La religion | ||
- À quoi reconnaît-on une attitude religieuse ?
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(le marxisme, etc.) - L'homme peut-il se passer de croire ? - A quoi tient la force des religions ? - Une religion sans croyance est-elle possible ? b. 6. Est-il raisonnable d'être croyant ? - La raison entre-t-elle nécessairement en conflit avec la croyance religieuse ? - La raison exclut-elle la foi ? - Est-il déraisonnable de croire en Dieu ? - Peut-on expliquer la croyance religieuse sans la détruire ? - Peut-on combattre une croyance par le raisonnement ? - L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance ? - Entre croire et savoir, faut-il choisir ? - Entre croire et savoir, y a-t-il une différence de nature ? - Le savoir exclut-il toute forme de croyance ? - Est-ce par ce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? - Faut-il croire pour savoir ? - Croire et savoir. - Pour connaître, faut-il se détacher de ce que l'on croit ? 5. - La religion est-elle une condition nécessaire de la morale ? 4. - La religion a-t-elle un avenir ? Dernière modification : Catégorie : Page lue | ||
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Analyse des termes du sujet.
« Religion »
Doctrine fondée sur la croyance en une ou plusieurs divinités, institution gardienne de cette doctrine, ensemble de rites relatifs à une réalité sacrée.
Affirmation tenue pour indiscutable imposée par une autorité religieuse à laquelle les fidèles doivent adhérer.
« Possible »
Logiquement envisageable, c’est-à-dire : non contradictoire, mais aussi légitime.
En tant que gardienne et interprète d’une vérité révélée, la religion semble difficilement pouvoir se passer de dispenser des dogmes. Par exemple, pour la religion chrétienne, celui de la Trinité est censé permettre aux fidèles de mieux comprendre la prétention du Christ à se présenter comme le fils de Dieu.
Pourtant, l’expérience religieuse ne dépend pas nécessairement de l’adhésion à ce qu’affirment officiellement les églises. Ainsi les mystiques prétendent entrer directement en relation avec Dieu, et les déistes estiment pouvoir s’appuyer sur leur propre raison pour l’atteindre. Le dogme serait alors compris comme un obstacle à la foi, comme un gage d’obscurantisme.
Cependant, la multiplicité des interprétations possibles d’un texte sacré risque de dissoudre la religion qui en perpétue la mémoire. Les dogmes pourraient alors permettre à une religion de ne pas se fragmenter en sectes et d’approfondir l’étude de ses sources saintes au risque de considérer comme hérétiques ceux qui ne suivent pas ses directives.
L’ islam réduit au minimum les dogmes concernant Dieu : la profession de foi (la Chahada ) affirme seulement qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que Mahomet est son prophète. Les musulmans sont ainsi invités à lire et à interpréter le Coran avec leur propre raison, tout en formant une communauté de foi et en respectant la dimension juridique du texte sacré.
Père de la réforme protestante, Martin Luther rappelle dans De la liberté du chrétien (1520) que « seule l’Écriture sauve » et non la tradition, que « seule la foi sauve » et non les œuvres par lesquelles on espère acheter son salut. Estimant que l’Église catholique s’est égarée dans ses dogmes, il en appelle à un sursaut de la communauté chrétienne.
Voulu par Robespierre pendant la Révolution, le culte de l’Être suprême se traduisait par une série de fêtes civiques destinées à réunir périodiquement les citoyens pour « refonder » la Cité autour d’un Dieu distinct de celui des religions traditionnelles. Soucieuse de promouvoir des valeurs sociales et abstraites comme la Fraternité ou le Bonheur, la foi républicaine trouvait dans le déisme des dogmes jugés compatibles avec les exigences de la raison.
Dans Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932), Bergson admet que, par ses rites et ses dogmes, la religion « renforce et discipline » la société, ce qui lui est utile pour durer. Mais distinguant la « religion statique » et la « religion dynamique », il fait la part belle aux mystiques, le dogme n’étant au mieux qu’un effet de leur activité contemplative.
Dans son Traité théologico-politique (1670), Spinoza démontre que c’est en contraignant la foi par des dogmes mal fondés qu’on la détruit. Il faut donc lutter contre les préjugés des théologiens en fixant une méthode pour interpréter les Écritures. Celles-ci s’adressent à la foi seule et demandent simplement qu’on obéisse aux commandements de justice et de charité exprimés par les prophètes et les apôtres. Nul dogme n’est à ajouter.
Dans l’ Émile (1762), Rousseau consacre un texte au déisme : « La profession de foi du vicaire savoyard ». Rejetant les religions établies, il reconnaît la nécessité de « dogmes pratiques » et non « spéculatifs ». C’est en se tournant vers la nature et non vers les livres ou les autorités extérieures que s’institue le seul culte qui importe : celui « du cœur », car « les vrais devoirs de la religion sont indépendants des institutions des hommes ».
L’Histoire montre que toute religion a un fondateur et que son message, pour être transmis après sa mort, a dû être à la fois fixé dans un texte sacré et interprété par ses successeurs. Si l’on définit le dogme comme une vérité indiscutable à laquelle le croyant doit adhérer pour appartenir à une religion, on voit mal alors comment une religion pourrait s’en passer. Par exemple, sont considérés comme chrétiens tous ceux qui professent le credo établi par l’Église en 325 au concile de Nicée-Constantinople. Mais l’Histoire témoigne aussi de ce que les désaccords des croyants dans l’interprétation du message initial sont fréquents au point parfois de diviser une religion en courants opposés, comme ce fut le cas pour le christianisme avec le schisme orthodoxe en 1054 ou le schisme protestant au XVI e siècle. Est-ce à dire que le dogme peut paradoxalement fragiliser une religion ? Et si tel est le cas, cela implique-t-il qu’une religion, pour durer, doit se passer de dogme ? Mais alors n’est-ce pas pour elle courir le risque qu’elle se dissolve en une multitude de courants, de sectes, chacun interprétant comme il l’entend le texte sacré ? Comment une religion pourrait-elle se passer de dogme tout en réunissant dans une même foi ceux qui la revendiquent ?
1/le dogme, une nécessité pour la religion..
Le message délivré par un fondateur de religion n’est pas toujours directement accessible. Par exemple, les proverbes de Salomon, les paraboles de Jésus ou le style souvent très poétique du Coran ont légitimement suscité de nombreuses interprétations, parfois divergentes. Pour assurer la communauté de foi des croyants, il semble donc légitime que chaque religion fixe et résume le contenu de ce à quoi il faut croire. L’islam s’en tient, lui, à une seule formule (la Chahada ) en guise de dogme.
Distinguant la « religion dynamique », portée par les mystiques, et la « religion statique », incarnée par les institutions religieuses, Bergson reconnaît la nécessité du dogme qui « renforce et discipline » la société pour assurer son unité, même s’il soutient par ailleurs que le dogme ne fait pas l’essence de la religion.
Mais pourquoi le dogme ne suffit-il pas ? Se pourrait-il que, loin de rendre la religion plus accessible, il fasse obstacle à la foi ?
Les tristes guerres de religion qui ont divisé la chrétienté aux XVI e et XVII e siècles ont eu précisément pour cause la critique adressée par les protestants contre les excès dogmatiques de l’Église catholique, Luther rappelant que « seule l’Écriture sauve » et non la tradition. De ce conflit fratricide naîtra l’idée de tolérance et, au XVIII e siècle, la recherche d’une nouvelle communauté de foi fondée sur la seule raison : le déisme.
Pour Voltaire, catholique, tout comme pour Rousseau, protestant, ce qui importe, ce n’est pas la religion extérieure, qui, par intérêt politique, abuse de son pouvoir, mais la religion intérieure. Dans l’ Émile, Rousseau ne reconnaît que le « culte du cœur » et rejette les « dogmes spéculatifs » institués par les hommes. La foi peut se passer de dogme, et la religion naturelle qui rationalise la croyance peut suffire à guider les hommes.
Mais peut-on encore parler de religion quand tout dogme disparaît ? La foi rationalisée n’est-elle pas ce qui détrône les religions traditionnelles, comme en témoigne l’institution par Robespierre du culte de l’Être suprême pour sacraliser la République naissante ?
Toute religion se réfère à une vérité révélée et non à une vérité démontrée. Pour ne pas tomber dans l’obscurantisme, les autorités religieuses ont donc pour obligation de trouver un juste équilibre entre ce que commande la foi et ce qu’exige la raison.
C’est pourquoi, aux yeux de Spinoza, la religion ne doit pas confisquer le travail d’interprétation des Écritures, mais le guider en offrant une méthode de lecture permettant, par exemple, de comprendre que Moïse n’a pas pu écrire le Deutéronome (le cinquième livre de la Bible), puisqu’on y décrit sa propre mort et le deuil du peuple juif. Ainsi, seuls les dogmes mal construits, érigés par intérêt politique et ajoutés artificiellement au texte sacré, font obstacle à la vraie piété.
Imposés par les autorités religieuses, les dogmes semblent interdire au croyant de spéculer sur ce qui anime sa foi. Il est donc tentant, au nom de la liberté d’interprétation, de vouloir s’en passer. Pourtant, ce sont eux qui, bien souvent, permettent aux membres d’une communauté religieuse de se reconnaître et d’exister. Une religion ne peut donc se passer de dogme, mais, pour espérer durer, elle se doit de les justifier rationnellement.
Sur le même sujet, marcel gauchet, jean-luc mélenchon. robespierre, le retour .
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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée
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Par mati_tis loup • 28 Avril 2016 • Dissertation • 1 818 Mots (8 Pages) • 3 854 Vues
Peut-on se passer de religion ?
La religion, du latin religere , signifiant recueillir, rassembler, existe depuis la fondation des premières civilisations, elle permettait de comprendre des choses inexpliquées. Le divin créait pour les hommes ce que les hommes ne pouvaient créer et de cette manière les civilisations se sentaient supérieures aux autres animaux ou en harmonie avec les autres races d’animaux, sans jamais se sentir inférieurs puisque le ou les dieux de leur croyance avaient créé le monde pour eux. Voilà pourquoi la religion rassemble les sociétés, mais aussi, elle recueille les hommes et leurs prières depuis des milliers d’années, elle est intemporelle. Cependant, nous sommes en droit de nous demander si l’on peut « se passer de religion » car certains hommes ont essayé de se passer de religion, notamment grâce aux découvertes scientifiques permettant d’expliquer les phénomènes magiques des religions. Se passer de religion est une chose a étudier sous plusieurs aspects, en effet, l’homme doit-il prendre en compte, dans sa réflexion, sur la religion qui le mènera a se passer ou non de religion, la société ou uniquement son avis indépendant de celui des autres ? Et dans un choix uniquement personnel, la religion est-elle indispensable de telle manière qu’elle a toujours une part d’importance dans la vie d’un homme ? C’est pourquoi nous verrons tout d’abord le choix ou les obligations du fait qu’un homme peut produire afin de ne pas se passer de religion, pour ensuite étudier les possibilités de se passer de religion dans une croyance intérieure et individuelle, pour finir en étudiant la possibilité ou non à se passer de religion dans la société humaine en place.
I/ NON individuellement donc on peut ne pas s’en passer
a) Présentation + argumentation
Il est possible de ne pas se passer de religion, en effet chaque homme est libre de croire à ce qu’il veut et puisqu’il existe des religions, chaque homme peut croire en une religion. Cependant aucune obligation n’est présente du fait de cette liberté et pourtant une majorité parmi les hommes pratique une religion. En effet, la religion permet a l’homme de se recueillir en lui-même de méditer en se donnant l’impression de dialoguer avec une entité supérieure, divine qui l’écoute et le suit a chaque instant sans être dérangeant, indiscret. Il est à l’écoute, donne les bons conseils, sans se manifester dans la majorité des cas mais c’est seulement grâce a la méditation et au sentiment d’aide divine que l’homme peut retrouver le chemin qu’il cherche à parcourir. La religion peut être perçue de manière différente selon les hommes, en effet, chacun peut s’approprier une vision du divin, du dieu, chacun décide du chemin spirituel qu’il veut emprunter pour le rendre meilleur selon ses critères de vie. Tout homme est libre en sa conscience de penser comme il le veut c’est notamment un des aspects qui permet à al religion de se transmettre entre les hommes.
Après avoir étudié la liberté d’un chacun de choisir la religion et de s’y investir plus ou moins selon ses choix, il y a d’autres visions telle que celle de Montaigne qui pense que chaque homme ne peut se passer de religion. En effet, Montaigne dans Essais livre II chapitre XII décrit l’athéisme, fait de nier une existence divine, comme « une opinion pour ainsi dire dénaturée et monstrueuse, difficile aussi et malaisée à faire admettre à l’esprit humain ». On voit dans cet exemple de Montaigne qu’il considère l’athéisme comme impossible, il renforce cela par « Quand la crainte ou la maladie aura calmé ce bouillonnement d’humeur passagère, ils [les athées] ne manqueront pas de se ressaisir et de se laisser bien discrètement gouverner par les croyances et les exemples publics ». On voit encore que l’auteur présente l’athéisme comme une humeur et non un état fixe. Il dit de plus que l’homme quand il a peur se retourne vers la religion car l’homme craint la mort, il a peur de l’inconnu qu’est la mort. Encore, Voltaire dit que « si dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer », la présence de falloir implique une nécessité quand à la présence religieuse chez les humains. On voit donc que pour certains il est impossible individuellement de se passer de religion.
II/ OUI individuellement, on peut s’en passer
Le fait de se passer de religion est un choix individuel et intérieur et est donc l’athéisme, le fait de nier toute existence divine. Ce n’est en aucun cas de l’agnosticisme car il ya un choix alors qu’un agnostique ne conclut pas car il dit ne pas connaître et donc ne pas être en mesure de choisir. L’athéisme, donc, critiqué par Montaigne notamment, est porté par le philosophe Feuerbach qui est considéré comme le père de l’athéisme. En effet ses ouvrages contiennent de nombreuses réflexions sur la religion et il en arrive parfois à des idées telles que “Le grand tournant de l'histoire sera le moment où l'homme prendra conscience que le seul Dieu de l'homme est l'homme lui-même.”. On voit ici que Feuerbach conseille aux hommes croyants de se rendre compte que Dieu peut exister mais qu’il est en tout homme s’il est digne de le découvrir en lui-même. ON voit donc que l’athéisme est un choix individuel qui se fait lors d’une découverte spirituelle de soi-même selon le père de l’athéisme afin de pouvoir avec des arguments propres à soi en conclure l’inexistence d’une divinité quelconque.
Ceci est un plan détaillé fait par une étudiante aidée par un professeur de philosophie.
Le fait religieux est prégnant dans l'histoire de l'humanité, et il est difficile de dire s'il a pu exister des peuples sans religion. Ce constat ajouté que seul les hommes font preuve du sentiment religieux, mène à penser que la religion pourrait constituer l'une des caractéristiques essentielles de l'humanité. Mais doit-on en conclure que l'humanité ne peut se concevoir sans religion? Etre humain, est-ce nécessairement faire preuve de sentiment religieux, ou bien n'est-ce pas plutôt le dépasser?
A) Seul l'homme connaît le fait religieux
La religion est une réponse à la conscience proprement humaine des mystères qui les entourent, et apparaît plus particulièrement comme une défense contre la conscience que nous avons de notre finitude (de notre mort), laquelle définit l'humanité. Bergson:"La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort". Donc, l'homme a besoin d'avoir une religion pour se sentir protéger du mystère de la mort, de mettre des mots sur cette inéluctable mort (afin d'avoir moins peur).
B) L'humanisation par la religion
La religion a des vertus humanisantes car elle développe la sociabilité par la création de communautés religieuses (même si on remarque que de nos jours la religion est souvent la cause première des conflits entre différents pays, mais ceci est probablement dû à une mauvaise interprétation de celle- ci). En prônant des valeurs morales, et en instaurant une discipline et le respect des dogmes et d'autrui, elle humanise d'un point de vue moral. Elle est donc civilisatrice.
A) Les critiques de la religion
Si l'homme tend au sentiment religieux, c'est qu'il ressent un vide. Mais n'y a-t-il pas un autre moyen pour répondre à ce vide, comme nous l'explique très bien Freud: "l'être humain ne peut pas rester éternellement enfant, il faut qu'il finisse par sortir à la rencontre de la "vie hostile". Il est permis d'appeler cela "l'éducation à la réalité"". Donc d'après Freud, la religion satisfait inconsciemment un désir enfantin de protection et d'amour mais qui ne peut durer.
B) L'humanité indépendante de la religion
La philosophie s'oppose à la religion: elle recherche la vérité par la raison, refuse l'irrationnel et le recours facile au transcendant. Or, l'humanité se d
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Format. .doc. Date de publication. 20/08/2009. Consulté. 1 fois. Date de mise à jour. 20/08/2009. Dissertation de 2 pages en philosophie publié le 20 août 2009 : Peut-on se passer de religion ? - publié le 20/08/2009.
1 Les substituts de la religion. Il semble possible de se passer des fonctions psychologique et sociale de la religion en remettant en cause certaines traditions et en inventant de nouvelles institutions. Par exemple, si la religion n'assure plus le lien social, la vie associative ou l'engagement citoyen peut prendre le relais.
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Et pour finir nous verrons quelles pistes pour une nouvelle religion ou du moins un renouvellement de la religion. I. Une société sans religion semble possible. 1.La déchristianisation actuelle en Occident. Une société sans religion semble possible, car la preuve en est quand on fait le constat de la déchristianisation en Occident.
plus précisément, le discours rationnel sur Dieu) à distance de la philosophie. B) La voie rationnelle substitut à la révélation. Exemple : la preuve ontologique de l'existence de Dieu. On fait l'économie de la foi pour revenir à Dieu ( Quatrième Méditation métaphysique, Descartes). On se passe alors de la religion.
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Une société peut-elle se passer de religion ? Dernière mise à jour : 07/06/2021 • Proposé par: Patrice Bégnana (professeur) Ce corrigé est disponible sur laphilodeluxe.blogspot.fr, un site externe à 20aubac. En cas de problème d'accès à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées. Consultez ce corrigé.
Solution: Il est clair qu'une société pour exister ne peut se passer de règles, de valeurs, et de légitimité. Cela la religion le lui apportait, mais elle lui apportait aussi le fanatisme ce qui conduisait à la destruction de d'autres sociétés. Ainsi, si nous ferions de la société la religion.
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