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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?
En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]
Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée
Catégorie : La conscience
La conscience, cette réalité intérieure qui nous permet de ressentir, de penser et de percevoir, est l’un des mystères les plus profonds de l’existence humaine. En se penchant sur la nature de la conscience, la philosophie nous invite à explorer les frontières entre la réalité objective et la subjectivité, à examiner les liens entre la pensée et la perception, et à questionner les fondements de notre compréhension du monde.
D’où viennent nos connaissances ?
La question de l’origine de nos connaissances s’impose comme une problématique cruciale de la philosophie. Cette dissertation aborde-t-elle en scrutant particulièrement les théories empiriste et rationaliste pour mieux appréhender la genèse de notre savoir.
- Dissertations
- La conscience
Est-ce par l’intériorité qu’il faut définir l’esprit ?
Notre dissertation interroge sur la nature de l’esprit : faut-il le définir par l’intériorité ? À travers cette énigme, nous plongerons dans l’étude des concepts de conscience, de subjectivité et d’introspection.
Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
Dans un élan d’interrogation métaphysique, on questionne la nature du désir en lien avec la souffrance. Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Voilà une problématique qui pousse à étudier la dimension existentielle du désir, et sa fusion intrinsèque avec la douleur.
Choisir, est-ce renoncer à sa liberté ?
La dissertation suivante analysera la problématique : choisir est-ce renoncer à sa liberté ? Nous tenterons de répondre à cette question en passant en revue différents points de vue philosophiques sur la liberté et le choix.
Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?
Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.
Comment puis-je savoir qui je suis ?
Nous aborderons ici une question essentielle : Comment puis-je savoir qui je suis ? Cette interrogation profonde nous incite à envisager notre propre identité à travers diverses perspectives, depuis un regard intérieur jusqu’à l’impact de notre environnement social.
Avons-nous le choix d’être libre ?
La notion de liberté soulève d’interminables questionnements, et le choix d’être libre entrelace l’ontologie de l’existence et l’éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d’interroger ce concept complexe et profond.
En quel sens les mots nous apprennent-ils à penser ?
La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.
Connaissons-nous immédiatement le réel ?
Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?
A-t-on besoin de certitudes pour agir ?
La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.
Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?
En se penchant sur la question « Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? », cette dissertation philosophique s’efforce de comprendre si l’essence de l’homme réside réellement dans sa capacité à examiner son existence et ses actions.
Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?
La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.
Doit-on considérer les êtres vivants comme des choses ?
La dissertation suivante se propose à analyser la délicate question de la place des êtres vivants dans notre univers: sont-ils des entités à part entière ou simplement des objets à notre disposition ? Delicate débat à trancher entre éthique, philosophie et sensibilité.
Dans la passion suis-je moi-même ?
La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur la notion de « moi » dans le contexte des passions. En s’émouvant, l’individu perd-il son identité, sa quintessence, ou au contraire, se réalise-t-il pleinement ?
Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?
Le désir est une ardente quête de satisfaction qui stimule l’existence humaine. Pourtant, l’idée d’accomplir tous ses désirs comme règle de vie soulève des interrogations. Cet essai philosophera sur la pertinence et les éventuelles conséquences de cette assertion.
Connaître est-ce nécessairement expliquer ?
La question « Connaître est-ce nécessairement expliquer ? » se penche sur le rapport entre la compréhension et l’interprétation. Raisonner, comprendre et décrire peuvent-ils être dissociés de l’explication? Cette interrogation met en relief le processus et la finalité de l’acquisition du savoir.
De quel bonheur sommes-nous capables ?
La dissertation sur « De quel bonheur sommes-nous capables? » initie une réflexion profonde sur la nature et les limites du bonheur humain. Elle questionne notre capacité à atteindre un bonheur authentique et durable, au-delà des plaisirs passagers et superficiels.
Bien parler, est-ce bien penser ?
Aborder la philosophie de la communication implique d’interroger le lien entre langage et pensée. La question « Bien parler, est-ce bien penser ? » nous invite à examiner ce rapport entre l’excellence de l’expression orale et la qualité de la réflexion intellectuelle.
Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ?
La question « Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ? » nous invite à examiner la relation complexe entre la conscience et les valeurs personnelles dans notre comportement et nos décisions.
Choisit-on d’être celui qu’on est ?
Notre exposé « Choisit-on d’être celui qu’on est ? » se penche sur une question profonde et complexe. Elle questionne notre libre arbitre, notre identité et le rôle de nos expériences et de notre environnement dans la construction de notre être.
La conscience - dissertations de philosophie
- «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
- Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
- Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
- A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
- Autrui est il un autre moi-même ?
- Autrui est-il un étranger ?
- Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
- Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
- Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
- Choisit-on d'être celui que l'on est ?
- Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
- Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
- De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
- Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
- Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
Exemple de plan complet de dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Par Olivier
Rédigé le 13 December 2023
7 minutes de lecture
- 01. Suis-je ce que j'ai conscience d'être : avant de rédiger ⚠️
- 02. Plan détaillé : suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ?
Conscience signifie d’abord mémoire. Henri Bergson
➡️ Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Face à un tel sujet philosophique, de nombreuses idées de problématiques et de plans peuvent venir à l'esprit.
Car oui, ce sujet fait appel à des concepts clés tels que la conscience, l'identité, la métaphysique, l'épistémologie, la philosophie de l'esprit, l'existentialisme, ou encore la phénoménologie. Le tout : pour explorer la nature de l'existence et la manière dont nous percevons notre propre être.
Pour ne pas être perdu et réussir à dégager des pistes pertinentes, voici un exemple de plan complet de dissertation !
Partie | Sous-Parties |
---|---|
I/ En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ? | A) Certitudes de la conscience de soi |
B) Être pensant et conscience de la pensée | |
C) L'unicité de soi-même | |
II/ En quoi ne suis-je pas toujours ce que j'ai conscience d'être ? | A) Illusions de la conscience |
B) Écart entre pensée et opinion | |
C) L'influence des autres en soi | |
III/ Par quels moyens peut-on faire coïncider ce que je suis avec ce que j'ai conscience d'être ? | A) La conscience réflexive |
B) La pratique comme moyen de réalisation | |
C) Le rôle du regard d'autrui |
Suis-je ce que j'ai conscience d'être : avant de rédiger ⚠️
Si on préconise souvent de rédiger l'introduction et la conclusion après avoir rédigé le reste de la dissertation, il est impossible de commencer cette dernière sans avoir analysé le sujet en profondeur.
Cela permet de se donner toutes les clés pour le comprendre, mais aussi pour assimiler tous les concepts qu'il peut déployer en parallèle. Cela passe par plusieurs étapes simples lorsqu'on se retrouve face au sujet.
? En l'occurrence : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Explication des termes du sujet ?
- "Suis-je" : Ce terme se réfère à l'identité personnelle, à la question de l'existence individuelle et de la conscience de soi.
- "Ce que j'ai conscience d'être" : Cela implique la conscience individuelle, la perception que l'on a de soi-même, y compris nos pensées, nos émotions, nos actions et notre place dans le monde.
Explication du sens de la question ✏️
La question "Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?" interroge la relation entre l'identité personnelle (ce que nous sommes) et la conscience que nous en avons .
? Elle soulève des questions fondamentales sur la nature de la conscience de soi, sur la manière dont nous nous percevons , mais aussi sur la façon dont cette perception influence notre identité.
Dans l'introduction (à rédiger si possible à la fin pour avoir les idées claires sur ce qu'elle annonce), commencez par contextualiser le sujet dans une perspective philosophique plus large. Comment ? Par exemple, en mentionnant des penseurs classiques qui ont abordé la question de l'identité et de la conscience de soi. Clarifiez ensuite les termes clés du sujet pour établir un cadre conceptuel compréhensible. Montrez également pourquoi la question est philosophiquement pertinente et présentez votre thèse ou votre approche à la question, en indiquant brièvement comment vous aborderez le sujet et les grandes idées que vous explorerez dans votre dissertation.
Présupposé du sujet ?
En philosophie, un présupposé désigne une idée préalablement acceptée comme vraie , sans remise en question, et qui sous-tend un argument ou une réflexion.
Le présupposé de "Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?" réside dans l'idée que l'identité personnelle est liée à la conscience que nous en avons . En d'autres termes, il suppose que la conscience de soi est un facteur déterminant dans la construction de notre identité.
Enjeu du sujet ?
L'enjeu fondamental de cette question est de déterminer dans quelle mesure la conscience de soi est constitutive de notre identité. S'agit-il simplement d'une perception parmi d'autres, ou bien la conscience de soi est-elle au cœur de ce que nous sommes en tant qu'individus ?
Problématiques du sujet ?
Différentes problématiques pourraient être trouvées pour correspondre à ce sujet. En voici quelques exemples :
- Dans quelle mesure la conscience de soi contribue-t-elle à la définition de notre identité ?
- La conscience de soi est-elle stable et cohérente, ou est-elle sujette au changement au fil du temps ?
- Peut-il y avoir une dissonance entre ce que nous sommes objectivement et ce que nous croyons être ?
- La conscience de soi est-elle nécessaire à l'existence de l'identité personnelle, ou existe-t-il d'autres facteurs qui la déterminent ?
Plan détaillé : suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ?
I/ en quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ♂️.
➡️ Interroger notre identité nécessite une plongée dans la conscience de soi. Dans cette première partie, nous examinerons les certitudes de la conscience de soi et son rôle fondamental dans la définition de notre être.
A) Certitudes de la conscience de soi
La conscience, miroir intime de notre existence, nous offre une certitude de notre réalité.
- Référence à Sartre et son concept de l'existence précédant l'essence, notamment dans "L'Être et le Néant".
- Illustration du miroir de la conscience chez Hegel pour comprendre la nature réflexive de l'existence, notamment dans "La Phénoménologie de l'Esprit".
- Kant et l'unité de la conscience à travers les changements, renforçant l'idée de la continuité de l'identité, notamment dans "Critique de la raison pure".
B) Être pensant et conscience de la pensée
- Exploration de la célèbre phrase "Cogito, ergo sum" et son implication dans la formation de l'identité, notamment dans "Méditations métaphysiques".
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Christopher Laquieze | Philosophe ( Atopos ) (@chris.laquieze)
C) L'unicité de soi-même
Kant, avec son exploration de l'unité persistante de la conscience, nous guide à travers les changements, renforçant l'idée de la continuité de l'identité.
- Comment la conscience assure la cohérence et l'unité à travers les multiples expériences de la vie, notamment dans "Fondements de la métaphysique des mœurs".
II/ En quoi ne suis-je pas toujours ce que j'ai conscience d'être ? ?♀️
Cependant, la conscience de soi peut parfois conduire à des illusions . Dans cette partie, nous explorerons les dissonances potentielles entre ce que nous pensons être et ce que nous sommes effectivement.
A) Illusions de la conscience
Spinoza nous met en garde contre l'illusion de la liberté , soulignant que la conscience de nos actions ne garantit pas une véritable liberté.
- Analyse des influences inconscientes sur les choix individuels, remettant en question la pleine conscience de la liberté, notamment dans "Éthique".
B) Écart entre pensée et opinion
Il s'agirait là de montrer comment notre conscience peut être influencée par des croyances superficielles.
- L'écart entre la pensée consciente et les opinions non réfléchies, qui met en lumière les contradictions possibles dans la conscience de soi, notamment dans les dialogues socratiques.
C) L'influence des autres en soi
- Comment les normes sociales deviennent une partie intégrante de la conscience de soi, et introduisent une tension entre l'individu et la société, notamment dans "Introduction à la psychanalyse".
III/ Par quels moyens peut-on faire coïncider ce que je suis avec ce que j'ai conscience d'être ? ?
Face aux divergences potentielles, comment parvenir à une harmonie entre notre être et notre conscience ? Dans cette dernière partie, nous examinerons les moyens d'atteindre une cohérence plus profonde dans notre compréhension de soi.
A) La conscience réflexive
Il s'agirait là d'explorer de quelle manière la philosophie peut être un outil puissant pour réfléchir sur la conscience de soi.
- Comment la philosophie peut être un outil pour examiner et clarifier la conscience de soi, aboutissant à une compréhension plus profonde , notamment dans les dialogues socratiques.
@unecamusienne « connais-toi toi-même » ou l’injonction de notre cher socrate #fyp #tiktokacademie #philosophy ♬ son original - emma
B) La pratique comme moyen de réalisation
- Expliquer comment l'expérience pratique peut être un moyen de découvrir sa véritable identité à travers l'engagement dans le monde, notamment dans "Phénoménologie de l'Esprit".
C) Le rôle du regard d'autrui
Être, c’est être perçu. George Berkeley
Dans cette dernière sous-partie, il serait question de souligner le rôle crucial du regard d'autrui dans la correction de notre conscience de soi : explorer comment les relations sociales peuvent jouer un rôle essentiel dans notre quête d'une compréhension authentique de soi.
- Comment les relations avec les autres peuvent fournir des perspectives extérieures cruciales pour ajuster la conscience de soi, notamment dans "L'Être et le Néant" de Sartre.
- L'idée que la validation sociale peut contribuer à l'authenticité de la conscience de soi, notamment dans "Soi-même comme un autre".
En conclusion, résumez brièvement les points clés de votre dissertation, rappelant les grandes parties et les idées principales. Mettez en évidence la manière dont ces différentes idées se connectent pour répondre à la question centrale de votre dissertation. Concluez en élargissant votre réflexion, évoquant des questions non résolues, des implications pour d'autres domaines de la philosophie, ou des applications pratiques de vos idées. Invitez le lecteur à poursuivre la réflexion sur le sujet en posant une question pertinente ou en suggérant des pistes de recherche futures. Assurez-vous que votre conclusion reflète et renforce vos idées principales tout en laissant une impression durable sur le lecteur.
À présent, vous voici prêt à partir en rendez-vous de la pensée !
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En effet, qu’est-ce qu’un être humain sans conscience ? En dehors d’une personne dans le coma, on doit admettre qu’il ne peut être qu’un végétal, un objet inerte, mais certainement pas un être humain.
Ce sujet est vaste et mérite qu’on y consacre un peu de temps. Dans cette vidéo, nous allons aborder les points suivants :
I. La définition de la conscience et l’une des problématiques qui en découlent.
II. Nous allons nous pencher sur la question de l’existence du “moi”.
III. Nous verrons ensuite comment la conscience peut limiter l’Homme.
IV. Enfin, nous étudierons dans quelle mesure la conscience peut le libérer.
I. DÉFINITION ET PROBLÉMATIQUE
Tentons tout d’abord de définir la conscience. Son étymologie latine, cum scientia , signifie « avec science ou savoir ». Ainsi, on comprend d’entrée de jeu qu’elle joue un rôle essentiel dans notre connaissance . La conscience est une entité qui fait partie du psychisme humain et qui nous permet d’ entrer en contact avec le monde et avec nous-mêmes . Elle comprend la conscience immédiate , qui nous permet d’avoir accès au monde grâce aux informations que nous donnent nos 5 sens. Par exemple, en ce moment même, ma conscience immédiate m’informe que je suis en face d’Elie et de sa caméra, que je me trouve dans un salon, le mien en l’occurrence, et que cette tache sur le sol a été faite par mon fils.
Mais la conscience est également réfléchie, c’est-à-dire qu’elle nous permet d’effectuer un retour sur nous-mêmes . Par exemple, en ce moment, ma conscience réfléchie me signale que j’ai très faim. Cette conscience réfléchie se décline aussi en conscience morale , qui nous permet de juger nos actes et ceux des autres. Grâce à la conscience morale, nous pouvons considérer le point de vue des autres avant d’agir, évaluer les conséquences de nos actes sur autrui , et c omprendre si ce que nous faisons est bien ou mal . Par exemple, si je pousse la caméra d’Elie, ma conscience morale me signalera qu’il ne sera pas content.
Mais la conscience réfléchie peut également se décliner en conscience de soi . Grâce à la conscience de soi, nous avons la possibilité de nous prendre nous-mêmes ainsi que nos états de conscience comme objet de connaissance . C’est aussi grâce à elle que nous pouvons nous livrer à l’introspection ou l’autoanalyse . Ainsi, en ce moment, ma conscience de moi-même m’indique que je suis en train de faire une vidéo sur la conscience, que cela a du sens, voire même que j’y prends plaisir !
Depuis Freud , la conscience qui conditionne notre connaissance et notre clairvoyance n’est plus seule dans notre esprit. Elle est associée au moi et cohabite dans notre psychisme avec notre inconscient , lequel contient tous nos désirs inacceptables. Par exemple, Œdipe a souhaité coucher avec sa mère et tuer son père ! Notons au passage que ces désirs d’inceste et de parricide sont à même de surgir de l’inconscient de tous les êtres humains selon Freud , mais que naturellement la conscience s’empresse le plus souvent de censurer .
D’où le problème soulevé par cette notion : comment la conscience pourrait-elle conditionner notre connaissance et nous libérer, alors qu’elle censure nos tendances et désirs les plus profonds ?
II. LE MOI EXISTE-T’IL?
Le moi , impalpable, mouvant et indescriptible, est une notion complexe qui soulève de nombreuses interrogations. Si l’inscription “connais-toi toi-même” figurait sur le fronton du temple de Delphes, la notion de conscience n’existait pas dans l’Antiquité . En effet, à cette époque, seule existait la notion de l’esprit connaissant , et se connaître soi-même signifiait entrer en contact avec les Idées plutôt qu’avec ses états psychologiques.
Ce n’est que dans le 17ème siècle que la notion de conscience psychologique a été introduite par Descartes . En développant une méthode philosophique rigoureuse inspirée des mathématiques, et en recourant au doute, Descartes a déduit une première vérité indiscutable : le célèbre “Cogito ergo sum” , “Je pense donc je suis” . En affirmant que la réalité de son existence repose sur la certitude qu’il pense, Descartes a également affirmé que le MOI existe, au même titre que l’identité personnelle.
Cependant, cette idée a rapidement été contestée par Hume dans son Traité sur l’entendement humain . Pour l’empiriste, toute connaissance est issue de l’expérience , et ceux qui affirment qu’un moi fixe et stable existe sont des métaphysiciens qui réfléchissent sur des choses auxquelles on n’a pas accès dans notre monde. En effet, selon Hume, lorsque l’on procède à une écoute attentive de so i, on ne rencontre que des perceptions , des représentations de sensations comme le chaud, le froid, l’amour ou la haine. En dessous de ces perceptions fluctuantes et mouvantes, il n’y a rien , c’est le néant , le vide total . Pour Hume, cela signifie qu’ il n’y a pas d’identité personnelle fixe et stable .
Cependant, Kant reconnaît l’impossibilité de connaître le moi selon le point de vue de Hume, mais va plus loin en affirmant que l’ on ne peut s’empêcher de relier toutes nos perceptions à un moi unificateur . Selon Kant, la conscience de soi est même le privilège de l’Homme et le distingue des autres espèces. En tant que fonction de l’entendement, c’est-à-dire de notre faculté de connaître, le je est universel . Bien que l’apparition de la conscience de soi intervienne tardivement chez l’enfant , elle est l’apanage exclusif des êtres humains. Dès l’apparition du je, l’Homme est comme projeté dans une humanité dont il ne pourra plus se défaire : “Auparavant, il se sentait simplement ; maintenant, il se pense”.
Lorsqu’on évoque les penseurs ayant introduit des distinctions fondamentales dans la conscience, il est difficile de ne pas mentionner Hegel . En effet, Hegel a été le premier à observer que l’Homme possède, en plus de la conscience immédiate, une conscience réfléchie. Si la conscience immédiate permet aux animaux et aux Hommes de prendre conscience de leur environnement , la conscience réfléchie permet à l’Homme de réfléchir sur lui-même. Cette capacité de réflexion n’est pas observée chez les animaux.
Pour Hegel, il existe deux façons d’être conscient. Après avoir distingué la conscience immédiate de la conscience réfléchie, Hegel considère le lien entre la conscience et la pratique . En effet, la tradition philosophique s’est concentrée sur la dimension théorique de la conscience, en négligeant le fait que la conscience se constitue également par la pratique et l’incarnation. Selon Hegel, c’est en agissant sur le monde que l’Homme peut se connaître , se reconnaître , prendre conscience de lui-même et de son potentiel.
Au XXème siècle, la notion de conscience est remise en question par les philosophes de l’existence, tels que Sartre . Pour eux, le moi est une construction sociale . Chacun finit par s’identifier à sa fonction sociale et adopter la posture attendue par la société. Ainsi, le garçon de café adopte une gestuelle mécanique et la coquette oublie son désir, enfermée dans une posture. Cependant, l’adepte de la liberté peut changer son identité tout au long de son existence, sachant que la mort seule inscrit définitivement ce que l’on est dans le marbre.
Pour Freud, dans sa deuxième topique , le moi tente d’ unifier le sujet pris entre le ça et le surmoi . Coincé entre deux exigences contraires – l es forces inconscientes dirigées par le principe de plaisir et l’adaptation au monde extérieur selon le principe de réalité – le moi est loin d’exprimer notre inconscient, qui pour Lacan , est le noyau de notre être.
Si la conscience est loin d’exprimer la réalité de notre être et de ce que nous souhaitons profondément, comment pourrait-elle ne pas limiter l’Homme ? Autrement dit, si l’on aspire à être la reine du monde, mais que notre conscience nous rappelle que nous sommes monsieur tout le monde, comment la conscience peut-elle ne pas être une limite pour l’Homme ?
III. LA CONSCIENCE LIMITE L’HOMME
Tout d’abord, la conscience limite l’Homme en tant que censeur de ses désirs. Selon Freud , le Moi et le Surmoi , qui correspond à l’ intériorisation des interdits parentaux et sociaux , ont pour mission de réprimer les pulsions inconscientes du ça . Dans sa première topique, le psychanalyste avait imaginé un gardien empêchant les désirs inacceptables de franchir le seuil de la conscience psychologique et de la conscience, pour expliquer le refoulement des désirs. Ainsi, pour Freud, c’est le Surmoi ou la conscience suprême qui limite l’Homme dans la connaissance de ses désirs.
Concrètement, cela signifie que l’on doit considérer le complexe d’Œdipe, un concept clé de la psychanalyse. Il décrit la passion que ressent le petit enfant, entre 3 et 8 ans, pour le parent du sexe opposé. Pour grandir et évoluer sereinement dans l’existence, le petit garçon, par exemple, doit renoncer à sa mère suite à l’interdit posé par son père et à l’angoisse de castration. En somme, selon Freud, le petit garçon aimerait inconsciemment coucher avec sa mère, mais le père lui fait comprendre que c’est sa femme et que, s’il n’y renonce pas, il risque d’avoir son pénis coupé. Par conséquent, comprenant qu’il risque la castration, le petit garçon renonce à sa mère. Toutefois, à moins de faire une bonne analyse chez un bon psy, qui peut durer sur un temps très long, et de retrouver, par exemple, ce désir inconscient dans ses rêves, aucun homme adulte ne se souvient avoir voulu se marier avec sa mère.
En quoi cela pose-t-il un problème ? Selon Freud, il est parfois nécessaire de sonder notre inconscient et de faire remonter à notre conscience ce qui s’est vraiment passé pour nous de manière inconsciente , afin que le passé ou notre inconscient ne dirige pas nos vies présentes . Pour en revenir au complexe d’Œdipe, on peut penser qu’un adulte qui ne l’a pas résolu à temps aura des problèmes dans sa vie amoureuse, par exemple en ne pouvant pas aimer et désirer en même temps, ou bien en collectionnant les relations interdites ou encore en sabotant toute relation amoureuse possible. Ces schémas, selon Freud, s’accompagnent de souffrance.
Revenons à notre sujet. Selon Spinoza , la conscience nous empêche de connaître nos désirs et nous maintient dans l’illusion de notre liberté . En effet, la conscience nous fait croire que nous avons la capacité de nous déterminer sans contrainte extérieure , alors que selon Spinoza, cela est une croyance vide d’existence , car l’Homme ignore les causes qui le font agir.
En outre, la conscience morale empêche également de connaître nos vices . Un vice est un penchant devenu habitude que la morale réprouve ou un défaut excessif. Les vices varient selon les cultures et les époques. Par exemple, l’homosexualité était louée en Grèce antique, alors qu’elle a longtemps été considérée comme une déviance dans certaines cultures. Les morales religieuses judéo-chrétiennes condamnent également ce qu’elles considèrent comme des vices tels que la zoophilie , l’homosexualité (surtout la sodomie), la masturbation et les pratiques sexuelles ayant d’autres fins que la reproduction . Enfin, les addictions telles que le jeu , la boisson , la drogue et certaines pratiques sexuelles peuvent également être considérées comme des vices.
Cependant, comment pouvons-nous régler un penchant nocif si la conscience morale le censure immédiatement sans nous permettre de trouver la cause de cette déviance ? Si notre conscience morale nous ordonne de réprimer notre colère sans nous permettre de prendre conscience de l’origine de ce problème , comment pouvons-nous le résoudre ? Si notre besoin d’affection se traduit en gourmandise débordante , et que notre conscience morale nous permet de refreiner nos pulsions boulimiques en censurant notre tendance, ce besoin de combler un manque affectif ne risque-t-il pas de ressurgir ailleurs, dans un autre travers ? Ces questions restent sans réponse.
Pour moi, lorsque nous sommes confrontés à un problème, il est important de le regarder en face afin d’en trouver l’origine . Cependant, cela peut être difficile si notre conscience morale nous empêche de voir la vérité. Cette conscience morale, selon Nietzsche , est une ruse théologique asservissante qui culpabilise l’Homme, l’empêche de devenir un surhomme et lui enlève sa vitalité en lui imposant une morale.
Bien que la conscience puisse être un fardeau , elle nous élève également au rang de personne responsable. Nous sommes responsables de nos actes sur un plan social, devant les tribunaux, mais aussi sur un plan moral, notre propre conscience nous juge . Il est donc compréhensible que posséder une conscience puisse s’accompagner de souffrance.
Cependant, il est important de rappeler que sans conscience, un être vivant n’est qu’un animal, un légume ou même un poisson rouge, à moins qu’il n’ait perdu connaissance ou ne soit dans le coma. Cela montre l’importance de la conscience pour notre humanité.
IV. LA CONSCIENCE LIBÈRE L’HOMME
Comment la conscience qui conditionne ma connaissance de moi-même et du monde pourrait-elle ne pas contribuer à ma libération ? Tout d’abord, il faut reconnaître que c’est grâce à la conscience que je peux agir autrement que par automatisme ou instinct, comme cela est le cas chez les animaux. Lorsque j’agis consciemment , c’est en accord avec ma volonté, l’expression de ma liberté.
En plus de son interdépendance avec la volonté , la conscience permet également la mise à distance . Grâce à la conscience réfléchie, l’Homme peut se mettre à distance et conquérir sa dignité. Bien que fragile et pauvre roseau dans l’univers, l’Homme gagne en effet toute sa dignité en se sachant vulnérable et roseau. C’est parce qu’il sait qu’il est vulnérable, qu’il peut préserver toute sa dignité. Comme l’a dit Pascal : “L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’Homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée.”
Ainsi, nécessitant le recours à la volonté et permettant à l’Homme de dépasser sa petitesse à l’égard du monde, la conscience est la condition de sa grandeur.
La conscience est aussi propre à l’Homme . Si l’on peut aisément reconnaître une conscience immédiate chez les animaux, ne serait-ce que par l’interaction dont fait preuve le chien avec le monde extérieur lorsqu’il joue, et une sensibilité qui est flagrante lorsqu’on lit la tristesse dans les yeux des animaux abandonnés, pour l’instant, il reste difficile de démontrer qu’ils sont pourvus d’une conscience réfléchie ou morale . En outre, c’est grâce à la conscience immédiate que je peux avoir accès au monde extérieur et donc que je vais aussi pouvoir le transformer. Les Hommes vont décider ou non d’agir avec sagesse et engager, en ce sens, l’avenir de l’humanité . Comme le disait Rabelais : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” . Si l’on continue à fond dans la consommation , le plastique , les énergies fossiles , etc., nos enfants, petits-enfants, et plusieurs pays du monde vont être confrontés à de sérieux problèmes comme le manque d’eau , les canicules , les migrations et la désertification de certaines régions .
La conscience est un élément clé de notre interaction avec les autres et nous permet de mesurer au mieux la position que nous devons adopter. Par conséquent, si je vomis sur les chaussures de Tanguy, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas très heureux… En outre, la conscience est également portée vers l’ouverture et l’autre , car elle ne peut pas exister seule sans se poser sur quelque chose ou quelqu’un. Selon Husserl , elle est intentionnelle , c’est-à-dire qu’elle a besoin de se poser sur un objet ou une réalité, voire sur elle-même , pour exister. Cependant, comme l’a dit Husserl, “toute conscience est conscience de quelque chose” , ce qui signifie que la conscience est également sélective . Pour Bergson , la conscience est un choix intérieur qui sélectionne les souvenirs appropriés à la situation actuelle.
Lorsque je vis une situation, ma mémoire va sélectionner tout un tas de souvenirs qui vont me permettre de vivre au mieux cette situation. Par exemple, le jour de mon mariage, je vais me souvenir du jour où j’ai rencontré mon amoureux, de notre première fois et peut-être même de la scène de Sex and the City où Carrie frappe Big avec son bouquet de mariée… Bien que parfois, la conscience nous joue des tours . En résumé, pour Bergson, la conscience est un choix dans la mesure où elle sélectionne dans ma mémoire les souvenirs qui me permettent ou non de m’adapter à la situation actuelle.
De manière plus générale, la conscience nous permet de faire des choix libres et de choisir notre propre chemin dans la vie. Si être libre, c’est penser par soi-même sans l’influence d’une quelconque autorité, posséder la distance et l’esprit critique qui nous permettent de faire des choix qui engagent notre responsabilité, alors la conscience contribue à la libération de l’Homme.
En conclusion, la conscience est un élément clé de notre interaction avec le monde qui nous entoure. Elle nous permet de faire des choix éclairés , de nous adapter à des situations et de nous libérer des influences extérieures . Et finalement, je suis soulagé de ne pas avoir à passer ma vie dans un bocal comme un poisson rouge !
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- Dissertation
Plan d’une dissertation de philosophie
Publié le 27 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Une dissertation de philosophie doit suivre un plan spécifique. Nous vous dévoilons ce plan type et vous donnons des exemples.
Note Nous illustrons le plan d’une dissertation de philosophie à partir d’un exemple complet que vous pouvez consulter ici .
Table des matières
Que mettre dans le plan d’une dissertation de philosophie , le plan type d’une dissertation de philosophie.
Une dissertation de philosophie est composée de trois parties (et deux sous-parties) .
1. Une introduction
L’introduction d’une dissertation de philosophie est très importante. Elle permet de définir les termes du sujet et d’annoncer le plan.
Dans l’introduction d’une dissertation de philosophie , on retrouve ces éléments :
- la phrase d’accroche (amorce) ;
- l’énoncé du sujet ;
- la définition termes et reformulation du sujet ;
- la problématique ;
- l’annonce du plan.
Exemple d’introduction de dissertation de philosophie
Sujet : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?
« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux ». C’est ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne, ainsi que l’environnement qui l’entoure.
2. Trois parties dans le développement
Chaque partie du développement doit être structurée en plusieurs sous-parties. Les sous-parties sont elles-mêmes structurées en paragraphes.
Chaque paragraphe est structuré ainsi :
- introduction de l’idée ;
- explication de l’idée (auteur, oeuvre, citation) ;
- exemples ;
- conclusion ;
- transition.
Exemple de paragraphe de dissertation de philosophie
Tout d’abord, l’Homme est souvent défini comme une personne « libre » et responsable de ses actes effectués librement. En effet, d’après le philosophe Jean-Paul Sartre dans L’existentialisme est un humanisme, l’Homme, contrairement aux objets, est un être indéterminé. D’après cet auteur, la particularité de l’être humain serait que son « existence précède [son] essence », c’est-à-dire que l’Homme serait un être libre de devenir ce qu’il veut et qu’il déciderait, par des actes effectués librement et en présence de conscience, vers quelle voie il voudrait se diriger sans que quelque autre élément n’entrave sa liberté personnelle. Ainsi, d’après Sartre « l’Homme n’est que ce qu’il se fait ». En d’autres mots, l’Homme est maître de son destin et le contrôle de manière libre, ce qui lui permet de devenir ce qu’il veut et de se définir d’après des actes réalisés librement et consciemment. Par conséquent, d’après Jean-Paul Sartre l’Homme serait un être libre, ce qui lui confère une certaine responsabilité puisqu’il est entièrement coupable de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Ainsi, la liberté que possède l’Homme dans le choix de son avenir pourrait le conduire parfois vers une situation assez paradoxale. En effet, prenons comme exemple un enfant qui naît indéterminé et libre de faire des choix qui le mèneront à sa fonction déterminée choisie librement. Cet enfant va par exemple, au cours de son éducation, choisir librement et consciemment de ne pas continuer sa scolarité et de travailler au sein d’un trafic de stupéfiants. Par conséquent, sa liberté d’être humain lui a permis de choisir librement et consciemment cette voie, aussi néfaste soit elle. Au cours de sa vie, cet enfant devenu homme va enfreindre les normes sociales librement et en connaissance de cause, pour finalement être arrêté et se retrouver en prison, lieu où la liberté individuelle est niée. Ainsi, il se retrouve dans une situation assez paradoxale, puisque la liberté innée qu’il possédait l’a conduit à faire des choix libres qui l’ont mené dans l’enceinte d’un lieu où la liberté n’existe plus. Dans ce cas, on pourrait se demander si l’Homme reste libre lorsqu’il accepte la responsabilité des actes qu’il a commis, au risque de devenir prisonnier de cette « liberté » ? L’Homme serait donc libre dès qu’il accepte d’être responsable et coupable de ses actes rationnellement, même si les conséquences peuvent le mener à une perte de liberté personnelle. La véritable liberté de l’Homme serait donc sa capacité de décider rationnellement d’être responsable de ce qu’il est et de ce qu’il fait, sans faire appel à une déresponsabilisation qui prendrait la forme de la mauvaise foi. Prendre conscience du caractère néfaste d’un acte commis librement et accepter la punition qui en découle rationnellement seraient donc une forme de liberté innée chez l’être humain « libre ». Dans ce sens « vouloir » être responsable rationnellement peut constituer une forme de liberté chez l’être humain.
3. Une transition entre chaque partie et sous-partie
Il est important de rédiger une transition entre les grandes parties et entre chaque sous-partie de la dissertation de philosophie.
Les transitions entre les grandes parties sont primordiales et composées de plusieurs éléments :
- faire un bilan de la partie précédente ;
- critiquer un point faible de cette partie ;
- montrer que la partie suivante est nécessaire.
Exemple de transition de dissertation de philosophie
Nous avons précédemment montré que l’Homme pouvait, s’il écoutait sa raison et basait tous ses choix, ainsi que ses jugements sur celle-ci, être considéré comme un être libre. Ainsi, l’espèce humaine est un peuple où la liberté semble constituer l’idéal que tous les Hommes possèdent ou veulent atteindre par des évolutions conséquentes. Sommes-nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou de vivre dans une société où chaque Homme, pour être libre, doit respecter les règles de manière raisonnable ? Le psychisme de l’être humain étant complexe, on peut donc se demander si la liberté conférée par la raison est vraiment réelle ou si elle n’est qu’une illusion cachant l’absence totale de contrôle de l’Homme sur lui-même. Il convient donc, dans un second temps, d’étudier l’Homme en tant qu’être humain esclave de lui-même et de son environnement.
4. Une conclusion
La conclusion permet de faire le bilan des idées avancées dans les trois grandes parties.
Elle est composée :
- rappel de la problématique ;
- du bilan des trois parties ;
- de la réponse à la problématique ;
- d’une ouverture.
Exemple de conclusion de dissertation de philosophie
Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.
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Les dissertations de philosophie sont construites en trois parties et chaque partie correspond à une idée générale. Toutes les parties ont des titres non-apparents .
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Plan d’une dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 15 octobre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/plan-dissertation-de-philosophie/
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Justine Debret
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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.
Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.
Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.
Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons
🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.
Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?
« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)
Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?
« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre. (Annonce du plan)
J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.
▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :
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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?
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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?
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Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?
Les clés du sujet
Définir les termes du sujet.
Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.
La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.
Faire obstacle
Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.
Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.
S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.
Dégager la problématique
Construire un plan
Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.
Introduction
[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.
1. La conscience morale est un obstacle au bonheur
A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.
La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».
Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.
Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.
B. La subordination du bonheur au devoir
Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.
« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).
La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .
Le secret de fabrication
Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.
[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?
2. La conscience nous expose au malheur
A. conscience et finitude.
Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable », note amèrement Pascal dans ses Pensées .
La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.
Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».
B. L’existence humaine alourdie par le temps
La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.
La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.
Les penseurs « existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.
[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?
3. Le bonheur est propre à l’être conscient
A. bonheur et satisfaction.
Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.
Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.
« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )
Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.
B. Le renforcement de la conscience
Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .
La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .
Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.
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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la conscience
Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.
Credit Photo : Unsplash Morgan Housel
Documents et références sur la conscience sur Pimido
- La conscience
- L'inconscient statique, dynamique et la conscience
1) Est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ?
I- L'Homme est un animal (rappeler la nature biologique de l'Homme et sa ressemblance étroite avec les grands singes notamment) II- Parler de la conscience réflexive (humain) et de la conscience préréflexive (animaux) III- mais peut-il vraiment transcender sa part d'animalité ?
- Dissertation philosophique - La conscience nous exclut-elle de l'animalité ?
2) La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ?
I- Cogito ergo sum : Je pense donc je suis . II- Mais est-ce que penser suffit à être sûrs que nous sommes nous-mêmes ? Parler du Malin Génie de Descartes III- Conclusion : l'on ne peut vraiment être sûrs que nous existons, la conscience n'étant pas suffisante à cela. Alors qu'est-ce qui existe ?
3) L'inconscient est-il ce qui nous sépare de nous-mêmes ?
I- L' inconscient est une part entière, constitutive et non négligeable de notre psyché ( Jung, Freud ). II- Mais nous ne sommes pas qu'action, nous sommes réflexion, et lors de nos observations nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes, nous sommes hors de nous-mêmes ( ek-sistere , Sartre) III- L'inconscient reste une part obscure et étrange de nous-mêmes, et semble être moins nous que notre conscience ; mais s'il fallait considérer l'inconscient comme étant nous, pourrions-nous nous considérer comme multiples ?
- L'inconscient permet-il de nous définir autant que la conscience ?
4) La conscience nous permet-elle de la transcender ?
I- La conscience, c'est ce qui nous constitue (Freud), en tant qu'objet étant, qu'elle puisse se transcender et donc ne plus être elle-même est absurde. II- Cependant, Nietzsche parle aisément du surhomme et de la capacité à nous transcender, de dépasser l' ek-sistere (l'observation passive et extérieure à soi) pour faire corps avec la volonté III- La conscience nous permet de la transcender, mais jusqu'à quel point, et à quel prix ? Est-ce moral de le faire ?
5) La conscience est-elle une connaissance ?
I- Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis. Cette affirmation est, d'après Descartes, la seule connaissance que nous puissions avoir. II- Cependant, que pouvons-nous savoir ? Sommes-nous en mesure de savoir ? ( Caverne de Platon ) III- La conscience n'est peut-être pas une connaissance, mais la sagesse est sûrement le moyen d'acquérir le savoir.
6) La conscience est-elle un frein à notre liberté ?
I- La conscience semble être, au contraire, ce qui nous permet la liberté : nous ne sommes pas soumis à nos instincts comme les animaux (conscience réflexive, conscience préréflexive) II- Cela dit, la conscience fait aussi que nous sommes conscients de nos actes, et par conséquent, que nous en sommes responsables. (Kant, le libre arbitre) III- Puisque nous sommes privés de liberté à cause de notre conscience, alors les animaux sont-ils plus libres que nous-mêmes si moins capables ?
- Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine
- Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ?
7) La vie est-elle une illusion perceptive ?
I- La vie est la conséquence d'énormément de facteurs évolutionnistes (voir Darwin) et ne saurait être une illusion, elle est trop sophistiquée, et on peine à la comprendre. Ce que l'on perçoit est réel. II- Caverne de Platon : et si ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, et que seuls les plus sages pouvaient entrevoir le monde des idées. III- Même si certains d'entre nous pouvaient voir la réalité, est-ce qu'avec notre matériel perceptif nous serions en mesure de dire que ce que nous voyons est la réalité, de manière exhaustive, et pas une interprétation de notre cerveau ?
8) Le soi est-il une idée ou une réalité ?
I- Le soi est un ensemble de perceptions qui font que nous avons le sentiment de nous. (Feuerbach, le sentiment de soi). Nous avons aussi une réalité biologique. II- Mais le soi pourrait aussi être une idée : par nos normes sociales, nous approfondissant la croyance par laquelle nous sommes uniques (prénom, nom, documents permettant l'identification). Et qu'est-ce qui différencie deux jumeaux, qui ont la même empreinte digitale par exemple ? III- Le soi est un mélange entre l'idée et la réalité ; jusqu'où peut s'étendre le sentiment de soi, puisque la limite est si floue ?
9) Le soi est-il pluriel ?
I- Le soi est censé être unique, perceptible (la substance, par Aristote) II- Cependant, d'après Sartre et Feuerbach , nous pouvons nous appeler tout à tour par « je » ( subsistere ) et « tu » ( eksistere ) III- Même si nous pouvons nous appeler par « tu » , ce sentiment de pluralité est-il une illusion, une métaphore ?
10) La conscience est-elle la condition de la vie ?
I- Les animaux vivent, pourtant ils n'ont accès qu'à la conscience préréflexive II- Mais comprenons mieux la question : les animaux ne font que survivre, c'est-à-dire suivre leurs instincts primaires. Les Hommes survivent et vivent, c'est-à-dire qu'ils font des choses non-nécessaires à la survie. III- L' art , étant non-nécessaire à la survie et faisant donc partie de la vie, est-il finalement nécessaire ?
- La Conscience et la vie, p.19-20 - Henri Bergson (1933)
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lundi 16 décembre 2019
Corrigé d'une dissertation : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes , 1 commentaire:.
Merci beaucoup, j'ai beaucoup apprécié et appris de ce texte!
- Sujets corrigés bac français, philosophie
- Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Dissertation corrigée, bac blanc
- Le 28/02/2024
- Dans Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation
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Correction bac blanc
Sujet 1 : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Sujet : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
À l’évidence, il faut avoir conscience de soi-même pour pouvoir s’interroger sur qui l’on est. La question : qui suis-je ? peut donc se poser pour un individu s’il est capable de réflexion sur soi. Mais on peut aussi remarquer que la conscience d’être ou d’exister n’offre pas nécessairement une connaissance réfléchie de soi-même : comme le personnage d’Œdipe je peux avoir conscience d’être un fils légitime bien qu’en réalité je me trompe sur mon identité. Dans cette optique, je ne suis pas ce que j’ai conscience d’être.
Le problème se pose donc de savoir si l’on est toujours ce que l’on a conscience d’être : que signifie avoir conscience d’être ? Avoir conscience d’être suffit-il pour savoir qui l’on est ? Notre identité personnelle coïncide-t-elle avec la conscience que nous avons de nous-mêmes ?
Pour répondre au problème, nous montrerons d’abord que sans la conscience, la question de notre identité ne pourrait pas se poser. Puis, nous chercherons à savoir jusqu’où notre conscience peut donner accès à la connaissance de notre identité personnelle.
Hypothèse 1 : Mon identité se construit grâce à la conscience que j’ai de moi-même.
Hypothèse 1 : Mon identité se construit grâce à la conscience que j’ai de moi-même.
a) La question qui suis-je ? ne peut se poser que si j’ai conscience de moi-même
b) La question posée est donc réciproque : ai-je conscience d’être ce que je suis ?
c) Mon identité est ainsi personnelle au sens où ma conscience interne est le critère de mon identité (Locke)
Objection : Néanmoins, ma conscience d’être ne préjuge en rien d’une telle conscience de soi. Je peux avoir conscience d’exister sans savoir qui je suis à proprement dit. Comment faire la différence entre la conscience d’être et la conscience de soi-même ?
Hypothèse 2 : Ma conscience d’être ne suffit pas pour me connaître
Hypothèse 2 : Ma conscience d’être ne suffit pas pour me connaître
a) Ma conscience d’être peut désigner le fait d’exister en tant qu’être humain sans nécessairement savoir qui je suis : par exemple, un enfant a conscience d’exister et pourtant ne sais pas qui il est à proprement dit
b) Certes, ma conscience d’être implique que mon existence et ma pensée n’appartiennent qu’à moi et personne d’autre, mais cela ne préjuge en rien du type de connaissance que j’ai de moi-même
c) Aussi faut-il adjoindre à ma conscience d’être un processus de réflexion sur soi-même du type de de l’introspection afin d’approfondir la question de savoir qui je suis.
Objection : Cependant, l’introspection ne suffit pas non plus à toujours mieux se connaître : un ami peut parfois m’apprendre des choses sur moi-même que j’ignorais ou ne voulais pas admettre. Notre conscience d’être apparaît donc comme une condition nécessaire mais non suffisante pour nous connaître de façon personnelle. Pourquoi ?
Hypothèse 3 : Mon identité personnelle va au-delà de la conscience que j’ai de moi-même
Hypothèse 3 : Mon identité personnelle va au-delà de la conscience que j’ai de moi-même
a) Ma conscience peut se mentir à elle-même, comme Œdipe qui ne veut pas reconnaître qu’il a commis les deux pires crimes que sont l’inceste et le parricide
b) Explication par l’hypothèse de l’inconscient (Freud) : le psychique ne coïncide pas avec le conscient dans la mesure où il est composé en grande partie par l’inconscient
c) Il faut donc apprendre à se connaître en admettant que notre conscience n’est qu’un élément de notre psychisme et non la totalité. Épreuve de modestie et d’humilité au sens aussi bien psychologique que moral
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Commentaire / Dissertation
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L’introduction en dissertation de philosophie : histoire, méthode et exemple
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Major Prépa > Académique > Culture Générale > L’introduction en dissertation de philosophie : histoire, méthode et exemple
Combien de fois tu as entendu ton prof te dire qu’une introduction de dissertation de philo n’avait rien de compliqué ? Qu’il fallait bien définir les termes, dégager clairement un problème et se lancer dans un plan pour résoudre ce problème ? Combien de fois tu as eu l’impression de faire tout ce qu’il te demandait ? Et ce, sans que ta note ne soit à la hauteur de ton investissement ? À partir de maintenant, finie la peur de partir complètement à côté de la plaque. Ou encore d’introduire un sujet de philo que tu as analysé complètement à l’inverse de ce qu’on attendait de toi ! Nous allons te donner la méthode ultime accompagnée d’un exemple pour que tu puisses faire une bonne introduction en dissertation de philo. N’oublie pas : qui dit bonne introduction, dit en général bonne copie !
L’histoire de la dissertation de philosophie
La genèse de la dissertation de philosophie remonte à l’Antiquité grecque, où les philosophes tels que Platon et Aristote utilisaient déjà cette forme de travail pour exposer leurs idées. Au Moyen Âge, les écoles de philosophie ont développé des règles pour la rédaction de dissertations, qui ont été codifiées par des auteurs tels que Jean de Salisbury et Pierre Abelard.
Au XVIIIe siècle, la dissertation de philosophie a connu un regain d’intérêt avec l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, qui a encouragé la réflexion critique et la liberté de pensée. Au XIXe siècle, la dissertation de philosophie est devenue un genre littéraire à part entière, avec des auteurs tels que Søren Kierkegaard et Friedrich Nietzsche qui ont utilisé cette forme d’expression pour exposer leurs idées.
Aujourd’hui, la dissertation de philosophie reste un moyen important de réfléchir et de discuter de sujets de manière structurée et argumentée. Elle est souvent utilisée comme un moyen d’évaluation dans les études universitaires et lycéennes, et est également largement utilisée dans les débats publics et les discussions sur les questions de société. En particulier, elle est centrale en classe préparatoire. La production d’un écrit logique, argumenté et structuré autour d’une problématique est l’outil principal utilisé par les écoles pour sélectionner les candidats aux concours, du moins si l’on met de côté les matières scientifiques.
Méthode ultime pour faire une introduction en dissertation de philo
1. la phrase d’accroche.
On te dit souvent qu’une phrase d’accroche ce n’est pas obligatoire et que ton introduction de dissertation de philo peut être très bonne sans.
Certes, mais si tu trouves la bonne phrase d’accroche, tu as le mérite de montrer dès le début à ton correcteur que tu ne vas pas aller à des années lumières de ce qu’il attend de toi. Diverses possibilités s’offrent à toi pour choisir cette fameuse accroche : la référence à quelque chose de la vie courante ou l’une des nombreuses citations que tu t’es tué à ingurgité entre une formule de maths et deux dates de géopo.
Attention cependant, ne tombe pas dans le panneau ! Il ne s’agit pas de mettre une citation pour en mettre une. Il faut que tu t’appuies dessus en la reliant à ton sujet de manière claire, tu dois montrer à partir de celle-ci que tu sais où tu vas (de même pour l’exemple de la vie courante). De surcroît, tu ne dois pas écrire 10 lignes d’accroche et noyer ton correcteur dès le début… tu dois trouver le juste milieu (2 ou 3 lignes).
2. La citation
Pour le choix de ta citation, je te conseille de te faire une petite fiche avec quelques citations que tu pourrais mettre en accroche. Ce n’est pas la peine d’en avoir cinquante.
Étant donné que tu ne travailles que sur un thème pour le concours si tu es en prépa, tes citations d’accroche peuvent toutes plus ou moins se recouper. Je n’avais par exemple qu’une petite dizaine de citations en tête au moment des concours, et j’ai utilisé la même citation d’accroche à trois copies sur quatre alors que les sujets étaient assez éloignés ! Et les résultats ont été très satisfaisants.
Encore une fois, il s’agit de bien analyser cette citation et de bien la relier à ton sujet. Si tu y parviens, tu accroches indéniablement ton correcteur dès la première phrase ce qui est de très bon augure pour la suite.
3. La définition des termes du sujet
Tu dois déjà l’avoir compris, faire une introduction en philo dans laquelle tu ne définis pas les termes est une introduction ratée et qui dit introduction ratée dit copie ratée.
Tu ne peux pas y couper : la définition des termes est INDISPENSABLE. Mais là encore, il ne faut pas définir les termes pour définir les termes. Il faut que tu montres à travers cette définition que tu vois ce que le sujet te propose, que tu comprends où il veut t’emmener. Ne récite pas bêtement toutes les définitions des termes du sujet en les juxtaposant (« Le désir c’est …. Mais c’est aussi…. Oh puis c’est aussi… »), il faut que chaque définition que tu as choisie soit détaillée et justifiée (à mettre en relation avec un aspect du sujet).
Si tu définis chaque terme en en faisant varier leur sens, le ou les problèmes principaux du sujet apparaissent de manière quasi-évidente. Il te suffit de mettre en relation les définitions détaillées. Il faut te demander en quoi les références que tu as acquises abordent ce problème (et quel que soit le sujet, crois-moi, elles l’abordent) et le(s) problème(s) s’offrent à toi.
Pour ce qui est de la « quantité », il n’y a bien sûr rien d’exigé. Cependant, ne néglige pas cette étape. La définition des termes doit prendre une bonne partie de ton intro !
4. Problème et problématique, quelle différence en dissertation ?
Ici, ce n’est qu’une appréciation personnelle qui a plutôt bien fonctionné pour moi. Il ne tient qu’à toi de choisir de suivre ces conseils ou non.
La problématique est l’aboutissement de ton introduction en philosophie (avant bien sûr l’annonce de ton plan). C’est à cette étape que tu montres à quel point ton accroche et tes définitions méticuleuses t’ont permis d’arriver à aboutissement général pour traiter le sujet.
Selon moi, il y a toujours plusieurs « petits » problèmes cachés derrière un sujet. Les découvrir te permet d’aboutir à ta problématique. Je te conseille d’évoquer ces problèmes entre tes définitions et ta problématique. Tu peux voir cela en guise d’étape 3 de ton introduction en philosophie. Une fois le lien général trouvé entre les problèmes que tu as dégagés, il ne reste plus qu’à former ta problématique. Pour cela, rien de fixé. Personnellement, je choisissais souvent une alternative avec un « ou » mais cela ne relève que de ton choix personnel !
5. Le plan de la dissertation, moment délicat
Combien de fois au cours d’un DS de philo tu te demandes si tu n’es pas en train de partir en vrille avec un plan sans queue ni tête ? En effet, un mauvais plan est souvent l’une des causes d’une copie hors sujet… Contre ça, pas de remède miracle. Mais si tu suis les conseils précédents, ta bonne analyse du sujet et ta problématique bien posée te permettront normalement de t’en sortir avec un plan qui tient la route.
Ce que je peux te conseiller est d’essayer de balayer large avec ton plan. Essaie de pouvoir aborder tous les aspects du sujet. En réalité, mon prof disait souvent de partir du plus simple (1ère partie), l’aspect évident du sujet. Puis d’aller jusqu’au plus compliqué (3ème partie), l’aspect caché, que tu as découvert par ta réflexion.
Il y a pourtant un truc auquel tu ne peux pas échapper. La réponse à ta problématique se fait en 3ème partie. Tu dois bien t’en rappeler au moment de construire ton plan.
Pour ce qui est de l’annonce de ton plan, il y a deux écoles qui sont pour moi identiques. Le jour J : la première école conseille d’annoncer ton plan de manière traditionnelle, à savoir « Premièrement nous nous demanderons… puis deuxièmement nous verrons …et troisièmement nous analyserons… ». La seconde méthode a peut-être le mérite d’être un peu plus dynamique. Elle consiste à formuler une longue phrase dans laquelle tu reprends en quelque sorte le titre de tes parties. Il faut les lier ensemble. Exemple : Si la phrase d’accroche paraît être le truc en plus (I), la définition des termes du sujet est le grand incontournable (II). Pourtant le plan est le moment le plus délicat (III)).
Récolte les meilleures astuces pour réussir ta dissertation en révisant de façon optimale avec cet article !
Bilan pour faire une introduction en dissertation de philo
Voilà, tu as maintenant les cartes en main pour faire une bonne introduction en philo ! Je tiens à préciser que ce ne sont que des conseils. Libre à toi de piocher dedans ce qui te plaît et de laisser ce que tu aimes moins. J’ai utilisé cette méthode pour faire une introduction en dissertation de philo tout au long de mon année. J’ai eu entre 14 et 18 à chaque épreuve de philo sans être brillantissime, donc crois-moi, ça marche ;). Nous t’avons également prévu un article pour bien analyser ton sujet de dissertation de philo . Il te donnera toutes les clés et les étapes à suivre pour réussir cette analyse !
Exemple pour faire une introduction de dissertation de philo
Peut-il y avoir une civilisation du désir ?
«Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs». Lors de son voyage d’étude aux États-Unis qu’il expose dans De la démocratie en Amérique , Alexis DE TOCQUEVILLE décrit plus que la genèse d’une nouvelle société en exposant un mouvement civilisationnel irrémédiable d’égalisation des conditions et de libéralisation politique. Toutefois, les hommes libres entrent dans une nouvelle ère historique. Celle-ci autorise d’autant plus l’isolement dans la poursuite des «petites jouissances». Une civilisation, se reconnaissant dans les principes contemporains de liberté et d’égalité, favorise le désir mais soutient-elle sa propre existence ?
L’échelle civilisationnelle apparaît à un stade intermédiaire intéressant entre société et humanité. D’une part, la civilisation surplombe les sociétés. Ce en incluant les individus dans un ordre caractérisé par des liens relativement plus faibles qu’en société. Et d’autre part, la portée englobante de toute civilisation n’efface pas moins une existence plus concrète que le concept d’humanité.
Aussi, une civilisation du désir peut-elle être entendue comme répondant des modalités propres du désir dans son entretien comme dans son expansion. Or, la civilisation du désir fait signe vers l’état statique de l’existence factuelle d’une civilisation qui répond du désir. De plus, elle s’oriente vers la dynamique d’un désir qui se civilise et qui fait civilisation dans un procès de civilisation du désir. Dès lors, en abordant le désir comme la tendance vers un objet imaginé comme source plaisir, une tension réside entre l’intégration du désir dans une construction civilisationnelle et la capacité d’une telle civilisation à perdurer tout en demeurant souhaitable.
Comment le désir, habituellement abordé du côté de la transgression et de la subjectivité propre à chacun, pourrait-il s’inclure dans ce qui ne semble le relier à rien de ce qu’il vise, le concret ou l’autre ? On peut avancer que l’agrégation cohérente des désirs donne naissance à une civilisation du désir. Mais, il demeure un paradoxe dans le terme même d’une civilisation du désir. En effet, cette dernière est inféodée à son propre mouvement perpétuel de construction de sorte que son existence est menacée par des évolutions stochastiques des désirs. Dès lors, n’y a-t-il pas une constance à rechercher dans l’idéal civilisationnel propre à concilier mouvement et stabilité d’horizon ? Le désir est-il la force essentielle et première de toute civilisation ou bien n’est-ce pas qu’une civilisation renvoie à l’idéal qui amène une civilisation du désir ?
On s’interrogera premièrement sur la dynamique du désir face à cet ordre civilisationnel qu’il peut renier (I). Cela avant d’aborder dans un second temps la possible existence de civilisations cohérentes créées et muées par le désir (II). En dernier lieu, il conviendra de rendre compte du lien étroit et fondateur qui unit désir et civilisation (III).
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Sujet du bac philo corrigé – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”
L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.
Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !
- Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance
- Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper
Introduction
On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.
L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.
Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.
Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.
Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.
Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience
L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.
Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.
L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.
Transition : Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?
Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte
C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : « Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux. » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .
C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.
Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.
Transition : La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.
Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage
Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».
Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.
La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.
Conclusion
Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière.
Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.
Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :
➤ filières générales :.
- Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
- L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
- Sommes-nous responsables de l’avenir ?
- Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.
➤ Filière technologiques :
- Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
- Savoir, est-ce ne rien croire ?
- La technique nous libère-t-elle de la nature ?
- Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .
Expresso : les parcours interactifs
Comment résister à la paraphrase ?
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Inconscient : Hypothèse formulée par Freud désignant une instance du psychisme extérieur et indépendant de la conscience qui nous détermine à notre insu. => Cette hypothèse permet d'expliquer ce dont la conscience ne peut rendre compte. → Ex : les lapsus, les rêves,... => Pbm : Qui suis-je? I- Je suis une conscience
Sujets de philosophie sur la notion : La Conscience. Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience : - Je est-il un autre ? - Peut-on se connaître soi-même ? - Penser fait-il de moi un sujet ? [ad#ad-5] - La conscience peut-elle exister hors du temps ? - La conscience existe-t-elle ? - Une ...
La conscience fait-elle de l'homme une exception ? Que peut-on reprocher à celui qui est inconscient ? Avons-nous conscience de notre corps ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience est elle ce qui définit l'homme ? L'idée d'inconscient exclut-elle celle de liberté ?
En se penchant sur la nature de la conscience, la philosophie nous invite à explorer les frontières entre la réalité objective et la subjectivité, à examiner les liens entre la pensée et la perception, et à questionner les fondements de notre compréhension du monde.
La conscience : une activité qui accompagne mes représentations; Kant : Logique (intro) 1800. Contrairement à Descartes qui définit la conscience comme une chose, Kant la présente comme une activité. La conscience est une fonction nécessaire de la pensée mais ne me donne pas la connaissance de ce je que je suis.
Russell, Problèmes de philosophie: Valeur de la philosophie; La conscience suffit-elle à définir l'homme ? L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ? Peut-on se connaître soi-même ?
Car oui, ce sujet fait appel à des concepts clés tels que la conscience, l'identité, la métaphysique, l'épistémologie, la philosophie de l'esprit, l'existentialisme, ou encore la phénoménologie. Le tout : pour explorer la nature de l'existence et la manière dont nous percevons notre propre être.
La Conscience fait partie des 17 notions au Baccalauréat de Philosophie. Pour t'aider à te préparer au commentaire ou à la dissertation, nous allons réfléchir ensemble à cette notion complexe mais fondamentale pour les êtres humains. Qu'est-ce que la conscience, cette entité intangible qui conditionne notre humanité ?
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La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l'inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux.
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Par la conscience, nous accédons à ce que nous sommes. Dès lors, c'est elle qui nous permet de savoir ce que nous sommes en toute transparence. Pourtant, nous ne semblons pas pouvoir nous dédoubler pour savoir ce que nous sommes de sorte que la conscience semble nous cacher à nous-mêmes.
Objection : Néanmoins, ma conscience d'être ne préjuge en rien d'une telle conscience de soi. Je peux avoir conscience d'exister sans savoir qui je suis à proprement dit. Comment faire la différence entre la conscience d'être et la conscience de soi-même ?
Nous allons te donner la méthode ultime accompagnée d'un exemple pour que tu puisses faire une bonne introduction en dissertation de philo. N'oublie pas : qui dit bonne introduction, dit en général bonne copie !
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B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet : la liberté, la conscience et l'inconscient, le désir. C) Problématiser le sujet : Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ?