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Qu’est-ce que l’inflation ?

Une hausse globale des prix.

Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.

Les variations de certains prix comptent plus que d’autres

Pour calculer la hausse des prix moyenne, on donne plus de poids aux prix des produits représentant une part importante de nos dépenses, comme l’électricité, qu’à ceux des produits pour lesquels nous dépensons moins, comme le sucre ou les timbres-poste.

Tout le monde n’achète pas la même chose

Chaque ménage a des habitudes de consommation différentes : certains possèdent une voiture et mangent de la viande, d’autres ne se déplacent qu’en transports en commun ou sont végétariens. Ce sont les dépenses moyennes de l’ensemble des ménages qui déterminent le poids des différents biens et services dans la mesure de l’inflation.

Cette mesure de l’inflation prend en compte tous les biens et services consommés par les ménages, notamment :

  • les biens d’usage courant (tels que les produits alimentaires, les journaux ou l’essence)
  • les biens durables (habillement, ordinateurs, machines à laver, etc.)
  • les services (salons de coiffure, assurances ou loyers)

Suivez l’évolution du prix du « panier de la ménagère » d’une année à l’autre

Tous les biens et services consommés par les ménages durant l’année considérée sont représentés par un « panier ». Chaque bien ou service figurant dans ce panier a un prix, qui peut varier dans le temps. Le taux d’inflation annuel est obtenu en comparant le prix total du panier au cours d’un mois donné à celui relevé pour le même mois de l’année précédente.

L’inflation dans la zone euro

Dans la zone euro, la hausse des prix à la consommation est mesurée par « l’indice des prix à la consommation harmonisé » (IPCH). Le terme « harmonisé » signifie que l’ensemble des pays de l’Union européenne ont adopté la même méthodologie, de sorte que les données peuvent être comparées entre les pays.

Cette mesure globale permet de suivre de près l’évolution des prix dans l’économie. Elle constitue comme une carte qui aide la BCE à prendre les bonnes décisions.

Notre mission est de maintenir la stabilité des prix. Pour ce faire, nous veillons à ce que l’inflation, autrement dit la variation des prix, reste faible, stable et prévisible à un taux de 2 % à moyen terme.

Un indicateur permettant des comparaisons entre les pays

Avant que l’euro ne devienne notre monnaie unique, chaque pays utilisait ses propres méthodes et procédures nationales pour mesurer l’inflation. Depuis l’introduction de l’euro, il est nécessaire de disposer d’un instrument de mesure de l’inflation à l’échelle de la zone euro, permettant d’éviter les doublons ou les lacunes dans les statistiques et pouvant être utilisé selon des modalités comparables entre les pays. C’est ce que permet l’IPCH, qui s’appuie sur un ensemble de normes juridiquement contraignantes.

Les pondérations des produits pris en compte dans l’IPCH

L’incidence de la variation du prix d’un produit sur l’IPCH dépend du montant moyen que les ménages dépensent pour ce produit.

Exemple du café : la pondération du café (avec le thé et la poudre de cacao) est de 0,4 %. Une variation de son prix n’aura donc pas une répercussion sensible sur l’IPCH global.

Exemple de l’essence : la pondération de l’essence (avec les autres carburants et les lubrifiants) est de 4,6 %. Une variation de prix identique, en pourcentage, à celle du café aura donc une incidence environ dix fois plus forte sur l’IPCH.

Méthodologie de calcul de l’IPCH

  • Relevés des prix. Chaque mois, des millions de prix sont relevés dans des points de vente physiques et en ligne au moyen de web-scraping automatisé, de scanneurs de caisse et d’enquêtes. Ces prix sont recueillis dans toute la zone euro et couvrent jusqu’à 295 catégories de produits. Le nombre exact de biens et services pris en compte dans l’échantillon varie d’un pays à l’autre. Pour chaque produit, plusieurs prix sont relevés dans différents points de vente et dans différentes régions. Exemple : les observations portant sur les prix des livres distinguent différentes catégories d’ouvrages (romans, récits, ouvrages de référence, etc.) vendus dans les librairies, les supermarchés et sur les portails de commerce en ligne.
  • Pondérations des groupes de produits. Les groupes de produits sont pondérés selon leur poids dans le budget moyen des ménages. Pour que l’indice demeure pertinent et prenne en compte les modifications des habitudes de consommation, les pondérations sont révisées à intervalles réguliers. Elles sont établies à partir des résultats d’enquêtes effectuées auprès des ménages en vue de connaître la répartition de leurs dépenses de consommation. Les pondérations sont des moyennes nationales reflétant les dépenses de toutes les catégories de consommateurs (riches et pauvres, jeunes et personnes âgées, etc.).
  • Pondérations des pays. Elles sont calculées en fonction des parts respectives des pays dans le total des dépenses de consommation au sein de la zone euro.

À la suite de l’évaluation stratégique de 2021, le Conseil des gouverneurs s’est prononcé en faveur de l’inclusion des coûts associés à la propriété d’un logement dans l’IPCH, afin de mieux refléter l’expérience des ménages en matière de hausse des prix.

C’est un projet de longue haleine auquel Eurostat travaille actuellement.

Dans l’attente, la BCE aura recours à d’autres mesures de l’inflation tenant compte des coûts de propriété pour mieux comprendre les variations des prix dans l’économie.

Qui calcule l’IPCH...

... à l’échelon national ? Il existe, dans chaque pays de la zone euro, un institut national de la statistique, qui calcule l’IPCH pour le pays concerné.

... à l’échelle de la zone euro ? Chaque institut national de la statistique transmet ses chiffres à Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne. Eurostat calcule ensuite l’IPCH pour l’ensemble de la zone euro. En outre, Eurostat veille à la qualité des données nationales en vérifiant leur conformité aux normes juridiquement contraignantes. Pour plus de détails, voir les pages du site Internet d’Eurostat concernant l’IPCH .

Calculez votre taux d’inflation personnel

Inflation perçue.

Les enquêtes d’opinion auprès des consommateurs montrent que ces derniers ont souvent le sentiment que l’inflation est plus élevée que ne l’indiquent les indices effectifs des prix. Mais à quoi tiennent ces perceptions d’inflation ? Plusieurs études universitaires sont parvenues aux conclusions ci-dessous.

  • Nous remarquons davantage les hausses des prix qu’une stabilité ou une baisse des prix. En outre, les augmentations restent plus longtemps ancrées dans nos mémoires. Nous prêtons généralement moins d’attention à des prix stables ou en baisse, bien que de telles évolutions soient également prises en compte dans le calcul du taux d’inflation moyen.
  • Nous accordons plus d’attention à nos achats réguliers. Ces dernières années, les prix de certains biens et services que nous achetons fréquemment, comme l’essence, le pain et les transports en commun, ont plus augmenté que l’inflation moyenne. Nous sommes souvent trop influencés par la variation des prix de ces biens et services dans notre perception de l’inflation, ce qui peut nous conduire à surestimer le taux d’inflation effectif.
  • Nous faisons moins attention aux achats occasionnels et aux prélèvements automatiques. Une part notable de notre budget est affectée à des biens et services que nous achetons moins fréquemment, comme une voiture ou des vacances. Certaines dépenses (le loyer ou la facture de téléphone, par exemple) sont généralement réglées par prélèvement automatique ou par virement. Et nous ne songeons pas immédiatement à ces dépenses et à ces variations de prix lorsque nous pensons à l’inflation.

Inflation « personnelle ». L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) est établi sur la base d’un panier type de biens et de services. Ce panier est représentatif de l’ensemble des ménages. Toutefois, les ménages qui doivent faire face à une hausse des prix supérieure à la moyenne sont sans doute plus conscients de la situation que ceux pour qui les augmentations des prix sont inférieures à la moyenne.

Exemple : si la hausse des prix des carburants est beaucoup plus forte que celle des autres biens et services, les personnes qui utilisent fréquemment leur voiture estimeront sans doute que le taux d’inflation est plus élevé que l’IPCH, car leurs dépenses personnelles de carburant sont supérieures à la moyenne. À l’inverse, l’inflation « personnelle » de celles et ceux qui conduisent rarement ou pas du tout sera perçue comme moins forte.

  • Les taux d’inflation sont mesurés sur les douze derniers mois, alors que nos souvenirs remontent plus loin dans le temps. L’IPCH est défini comme un rythme de progression sur douze mois. Cela signifie que l’on compare le niveau général des prix d’une période donnée (par exemple janvier 2009) à celui enregistré un an plus tôt (en janvier 2008). Or, lorsqu’ils forment leur perception de l’inflation, les consommateurs peuvent avoir en mémoire les prix en vigueur quelques années auparavant. Sur une longue période, les prix ont tendance à augmenter sensiblement, même si le taux d’inflation annuel est bas. Si, par exemple, le taux de variation annuel de l’IPCH s’établit à 2 % par an pendant dix ans, le niveau général des prix aura progressé de bien plus de 20 % à la fin de cette période.

Variations des prix et améliorations de la qualité. Nous considérons souvent que tout changement de prix d’un produit est synonyme d’inflation. Ce changement s’accompagne cependant parfois d’une amélioration de la qualité du produit, que l’IPCH neutralise en éliminant la variation due à la différence de qualité.

Exemple : les prix des voitures augmentent, mais les nouveaux modèles sont souvent dotés d’équipements de série qui étaient auparavant proposés en option (par exemple un système de navigation, la climatisation ou des airbags ). Quand tel est le cas, les augmentations de prix s’expliquent en partie par une amélioration de la qualité et non uniquement par l’inflation. Supposons que les prix des voitures ont progressé de 5 % en moyenne. Si les améliorations de la qualité apportées aux véhicules sur la période comptent pour 1 % dans cette augmentation, l’IPCH fera apparaître une hausse de prix de 4 %.

Découvrez les chiffres

La hausse des prix à la consommation dans la zone euro depuis 1961.

Dans les années 1970 et 1980, l’inflation a atteint un niveau élevé dans de nombreux pays européens. Mais depuis le milieu des années 1990, les taux d’inflation ont nettement baissé, sous l’effet des mesures prises au niveau national dans la perspective de l’introduction de l’euro, et grâce à la politique monétaire de la BCE.

Très récemment, l’inflation s’est fortement accélérée, essentiellement en raison de la flambée des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Quels facteurs ont influencé l’évolution récente de l’inflation ?

Ce ne sont pas toujours les produits qui enregistrent les variations de prix les plus fortes qui pèsent le plus sur l’indice. Le taux d’inflation dépend également de la part relative de chaque produit, autrement dit de leur « poids », dans les dépenses de consommation moyennes des ménages.

Accédez aux chiffres les plus récents avec ce tableau de bord interactif de l’inflation

Consultez les derniers chiffres et les données de long terme . Examinez en détail la situation de chaque pays et les groupes de produits utilisés pour calculer le taux d’inflation. En sélectionnant une période, vous pouvez suivre l’évolution de l’inflation, présentée en animation, mois après mois.

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L'essentiel sur... l'inflation

Comment ont évolué les prix ces dernières années ? Ont-ils fortement changé pour certains produits ? Pourquoi l'inflation ressentie peut-elle être supérieure à celle mesurée par l'Insee ?...

L’essentiel sur… l’inflation fournit des éléments de cadrage pour aborder ces questions, à l’aide de chiffres clés représentés de manière visuelle et d’un court commentaire.

Sur le même modèle, retrouvez d'autres « essentiels sur... »

Avertissement : cette publication couvre les années 2000 à 2023, les derniers résultats mensuels sur l’inflation sont quant à eux disponibles ici.

  • En quelques chiffres
  • En six questions
  • Comment l'Insee mesure

Comment les prix ont-ils évolué depuis le début des années 2000 ?

Alors que les fluctuations de l'indice des prix à la consommation, principale mesure de l'inflation, étaient relativement faibles d'une année sur l'autre jusqu'en 2021, les prix à la consommation ont connu une nette accélération en 2022 en moyenne annuelle. Ils ralentissent légèrement en 2023. L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021.

De 2002 à 2021, l'inflation n’a dépassé le seuil de 2,0 %, en moyenne sur une année, qu’à cinq reprises (2003, 2004, 2008 et 2011), avec des causes extérieures en général bien identifiées, telles que les variations des conditions climatiques (produits alimentaires frais, en 2003, 2004 et 2008), l’environnement géopolitique (produits pétroliers, en 2008 et 2011) ou des décisions de santé publique (tabac). Par ailleurs, l'inflation a quasiment stagné en 2009, 2015 et 2016, avec à chaque fois un effet prépondérant du repli des cours internationaux de matières premières, notamment du pétrole.

Retrouvez l'évolution de l'inflation ici

tableau Évolution annuelle moyenne de l'indice des prix à la consommation

  • Lecture : en 2023, les prix à la consommation ont en moyenne augmenté de 4,9 %.
  • Champ : France hors Mayotte, ensemble des ménages.
  • Source : Insee, Indice des prix à la consommation.

graphique Évolution annuelle moyenne de l'indice des prix à la consommation

Le prix de certains produits a-t-il fortement changé .

Certains produits ont des prix très volatils qui fluctuent selon les conditions climatiques (comme les produits alimentaires frais), les cours internationaux (les produits pétroliers par exemple) ou compte tenu d'une demande très saisonnière (les produits touristiques ou les services de transport). Récemment, l'indice de l'alimentation a fortement augmenté, de même celui de l'énergie.

Indépendamment de ces fluctuations, le prix de certains produits baisse tendanciellement : c’est le cas par exemple des services de communication, des produits de santé ou des produits numériques. Les innovations et la qualité de ces produits ont progressé plus rapidement que leur prix. L’indice des prix qui mesure les évolutions de prix à qualité constante a donc enregistré une baisse.

À l’inverse, l’indice du tabac a particulièrement augmenté entre 2018 et 2020 ainsi qu'en 2023, du fait des taxes.

tableau Indices des prix à la consommation par grands secteurs de consommation

  • Lecture : en janvier 2023, l’indice des prix du tabac valait 156,1, ce qui signifie que le prix du tabac a augmenté en moyenne de 56,1 % depuis 2015.

graphique Indices des prix à la consommation par grands secteurs de consommation

Tableau exemples de produits dont les prix baissent.

  • Lecture : en janvier 2023, l’indice de prix à la consommation des produits de santé valait 86,0, ce qui signifie que les prix des produits de santé ont baissé en moyenne de 14,0 % depuis 2015.

graphique Exemples de produits dont les prix baissent

  • Lecture : en janvier 2023, l’indice de prix à la consommation des produits de santé valait 86,0, ce qui signifie que les prix des produits de santé ont baissé en moyenne de 14,0 % depuis  2015.

Comment a évolué le prix du logement ?

Entre 2003 et 2023, en France métropolitaine, les loyers ont évolué en général un peu moins vite (+1,4 % en moyenne par an, soit +33 % sur 20 ans) que l'inflation d'ensemble (+1,7 % en moyenne par an, +39 % sur 20 ans). Parmi les dépenses de logement, seules les dépenses de consommation sont prises en compte dans l’indice des prix à la consommation. Les dépenses d’acquisition sont considérées comme des dépenses d’investissement.

En France métropolitaine, les prix d’acquisition des logements anciens ont été multipliés par 2,4 entre début 2002 et le 3 e trimestre 2023 (2,5 en Île-de-France), et ceux des logements neufs par 2,2.

Comment ont évolué les prix dans la grande distribution ?

L’indice des prix à la consommation mesure l’évolution des prix de l’ensemble des produits consommés et quelle que soit la forme de vente (supermarché, hypermarché, magasin traditionnel, marché, internet…) dans laquelle ils sont achetés. L’Insee mesure également un indice des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution : il s’agit essentiellement des produits alimentaires, hors produits frais, et des produits d'entretien et d’hygiène-beauté vendus en super et hypermarché.

Les évolutions récentes des prix dans la grande distribution sont marquées par une forte hausse en 2022 ainsi qu'au 1 er semestre 2023, après avoir connu des baisses notamment en 2010, de 2014 à 2016 et de 2020 à 2021. Par ailleurs, de 2006 à 2018, ils sont moins dynamiques dans la grande distribution que hors grande distribution.

tableau Évolution de l'indice des prix en et hors grande distribution

  • nd : donnée non disponible.
  • Lecture : en janvier 2023, les prix des produits de grande consommation vendus en grande distribution ont augmenté de 13,5 % par rapport à janvier 2022.
  • Champ : France métropolitaine, ensemble des ménages.

graphique Évolution de l'indice des prix en et hors grande distribution

Le passage à l'euro a-t-il fait grimper les prix ?

Entre 2003 et 2023, les prix à la consommation ont augmenté de 1,7 % en moyenne par an. C’est nettement inférieur au rythme moyen de l’après-guerre au milieu des années 80 (+10,1 % par an en moyenne). C’est aussi un peu moins qu’au cours des quinze années précédentes (+2,1 % entre 1986 et 2001), période au cours de laquelle le contre-choc pétrolier, les baisses de TVA, les politiques de convergence et de stabilité des prix, à la suite du traité de Maastricht, avaient permis d’entrer dans une phase d’inflation modérée qui dure encore.

Dans cette perspective historique, l’inflation des années qui ont suivi le choc du passage à l’euro au 1 er janvier 2002 n’a pas été atypique. La conversion en euros des prix en francs a certes entraîné, au moment du passage à l’euro, une hausse des prix, via notamment le basculement vers de nouvelles grilles tarifaires psychologiques en euros. Mais les évaluations menées à partir des données microéconomiques de prix ont conclu à un impact modéré du passage à l’euro, de l’ordre de +0,1 % à +0,2 % sur les prix.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette publication .

  • Lecture : en 2023, les prix à la consommation ont en moyenne augmenté de 4,9 %.
  • Champ : France hors Mayotte.
  • Source : Insee, coefficient de transformation de la monnaie.

À quoi sert l'indice des prix à la consommation ?

L’indice des prix à la consommation est la principale mesure de l’inflation ; il sert à l’analyse économique. En particulier, l’indice des prix à la consommation harmonisé est utilisé pour définir la politique monétaire et permet d’apprécier le respect des critères de Maastricht en matière d’inflation.

Mais l’indice, publié au journal officiel, est également utilisé pour l’indexation de nombreux contrats, la revalorisation de minima ou encore pour déterminer certains rendements obligataires.

L’IPC hors tabac sert ainsi à indexer de nombreux contrats privés, des pensions alimentaires ou encore des rentes viagères.

L'indice des « ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie » sert à revaloriser le Smic (décret n° 2013-123 du 7 février 2013). Cet indice est une déclinaison de l'IPC dans laquelle on prend en compte, non plus la structure moyenne de consommation d’un ménage français, mais la structure de consommation des 20 % de ces ménages dont le niveau de vie est le plus faible.

L’indice de référence des loyers (IRL) est utilisé pour réviser les loyers : il est calculé à partir de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.

presentation sur l'inflation

L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure l’évolution des prix pour un panier de consommation moyen. Un consommateur dont la consommation diffère de ce panier moyen subit une hausse de prix différente de ce que mesure l’IPC.

Pour cette raison, l’Insee mesure des indices de prix à la consommation pour différentes catégories de ménages selon leur niveau de vie, leur âge, leur situation familiale, leur catégorie socio-professionnelle ou encore leur situation par rapport au logement. Selon la catégorie de ménages, le panier habituel consommé diffère : le poids du carburant est ainsi plus important dans le budget des ménages les plus modestes et l’inflation qu’ils subissent sera plus sensible aux évolutions de prix de ces carburants.

L’Insee propose un simulateur d’indice des prix à la consommation personnalisé  : définissez votre panier habituel de consommation et vous obtiendrez votre indice personnalisé depuis 2000, en comparaison de l’inflation moyenne.

presentation sur l'inflation

En matière de logement, l’indice des prix à la consommation (IPC) prend en compte les dépenses qui constituent de la consommation : les loyers et les charges (alimentation en eau, reprise des eaux usées, etc.), les dépenses en énergie (électricité, gaz, etc.) et les petits travaux d’entretien et de réparation. Comme c’est le cas au niveau européen, il exclut en revanche l’investissement en logement (achat ou gros travaux).

En effet, les achats en logement ne constituent pas de la consommation, car ils accroissent le patrimoine des ménages ; contrairement à un bien consommé, le logement ne disparaît pas avec son utilisation et peut se revendre. Les remboursements de prêts immobiliers, ou d'ailleurs ceux relatifs aux crédits à la consommation, sont également exclus du panier de l’IPC du fait qu'ils relèvent d'opérations financières et qu'ils ne constituent pas des dépenses de consommation.

Ainsi, en 2023, les dépenses de consommation en logement pèsent 14,6 % dans l’IPC, les seuls loyers et charges 7,4 %, et les seuls loyers 6,0 %.

graphique Part des dépenses de logement dans l'IPC en 2023

  • Lecture : en 2023, les dépenses liées au logement pèsent 14,6 % dans l'indice des prix à la consommation.

Pourquoi l'inflation ressentie peut-elle être supérieure à celle mesurée par l'Insee ?

Le ressenti des ménages sur l’évolution des prix peut être différent de ce que mesure l’Insee à travers l’indice des prix à la consommation (IPC). Cette divergence s’est accrue avec le passage à l’euro. Différents éléments expliquent ce sentiment de sous-estimation de l’inflation par l’IPC.

Tout d’abord, l’indice des prix à la consommation se réfère à un panier de consommation moyen alors que les consommateurs retiennent probablement leur propre structure budgétaire. L’évolution des prix calculée avec des paniers différents de consommation (ceux d’un ouvrier ou employé urbain, par exemple) diffère cependant peu de l’inflation moyenne au cours des quinze dernières années.

Ensuite, les ménages accorderaient plus d’importance aux prix en hausse qu’aux prix en baisse ou stables car ce sont les premiers qui peuvent constituer une menace pour l’équilibre de leur budget.

Autre élément d'explication, le consommateur observe d’autant mieux les variations de prix que les produits sont achetés plus fréquemment : il est par exemple plus particulièrement sensible aux hausses du prix du pain qu’aux baisses du prix des appareils électroménagers. Or, le prix de ces biens durables a tendance à baisser.

Enfin, l’indice des prix à la consommation mesure une évolution de prix à qualité constante des produits consommés. Or, de nombreux biens durables ont connu une amélioration de leur qualité : les smartphones achetés aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec les premiers téléphones mobiles.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette publication , ou simuler votre indice des prix à la consommation personnalisé.

presentation sur l'inflation

Afin de rester représentatif de la consommation des ménages, chaque année, le panier de l’indice des prix à la consommation (IPC) est mis à jour : de nouvelles variétés de produits sont suivies ; des variétés qui ne sont plus consommées sont exclues du panier. Ainsi, la cassette-vidéo a été remplacée par le DVD et le streaming a été ajouté au panier de l’IPC. Par ailleurs, en cours d’année, quand un modèle d’une variété de produits disparaît, il est remplacé par le nouveau modèle en veillant toujours à procéder à des ajustements de qualité de manière à ce que les montées de gamme ou les innovations des produits ne se traduisent pas par des hausses de prix. Ainsi, l’arrivée d’un nouveau modèle de smartphone vendu au même prix que le précédent peut se traduire par une baisse de prix si le nouveau modèle incorpore des innovations et améliorations.

En effet, l’IPC cherche à mesurer une évolution « pure » de prix : une augmentation de prix due à une évolution de la qualité des produits n’est pas considérée comme de l’inflation ; de la même manière, une modification de la structure de la consommation (de l’alimentation vers des services de communication, par exemple) doit être sans impact sur l’inflation. Afin de mesurer cette évolution pure de prix, l’IPC est fondé sur un panier fixe de biens et services : mois après mois, ce sont les mêmes produits qui sont suivis.

presentation sur l'inflation

Une série vidéo pour faire le tour de la question

Épisode 1 : le panier

Épisode 2 : mesurer l'inflation & à quoi ça sert ?

Épisode 3 : l'effet qualité & 50 ans d'inflation

Épisode 4 : l'écart entre la mesure et le ressenti

Comment mesure-t-on l'inflation ?

L’inflation est la hausse générale des prix des biens et des services. L'indice des prix à la consommation (IPC), qui permet d’évaluer la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages, est le principal instrument pour la mesurer. Il est l’indicateur disponible le plus rapidement et le plus fréquemment : l’Insee diffuse une estimation provisoire dès le dernier jour du mois auquel il se réfère et produit les calculs définitifs avant le 15 du mois qui suit. À noter qu'il existe d’autres mesures de l’inflation (le déflateur de la consommation, le déflateur du PIB).

Pour mesurer l’inflation, l’Insee suit un panier de biens et services, mis à jour chaque année : mois après mois, ce sont les mêmes produits dont les prix sont relevés afin de s’assurer que les évolutions de prix ne mesurent pas des différences de qualité du produit qui justifieraient la différence de prix. Cependant, certains produits disparaissent en cours d’année (par exemple : une nouvelle génération de téléphone remplace la précédente). Dans ce cas, l’Insee remplace ces produits et effectue des ajustements pour neutraliser la différence de qualité. Ces ajustements reposent sur l'idée qu'à un moment du temps, si deux produits coexistent, leur différence de prix reflète une différence de qualité.

L’IPC mesure donc l'évolution des prix à qualité constante : une amélioration de la qualité procure un meilleur service au consommateur, les économistes parlent d’une utilité plus importante, qui justifierait un prix plus élevé.

Neutraliser l’effet de la qualité sur les prix se fait dans les deux sens : on neutralise tout autant une augmentation de prix d'un produit liée à une amélioration de la qualité du produit qu'une baisse de prix liée à la détérioration de la qualité ou à une quantité moindre (voir vidéo 3).

Pour produire un indice d’ensemble à partir de tous ces relevés de prix, chaque produit est pondéré, proportionnellement à son poids dans la dépense de consommation des ménages. Par exemple, les carburants représentent entre 3 % et 4 % de la consommation des ménages (2,7 % en 2021, 3,5 % en 2022, 3,4 % en 2023). Cette consommation comprend à la fois des dépenses fréquentes, régulières (comme les carburants ou les dépenses alimentaires) mais également des dépenses peu fréquentes mais coûteuses et dont le poids peut être de ce fait conséquent (l’achat d’un véhicule pèse ainsi un poids équivalent à celui des carburants dans la consommation des ménages). Cette répartition est mise à jour chaque année : le poids du poste communication dans le panier de l’IPC a ainsi augmenté par exemple d'un peu plus de 50 % de 1990 à 2021 (voir vidéo 1).

Comment collecte-t-on l'information sur les prix ?

L’Insee mobilise différentes sources de données pour collecter l’information sur les prix :

• 160 000 prix sont collectés chaque mois par les enquêteurs de l’Insee qui se déplacent dans 30 000 points de ventes.

• 500 000 prix sont collectés sur internet manuellement ou à l’aide de robots. Pour les prix très volatils de certains services (en particulier de transport), les prix sont ainsi collectés quotidiennement avec plus ou moins d’anticipation par rapport à la date du service et selon des profils de consommateurs différents.

• Certains prix sont également collectés à partir de bases de données administratives (par exemple, données de l’assurance maladie, ou déclaration administrative du prix des carburants).

• 80 millions de prix sont enfin suivis grâce aux données de caisses (depuis janvier 2020). Elles sont utilisées pour suivre les prix des produits vendus dans les supermarchés, les hypermarchés ainsi que des magasins multi-commerces pour les produits alimentaires industriels, de l’entretien et de l’hygiène beauté. Par ailleurs, les données de caisses des pharmacies sont également utilisées pour le calcul de l’indice. Ces données sont recueillies quand les consommateurs passent aux caisses de leurs magasins ; sont alors enregistrés les quantités des produits et les prix auxquels ils sont achetés. Le produit acheté est connu précisément.

Depuis avril 2017, la transmission de ces données à l’Insee est obligatoire pour les enseignes de la grande distribution. L’apport des données de caisses pour la mesure de statistiques de prix est sans conteste car ces données sont exhaustives sur leur champ et apportent une information très détaillée sur la consommation des ménages (voir vidéo 2).

Quels sont les produits suivis ?

L’indice des prix à la consommation est construit de manière à couvrir l’ensemble de la consommation des ménages : celle-ci est décrite par une nomenclature, la Coicop (Classification of individual consumption by purpose) qui classifie les produits selon leur fonction : l’alimentation, les boissons alcoolisées et tabacs, les habits, le logement, les meubles, articles de ménage et d’entretien courant du foyer, la santé, les transports, la communication, les loisirs et la culture, l’éducation, les restaurants et les hôtels, les biens et services divers.

L’IPC est diffusé ainsi à un niveau de détails très fin : 250 postes environ chaque mois et 350 postes annuellement. Pour produire ces indices, 1 700 variétés de produits sont suivies chaque mois. D’après les règlements européens, tout produit représentant plus d’1/1000 e de la consommation des ménages doit être introduit dans le panier de l’IPC. Pour ce faire, les variétés incluses dans ce panier sont revues chaque année pour rester représentatives de la consommation des ménages et prendre en compte l’apparition de nouveaux produits (voir vidéo 1).

Règlements européens et normes internationales

La première génération d'indices des prix à la consommation date de 1914. Au cours du temps, la couverture de l'IPC s'est élargie tant au plan géographique qu'en matière de population représentée (au départ les ménages ouvriers urbains puis l’ensemble des ménages) ou de consommation couverte.

L'IPC base 2015, publié actuellement, constitue la 8 e génération d'indices. Il est entré en service en janvier 2016.

La méthodologie de l’IPC résulte des travaux et des arbitrages des experts nationaux et des organisations internationales (Eurostat, FMI, ONU, BIT). Ouvrir dans un nouvel onglet Un règlement européen définit très précisément la manière de calculer l'IPC et est partagé avec les autres pays européens.

Grille tarifaire psychologique : la fixation des prix obéit pour certains produits à des critères d'ordre psychologique. Par exemple, avant le passage à l'euro : 199 francs ; après le passage à l'euro : 29,90 euros, soit une baisse de 1,4 % par rapport au prix qui résulterait de l’application du taux de change officiel (30,34 euros). Les prix « ronds » peuvent aussi donner lieu à des conversions en euros qui s’écartent de l’application directe du taux de change officiel : un prix de 50 francs pourra ainsi être converti à 7 euros ou à 8 euros pour maintenir un chiffre rond, soit une baisse de 8 % ou une hausse de 5 %.

Pour en savoir plus

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Inflation : définition, causes et conséquences

  • Publié le 5 juin 2020
  • Mis à jour le 25 mars 2024

Qu’est-ce que l’inflation et comment se mesure-t-elle ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Comment la contrôler ? Les trois principales théories de l’inflation.

Définition de l’inflation

L’inflation se caractérise par une augmentation persistante de la moyenne des prix des biens et des services, indépendamment des variations sectorielles, sur l’ensemble du spectre économique et sur plusieurs trimestres consécutifs. Elle se traduit donc par une diminution du pouvoir d’achat de la monnaie.

Selon les théories économiques, trois approches principales se distinguent quant à l’analyse du phénomène et de ses implications (voir plus bas).

Mesure et calcul du taux d’inflation

Pour calculer l’inflation, on tente de mesurer comment évolue l’IPC, ou Indice des Prix à la Consommation (voir ici sur le site de l’INSEE .)

L’IPC est mesuré par l’INSEE tous les mois en relevant les prix d’un panier de biens et services représentatifs de la consommation des ménages. Les biens alimentaires, les prix de l’électricité et du gaz, les niveaux des loyers, les prix de l’essence, etc., sont pris en compte pour le calcul de l’IPC. Si le prix de ce panier moyen augmente, alors le taux d’inflation est positif, et si le prix du panier baisse d’un mois sur l’autre, le taux d’inflation est négatif. Dans ce cas, on parle de déflation .

Pour évaluer l’évolution du taux d’inflation, il est important de regarder la tendance globale et non pas uniquement le chiffre publié chaque mois. Cela permet de déterminer s’il y a une accélération ou un ralentissement du niveau d’inflation.

Le taux d’inflation annualisé est souvent utilisé pour lisser les variations saisonnières, par exemple quand les prix augmentent brutalement suite à un choc économique, comme cela a été le cas avec la hausse des énergies fossiles en 2022 suite à l’invasion de l’Ukraine. Ce taux correspond au taux d’inflation moyen sur les 12 derniers mois, et chaque mois, une moyenne glissante est effectuée. Par exemple, l’inflation de Mars calcule l’inflation moyenne depuis le mois de Mars de l’année précédente. En Avril, le taux d’inflation calcule l’inflation moyenne depuis le mois d’Avril de l’année précédente, etc.

Il convient de noter que l’inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l’offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc. Ces facteurs peuvent avoir des effets directs ou indirects sur les prix, ce qui se reflète dans le taux d’inflation.

Inflation : causes et conséquences

Causes de l’inflation.

L’inflation peut être causée par plusieurs facteurs économiques, structures ou sociaux. Parmi les raisons qui peuvent expliquer, au moins en partie, la hausse des prix, on trouve ainsi :

  • L’augmentation de la demande : si la demande de biens et de services augmente plus rapidement que l’offre, les prix augmenteront en conséquence. Cela peut se produire lorsque la confiance des consommateurs et des entreprises est élevée, lorsque les dépenses publiques augmentent ou lorsque les taux d’intérêt sont bas, ce qui encourage les emprunts et les dépenses.
  • L’augmentation des coûts de production : si les coûts de production augmentent pour les entreprises, elles peuvent être amenées à augmenter leurs prix pour maintenir leurs marges bénéficiaires. Les coûts de production peuvent augmenter en raison de l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre, des matières premières, de l’énergie ou des taxes.
  • La dépréciation de la monnaie : si la valeur de la monnaie d’un pays diminue par rapport à celle des autres devises, les importations deviendront plus chères, ce qui peut entraîner une augmentation des prix.
  • L’augmentation de la masse monétaire en circulation : si la quantité de monnaie en circulation augmente plus rapidement que la croissance économique, cela peut entraîner une augmentation des prix. Cela peut se produire lorsque les banques centrales impriment de l’argent pour financer des déficits budgétaires, des programmes de relance ou des guerres.
  • Les facteurs externes : les événements internationaux tels que les guerres, les sanctions économiques, les catastrophes naturelles ou les fluctuations des prix des matières premières peuvent également entraîner des hausses de prix. Par exemple, une sécheresse qui réduit la production agricole peut entraîner une augmentation des prix des aliments.

Il est important de noter que ces facteurs ne sont pas mutuellement exclusifs et peuvent souvent interagir entre eux pour influencer l’inflation. Par exemple, une augmentation des coûts de production peut être causée par une augmentation des prix des matières premières due à une pénurie causée par une catastrophe naturelle, qui entraîne une augmentation des prix pour les consommateurs.

Conséquences de l’inflation

L’inflation peut avoir plusieurs conséquences économiques et sociales, notamment :

  • Diminution du pouvoir d’achat : Lorsque les prix augmentent, les consommateurs doivent dépenser plus pour les mêmes biens et services. Cela diminue leur pouvoir d’achat et leur capacité à acheter des biens et services supplémentaires.
  • Réduction de l’épargne : Lorsque l’inflation est élevée, les taux d’intérêt ont tendance à augmenter pour compenser la perte de pouvoir d’achat des épargnants. Cela peut réduire l’incitation des ménages à épargner et à investir.
  • Redistribution de richesse : L’inflation peut affecter différemment les différentes catégories sociales. Les personnes ayant des actifs tels que des biens immobiliers, des actions ou des obligations peuvent bénéficier d’une augmentation de la valeur nominale de ces actifs. En revanche, les personnes ayant des revenus fixes, tels que les retraités et les salariés, peuvent être affectées négativement car leur pouvoir d’achat diminue.
  • Augmentation des coûts de production : Les entreprises peuvent avoir des coûts de production plus élevés en raison de l’augmentation des prix des matières premières et des salaires. Cela peut les amener à augmenter les prix de leurs produits, ce qui contribue à l’inflation.
  • Diminution de la compétitivité : Si les prix augmentent plus rapidement dans un pays que dans les pays voisins, les entreprises de ce pays peuvent devenir moins compétitives sur les marchés internationaux. Cela peut réduire les exportations et augmenter les importations, ce qui peut affecter négativement la balance commerciale.
  • Instabilité économique : Des niveaux élevés et instables d’inflation peuvent conduire à une incertitude économique qui peut affecter la croissance économique et l’investissement.

En outre, l’inflation peut également avoir des conséquences sur la politique monétaire, notamment sur les décisions de la banque centrale en matière de taux d’intérêt. Les banques centrales peuvent augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation, mais cela peut également ralentir la croissance économique et augmenter les coûts d’emprunt pour les entreprises et les ménages.

Contrôle de l’inflation et régulation

Il existe plusieurs méthodes pour lutter contre l’inflation, en utilisant la politique monétaire, budgétaire ou en réglementant certains niveaux de prix.

  • Politique monétaire restrictive : la banque centrale peut augmenter les taux d’intérêt pour rendre le crédit plus cher et réduire ainsi la demande de prêts et la consommation. Cette stratégie peut ralentir l’activité économique à court terme, mais elle peut également contribuer à stabiliser les prix.
  • Politique budgétaire : le gouvernement peut réduire ses dépenses ou augmenter ses impôts pour réduire la demande globale dans l’économie. Cette approche est également appelée « austérité » et peut entraîner une réduction de l’activité économique, mais elle peut également réduire l’inflation.
  • Réglementation des prix : les gouvernements peuvent fixer des prix maximums pour les biens et services afin de limiter la hausse des prix. Cependant, cette approche peut entraîner des pénuries de produits et encourager la création d’un marché noir.
  • Politique de revenus : les gouvernements peuvent limiter les augmentations de salaires et les profits des entreprises afin de limiter les coûts de production et de stabiliser les prix. Cependant, cette stratégie peut entraîner des tensions sociales et des grèves.
  • Dévaluation de la monnaie : les gouvernements peuvent dévaluer leur monnaie pour rendre leurs exportations plus compétitives et stimuler les exportations. Cela peut également augmenter le coût des importations, ce qui peut contribuer à réduire la demande globale.

Il est important de noter que chacune de ces stratégies a des avantages et des inconvénients. En outre, le choix de la stratégie dépendra des circonstances économiques et politiques spécifiques de chaque pays.

Trois approches théoriques de l’inflation

La théorie classique.

La théorie classique considère que l’inflation est causée par un déséquilibre entre l’offre et la demande de monnaie. Selon cette théorie, la monnaie est neutre à long terme et n’affecte pas la production et les prix. Elle suggère que les prix augmentent lorsque la demande de biens et services dépasse l’offre, ce qui entraîne une augmentation des coûts de production et une hausse des prix. De même, une diminution de la demande entraîne une baisse des prix. Ainsi, la solution proposée pour réduire l’inflation est de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande de monnaie en limitant l’expansion de la masse monétaire.

L’analyse keynésienne

L’analyse keynésienne affirme que l’inflation est causée par une augmentation de la demande globale qui dépasse l’offre globale. Selon cette théorie, la production et les prix sont influencés par la demande globale, qui est composée de la consommation, de l’investissement et des dépenses publiques. Ainsi, pour réduire l’inflation, cette approche prône une intervention gouvernementale, telle que l’augmentation des taux d’intérêt ou la réduction des dépenses publiques, afin de réduire la demande globale.

La doctrine monétariste

La doctrine monétariste considère que l’inflation est causée par une augmentation excessive de la masse monétaire, qui stimule la demande globale et donc les prix. Cette théorie affirme que la gestion de la masse monétaire est la clé pour contrôler l’inflation. Ainsi, elle préconise une politique monétaire strictement contrôlée par la banque centrale, qui doit s’assurer que l’expansion de la masse monétaire ne dépasse pas la croissance de la production. Pour atteindre cet objectif, la banque centrale peut augmenter les taux d’intérêt, réduire l’offre de monnaie et limiter les crédits bancaires.

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Qu’est-ce que l’inflation ?

Avez-vous noté les fluctuations du prix de votre baguette ou de votre facture d’électricité d’une année sur l’autre ? S’agit-il d’une simple variation ponctuelle des prix ou d’une inflation ? Que se cache-t-il derrière ce terme qui fait régulièrement les gros titres de notre actualité économique ? Décryptage de ce phénomène de hausse globale et persistante des prix.

causes et conséquences inflation

Définition de l’inflation

Pour employer le terme d’inflation, la hausse des prix doit concerner les biens et les services (B&S) dans leur globalité et être observée sur plus de trois trimestres consécutifs. Si, et seulement si ces critères sont réunis, alors le terme d’inflation peut être employé. L’inflation se traduit inévitablement par une baisse de la valeur de la monnaie . Autrement dit, pour acheter un même produit, vous devrez désormais débourser plus. 

L’inflation perçue par les consommateurs est souvent plus importante que l’inflation réelle . Cela s’explique de différentes manières. Par exemple, on prête toujours plus attention à la hausse qu’à la baisse des prix. Il nous arrive également d’assimiler une augmentation de prix à de l’inflation, or, parfois, cela s’explique par une amélioration de la qualité d’un bien ou d’un service. Pensez aux progrès réalisés dans l’industrie automobile par exemple ! 

Calcul de la hausse globale des prix

Au niveau de l’Union européenne, le taux d’inflation est mesuré par l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). Tous les pays membres se sont mis d’accord sur la méthodologie adoptée, ce qui permet de comparer les données d’un pays à l’autre. Bon nombre des décisions de la Banque centrale européenne reposent sur cet indice, l’objectif étant de maintenir son taux autour de 2 %.

Le calcul de l’inflation se base sur le prix des biens d’usage courant et des services consommés régulièrement. Un ménage ne consommant pas forcément les mêmes biens et services que son voisin, l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) commence par lister un nombre de B&S représentatifs en calculant une moyenne sur l’ensemble du territoire français. Un coefficient est ensuite attribué à chacun des éléments retenus afin d’en pondérer le poids dans le calcul final. La pondération de l’électricité sera bien supérieure à celle du sucre et sa variation impactera donc bien plus l’IPCH. Il suffira ensuite de comparer le panier moyen du mois de l’année en cours avec celui de l’année précédente à la même époque.

Les causes de l’inflation

Quels sont les facteurs qui influent sur les prix et les font augmenter dans la durée ?

Inflation par la demande

Selon les économistes de l’école keynésienne, l’inflation s’explique par un déséquilibre entre offre et demande . Lorsque la demande excède l’offre de B&S, les prix augmentent mécaniquement afin de retrouver cet équilibre. C’est cette rareté qui entraîne la hausse des prix.

Inflation par la masse monétaire

Il est possible d’expliquer l’inflation en s’intéressant à la masse monétaire. Si cette dernière est augmentée de manière excessive, alors la monnaie créée excède la richesse réelle d’un pays . La monnaie perd de la valeur et les prix augmentent pour compenser cette dépréciation.

Inflation par les coûts

Une hausse généralisée et persistante des prix peut se justifier par une augmentation du coût de fabrication d’un bien ou parce que les produits qui le composent sont de plus en plus chers.

L’augmentation du coût de fabrication provient souvent d’une hausse des salaires, qui se répercute sur le prix des B&S. Le consommateur ressentira également la hausse du prix des matières premières au moment de son achat. 

Inflation structurelle

Certaines mutations structurelles au sein de l’économie peuvent favoriser l’inflation. C’est le cas d’une situation de monopole caractérisée par une absence de concurrence, par exemple.

D’autres raisons, purement psychologiques, pourraient aussi expliquer ce phénomène Imaginez qu’une entreprise vendant de la farine anticipe de très mauvaises récoltes de blé. Elle augmentera donc les prix de sa marchandise pour compenser la potentielle perte à venir.

Les conséquences de ce phénomène économique

L’inflation frappe l’économie dans son ensemble, des ménages aux entreprises en passant par les administrations publiques. Celle-ci est particulièrement mal accueillie par les épargnants qui constatent une dépréciation de la valeur de l’argent amassé sur leur compte. Toute personne ayant un revenu fixe voit également l’inflation d’un mauvais œil. Alors que les prix grimpent, les salaires ne sont pas forcément revus à la hausse. Les employés sont donc forcément perdants et voient leur pouvoir d’achat baisser.

L’ inflation pénalise également le commerce extérieur. Les prix des marchandises du pays en proie à l’inflation étant plus élevés, les autres nations seront forcément plus réticentes à les importer.

Ce phénomène entraîne aussi la hausse des taux d’intérêt , décourageant les ménages à solliciter des crédits à la consommation.

Mais l’inflation a également certains avantages puisque toute personne morale ou physique ayant contracté un emprunt verra sa dette s’alléger. Les entreprises pourront également apprécier une hausse de leur chiffre d'affaires. 

Orange Bank - SA au capital de 898 775 712 € - 67 rue Robespierre - 93107 Montreuil Cedex - 572 043 800 RCS Bobigny - Orias n°07 006 369 (www.orias.fr).

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Macroéconomie

Cours : macroéconomie   >   chapitre 2 , introduction à l'inflation.

  • Calcul de l'IPC
  • Données de l'inflation
  • La déflation
  • Exemples de calcul de l'IPC et du taux d'inflation
  • La stagflation
  • La spirale déflationniste
  • Suivi de l'inflation
  • Comment les changements dans le coût de la vie sont mesurés
  • Comment les États-Unis et d'autres pays ressentent l'inflation
  • La confusion autour de l'inflation
  • En résumé : indice des prix et inflation
  • L'indice des prix à la consommation (IPC)

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L’inflation, bonne ou mauvaise nouvelle pour les finances publiques françaises ?

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Économiste, CEPII

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Florian Morvillier does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

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En 2021, le déficit public et la dette publique de la France, au sens de Maastricht, s’élevaient à respectivement 6,4 % et 112,5 % du PIB . C’est dans ce contexte déjà tendu que l’inflation fait son retour : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les finances publiques ? L’inflation affecte mécaniquement le solde budgétaire en modifiant les assiettes des impôts et du fait de l’indexation sur la hausse des prix des prestations sociales ou d’autres dépenses publiques. À cela s’ajoutent les mesures de soutien au pouvoir d’achat ainsi que les conséquences sur la charge de la dette de la politique monétaire.

Pour mesurer la réaction du solde budgétaire à une hausse de l’inflation, il est nécessaire de connaître la valeur des élasticités des recettes et des dépenses publiques à l’inflation, c’est-à-dire la variation mécanique des recettes et des dépenses que la hausse des prix produit. Ces effets mécaniques concernent les variations des recettes fiscales et sociales dues au changement d’assiettes des impôts et la variation des dépenses publiques consécutives à l’application du mécanisme d’indexation sur l’inflation de certaines dépenses.

Selon les estimations de l’OFCE , lors de la première année, une augmentation de l’inflation d’un point de pourcentage aurait un effet positif sur le solde budgétaire tandis qu’il se dégraderait l’année suivante. En effet, une hausse de l’inflation d’un point augmente les douze premiers mois les recettes publiques de 0,37 % tandis que les dépenses publiques s’accroissent de 0,30 %. Pour la deuxième année, l’élasticité des recettes à l’inflation s’élève à 0,41 % alors qu’elle s’établit à 0,67 % pour les dépenses.

Chute de la consommation

L’effet de l’inflation sur les finances publiques s’exerce par le biais de plusieurs mécanismes. Afin de les éclaircir, considérons ce qu’il en est pour les trois principales sources de recettes fiscales brutes en France en 2021 définies par l’Insee : la taxe sur la valeur ajoutée (38,1 %), l’impôt sur le revenu des personnes physiques (23,7 %) et les impôts sur les sociétés (16 %).

La hausse de l’inflation affecte les recettes fiscales de TVA par l’intermédiaire de deux effets antagonistes. L’inflation élargit tout d’abord l’assiette de cette taxe car les prix à la consommation augmentent ce qui, à taux de TVA et à consommation inchangés, accroît mécaniquement les recettes fiscales de l’État pour l’année en cours. Mais l’inflation se traduit également par un effet récessif car elle diminue le pouvoir d’achat des ménages, ce qui fait chuter leur consommation réduisant ainsi les recettes fiscales de cet impôt.

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Selon l’Insee, au cours du premier trimestre de l’année 2022, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages par unité de consommation a diminué de 1,9 % et la consommation des ménages s’est contractée de 1,5 % . L’effet global de l’inflation sur les recettes fiscales de TVA dépend donc de l’importance relative de ces deux effets.

Les recettes fiscales issues de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) au titre de l’année 2022 seront également affectées par la dynamique de l’inflation par l’intermédiaire de deux facteurs : l’évolution du revenu net imposable des ménages et le niveau de revalorisation du barème de l’IRPP, constitué de cinq tranches marginales d’imposition chacune possédant une borne inférieure et supérieure à l’intérieur desquelles s’appliquent un taux d’imposition. La revalorisation du barème de l’IRPP affecte de manière uniforme la valeur de ces bornes. Par exemple, à la suite d’une revalorisation de 5 % du barème de l’IRPP, les bornes inférieures et supérieures voient chacune leurs valeurs augmentées de 5 %.

Salaires à la hausse

Si les ménages parviennent à obtenir des hausses de salaire à la suite de la hausse de l’inflation, leur revenu net imposable croît. À barème de l’IRPP inchangé, le montant des recettes fiscales collectées augmente du fait de l’élargissement de l’assiette de cet impôt. A contrario, si le revenu net imposable des ménages ne varie pas mais que le barème de l’IRPP est revalorisé, on assistera à une diminution des recettes fiscales de l’IRPP car ce nouveau barème taxera une part plus faible du revenu des ménages.

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Ainsi, l’effet de l’inflation sur les recettes de l’IRPP dépend de l’importance relative de ces deux dynamiques. Avec une hausse moyenne de salaire autour de 3 % lors des négociations de salaire par branche au premier trimestre 2022, on pourrait s’attendre à un accroissement des recettes fiscales de l’IRPP, mais cela dépendra du niveau de revalorisation du barème de l’IRPP que le gouvernement décidera. Pour le moment, il semblerait qu’il envisage de le revaloriser du niveau de l’inflation . Dans ce cas, le changement de l’assiette fiscale de cet impôt serait limité et par conséquent l’effet sur les recettes fiscales au titre de l’année 2022 serait neutre.

L’accélération de l’inflation trouve essentiellement sa source dans le renchérissement de l’énergie qui augmente significativement les coûts de production des entreprises. Face à cette augmentation, les entreprises peuvent décider d’augmenter leurs prix de vente afin de maintenir leurs taux de marge. Dans ses projections macroéconomiques de juin 2022 , la Banque de France estime que ce choc sur le prix des matières premières, ainsi que l’augmentation du prix des intrants (bois et matériaux de construction, plastique, oléagineux et céréales, par exemple), va dégrader le taux de marge des sociétés non financières pour l’année 2022. Cette dégradation pourrait jouer négativement sur les recettes fiscales issues de l’impôt sur les sociétés pour 2023.

Les prestations sociales revalorisées

Les dépenses publiques sont également affectées par l’inflation via l’indexation sur l’inflation des prestations sociales. Du fait de la très forte inflation observée en ce début d’année 2022, la revalorisation des prestations sociales, qui se fait habituellement à date fixe au 1 er  avril de chaque année (de 1,8 % en 2022), se fera par anticipation pour l’année 2023 avec une revalorisation rétroactive de 4 % au 1ᵉʳ juillet 2022 prévue dans la loi pouvoir d’achat du gouvernement.

Alors que l’effet de l’inflation sur les dépenses publiques intervient habituellement avec un décalage, cette revalorisation anticipée des prestations sociales devrait contribuer à la dégradation du solde budgétaire de cette année. Cette revalorisation anticipée complique donc l’utilisation des élasticités car leur calcul se fonde sur les modalités prévues par la loi. Par ailleurs, si l’effet récessif de l’inflation est élevé, le taux de chômage pourrait augmenter dégradant le solde budgétaire à cause de la hausse des dépenses sociales (indemnités chômage par exemple) et de la chute des recettes publiques consécutives à la baisse du revenu des ménages. En d’autres termes, l’activation des stabilisateurs automatiques contribuerait au creusement du déficit budgétaire.

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À ces effets mécaniques de l’inflation sur le solde budgétaire, s’ajoutent ceux que l’application des élasticités ne permet pas de considérer. Comme le précise l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l’évolution de la charge de la dette concomitante au resserrement de la politique monétaire et la réponse gouvernementale à l’accélération de l’inflation ne sont pas prises en compte .

Soutien au pouvoir d’achat

Face aux poussées inflationnistes, le gouvernement a en effet mis en place des mesures discrétionnaires de soutien au pouvoir d’achat des ménages. Ces mesures ont un coût total estimé qui s’élève à plus de 25 milliards d’euros pour le moment. Bien que contribuant à une dégradation du solde budgétaire, ces mesures soutiennent également les recettes fiscales en limitant l’érosion du pouvoir d’achat des ménages.

À cela s’ajoutent des mesures avec un effet plus persistent sur le solde budgétaire comme la revalorisation des pensions de retraite de 4 % dont le coût estimé s’élève à 5 milliards d’euros pour l’année 2022. Une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, qui permet de calculer les traitements de base dans la fonction publique, qu’elle soit d’État, territoriale ou hospitalière, de 3,5 % a également été annoncée par le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, dont le coût s’élèvera à 7,5 milliards d’euros par an.

La charge de la dette s’alourdit

Le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) va renchérir le refinancement de la dette française. La hausse des taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) va dépendre du degré de transmission du taux directeur au taux souverain français. L’effet de ce resserrement de la politique monétaire sur la charge de la dette devrait être plus diffus que lors des précédentes hausses de taux. En effet, l’État français a allongé la maturité moyenne de son stock d’OAT françaises, rendant son besoin de refinancement moins régulier de telle sorte que le coût total du service de la dette n’augmente que graduellement à la suite d’une augmentation des taux directeurs.

Read more: Fed et BCE : deux rythmes mais une même stratégie contre l’inflation

Ainsi, bien que la hausse des taux sur les OAT à 10 ans a déjà été amorcée, passant de 0,31 % au 3 janvier 2022 à 2,17 % au 28 juin 2022, cet effet ne devrait donc se transmettre que progressivement car seulement 15 % de l’encours de la dette française est renégocié chaque année. Une hausse immédiate de 1 % des taux nominaux des OAT augmentera la charge d’intérêts de la dette de 15 milliards d’euros au bout de 5 ans . Afin de se financer, l’État émet également des OAT indexées sur l’inflation (OATi). Les poussées inflationnistes viennent donc augmenter la charge de la dette liée à ces obligations car les coupons versés par l’État aux détenteurs d’OAT augmentent.

Pour résumer, la résurgence d’une forte inflation , que l’on n’avait plus connue depuis novembre 1985, a poussé le gouvernement à mettre en place une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages qui vont peser sur les dépenses publiques. La revalorisation anticipée des prestations sociales, la revalorisation des pensions de retraite, le dégel du point d’indice des fonctionnaires ainsi que la hausse de la charge de la dette alourdissent également les dépenses publiques.

Par ailleurs, les recettes fiscales issues de la TVA devraient s’accroître si l’effet récessif de l’inflation n’est pas trop fort. Dans le même temps, le surcroît de recettes consécutif à la hausse de l’inflation devrait plutôt être faible tandis que les recettes de l’impôt sur les sociétés non financières pâtiraient du sursaut inflationniste de l’économie française.

Il est donc difficile d’affirmer avec certitude si l’inflation est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les finances publiques françaises. Cependant, la conjonction de deux éléments pourrait augmenter la probabilité que l’inflation soit une mauvaise nouvelle : un resserrement très agressif de la politique monétaire et un fort ralentissement de l’activité économique.

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  • Banque centrale européenne (BCE)
  • politique économique
  • politique monétaire
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Head of School, School of Arts & Social Sciences, Monash University Malaysia

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Data Manager

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L’inflation se stabilise mais ses effets perdurent, en particulier avec un net recul de la consommation

La hausse des prix s’est maintenue à 2,2 % en France, selon les données publiées par l’Insee. Mais la fin de la crise inflationniste ne se traduit pas par une reprise des achats de biens. Le nombre de ménages en surendettement augmente.

Par  Béatrice Madeline

Temps de Lecture 3 min.

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L’inflation est restée stable en mai, à 2,2 %, selon les chiffres publiés vendredi 31 mai par l’Insee, confirmant la trajectoire de désinflation qui doit mener vers les 2 % en glissement annuel, l’objectif fixé par la Banque centrale européenne (BCE). Les prix des services, qui étaient devenus la locomotive de l’inflation, ont ralenti : sur douze mois, ils n’ont augmenté que de 2,7 %, au lieu de 3 % ces derniers mois. Les biens manufacturés et l’alimentation sont restés à l’étale. La principale évolution concerne l’énergie, dont les prix ont progressé de 5,8 % par rapport à mai 2023, période où ils étaient particulièrement bas.

« Globalement, on est en train de rentrer dans les clous, même s’il peut y avoir des soubresauts d’un mois sur l’autre » , assure Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques. Il estime que ce chiffre de 2 % sera atteint sur la deuxième partie de 2024. Un diagnostic partagé par Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, qui voit même l’inflation revenir à 2 % dès septembre. D’ici là, «   à court terme, on va voir persister des poches d’inflation sur des services comme le transport aérien ou la restauration, liées notamment à la saison estivale et aux Jeux olympiques » , note-t-il. L’inflation sous-jacente…

La crise inflationniste semble donc désormais derrière nous, mais les ménages font toujours preuve d’une grande prudence dans leurs dépenses, malgré un léger regain de pouvoir d’achat attendu en 2024, « estimé à 1 % par unité de consommation » , indique Mathieu Plane. La consommation a reculé de 0,8 % au mois de mai, une rechute après un très léger rebond de 0,4 % au premier trimestre.

Croissance tirée par les services

«   Même si l’inflation ralentit, les prix restent élevés, notamment les prix de ce que les gens consomment au quotidien. Depuis janvier 2021, les prix ont augmenté de 14 % en moyenne, mais ceux de l’alimentation ont crû de 23 % et ceux de l’énergie de 48  %  » , rappelle Clémentine Gallès, chef économiste chez Société générale Private Banking.

Autre explication : les modes de consommation changent. Plutôt que d’accumuler des biens − habillement, chaussures, décoration ou équipement de la maison −, les Français privilégient de plus en plus les services. En témoignent les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance pour le premier trimestre : les ventes en ligne ont augmenté globalement de 2,1 %, mais cette croissance est tirée par les services, notamment les voyages, en hausse de 13,3 %.

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9.1: Introduction to Inflation

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The image shows a photograph of Zimbabwean currency.

Chapter Objectives

In this chapter, you will learn about:

  • Tracking Inflation
  • How to Measure Changes in the Cost of Living
  • How the U.S. and Other Countries Experience Inflation
  • The Confusion Over Inflation
  • Indexing and Its Limitations

Bring It Home

A $550 million loaf of bread.

If you were born within the last three decades in the United States, Canada, or many other countries in the developed world, you probably have no real experience with a high rate of inflation. Inflation is when most prices in an entire economy are rising. However, there is an extreme form of inflation called hyperinflation. This occurred in Germany between 1921 and 1928, and more recently in Zimbabwe between 2008 and 2009. In November 2008, Zimbabwe had an inflation rate of 79.6 billion percent. In contrast, in 2014, the United States had an average annual rate of inflation of 1.6%.

Zimbabwe’s inflation rate was so high it is difficult to comprehend, so let’s put it into context. It is equivalent to price increases of 98% per day. This means that, from one day to the next, prices essentially double. What is life like in an economy afflicted with hyperinflation? Most of you reading this will have never experienced this phenomenon. The government adjusted prices for commodities in Zimbabwean dollars several times each day . There was no desire to hold on to currency since it lost value by the minute. The people there spent a great deal of time getting rid of any cash they acquired by purchasing whatever food or other commodities they could find. At one point, a loaf of bread cost 550 million Zimbabwean dollars. Teachers' salaries were in the trillions a month; however, this was equivalent to only one U.S. dollar a day. At its height, it took 621,984,228 Zimbabwean dollars to purchase one U.S. dollar.

Government agencies had no money to pay their workers so they started printing money to pay their bills rather than raising taxes. Rising prices caused the government to enact price controls on private businesses, which led to shortages and the emergence of black markets. In 2009, the country abandoned its currency and allowed people to use foreign currencies for purchases.

How does this happen? How can both government and the economy fail to function at the most basic level? Before we consider these extreme cases of hyperinflation, let’s first look at inflation itself.

Inflation is a general and ongoing rise in the level of prices in an entire economy. Inflation does not refer to a change in relative prices. A relative price change occurs when you see that the price of tuition has risen, but the price of laptops has fallen. Inflation, on the other hand, means that there is pressure for prices to rise in most markets in the economy. In addition, price increases in the supply-and-demand model were one-time events, representing a shift from a previous equilibrium to a new one. Inflation implies an ongoing rise in prices. If inflation happened for one year and then stopped, then it would not be inflation any more.

This chapter begins by showing how to combine prices of individual goods and services to create a measure of overall inflation. It discusses the historical and recent experience of inflation, both in the United States and in other countries around the world. Other chapters have sometimes included a note under an exhibit or a parenthetical reminder in the text saying that the numbers have been adjusted for inflation. In this chapter, it is time to show how to use inflation statistics to adjust other economic variables, so that you can tell how much of, for example, we can attribute the rise in GDP over different periods of time to an actual increase in the production of goods and services and how much we should attribute to the fact that prices for most items have risen.

Inflation has consequences for people and firms throughout the economy, in their roles as lenders and borrowers, wage-earners, taxpayers, and consumers. The chapter concludes with a discussion of some imperfections and biases in the inflation statistics, and a preview of policies for fighting inflation that we will discuss in other chapters.

presentation sur l'inflation

Une première baisse des taux d’intérêt en quatre ans

Très attendue, cette réduction devrait se poursuivre lentement et modestement.

De nombreux jeunes Canadiens sont aux prises avec des dettes importantes

Ils se retrouvent coincés par l’inflation, les coûts du logement et les taux d’intérêt.

Le NPD veut plafonner le prix des aliments de base

Le chef Jagmeet Singh se dit exaspéré de voir les Canadiens se faire duper par les prix des grandes épiceries.

L’inflation amène les Québécois à revoir leurs projets de vacances à la baisse

68% des Québécois comptent partir en vacances cet été, alors que le budget moyen par vacancier a baissé.

La croissance de l’économie canadienne a été plus lente que prévu

La Banque du Canada pourrait ainsi réduire son taux d’intérêt directeur la semaine prochaine.

Le poids de l’inflation se fait toujours sentir à l’épicerie, selon un sondage Léger

Au cours des trois dernières années, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 21,4 %.

Les prix des aliments ont fait baisser l’inflation en avril au Canada

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7 % d’une année à l’autre en avril, soit moins qu’observé en mars.

Présages de la mémoire

Le chantier du nouveau Musée de l’Holocauste de Montréal commence avec des comptes et des objectifs rajustés.

Loblaw accepte de signer une version révisée du code de conduite des épiceries

Seul Walmart Canada ne s’est pas encore engagé à signer, contrairement à tous les autres grands épiciers du pays.

L’inflation a ralenti en avril aux États-Unis, une première depuis janvier

Elle s’est établie à 3,4% sur un an contre 3,5% en mars, selon l’indice CPI. Une bonne nouvelle pour le président Biden.

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The image shows a photograph of Zimbabwean currency.

A $550 Million Loaf of Bread?

If you were born within the last three decades in the United States, Canada, or many other countries in the developed world, you probably have no real experience with a high rate of inflation. Inflation is when most prices in an entire economy are rising. But there is an extreme form of inflation called hyperinflation. This occurred in Germany between 1921 and 1928, and more recently in Zimbabwe between 2008 and 2009. In November of 2008, Zimbabwe had an inflation rate of 79.6 billion percent. In contrast, in 2014, the United States had an average annual rate of inflation of 1.6%.

Zimbabwe’s inflation rate was so high it is difficult to comprehend. So, let’s put it into context. It is equivalent to price increases of 98% per day. This means that, from one day to the next, prices essentially double. What is life like in an economy afflicted with hyperinflation? Not like anything you are familiar with. Prices for commodities in Zimbabwean dollars were adjusted several times each day . There was no desire to hold on to currency since it lost value by the minute. The people there spent a great deal of time getting rid of any cash they acquired by purchasing whatever food or other commodities they could find. At one point, a loaf of bread cost 550 million Zimbabwean dollars. Teachers were paid in the trillions a month; however this was equivalent to only one U.S. dollar a day. At its height, it took 621,984,228 Zimbabwean dollars to purchase one U.S. dollar.

Government agencies had no money to pay their workers so they started printing money to pay their bills rather than raising taxes. Rising prices caused the government to enact price controls on private businesses, which led to shortages and the emergence of black markets. In 2009, the country abandoned its currency and allowed foreign currencies to be used for purchases.

How does this happen? How can both government and the economy fail to function at the most basic level? Before we consider these extreme cases of hyperinflation, let’s first look at inflation itself.

Chapter Objectives

Introduction to Inflation

In this chapter, you will learn about:

  • Tracking Inflation
  • How Changes in the Cost of Living are Measured
  • How the U.S. and Other Countries Experience Inflation
  • The Confusion Over Inflation
  • Indexing and Its Limitations

Inflation is a general and ongoing rise in the level of prices in an entire economy. Inflation does not refer to a change in relative prices. A relative price change occurs when you see that the price of tuition has risen, but the price of laptops has fallen. Inflation, on the other hand, means that there is pressure for prices to rise in most markets in the economy. In addition, price increases in the supply-and-demand model were one-time events, representing a shift from a previous equilibrium to a new one. Inflation implies an ongoing rise in prices. If inflation happened for one year and then stopped—well, then it would not be inflation any more.

This chapter begins by showing how to combine prices of individual goods and services to create a measure of overall inflation. It discusses the historical and recent experience of inflation, both in the United States and in other countries around the world. Other chapters have sometimes included a note under an exhibit or a parenthetical reminder in the text saying that the numbers have been adjusted for inflation. In this chapter, it is time to show how to use inflation statistics to adjust other economic variables, so that you can tell how much of, say, the rise in GDP over different periods of time can be attributed to an actual increase in the production of goods and services and how much should be attributed to the fact that prices for most things have risen.

Inflation has consequences for people and firms throughout the economy, in their roles as lenders and borrowers, wage-earners, taxpayers, and consumers. The chapter concludes with a discussion of some imperfections and biases in the inflation statistics, and a preview of policies for fighting inflation that will be discussed in other chapters.

Principles of Economics Copyright © 2023 by Waleed Muhammad / Hajlatech LLC. All Rights Reserved.

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l inflation

L’INFLATION

Apr 02, 2019

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L’INFLATION . Timbre poste allemand en 1923. Billet du Zimbabwe en 2008 . Introduction . Origine : le mot latin inflare Définition de l’inflation Quelques termes annexes à connaître - Inflation rampante  - Inflation galopante  - Hyperinflation  - Désinflation - Déflation  .

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werner

Presentation Transcript

Timbre poste allemand en 1923

Billet du Zimbabwe en 2008

Introduction • Origine : le mot latin inflare • Définition de l’inflation • Quelques termes annexes à connaître - Inflation rampante  - Inflation galopante  - Hyperinflation  - Désinflation - Déflation 

I – La mesure de l’inflation :

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation :

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes : 1- composition du panier  2- repérage des prix 3- calcul du coût du panier 4- calcul du taux d’inflation

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes • Utilisations - Distinguer monnaie courante et constante 

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes • Utilisations - Distinguer monnaie courante et constante  Exemple : de 1980 à 2011, le prix du baril de pétrole est passé de 40$ à 95$ l’IPC américain est passé de 1 à 2,65 En 2011, le baril de pétrole en dollars constants (de 1980) vaut 95/2,65 = 35,8$. Pour passer en monnaie constante, on divise la valeur courante par l’indice des prix.

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes • Utilisations - Distinguer monnaie courante et constante  - Distinguer grandeur nominale et grandeur réelle

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes • Utilisations - Distinguer monnaie courante et constante  - Distinguer grandeur nominale et grandeur réelle Taux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal – taux d’inflation.

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : • Définition • Calcul en 4 étapes • Utilisations - Distinguer monnaie courante et constante  - Grandeur nominale et grandeur réelle - L’indexation sur l’inflation

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : B - Les limites de l’IPC :

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : B - Les limites de l’IPC : • Le risque de surestimation de l’inflation Rapport Boskin (1996) : l’IPC surestime l’inflation réelle de 1.1% par an de l’inflation -> La substitution entre les produits  -> L’introduction de nouveaux produits  -> Les changements de qualité 

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : B - Les limites de l’IPC : 2) Le risque de sous-estimation de l’inflation

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : B - Les limites de l’IPC : 2) Le risque de sous-estimation de l’inflation - les ménages surpondèrent les prix des biens services fréquemment achetés - les changements dans la présentation ou le conditionnement des produits  - hausse des prix des dépenses contraintes : logement, chauffage, éclairage.

Le passage à l’euro a-t-il accru l’inflation ?

I – La mesure de l’inflation : A - L’indice des prix à la consommation : B - Les limites de l’IPC : C – Les autres indices : • L’inflation sous-jacente ou core inflation • L’indice de référence des loyers (IRL)  • Le déflateur du PIB 

Petit focus sur l'inflation américaine

II – Les causes de l’inflation :

II – Les causes de l’inflation : A - L’inflation par la demande Offre globale = Demande globale => Y + M = C + I + G + X

II – Les causes de l’inflation : A - L’inflation par la demande Offre globale = Demande globale => Y + M = C + I + G + X Solution : la politique budgétaire et fiscale

II – Les causes de l’inflation : B - L’inflation par les coûts Cause : hausse excessive des coûts de production 

II – Les causes de l’inflation : B - L’inflation par les coûts L’inflation par les coûts rejoint l’idée d’inflation de croissance

II – Les causes de l’inflation : B - L’inflation par les coûts

II – Les causes de l’inflation : B - L’inflation par les coûts Solution : la politique des revenus

II – Les causes de l’inflation : C - L’inflation par les structures • Appareil de production vétuste • Manque de concurrence • Economie d’endettement • Conventions collectives et syndicats • Moyen de résolution des conflits

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : En t0, 1 kg de blé=1$  ; en t1, 1 kg de blé=2$ • Inflation = hausse des prix

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : En t0, 1 kg de blé=1$  ; en t1, 1 kg de blé=2$ • Inflation = hausse des prix En t0, 1$=1 kg de blé  ; en t1, 1$=1/2 kg de blé • Inflation = baisse de la valeur de la monnaie

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie :

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : • La théorie quantitative de la monnaie par Fisher (1911): • MV = PT • M : quantité de monnaie • V : vitesse de circulation de la monnaie  • P : niveau des prix • T : production •  si M augmente, P augmente dans la même proportion.

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : • Friedman : « L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire » (1963).

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : Les postulats : • la vitesse de circulation de la monnaie est relativement stable • la monnaie n’est pas demandée pour elle même • le principe de dichotomie

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : Les responsables de l’inflation : Les autorités monétaires

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : Pour quelles raisons la Banque centrale imprime-t-elle trop de monnaie ? • le financement des dépenses publiques • l’allégement du poids réel de la dette publique • le biais inflationniste de la politique de la banque centrale

II – Les causes de l’inflation : D - L’inflation par la monnaie : La solution : • Ralentir la création monétaire. Friedman propose la règle des k%

Les taux d’inflation en 2010

III – Les effets de l’inflation : A – La vision keynésienne : les effets positifs d’une inflation rampante

III – Les effets de l’inflation : A – La vision keynésienne : les effets positifs d’une inflation rampante • Elle favorise la dépense • Elle favorise l’emprunt • Elle favorise l’investissement (effet de levier) • Elle évite certains conflits sociaux • Elle permet l’ajustement des salaires réels à la baisse

III – Les effets de l’inflation : B – Vision monétariste : les coûts de l’inflation • L’inflation pervertit l’étalon monétaire

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An inflation gauge closely tracked by the Federal Reserve rises at slowest pace this year

Salesmen examine an unsold 2024 Cooper Clubman S utility vehicle

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A price gauge closely tracked by the Federal Reserve cooled slightly last month, a sign that inflation may be easing after running high in the first three months of this year.

Friday’s report from the Commerce Department showed that an index that excludes volatile food and energy costs rose 0.2% from March to April, down from a rise of 0.3% the previous month. It was the mildest increase so far this year.

Measured from 12 months earlier, such so-called “core” prices climbed 2.8% in April, the same as in March. Overall inflation increased 0.3% from March to April, the same as the previous month, and 2.7% from a year earlier.

The figures could provide reassurance for Fed officials, who aggressively raised interest rates to fight inflation, that price pressures are easing. Chair Jerome Powell has said he expects inflation, which picked up in the first three months of 2024, to resume cooling in the coming months. Powell has cautioned, though, that the central bank needs “greater confidence” that inflation is sustainably slowing before it would consider cutting rates.

“April is a first step in the right direction, but much work remains,” said Stephen Stanley, chief U.S. economist at Santander, an investment bank.

The Fed tends to favor the inflation gauge the government issued Friday — the personal consumption expenditures price index — over the better-known consumer price index. The PCE index tries to account for changes in how people shop when inflation jumps; it can capture, for example, when consumers switch from pricier national brands to cheaper store brands.

Inflation fell sharply in the second half of last year before sticking well above the Fed’s 2% target in the first few months of 2024.

With polls showing that costlier rents, groceries and gasoline are angering voters as the presidential campaign intensifies, Donald Trump and his Republican allies have sought to heap the blame on President Biden.

Friday’s report also showed that income growth slowed and spending cooled sharply in April, a trend that could moderate economic growth and inflation in the coming months and potentially please the Fed.

Adjusted for inflation, after-tax incomes fell 0.1% in April, the second such drop this year. Consumer spending declined 0.1% when adjusted for inflation, a sign that economic growth may remain modest in the April-June quarter. The Fed will likely see such data as evidence that the economy is cooling in a way that could restrain inflation later this year.

Many Americans, particularly low-income workers, have been pulling back on spending as they struggle to keep up with rising expenses, leading some businesses to rein in prices. In recent weeks, McDonald’s, Target, Walmart and others have announced price reductions or temporary discount deals.

Grocery prices eased last month, according to Friday’s report, though they’re still up significantly from before the pandemic. The prices of long-lasting goods also dropped, led by less expensive new and used cars, furniture and appliances. The cost of used cars has declined nearly 5% over the past year.

Gas prices, though, jumped 2.7%, from March to April. Likewise, the costs of many services rose faster than the Fed would like. Restaurant meals, for example, increased 0.3% from March to April and are up 4% from a year earlier. Entertainment, including movies and concerts, saw prices jump 7.4% from 12 months earlier.

In the past couple of weeks, a stream of remarks by Fed officials have underscored their intention to keep borrowing costs high as long as needed to fully defeat inflation. As recently as March, the Fed’s policymakers had collectively forecast three rate cuts this year, starting as early as June. Yet Wall Street traders now expect just one rate cut this year, in November.

One influential Fed official, John Williams, president of the Federal Reserve Bank of New York, said Thursday that he expects inflation to start cooling again in the second half of the year. Until it does, though, Powell has made clear that the central bank is prepared to keep its key rate pegged at 5.3%, its highest level in 23 years.

But Williams expects inflation, according to the Fed’s measure, to cool only slightly by year’s end, to a 2.5% annual pace. He doesn’t foresee it dropping to the Fed’s 2% target until next year.

The central bank raised its benchmark rate from near zero to its current peak in 15 months, the fastest increase in four decades, to try to conquer inflation. The result has been significantly higher rates for mortgages, auto loans and other forms of consumer and business borrowing.

In Europe, inflation rose unexpectedly in May to a yearly rate of 2.6% from 2.4%, according to figures released Friday, in a sign that rising prices haven’t yet been fully tamed in the 20 countries that use the euro. Still, the European Central Bank is likely to proceed with an interest rate cut at its meeting next week.

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University of California, Berkeley freshmen Sanaa Sodhi, right, and Cheryl Tugade look for apartments in Berkeley, Calif., Tuesday, March 29, 2022. Millions of college students in the U.S. are trying to find an affordable place to live as rents surge nationally, affecting seniors, young families and students alike. Sodhi is looking for an apartment to rent with three friends next fall, away from the dorms but still close to classes and activities on campus. They've budgeted at least $5,200 for a two-bedroom. (AP Photo/Eric Risberg)

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FILE - Rubila Clemente waters green onions, on April 19, 2024, at Christopher Farm in Modoc, Ind. On Tuesday, May 14, 2024, the Labor Department releases producer prices data for April. (AP Photo/Joshua A. Bickel)

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People shop at a grocery supermarket in Alhambra, California, on July 13, 2022. - US consumer price inflation surged 9.1 percent over the past 12 months to June, the fastest increase since November 1981, according to government data released on July 13. Driven by record-high gasoline prices, the consumer price index jumped 1.3 percent in June, the Labor Department reported. (Photo by Frederic J. BROWN / AFP) (Photo by FREDERIC J. BROWN/AFP via Getty Images)

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An inflation gauge tracked by the Federal Reserve shows price pressures easing gradually

March 29, 2024

Shoppers carry their purchases in Bradenton, Fla., Friday, Feb. 9, 2024. On Tuesday, March 12, 2024, the Labor Department issues its report on inflation at the consumer level in February. (AP Photo/Gene J. Puskar)

U.S. inflation up again in February in latest sign that price pressures remain elevated

March 12, 2024

Federal Reserve Board Chair Jerome Powell appears before the House Financial Services Committee on Capitol Hill, Wednesday, March 6, 2024, in Washington. (AP Photo/Mark Schiefelbein)

Fed’s Powell: Rate cuts likely this year, but more evidence is needed that inflation is tamed

March 6, 2024

An associate checks over a big-screen television on display in a Costco warehouse Tuesday, Feb. 6, 2024, in Colorado Springs, Colo. On Tuesday, The Labor Department issues its report on inflation at the consumer level in January. (AP Photo/David Zalubowski)

Inflation slows but remains elevated, a sign price pressures are easing only gradually

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A customer checks prices while shopping at a grocery store in Wheeling, Ill., Friday, Jan. 19, 2024. A typical basket of groceries now costs 20% more than in February 2021, just before inflation began to take off. (AP Photo/Nam Y. Huh)

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FILE - A television screen shows the rate decision of the Federal Reserve as traders work on the floor of the New York Stock Exchange, Nov. 1, 2023. Inflation has kept slowing, and the economy has withstood the strain of the accumulated higher borrowing costs. On Thursday, Jan. 11, 2024, the Labor Department is expected to report that underlying inflationary pressures eased further in December 2023. (AP Photo/Richard Drew, File)

U.S. inflation edges up, fueled by energy and housing prices, but many other costs rise only mildly

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IRI, Ebuteli et la Monusco organisent un atelier sur la gouvernance inclusive en RDC 

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Caricature ACTUALITE.CD

  • Mercredi 5 juin 2024 - 20:00

Du 6 au 7 juin se tiendra à Kinshasa, capitale de la RDC, un atelier de stratégies inclusives pour une bonne gouvernance financière, électorale et des ressources naturelles. L’initiative est de l’Institut républicain international (IRI), la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et Ebuteli, un institut congolais de recherche, partenaire du Groupe d’étude sur le Congo (GEC).

D’après les organisateurs , l’objectif principal de cet atelier est « de dépasser la simple prise de conscience des problèmes pour développer des stratégies pratiques, réalistes et actionnables pour favoriser une gouvernance inclusive des finances publiques, des fonds électoraux et des ressources naturelles, à tous les niveaux ».

Plusieurs experts sont attendus à ces travaux et auront pour mission de proposer des pistes de solutions pour aider les institutions et organisations de la société civile à démocratiser une gestion participative et inclusive des ressources financières, électorales ou issues des richesses naturelles ; à améliorer la représentation des femmes, des jeunes et des autochtones dans les structures de gouvernance au niveau national, provincial et local ; et à lutter efficacement contre la corruption et les autres pratiques néfastes de gestion.

Pour la journée inaugurale, ce jeudi 6 juin, il sera notamment présenté un aperçu de la gouvernance des ressources publiques en RDC par le professeur Florimond Muteba, président du conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP). Cette présentation sera suivie d’un panel qui portera sur la participation à la gestion des finances publiques. Une autre présentation thématique portera sur la gestion inclusive des ressources naturelles et sera animée par Yvette Mwanza (présidente de la chambre des mines du Nord-Kivu) et Rubin Rashidi (auteur de la loi sur la protection et la promotion des autochtones). 

Le jour suivant, celui de la clôture, aura trois moments forts : d’abord la tenue d’un deuxième panel axé sur la Capacité financière des femmes, jeunes et autochtones aux élections ; ensuite une présentation thématique intitulée analyse des mécanismes légaux et réglementaires en vigueur pour la participation des femmes, jeunes et autochtones par Merveille Gozo, avocate et membre de la société civile et enfin, ce sera des travaux en groupe. 

Contexte de l’atelier  

La RDC peine à atteindre les indicateurs de la gouvernance inclusive, considérant une implication significative des femmes, des jeunes et des autochtones. Cette exclusion systémique maintient une grande partie de la population en marge, tandis qu’une petite élite bénéficie de manière disproportionnée des richesses du pays, constituant ainsi une menace sérieuse pour la stabilité et la cohésion sociale.

Les discussions se concentreront sur les secteurs critiques de gouvernance des finances publiques, des fonds électoraux et des ressources naturelles. Chaque session sera structurée de sorte à mettre en exergue les défis et les opportunités existants, en vue de dégager des stratégies d’inclusivité.

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COMMENTS

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  2. L'essentiel sur... l'inflation

    L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021. De 2002 à 2021, l'inflation n'a dépassé le seuil de 2,0 %, en moyenne sur une année, qu'à cinq reprises (2003, 2004, 2008 et 2011), avec des causes extérieures en général bien identifiées, telles que les variations des conditions climatiques ...

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  4. Inflation : définition, causes, conséquences et exemples

    L'inflation peut avoir plusieurs conséquences économiques et sociales, notamment : Diminution du pouvoir d'achat : Lorsque les prix augmentent, les consommateurs doivent dépenser plus pour les mêmes biens et services. Cela diminue leur pouvoir d'achat et leur capacité à acheter des biens et services supplémentaires.

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  7. Qu'est-ce que l'inflation IPC pouvoir d'achat| vie-publique.fr

    Mais globalement, l'inflation produit des effets négatifs sur le pouvoir d'achat des ménages et le potentiel de croissance. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter. L'inflation peut aussi pénaliser la compétitivité d'une économie et le ...

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    promettant de terrasser l'inflation ont perdu le pouvoir faute d'y être parvenus. L'inflation a même été déclarée ennemi pu-blic nº 1 aux États-Unis, par le Président Ford en 1974. Mais qu'est-ce que l'inflation? Et pourquoi est-elle si importante? L'inflation est le taux d'augmentation des prix sur une période donnée.

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    l'inflation. 2.4 L'inflation structurelle qui explique la des prix par les structures du système économique : les anticipations d'inflation qui débouchent généralement sur l'inflation. 3. La grande déflation : la crise de 1929 On peut distinguer trois formes de déflation : la déflation monétaire, la déflation financière, et

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