, en se référant à son œuvre, qu’il n’a pas pu éviter de prendre La vie de Lazarillo de Tormes comme référence . C’est Edouard qui enseigne à Albert (son guide) différentes stratégies pour survivre et profiter d’un monde qui ne les aime ni ne les apprécie.
En résumé, il s’agit d’une œuvre absolument indispensable. Nous sommes ici devant un portrait, souvent ironique, de la façon dont une guerre finit par détruire des bâtiments ou la vie de ceux qui combattent. Mais aussi dont elle a le pouvoir de lacérer des sociétés et des générations entières.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Lemaitre, P. (2014). Nos vemos allá arriba. Salamandra.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.
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Au revoir là-haut d’Albert Dupontel: analyse et explications
Adapté d’un roman de Pierre Lemaître (prix Goncourt en 2013), Au revoir là-haut est un film d’Albert Dupontel qui met en parallèle les horreurs de la guerre et la splendeur de l’art. Il narre l’itinéraire de deux soldats, devenus amis, qui vont se venger de ce qui les a fait périr. Ce film a obtenu 5 césars à Cannes en 2018, dont celui du meilleur réalisateur et de la meilleure adaptation. Exceptionnel par ses cadrages et ses références culturelles, Au revoir là-haut est un film de guerre à voir et à revoir tant pour son esthétique que pour le message qu’il transmet.
Albert Maillard (Albert Dupontel) et Edouard Périncourt (Nahuel Pérez Biscayart) se rencontrent au front, peu de temps avant l’armistice. C’est lors du dernier assaut que leurs destins vont se lier définitivement. En essayant de sauver Albert de la mort, Edouard se fait “souffler” le bas du visage par un éclat d’obus. Devenu “gueule cassée”, Edouard fait parti de ces hommes que la guerre a mutilé à jamais. Ne souhaitant ni revoir sa famille, ni se faire soigner par les médecins de l’époque, Albert doit s’occuper d’Edouard. Pendant qu’Albert travaille, il se met à créer pour habiller ce nouveau visage qui est le sien. Mais qu’est-ce que la vie lorsqu’on est enfermé entre les quatre murs d’un grenier?
Cet article n’étant pas une analyse exhaustive du film n’hésitez pas à laisser vos hypothèses ou avis en commentaire.
Dans les pages suivantes:
- La monstruosité de la guerre
- L’hypocrisie sociale (SPOIL)
- La sublimation du drame (SPOIL)
- L’énigme du titre
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La bande-annonce du film
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Au revoir là-haut, Pierre Lemaître
Par LouisDubois • 17 Janvier 2020 • Commentaire de texte • 853 Mots (4 Pages) • 5 441 Vues
Introduction:
Pierre Lemaître, qui a écrit plusieurs romans policiers, publie en 2013 Au revoir là-haut. Il raconte les difficultés qu'ont deux anciens soldats à retrouver une place dans la société après la Première Guerre mondiale, démystifiant ainsi les valeurs héroïques. Albert et son ami Edouard, gravement atteint au visage par un éclat d'obus, vont ainsi tenter de survivre en mettant au point une arnaque consistant à vendre des monuments aux morts.
Cet extrait est une scène de rencontre amoureuse entre Albert, nouvellement employé de banque, et Pauline, domestique d'une famille bourgeoise. En quoi l'écriture burlesque de cette scène de rencontre fait d'elle une parodie à la fois critique et pleine d'humanité ?
Nous verrons d'abord comment l'auteur parodie la rencontre amoureuse puis nous en étudierons les conséquences sur les personnages, antihéros humains et attendrissants.
Le développement:
Pierre Lemaître parodie le topos de la scène de rencontre amoureuse en déjouant les attentes et les clichés. Tout d'abord, l'écriture burlesque ridiculise les personnages et détourne ainsi les codes habituels de la scène de séduction, harmonieuse et intense. En effet, Albert observe Pauline avec un regard idéalisé, comme l'indique la description de la jeune femme avec un Vocabulaire mélioratif : « lèvres satinées », « dents magnifiques ». A l'inverse, Pauline est charmée par l'aspect ridicule d'Albert, ce que montre l'expression familière « si drôle qu'on aurait dit qu'il venait de faire sous lui », Le comique de situation souligne leur embarras avec la précision « Elle se mit à rire » et le dialogue qui tourne court avec une phrase brève : « Je viens de la banque ». Ce déroulement inattendu prend le contre-pied du coup de foudre classique.
De plus, le narrateur s'amuse avec les personnages et le lecteur en intervenant au fil du récit, mettant à distance l'histoire et ses protagonistes. Ainsi, il porte des jugements amusés sur Albert et Pauline comme le montrent par exemple l'emploi de l'adverbe modalisateur « bêtement » ou la caricature qu'il fait de son assurance avec le lien de causalité : « il bomba le torse parce que depuis leur première rencontre, il avait acheté de nouvelles chaussures ». Le narrateur joue également avec les points de vue, passant de celui de Pauline à celui d'Albert pour donner accès au lecteur à leurs pensées, qui paraissent comiques (« Dieu que cette petite Pauline était jolie. ») De la même façon, il s'amuse à souligner le contraste comique entre les nombreuses pensées qui les agitent et l'embarras de leur dialogue : « Un silence s'installa. » Enfin, il crée une complicité avec le lecteur par l'emploi de l'impératif dans l'expression « Allez savoir ce qui passa dans sa tête ».
Par conséquent, l'auteur détourne ainsi les codes de la scène de rencontre amoureuse en la traitant sur le mode burlesque et parodique.
L'auteur met ainsi en scène des antihéros qui, même s'ils sont ridicules, n'en sont pas moins attachants et humains. Tout d'abord, l'auteur inverse les
Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre (extraits)
by les années collège
Quelques minutes plus tard, légèrement voûté, Albert [Maillard] court dans un décor de fin du monde, noyé sous les obus et les balles sifflantes, en serrant son arme de toutes ses forces, le 4 pas lourd, la tête rentrée dans les épaules. La terre est... More
Quelques minutes plus tard, légèrement voûté, Albert [Maillard] court dans un décor de fin du monde, noyé sous les obus et les balles sifflantes, en serrant son arme de toutes ses forces, le 4 pas lourd, la tête rentrée dans les épaules. La terre est épaisse sous les godillots parce qu'il a beaucoup plu ces jours-ci. À ses côtés, des types hurlent comme des fous, pour s'enivrer, pour se donner du courage. D'autres, au contraire, avancent comme lui, 8 concentrés, le ventre noué, la gorge sèche. Tous se ruent vers l'ennemi, armés d'une colère définitive, d'un désir de vengeance. En fait, c'est peut-être un effet pervers de l'annonce d'un armistice. Ils en ont subi tant et tant que voir cette guerre se terminer comme ça, 12 avec autant de copains morts et autant d'ennemis vivants, on a presque envie d'un massacre, d'en finir une fois pour toutes. On saignerait n'importe qui. Même Albert, terrorisé par l'idée de mourir, étriperait le 16 premier venu. Or, il y a eu pas mal d'obstacles ; en Less
Quelques minutes plus tard, légèrement voûté, Albert [Maillard] court dans un décor de fin du monde, noyé sous les obus et les balles sifflantes, en serrant son arme de toutes ses forces, le 4 pas lourd, la tête rentrée dans les épaules. La terre est épaisse sous les godillots parce qu'il a beaucoup plu ces jours-ci. À ses côtés, des types hurlent comme des fous, pour s'enivrer, pour se donner du courage. D'autres, au contraire, avancent comme lui, 8 concentrés, le ventre noué, la gorge sèche. Tous se ruent vers l'ennemi, armés d'une colère définitive, d'un désir de vengeance. En fait, c'est peut-être un effet pervers de l'annonce d'un armistice. Ils en ont subi tant et tant que voir cette guerre se terminer comme ça, 12 avec autant de copains morts et autant d'ennemis vivants, on a presque envie d'un massacre, d'en finir une fois pour toutes. On saignerait n'importe qui. Même Albert, terrorisé par l'idée de mourir, étriperait le 16 premier venu. Or, il y a eu pas mal d'obstacles ; en courant, il a dû dériver sur la droite. Au début, il a suivi la ligne fixée par le lieutenant, mais avec les balles sifflantes, les obus, on zigzague, forcément. D'autant que [Edouard] Péricourt qui avançait juste 20 devant lui vient de se faire faucher par une balle et s'est écroulé quasiment dans ses pattes, Albert n'a eu que le temps de sauter par- dessus. Il perd l'équilibre, court plusieurs mètres sur son élan et tombe sur le corps du vieux Grisonnier, dont la mort, inattendue, a donné le signal de départ 24 à cette ultime hécatombe. Malgré les balles qui sifflent tout autour de lui, en le voyant allongé là, Albert s'arrête tout net. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 22-23] […] Le corps d'Albert est collé au sol. 28 Progressivement, à mesure que la terre s'entasse au-dessus de lui, il est immobilisé, compressé, comprimé. La lumière s'éteint. Tout s'arrête. 32 Un nouvel ordre du monde s'installe, un monde où il n'y aura plus de Cécile. La première chose qui le frappe, juste avant la panique, c'est la cessation du bruit de la guerre. Comme si tout s'était tu 36 brusquement, que Dieu avait sifflé la fin de la partie. Bien sûr, s'il y prêtait un peu attention, il comprendrait que rien ne s'est arrêté, que le son lui arrive seulement filtré, amorti par le volume de terre qui l'enserre et le recouvre, quasiment inaudible. Mais pour le 40 moment, Albert a bien d'autres soucis que de guetter les bruits pour savoir si la guerre continue parce que pour lui, ce qui compte, c'est qu'elle est en train de se terminer. Dès que le fracas s'est estompé, Albert est saisi. Je suis sous 44 la terre, se dit-il ; ce n'est toutefois qu'une idée assez abstraite. C'est quand il se dit, je suis enterré vivant, que la chose prend un
aspect terriblement concret. Et lorsqu'il mesure l'étendue de la catastrophe, le genre de 48 mort qui l'attend, quand il comprend qu'il va mourir étouffé, asphyxié, Albert devient fou, instantanément, totalement fou. Dans sa tête, tout se brouille, il hurle, et, dans ce cri inutile, il gaspille le peu d'oxygène qui lui reste. Je suis enterré, se répète-t-il en 52 boucle, et son esprit s'engouffre dans cette effroyable évidence au point qu'il n'a même pas encore pensé à rouvrir les yeux. Tout ce qu'il fait, c'est tenter de remuer en tous sens. Tout ce qui lui reste de force, tout ce qui monte en lui de panique, se transforme en 56 effort musculaire. Il dépense, à se débattre, une énergie incroyable. Tout ça en vain. Et soudain, il s'arrête. Parce qu'il vient de comprendre qu'il bouge les mains. Très 60 peu, mais il les bouge. Il retient sa respiration. En tombant, la terre argileuse et gorgée d'eau a ménagé comme une sorte de coquille au niveau des bras, des épaules, de la nuque. Le monde dans lequel il est comme pétrifié lui a concédé quelques centimètres ici 64 et là. En fait, il n'y a pas beaucoup de terre au-dessus de lui. Albert le sait. Quoi, quarante centimètres peut-être. Mais il est allongé dessous et cette couche est suffisante pour le paralyser, empêcher tout mouvement et le condamner. 68 Tout autour de lui, la terre tremble. Au-dessus, au loin, la guerre se poursuit, les obus continuent d'ébranler la terre, de la secouer. Albert ouvre les yeux, timidement d'abord. C'est la nuit, ce 72 n'est pas le noir complet. Des rais infinitésimaux de jour, blanchâtres, filtrent légèrement. Une lueur extrêmement pâle, à peine de la vie. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 31-33] Il met du temps à comprendre de quoi il s'agit. 76 À mesure qu'il accommode, il discerne ce qu'il a en face de lui : deux gigantesques babines d'où s'écoule un liquide visqueux, d'immenses dents jaunes, de grands yeux bleuâtres qui se dissolvent... 80 Une tête de cheval, énorme, repoussante, une monstruosité. Albert ne peut réprimer un violent mouvement de recul. Son crâne cogne contre la coquille, de la terre s'écroule de nouveau, lui inonde le cou, il monte les épaules pour se protéger, cesse de 84 bouger, de respirer. Laisse passer les secondes. L'obus, en trouant le sol, a déterré un de ces innombrables canassons morts qui pourrissent sur le champ de bataille et vient d'en livrer une tête à Albert. Les voici face à face, le jeune homme 88 et le cheval mort, presque à s'embrasser. L'effondrement a permis à Albert de dégager ses mains, mais le poids de la terre est lourd, très lourd, ça comprime sa cage thoracique. Il reprend doucement
une respiration saccadée, ses poumons n'en peuvent déjà plus. Des 92 larmes commencent à monter qu'il parvient à réprimer. Il se dit que pleurer, c'est accepter de mourir. Il ferait mieux de se laisser aller, parce que ça ne va plus être long maintenant. 96 Ce n'est pas vrai qu'au moment de mourir toute notre vie se déroule en un instant fulgurant. Mais des images, ça oui. Et de vieilles encore. Son père, dont le visage est si net, si précis, qu'il jurerait qu'il est là, sous la terre avec lui. C'est sans doute parce 100 qu'ils vont s'y retrouver. Il le voit jeune, au même âge que lui. Trente ans et des poussières, évidemment, ce sont les poussières qui comptent. Il porte son uniforme du musée, il a ciré sa moustache, il ne sourit pas, comme sur la photographie du buffet. 104 Albert manque d'air. Ses poumons lui font mal, des mouvements convulsifs le saisissent. Il voudrait réfléchir. Rien n'y fait, le désarroi prend le dessus, la terrible frayeur de la mort lui remonte des entrailles. Les larmes coulent malgré lui. Mme Maillard le fixe 108 d'un regard réprobateur, décidément Albert ne saura jamais s'y prendre, tomber dans un trou, je vous demande un peu, mourir juste avant la fin de la guerre, passe encore, c'est idiot, mais bon, on peut comprendre, tandis que mourir enterré, autant dire dans la 112 position d'un homme déjà mort ! C'est tout lui, ça, Albert, jamais comme les autres, toujours un peu moins bien. De toute façon, s'il n'était pas mort à la guerre, que serait-il devenu, ce garçon ? Mme Maillard lui sourit enfin. Avec Albert mort, il y a au moins un héros 116 dans la famille, ce n'est pas si mal. Le visage d'Albert est presque bleu, ses tempes battent à une cadence inimaginable, on dirait que toutes les veines vont éclater. Il appelle Cécile, il voudrait se retrouver entre ses jambes, serré à 120 n'en plus pouvoir, mais les traits de Cécile ne remontent pas jusqu'à lui, comme si elle était trop loin pour lui parvenir et c'est ça qui lui fait le plus mal, de ne pas la voir à cet instant, qu'elle ne l'accompagne pas. Il n'y a que son nom, Cécile, parce que le monde 124 dans lequel il s'enfonce n'a plus de corps, que des mots. Il voudrait la supplier de venir avec lui, il a épouvantablement peur de mourir. Or c'est inutile, il va mourir seul, sans elle. Alors au revoir, au revoir là-haut, ma Cécile, dans longtemps. 128 Puis le nom de Cécile s'efface à son tour pour laisser la place au visage du lieutenant Pradelle, avec son insupportable sourire. Albert gesticule en tous sens. Ses poumons se remplissent de moins en moins, ça siffle quand il force. Il se met à tousser, il serre 132 le ventre. Plus d'air. Il agrippe la tête de cheval, parvient à saisir les grasses babines dont la chair se dérobe sous ses doigts, il attrape les grandes dents jaunes et, dans un effort surhumain, écarte la bouche 136 qui exhale un souffle putride qu'Albert respire à pleins poumons. Il gagne ainsi quelques secondes de survie, son estomac se révulse, il vomit, son corps tout entier est de nouveau secoué de tremblements, mais tente de se retourner sur lui-même à la 140 recherche d'une once d'oxygène, c'est sans espoir.
La terre est si lourde, presque plus de lumière, juste encore les soubresauts de la terre fracassée par les obus qui là-haut continuent de pleuvoir, après quoi plus rien n'entre en lui. Rien. 144 Seulement un râle. Puis une grande paix l'envahit. Il ferme les yeux. Il est pris d'un malaise, son cœur s'effondre, sa raison s'éteint, il sombre. 148 Albert Maillard, soldat, vient de mourir. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 34-36] Péricourt s'était fait faucher en pleine course. La balle lui avait fracassé la jambe. Il avait poussé un hurlement de bête, s'était effondré dans la boue, la douleur était insupportable. Il s'était 152 tortillé et retourné dans tous les sens en continuant de crier et, comme il n'arrivait pas à voir sa jambe qu'il serrait à deux mains au niveau de la cuisse, il s'était demandé si un éclat d'obus ne la lui avait pas sectionnée. Il fit un effort désespéré pour se soulever un 156 peu, il y parvint et, malgré les terribles élancements, il fut soulagé : sa jambe était bien là, entière. Il apercevait le pied tout au bout, c'était en dessous du genou que c'était écrabouillé. Ça pissait le sang ; il pouvait remuer un peu le bout du pied, il souffrait comme 160 un damné, mais ça bougeait. Malgré le boucan, les balles qui sifflaient, les shrapnells, il pensa « j'ai ma jambe ». Il en fut rassuré parce qu'il n'aimait pas l'idée de devenir unijambiste. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [page 43] Dès son arrivée, Edouard [Péricourt] avait subi deux 164 interventions de fortune. Sa jambe droite était fracturée en plusieurs endroits, ligaments, tendons foutus, il boiterait toute sa vie. L'opération la plus conséquente consista à explorer les plaies au visage afin d'en ôter les corps étrangers (autant que le matériel 168 d'un hôpital de l'avant pouvait le permettre). On avait procédé aux vaccinations, fait le nécessaire pour rétablir les voies aériennes, juguler les risques de gangrène gazeuse, les blessures avaient été largement incisées pour éviter qu'elles s'infectent ; le reste, c'est-à- 172 dire l'essentiel, devait être confié à un hôpital de l'arrière mieux équipé avant d'envisager, si le blessé ne mourait pas, de l'envoyer ensuite vers un établissement spécialisé. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [page 55]
[…] Il [Albert] est tout essoufflé quand il ouvre la porte à la volée. 176 Edouard n'a pas changé de position, mais il se réveille dès qu'il entend Albert s'approcher. Du bout des doigts, il désigne la fenêtre, à côté du lit. C'est vrai que ça pue de manière vertigineuse, dans cette chambre. Albert entrebâille la fenêtre. Edouard le suit 180 des yeux. Le jeune blessé insiste, « plus grand », il fait signe des doigts, « non, moins », « un peu plus », Albert s'exécute, écarte davantage le vantail et, quand il comprend, c'est trop tard. À force de chercher sa langue, de s'écouter proférer des borborygmes, 184 Edouard a voulu savoir ; il se voit maintenant dans la vitre. L'éclat d'obus lui a emporté toute la mâchoire inférieure ; en dessous du nez, tout est vide, on voit la gorge, la voûte, le palais et seulement les dents du haut, et en dessous, un magma de chairs 188 écarlates avec au fond quelque chose, ça doit être la glotte, plus de langue, la trachée fait un trou rouge humide... Edouard Péricourt a vingt-quatre ans. Il s'évanouit. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 78-79] 192 Le lendemain, vers quatre heures du matin, alors qu'Albert venait de le détacher pour changer son alèse, Edouard voulut se jeter par la fenêtre. Mais, en descendant de son lit, il perdit l'équilibre à cause de sa jambe droite qui ne le portait plus et il 196 s'écroula par terre. Grâce à un immense effort de volonté, il parvint à se relever, on aurait dit un fantôme. Il claudiqua lourdement jusqu'à la fenêtre, les yeux exorbités, il tendait les mains, hurlait de chagrin et de douleur, Albert le serra dans ses bras en sanglotant 200 lui aussi, en lui caressant la nuque. Vis-à-vis d'Edouard, Albert se sentait des tendresses de mère. Il passait l'essentiel de son temps à lui faire la conversation pour meubler l'attente. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 80] Voilà des mois et des mois que les familles réclamaient les 204 dépouilles des soldats enterrés au front. Rendez-nous nos enfants. Mais rien à faire. C'est qu'il y en avait partout. Tout le nord et tout l'est du pays étaient constellés de tombes de fortune creusées rapidement parce que les morts ne pouvaient pas attendre, 208 pourrissaient vite, sans compter les rats. Dès l'armistice, les familles s'étaient mises à hurler, mais l'État s'était arc-bouté sur son refus. En même temps, quand il y pensait, Albert trouvait que c'était logique. Si le gouvernement autorisait les exhumations 212 privées des soldats, on verrait, en quelques jours, des centaines de milliers de familles armées de pelles et de pioches retourner la
moitié du pays, vous imaginez le chantier, et transporter comme ça des milliers de corps en putréfaction, faire transiter des jours 216 entiers les cercueils dans des gares, les charger dans des trains qui mettaient déjà une semaine pour relier Paris à Orléans, ce n'était pas possible. Et donc, c'était non, depuis le début. Sauf que, pour les familles, c'était difficile à admettre. La guerre était finie, on ne 220 comprenait pas, on insistait. De son côté, le gouvernement n'arrivait même pas à démobiliser les soldats, on ne voyait pas comment il s'y serait pris pour organiser l'exhumation et le transport de deux cent, trois cent ou même quatre cent mille cadavres, on en perdait 224 le nombre... C'était un casse-tête complet. Alors, on se réfugia dans la tristesse, des parents traversaient le pays pour venir se recueillir sur des tombes plantées au milieu de nulle part, n'arrivaient pas à partir. 228 C'était le cas pour les plus résignés. Parce qu'il y avait les autres, les familles rebelles, les exigeantes, les têtues qui ne voulaient pas s'en laisser conter par un gouvernement d'incompétents. Celles-là s'y prenaient autrement. 232 Et c'était le cas de la famille d'Edouard. Mlle Péricourt n'était pas venue se recueillir sur la tombe de son frère. Elle était venue le chercher. Elle était venue pour le déterrer et pour l'emporter. 236 On en avait entendu, de ces histoires. Il y avait tout un trafic, des gens qui se spécialisaient, il suffisait d'un camion, d'une pelle, d'une pioche et d'avoir le cœur bien accroché. On trouvait l'endroit, de nuit, on faisait vite. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 131-132] 240 En art, Albert n'y connaît rien, il y a seulement ce qui le touche et ce qui ne le touche pas. Ce qu'il voit là est très bien rendu, très travaillé, avec beaucoup de soin, mais... il cherche le mot, c'est... figé. Et enfin, il trouve : ça n'a rien de vrai ! Voilà. Lui 244 qui a connu tout cela, qui a été un de ces soldats, il sait que ces images-là sont celles que se sont forgées ceux qui n'y sont pas allés. C'est généreux, c'est sûr, destiné à émouvoir, mais c'est un peu trop démonstratif. Lui est un homme pudique. Et ici, le trait est 248 sans cesse outré, on dirait que c'est dessiné avec des adjectifs. Il avance, tourne les pages, voici une France pleurant ses héros , une jeune fille éplorée tient dans ses bras un soldat mort, puis un Orphelin méditant sur le sacrifice , un jeune garçon est assis, la joue 252 posée dans sa paume, à côté de lui, ce doit être le rêve qu'il fait, ou ses pensées, il y a un soldat en train de crever, allongé, qui tend la main vers le bas, vers l'enfant... C'est simple, même pour celui qui n'y connaît rien, c'est d'une laideur totale, il faut le voir pour le 256 croire. Voilà un Coq foulant un casque boche , mon Dieu, il est dressé sur ses ergots, le bec pointé vers le ciel, avec des plumes et des plumes...
Albert n'aime pas du tout. Au point qu'il en a la voix coupée. Il 260 risque un oeil vers Edouard qui, lui, couve ses dessins d'un regard protecteur, comme on fait pour ses enfants dont on est fier, même quand ils sont moches, on ne s'en rend pas compte. La tristesse d'Albert, même s'il ne le comprend pas à cet instant précis, c'est de 264 constater que le pauvre Edouard a tout perdu dans cette guerre, jusqu'à son talent. - Et..., commence-t-il. Car enfin, il faut bien dire quelque chose. 268 - Et pourquoi des statues ? Edouard va fouiller à la fin du cahier, il en tire des coupures de presse, il en exhibe une, il a entouré des lignes, au crayon gras : «... ici comme partout, les villes, les villages, les écoles, les gares 272 même, tout le monde veut son monument aux morts... ». La coupure provient de L'Est républicain. Il y en a d'autres, Albert a déjà ouvert ce dossier, il n'en avait pas saisi la logique, les listes de morts d'un même village, d'une même corporation, une 276 célébration ici, une prise d'armes, une souscription ailleurs, tout revenait à cette idée de monument commémoratif. - D'accord ! répond-il, quoiqu'il ne comprenne pas réellement de quoi il s'agit. 280 Edouard pointe alors du doigt un calcul qu'il a fait dans un coin de page : « 30 000 monuments x 10 000 francs = 300 millions de francs. » Cette fois, Albert saisit mieux parce que c'est beaucoup 284 d'argent. C'est même une fortune. Il ne parvient pas à imaginer ce qu'on peut acheter avec une somme pareille. Son imagination bute sur le chiffre, comme une abeille sur la vitre. 288 Edouard prend des mains d'Albert le cahier et lui montre la dernière page. LE SOUVENIR PATRIOTIQUE Stèles, monuments et statues à la gloire de nos Héros et de la France Victorieuse CATALOGUE - Tu veux vendre des monuments aux morts ? Oui. C'est ça. Edouard est content de sa trouvaille, il se tape 292 sur les cuisses avec ce bruit de gorge, ce roucoulement, on ne sait pas d'où ça sort ni comment, ça ne ressemble à rien, c'est seulement désagréable à entendre. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013. [pages 285-287]
Nom – Prénom : _________________________ Classe : 3 è m e _____ Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut , Albin Michel, 2013, 568 pages, Prix Goncourt 2013 ( 8 extraits du roman / document de 7 pages, 294 lignes ) 1. Nom et prénom des deux personnages principaux de ces 8 extraits : __________________________ et _____________________________ 2. lignes 1 à 162 : où sont-ils ? Que font-ils à cet endroit ? ................................................................................................................. ................................................................................................................. 3. lignes 185 à 189 : comment appelle-t-on les soldats de la Guerre 14- 18 qui ont subi ce type de blessures ? ................................................................................................................. 4. lignes 163 à 202 : relève deux éléments du roman qui se rapprochent des extraits du film vus en classe, La Chambre des officiers ( 2 0 0 1 ) ................................................................................................................. ................................................................................................................. ................................................................................................................. 5. lignes 203-239 : explique le mot exhumation : ................................................................................................................. ................................................................................................................. 6. lignes 240-294 : recopie le nom des 3 monuments aux morts présents dans cet extrait du roman : 7. lignes 240-294 : recopie le nom des 3 monuments aux morts dans le tableau ci-dessous : monument davantage consacré monument davantage consacré monument davantage consacré au culte à la France victorieuse, à la relation entre les vivants des morts à la France combattante et les morts ------------------------------------------------------------------------------------ - visite su r le t e rra in de 6 mon u men t s au x mo rt s de Go u vix , Gr a invil le - L an g an n e rie , Ur v ille , B a rbe r y, B ou lo n , B r e t tevil le su r La ize . - 11 no ve mb re (jo u r fé rié ) : A r mis tic e .
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