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Le travail - dissertations de philosophie

  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

Le travail nous fait-il perdre notre liberté ?

Le travail et la technique

phiT_1309_04_02C

Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

Définir les termes du sujet

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature , par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Étymologiquement, travail vient du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture à trois poutres. L'étymologie indique ainsi la dimension d' effort , voire de souffrance , qui serait inhérente au travail.

Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain : gagner une chose, c'est avoir cette chose en plus par rapport à avant, la perdre c'est avoir cette chose en moins par rapport à ce passé.

  • La liberté se définit de façon négative comme l'absence d' obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs. Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre , c'est-à-dire capacité psychologique à faire des choix sans y être poussé par une cause extérieure.
  • La liberté s'opposerait alors à la nécessité propre à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

  • Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté . Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté ?
  • La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander si le travail est un obstacle à la réalisation de ma liberté et, plus précisément, si le travail nous fait perdre une liberté qui, donc, lui préexisterait. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?
  • Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté . Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.
  • Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté .

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d'analyser le terme « perdre » : la question n'est pas seulement de savoir si le travail nous aide ou nous empêche d'accéder à la liberté, mais s'il nous la fait perdre, ce qui suppose qu'on soit libre avant le travail.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Utilisez l'étymologie, puisque « travail » est dérivé du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture.

Se demander si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est se demander si le travail nous dépossède d'une liberté dont nous disposerions sans lui. A priori , on aurait tendance à penser le travail comme un obstacle à notre liberté : nous n'irions jamais librement vers le travail, en ce qu'il serait source de souffrance. Mais est-il pour autant une activité aliénante ?

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain . La liberté se définit de façon négative comme l'absence d'obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs.

Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre . La liberté s'opposerait alors à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté. Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?

Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.

Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté.

1. Le travail nous fait gagner notre liberté

A. le travail est l'activité par laquelle l'homme s'affranchit de la nature.

La nature peut se définir comme l'ensemble du monde non transformé par l'homme. On distingue en ce sens la nature de la culture ou de l'artifice.

Dans un premier temps, on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Autrement dit, c'est par le travail que nous devenons libre, d'abord en ce que nous nous libérons par lui de la nature .

C'est en particulier ce qu'indique Hegel dans la première Philosophie de l'Esprit : le travail est une activité rationnelle qui, en tant que telle, s'oppose à la nature dont l'homme se dégage en la soumettant, par la technique, à une transformation. Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l'homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c'est par le travail que l'homme se libère et accède à son identité.

B. Le travail humanise l'homme

Dans Le Capital , Marx définit le travail comme une activité propre à l'homme, un « acte qui se passe entre l'homme et la nature » et « en même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie ». Autrement dit, le travail est humanisant parce que l'homme se sépare de sa propre nature.

C'est cette dimension libératrice, émancipatrice, du travail que développeront les analyses de Marx : si l'on peut dire que le travail est pour l'homme le moyen de gagner sa liberté, c'est dans la mesure où le travail est là encore pensé comme un acte qui fonde l'identité de l'homme . L'homme n'est lui-même que par le travail : il est l'essence de l'homme, dit Marx, ce par quoi la « nature devient pour l'homme ». Le « vrai travail », dit-il, est l'acte par lequel l'homme remplace le donné naturel par ses propres œuvres, ce par quoi le monde naturel devient humain.

[Transition] Pourtant, que le travail nous affranchisse de la nature ou nous fasse accéder à notre identité semble correspondre à une visée idéale du travail, à ce qu'il vise en son essence : mais la réalité du travail correspond-elle à son essence ? Autrement dit, peut-on dire que tout travail libère l'homme ?

2. Le travail nous fait perdre notre liberté

A. le travail sous sa forme productive reconduit la nécessité naturelle.

En réalité, on peut douter des vertus libératrices du travail dès lors que l'on considère le travail sous sa forme moderne, à savoir le travail productif , tel qu'il est organisé par la division du travail. Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même. Il devait appeler l'homme à se développer ; il le coupe de tout effort comme du rapport au résultat final du travail. « Du même coup, écrit Hegel, cette abstraction de l'habileté et du moyen rend plus complets la dépendance et les rapports mutuels entre les hommes pour la satisfaction des autres besoins, au point d'en faire une nécessité absolue. »

Dès lors que le travail n'est plus le moyen par lequel nous nous affranchissons de la nature mais ce par quoi nous retournons à la nécessité naturelle, on peut dire qu'il nous fait perdre cette liberté à laquelle nous accédions dans le cadre d'un travail artisanal .

B. Le travail moderne nous aliène

Ainsi, si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est que de libérateur il devient aliénant : alors même qu'il nous libérait, il devient dans le cadre du travail productif l'outil de notre aliénation. Loin de nous humaniser , le « travail réel » que décrit Marx nous animalise. En lui, dit Marx dans les Manuscrits de 1844 , « ce qui était animal devient humain, et ce qui était humain devient animal ». En effet, répétitif, désincarné, abstrait, ce travail n'a plus de raison d'être que le besoin vital. « L'homme fait de son activité vitale, écrit Marx dans Ébauche d'une critique de l'économie politique , de son essence, un simple moyen de son existence ».

Mais ce moyen de survivre que devient le travail dépossède l'homme de lui-même : privé du rapport au produit de son travail, le travailleur est alors aliéné en ce qu'il vend sa force de travail (il produit pour un autre en échange d'un salaire), et ne peut plus se reconnaître dans le résultat de son travail. On peut alors dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est dans la mesure où il devient ce par quoi l'homme se perd lui-même en devenant étranger à ses propres yeux.

[Transition] Mais au fond, si le travail moderne nous fait perdre notre liberté, n'est-ce pas parce que le travail est en soi une activité négatrice de liberté ?

3. Le travail et la liberté sont incompatibles

Après avoir montré en quoi le travail sous sa forme moderne nous faisait perdre notre liberté, il s'agit de montrer en quoi le travail est par essence un obstacle à la liberté.

A. Le travail est l'activité qui nous attache à la nature

Enfin, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est essentiellement parce que nous ne sommes libres qu'affranchis du travail. C'est là la conception du travail propre à l'Antiquité grecque, conception qu'examine Hannah Arendt dans la Condition de l'homme moderne : loin d'être une activité noble, humanisante, le travail est l'activité qui nous rattache à la sphère des besoins biologiques, à la nécessité de la nature .

« Les Anciens (…) jugeaient qu'il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations qui pourvoyaient aux besoins de la vie (…). Travailler, c'était l'asservissement à la nécessité, et cet asservissement était inhérent aux conditions de la vie humaine. Les hommes étant soumis aux nécessités de la vie ne pouvaient se libérer qu'en dominant ceux qu'ils soumettaient de force à la nécessité. » Ainsi, le travail étant indissociable du besoin, c'est-à-dire du seul souci de survivre, il est aussi ce en quoi l'homme perd son humanité .

B. Gagner sa liberté, c'est se libérer du travail

Par conséquent, l'homme libre, dit Arendt, est précisément pour les Grecs de l'Antiquité, celui qui ne travaille pas. « L'institution de l'esclavage dans l'Antiquité (…) fut une tentative pour éliminer des conditions de la vie le travail. » Ainsi, il n'y a pas de liberté possible dans ni par le travail : la seule liberté possible, correspondant au statut de l'homme libre, est celle de la vie sans travail.

Au caractère répétitif du travail, caractère lié au but du travail, à savoir la reconduction de la vie biologique, s'oppose alors le caractère actif de l'homme sans travail, l'homme libre, celui-ci consacrant son temps aux affaires publiques. La vie politique , vie d'action, serait alors la seule vie proprement humaine, opposée en cela au champ des activités laborieuses qui ramènent l'homme à son animalité.

En définitive, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est en tant qu'il relève de la nécessité propre à la vie biologique. Rivé au besoin, le travail nous empêche d'être libre en ce sens qu'il constitue un obstacle à la réalisation de l'homme, que l'humanité de cet homme soit définie par son aptitude politique ou par sa créativité.

De fait, si le travailleur moderne ou l'esclave sont soumis à la nécessité, on peut dire qu'ils sont aliénés en ce qu'ils tournent le dos à leur humanité. Si le travail fait perdre la liberté, c'est finalement dans la mesure où l'homme se perd lui-même dans le travail.

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  • Philosophie
  • Cours : Le travail

Le travail Cours

Le travail est considéré comme nécessaire dans les sociétés humaines, il est ce qui permet notamment de gagner un salaire et donc d'être indépendant financièrement parlant. Le travail a des effets sur l'homme : s'il est parfois vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail permet de former l'homme d'un point de vue moral et de lui apprendre à vivre avec les autres. C'est par son travail et sa maîtrise de la technique que l'être humain a été capable de transformer la nature. Le travail se pense souvent par rapport à la question de la liberté : permet-il de libérer l'homme, ou au contraire est-il une entrave à sa liberté ?

Définition du travail

Dans la plupart des sociétés humaines actuelles, le travail est une nécessité pour beaucoup d'êtres humains, puisqu'il est le seul à permettre une rémunération financière. Il existe toutefois d'autres formes de travail que le travail rémunérateur : le travail domestique ou le travail dans les études. En philosophie, on considère que le travail est ce qui transforme la nature pour satisfaire les besoins de l'être humain.

La notion de travail est aujourd'hui intrinsèquement liée à l'idée de production et de rémunération. Le travail, c'est produire un effort et percevoir une rémunération en échange. Le travail permet ainsi d'être indépendant, puisque sans argent, il est actuellement très difficile de survivre. L'être humain a besoin d'argent pour payer un loyer, pour payer sa nourriture et ses vêtements, pour se divertir, etc.

Toutefois, le travail au sens de livrer un effort pour créer quelque chose, pour accomplir une tâche ou pour se perfectionner, existe dans d'autres domaines :

  • dans le domaine ménager : le ménage, la cuisine et l'éducation des enfants sont aujourd'hui reconnus comme un travail fatigant ;
  • dans le domaine des études : l'apprentissage des cours, les recherches documentaires, la résolution de problèmes ou l'écriture de dissertations et d'articles sont considérés comme le fruit d'un travail intellectuel ;
  • dans le domaine du sport : se perfectionner dans un sport avec des entraînements est considéré comme un travail physique ;
  • dans le domaine de la création : dessiner, peindre, sculpter, les activités artistiques sont également le fruit d'un travail de perfectionnement.

Si aujourd'hui on parle moins facilement de travail lorsqu'il n'y a pas de rémunération en échange, le travail en tant que travail salarié est pourtant récent dans l'histoire de l'humanité.

D'un point de vue étymologique, lorsqu'on parle du travail, on l'associe souvent à l'idée de contrainte. En effet, on dit souvent qu'étymologiquement, « travail » signifie « contrainte » ou même « moyen de torture » ( tripalium en latin). Pourtant, cette étymologie a plusieurs fois été remise en cause. Le travail ne serait donc pas uniquement synonyme de souffrance, labeur et fatigue.

En philosophie, on estime que le travail est ce qui permet la transformation de la nature : l'homme produit des objets et transforme le monde autour de lui pour l'adapter à ses besoins. Il crée ainsi des villes. Il change son habitat naturel. Le travail, c'est donc ce qui s'oppose au loisir et au jeu, c'est ce qui permet de transformer le monde.

Les effets du travail sur l'homme

Le travail a des effets sur l'homme, qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance. Il permet notamment de former l'homme moralement parlant et de lui apprendre à vivre en société, avec d'autres humains.

Le travail : une formation entre contrainte et dépendance

Les conditions dans lesquelles s'effectue le travail ont évolué avec l'histoire. Les êtres humains devaient tous travailler pour participer aux différentes tâches de survie ; puis, lorsque les hommes sont devenus sédentaires, les êtres humains se sont organisés en société hiérarchisées. Certains étaient contraints de travailler tandis que d'autres ne travaillaient pas et dépendaient du travail des plus démunis.

L'homme a d'abord vécu dans de petites collectivités où tout le monde était « égal » devant l'impératif de survie et les tâches nécessaires pour satisfaire cet impératif comme la chasse, la pêche ou la cueillette. Tout le monde travaillait.

Avec les difficultés climatiques, l'errance et le nomadisme qui les ont suivis, la nécessité et surtout la rivalité entre clans ont conduit à des guerres de territoires, devenues de plus en plus meurtrières avec l'invention de la métallurgie et des armes. Ces guerres ont mené à l'esclavage, les premiers esclaves étant des prisonniers de guerre contraints de travailler pour les vainqueurs. Le travail est alors devenu une contrainte et l'inégalité devant le travail s'est mise en place.

Même en temps de paix, cette situation s'est généralisée : les plus démunis travaillent le plus durement dans des conditions difficiles. La notion du travail comme contrainte est apparue.

« L'esclave est un instrument vivant, venant avant les autres [...]. Si les navettes [au moyen desquelles on tisse la laine] tissaient toutes seules, le maître des travaux n'aurait pas besoin de serviteurs, ni les chefs de familles, d'esclaves. »

La Politique

IV e siècle av. J.-C.

Si le travail peut être perçu comme une contrainte, certains philosophes ont montré que ceux qui ne travaillent pas dépendent du travail des autres. C'est la dialectique du maître et de l'esclave, développée par Hegel dans Phénoménologie de l'esprit . Il montre que le travail, au départ « subi » par un être dépendant, forme et éduque le travailleur. Celui-ci acquiert des savoirs et des savoir-faire qui constituent une formation essentielle. Le maître, au contraire, sombre dans l'oisiveté, l'ennui et la guerre destructrice. Ainsi, le travail, devenu rapidement une dépendance, est aussi, par le progrès technique, la conquête d'une liberté, celle de la connaissance. Sans devenir « l'esclave de son esclave », le maître devient dépendant dans la mesure où il ne travaille pas car il a besoin du savoir technique de son esclave.

L'esclave prépare la nourriture pour son maître. Il fabrique même, plus tard, les armes au moyen desquelles celui-ci fait la guerre, et ainsi « domine » celui qui le sert et dépend de lui. Par ce moyen, l'esclave devient un artisan et, s'il apprend le maniement des armes, il devient aussi un guerrier.

Le maître s'approprie les armes mais n'en maîtrise que le maniement, non la fabrication. C'est pourquoi Grecs et Romains ont reconnu un « dieu » de la métallurgie, Héphaïstos ou Vulcain, aux côtés d'un « dieu » de la guerre, Arès ou Mars.

Le travail pour former l'homme d'un point de vue moral

Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant.

Pour Emmanuel Kant, le travail satisfait la conscience morale et la fierté humaine. Ainsi, l'animal satisfait ses besoins par l'instinct, l'homme satisfait les siens par le travail. Il lui faut néanmoins pour cela un effort qui le sorte de la paresse. Le travail est donc un devoir, et son habitude, une vertu. L'homme qui travaille serait alors un homme meilleur, plus moral, un homme dont la formation est plus accomplie car il se dépasse.

De plus, comme le souligne Freud, le travail peut être considéré comme un bien en lui-même.

« Être normal, c'est aimer et travailler. »

Sigmund Freud

Freud ne parle pas seulement du travail social, mais de tout effort pour mûrir et changer ainsi notre propre « nature ». Il évoque le travail du deuil, effort mental pour surmonter la perte d'un être cher. Le terme « travail » est alors pris comme une métaphore et « l'élaboration » par laquelle on passe de l'affect brut et impensé à la pensée structurée et libératrice.

Il faut encore réserver une place particulière à l'art, travail sur soi-même qui aboutit à la sublimation (concept qui vient de la psychanalyse, défini par Freud dans Trois essais sur la théorie sexuelle ), c'est-à-dire à des œuvres qui transfigurent les épreuves subies par l'artiste dans sa vie ainsi que ses désirs refoulés.

Le travail pour former l'homme à vivre avec les autres

Le travail forme l'être humain à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale. Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social.

Le travail forme l'homme à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale.

À la chasse, un homme rabat le gibier et l'autre prépare le piège. Le travail est divisé entre les hommes.

Les philosophes ont comparé cette division à celle d'un organisme, où toutes les parties (les organes avec leurs fonctions respectives) concourent à un même résultat. Pour que le travail aboutisse, il faut pouvoir coopérer. C'est pour cette raison que de nombreux philosophes voient dans la division du travail un facteur de cohésion sociale. On peut citer Platon et Aristote, mais également Adam Smith ou Emmanuel Kant. Tous soulignent que la division du travail favorise l'échange.

Division du travail

La division du travail est la répartition de l'ensemble des tâches à accomplir dans une société ou un groupe humain, indépendamment du statut social. Mais on parle surtout de division sociale du travail en fonction du statut social (esclaves ou travailleurs libres comme les artisans ou commerçants, ou employés et dirigeants) et même du genre de travail à effectuer (« manuel » ou « intellectuel »). Toute activité de production implique en effet la répartition des tâches dans un ensemble organisé.

Dans une chaîne de production quelconque, comme une chaîne de production d'automobiles, la conception (invention, maquette) la fabrication et la commercialisation s'enchaînent nécessairement, mais les tâches restent séparées.

Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'homme un être social. Pour Hegel, travail et langage sont d'ailleurs liés, il les considère comme les deux premières « extériorisations » (c'est-à-dire « manifestations ») de la conscience dans sa relation de « reconnaissance » par les autres consciences. C'est en travaillant avec les autres que le langage, le rapport humain et la communication se sont développés.

Le philosophe français Tran Duc Thao voit l'origine du langage dans la communication des premiers hominidés (ancêtres de l'homme). Les chasseurs se faisaient des gestes qui sont devenus des mots lorsqu'ils tentaient de rabattre le gibier les uns vers les autres. Le langage devient un instrument de la socialisation, comme support du travail lui-même. Il permet à l'homme de maîtriser son environnement et de se former lui-même. Quelle que soit sa pénibilité, il développe la communication. Ceux qui ne travaillent pas peuvent donc se sentir exclus et frustrés de la compagnie de leurs semblables.

Le travail et ses liens avec la liberté

Le travail peut être pensé comme un moyen pour être libre ou comme un obstacle à la liberté.

Le travail comme moyen pour être libre

Le travail a permis à l'être humain de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de se dépasser. Le travail peut être le travail intellectuel, qui permet d'apprendre et de penser par soi-même. Le travail peut également permettre l'indépendance, notamment financière, et empêcher l'exploitation. Enfin, le travail peut permettre de créer des objets qui deviennent des œuvres, ce qui, pour Hannah Arendt, libère l'homme d'une tâche répétitive et vaine.

« Le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures. »

Le Capital. Critique de l'économie politique

Pour Karl Marx, il s'agit de repenser en profondeur la totalité de « la sphère de la production matérielle ». D'une façon générale, chez Marx, le problème est que le travailleur est dépossédé de son travail, exproprié du résultat de son travail, qui lui procure alors un sentiment d'étrangeté. Les fins de son travail ne lui appartiennent pas.

Le travail a permis à l'homme de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de se dépasser. D'ailleurs, même si les philosophes antiques assurent que le travail n'est pas pour les hommes libres, eux-mêmes « travaillent » puisqu'ils réfléchissent au monde et à la condition de l'homme et condamnent sévèrement l'oisiveté. Le travail dit intellectuel semble ainsi être une marque de la liberté humaine.

Par ailleurs, le travail a évolué au cours de l'histoire. En Occident, de nombreux changements ont permis de ne plus être exploité comme autrefois. Ainsi, Karl Marx souligne qu'il y a plus de liberté pour le travailleur dans le capitalisme que dans le servage féodal (les paysans appartenaient à un seigneur et travaillaient sur ses terres) ou dans l'esclavage.

Dans le capitalisme, en effet, des salariés vendent librement leur force de travail sur un « marché » déterminé seulement par la concurrence des travailleurs en recherche d'emploi. Leur « force de travail » est achetée tout aussi librement par les propriétaires des moyens de production ou détenteurs du capital industriel, commercial ou financier. L'esclave, au contraire, est la propriété de son maître. Ce dernier consomme ou revend ce que l'esclave produit, sans lui reverser aucun salaire.

Hannah Arendt, dans Condition de l'homme moderne , distingue deux types de travail : le labor (anglais) qui signifie dépenser son énergie pour une activité dédiée au quotidien, du travail de celui qui fait une œuvre. Pour elle, celui qui fait œuvre, qui crée des objets techniques destinés à durer ( Homo faber ) est libre. Une œuvre n'est pas un produit de consommation, elle permet de libérer l'être humain d'une tâche répétitive et vaine. En ce sens, l'art ou l'activité spirituelle sont, selon Hannah Arendt, des formes qui permettent de le libérer de sa condition.

Enfin, il existe d'autres formes de travail qui permettent de libérer l'être humain. Ainsi, la psychanalyse est un travail sur soi, sur ses rêves, sur son inconscient, pour essayer de se libérer ou de s'approprier ce qui nous échappe et nous entrave parfois. Freud parle également du travail du deuil, c'est-à-dire du travail à faire après la perte d'un être aimé notamment. Ici, le travail est perçu comme libérateur, puisqu'il aide l'être humain à avancer, à accepter, à être soulagé.

Le travail comme obstacle à la liberté humaine

Toutefois, le travail est souvent associé à quelque chose de difficile.

Étymologiquement, « travail » signifie d'ailleurs « contrainte » ou même « moyen de torture » ( tripalium en latin). La Bible fait même du travail la conséquence du péché. En effet, Dieu punit Adam et Ève en associant le travail à la douleur et l'effort : « tu travailleras à la sueur de ton front ». Le travail serait alors une punition. Par ailleurs, l'idée que le travail rend libre a été exploitée au XX e siècle par des idéologies comme le nazisme ou le stalinisme, alors que c'est l'asservissement voire la destruction des hommes qui a effectivement été mis en place.

Le slogan « le travail rend libre » ( Arbeit macht frei) figurait au fronton du camp de concentration nazi de Dachau alors que les hommes y étaient exploités et tués.

Le stalinisme a aussi fait l'apologie de l'effort de travail extrême, immortalisé par le mineur Stakhanov sous le nom de « stakhanovisme ».

De plus, même si le travail forme la conscience du travailleur grâce à l'acquisition du savoir technique, de nombreux travailleurs semblent plutôt aliénés que libres. Ainsi, le travail ouvrier, industriel ou même bureaucratique peut « aliéner », c'est-à-dire rendre étranger à soi-même. Le philosophe hongrois Georg Lukacs assure que le travail peut aussi « réifier », c'est-à-dire donner l'apparence d'une chose.

Dans le film de Charlie Chaplin Les Temps modernes , le travail n'est pas libérateur, les ouvriers sont vus comme des êtres mécaniques répétant à la chaîne, inlassablement, le même geste toute la journée. Le personnage de Charlot est même pris dans les rouages de la machine : il devient un objet, il subit.

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Le Travail en philosophie

travail

De la servitude à la liberté

Travail et souffrance.

L’origine du mot “travail” suggère l’idée d’un assujettissement pénible. Il vient en effet du latin populaire tripalium qui désigne d’abord un appareil formé de trois pieux servant à maintenir les chevaux difficiles pour les ferrer, puis un instrument de torture. De même, le latin labor , d’où sont issus les mots “labeur” et “labour”, évoque tout à la fois le travail et la peine. C’est que le travail est d’abord une nécessité vitale. Il exprime le dénuement originel de l’homme, qui ne parvient à survivre dans la nature qu’au prix d’un effort douloureux.

Rien de ce dont il a besoin pour vivre ne lui est donné. Pour manger, pour ce chauffer, pour se vêtir, il doit se dépenser sans compter. Abandonné au sein d’une nature indifférente ou hostile, l’homme est en quelque sorte condamné à transformé sans relâche son milieu pour subvenir à ses besoins les plus impérieux.

Pour les Grecs anciens, le travail exprime la misère de l’homme, non sa noblesse, ce qui explique qu’il est réservé aux esclaves. Le travail manifeste en effet notre assujettissement au “monde de la caverne”, c’est à dire au monde de la matière, tandis que la contemplation, qui tourne “l’œil de l’âme” vers la splendeur rayonnante des idées pures, est la seule activité qui soit digne d’un homme libre.

De même, dans la tradition judéo-chrétienne, le travail est un châtiment. L’Eternel punit le premier péché en chassant Adam du jardin d’Eden et en l’obligeant à cultiver désormais une terre maudite qu’envahissent les épines et les chardons. “Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front”, dit Dieu à Adam (Genèse, 3, 19).

Le travail, instrument de libération

Mais le travail lui-même renverse le sens de la condition humaine qu’il paraît tout d’abord exprimer. En nous contraignant à dompter les forces redoutables de la nature et à les mettre ainsi à notre service, le travail nous libère de l’aliénation dont il est le signe. Pour survivre, nous nous transformons la matière ; nous apprenons ainsi à la connaître, à la dominer, et finalement à nous en rendre maître.

Le thème du travail comme instrument de libération est développé par Hegel dans le célèbre texte consacré à la dialectique du maître et de l’esclave. Hegel conçoit deux hommes qui luttent l’un contre l’autre pour affirmer chacun sa liberté. En prenant le risque de mourir, l’un finit par dominer et devient le maître de l’autre qui préfère se soumettre plutôt que de perdre la vie. Dès lors, le maître contraint l’esclave au travail pendant que lui-même profite des agréments de la vie. Le maître ne travaille pas la terre, ne prépare pas la nourriture, n’allume pas un feu…

Parce qu’il a interposé un esclave entre le monde et lui, le maître finit par ne plus connaître les contraintes du monde matériel, et ne sait bientôt plus rien faire. Son esclave en revanche, sans cesse occupé à travailler, apprend à vaincre la nature en se soumettant à ses lois : grâce à son travail, il acquiert une nouvelle liberté. De son côté, le maître a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte l’esclave de son esclave. le travail a permis la formation et l’humanisation de l’esclave, tandis que le maître est devenu dépendant, incapable de satisfaire par lui-même ses propres désirs.

Signification du travail

Spiritualisation de la matière.

Le travail est donc une transformation intelligente de la nature. “Le résultat auquel le travail aboutit, préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur”, écrit Marx . Le sens humain du travail c’est son utilité, son pouvoir d’humaniser l’univers. Sisyphe, le héros de la mythologie antique condamné dans les enfers à rouler une grosse pierre au sommet d’une montagne d’où elle retombe sans cesse, ne travaille pas, car son effort ne sert à rien.

Le travail humain façonne une nouvelle nature. Si l’homme disparaissait de la Terre, non seulement nos villes tomberaient en ruines, mais les plantes mêmes qui poussent dans les champs seraient en une seule saison remplacées par de mauvaises herbes. Aujourd’hui rares sont les lieux, les paysages qui n’ont pas été façonnés, modifiés par la main de l’homme, et ce que nous appelons encore “la nature” nous offre, comme en un miroir, le visage même de l’homme. La route goudronnée où je marche, les champs qu’elle borde, le papier sur lequel j’écris, la montre que j’ai à mon poignet, tous les objets qui m’entourent sont le résultat du travail humain qui ne cesse de transformer la réalité matérielle.

Le travail révèle ainsi la condition métaphysique de l’homme. Celui-ci n’est ni un pur esprit, qui se livrerait sans obstacles à la contemplation, ni un animal soumis à la nature et préoccupé seulement de la satisfaction immédiate de ses instincts. Le travail est le propre d’un esprit, qui s’incarne avec effort dans la nature pour la spiritualiser.

La valeur morale du travail

L’importance métaphysique du travail est inséparable de sa haute signification morale. Le travail humanise, non seulement l’univers, qu’il rend plus habitable, mais il humanise aussi le travailleur lui-même, car il lui permet de trouver sa place à l’intérieur d’un organisme social dont les éléments sont solidaires. En apportant sa pierre à l’édifice social, le travailleur essaie de se rendre digne du travail de tous ceux qui produisent les biens qu’il consomme quotidiennement. “Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose”, écrit Emmanuel Mounier .

Travailler, c’est se réaliser hors de soi-même. Les psychiatres le savent bien, qui traitent parfois leurs malades par l’ergothérapie (ou thérapie par le travail). Le malade mental auquel on confie quelques tâches retrouve un certain équilibre à se rendre utile, à s’occuper, à s’oublier un peu lui-même. Le travail ne donne-t-il pas à l’existence un ordre, une régularité salutaires ? Le temps dans lequel vit l’oisif est discontinu, hétérogène ; il coule au rythme capricieux des passions. Le temps du travailleur est réglé par les horaires du bureau ou de l’atelier, impose à sa vie quotidienne un équilibre bénéfique. ” Les mains d’Othello étaient inoccupées, lorsqu’il s’imagina d’étrangler quelqu’un”, r emarque Alain .

Ergothérapie :

Le travail aujourd’hui

Le travailleur automate.

Si le travail se définit comme la transformation de la nature par l’intelligence humaine, les conditions de cette transformation ont prodigieusement changé au cours de l’histoire. Ainsi, la substitution progressive de la machine à l’outil a pu créer les conditions d’un nouvel asservissement. Le machinisme a augmenté la puissance de l’homme sur la nature, mais au prix d’une séparation, d’une aliénation redoutable.

L’artisan était à côté de ses outils, il en était l’âme, et son œuvre était la sienne, alors que l’homme de l’ère industrielle semble dépassé, dominé de toutes parts par le système complexe de ses machines. Dans l’industrie, l’ouvrier n’est plus que le maillon d’une chaîne de production qu’il ne maîtrise pas ; et comme le souligne Marx , les biens qu’il contribue à produire lui échappent totalement. La machine déshumanise l’homme. Tandis que l’artisan s’affirme et se reconnaît dans ses œuvres, l’ouvrier d’usine s’abrutit dans des tâches mécaniques et répétitives qui sont la négation même de la vie.

L’homme réduit à son emploi

Il n’est cependant pas impossible que le machinisme lui-même, en se développant, apporte des remède à ses propres inconvénients. Le travail automatique, monotone et inhumain de l’ouvrier rivé à sa chaîne pourrait provenir d’une mécanisation insuffisante de l’industrie. De plus en plus, les machines délivrent l’homme des tâches pénibles et répétitives. L’inhumain travail à la chaîne sera un jour exécuté par la machine elle-même, qui ne laissera probablement à l’homme qu’un travail intelligent d’invention, de contrôle et de réparation.

Toutefois, le progrès incessant de la mécanisation pose le douloureux problème du chômage. Aristote disait ironiquement que les maître pourraient se passer d’esclaves si “les navettes tissaient d’elles-mêmes” ( Les Politiques , Livre I, chapitre 4). Le machinisme ne devrait il pas rétrospectivement donner à la boutade d’Aristote le sens d’une prophétie ? Pour la philosophe Hannah Arendt , l’automatisation rend progressivement le travail superflu, alors même que le travail est partout glorifié et qu’il constitue la clé de toute reconnaissance sociale. Il semble aujourd’hui que le châtiment ne soit plus dans le travail mais dans sa privation. Privé d’emploi, l’individu est stigmatisé comme inutile à la communauté et à lui-même. On ne saurait pourtant réduire l’activité humaine au travail économiquement productif. Il reste à inventer les condition d’un partage équitable du travail qui permette à tous d’avoir également accès au loisir.

Fordisme. Il y a 100 ans naissait le travail à la chaîne

Le travail semble être tout à la fois le signe et la misère de l’homme et l’instrument de sa libération. Contraint de dompter les forces redoutables de la nature pour assurer sa survie, l’homme investit le monde de son intelligence au point d’en faire un monde domestiqué, civilisé et, pour ainsi dire, “humanisé”. Cependant, la mécanisation du travail a pu créer les conditions d’un nouvel asservissement : rivé à sa chaîne, l’ouvrier perd le sens de ce qu’il fait et devient comme étranger au produit de son travail. L’accroissement de la productivité pose également le douloureux problème du chômage, au moment même où l’on fait du travail productif la clé de toute reconnaissance sociale.

Définition générale :

La philosophie définit aujourd’hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l’homme s’extériorise dans le monde à des fins destinées à le modifier, de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et à satisfaire des besoins.

Citations philosophiques sur le concept de travail :

Hegel : Le travail est désir réfréné, disparition retardée : le travail forme. Le rapport négatif à l’objet devient forme de cet objet même, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, à l’égard du travailleur, l’objet a une indépendance” ( La phénoménologie de l’esprit )

Comte : Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possède l’Humanité dans le but de satisfaire tous ses besoins (Discours sur l’ensemble du positivisme )

Marx : Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie ( Le Capital )

Marx : De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins ( Manifeste du parti communiste )

Voltaire : Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ( Candide )

Film sur le travail :

Les Temps modernes de Charlie Chaplin

Concepts associés :

  • L’aliénation
  • La dialectique (Hegel)
  • Quizz sur le travail

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13 Comments

  • Ping : Citations sur le travail « Le journal d'une philosophe engagée

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Bonsoir, Le concept travail ,pour moi, représente une contrainte très spéciale. Il a connu ,dans l’ancien temps, des dérives allant jusqu’à l’esclavage. Il a évolué vers une forme de dévouement patriotique ressemblant à l’effort du sportif…Désormais,il est placé sous l’égide de l’argent afin de rémunérer les éléments nécessaire à la vie courante du travailleur et sa famille. Je crois que le Travail sous sa forme actuelle ,en tant qu’activité humaine, va disparaître poussé par l’intelligence artificielle. Il restera à donner à l’homme ,les moyens de subsister ? Nous serons placé devant des analyses générales d’un amour plus ouvert entourant les être? Amicalement

  • Ping : Citations de Karl Marx
  • Ping : Citations d’Adam Smith
  • Ping : Citations du Fight Club

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le travail ne disparaîtra pas tant que l’être humain existera… Car toute activité créatrice, artistique nécessite un effort, un travail souvent important… d’imagination que les machines ne pourront jamais faire puisqu’elles n’ont pas d’âme, et que la finalité n’est pas matérielle mais spirituelle… le dépassement de soi, la transcendance…

peut être alors arriverons nous a éliminer la notion de superflu pour revenir simplement à celle de nécéssité.. Produire juste ce dont nous avons besoin pour vivre sainement..

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ah le travail

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le travail pour moi c’est l’action consciente de l’homme sur la nature ou sur un quelconque objet ( la matière, l’intellect,le spirituel, l’art,le psychique….)et qui entraîne une transformation au profit de l’homme.

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Le travail; après le travail la liberté. Ce qui sous entend que l’homme étant en quête de liberté et conscient de l’importance de cette liberté accepte les travail comme un chemin vers une aisé qui découle vers la liberté .

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C’est bon je crois que je peux m’ensortire avec ça

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en soi le travail n’est que permanant depuis lors où l’intelligence humaine se perfectionne

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J’aime tout ce qu’on y met, j’aimerais avoir encore plus de connaissances

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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Quels sont les nombreux sujets de baccalauréat portant sur la notion de travail ?

Par Olivier

Rédigé le 7 November 2022

8 minutes de lecture

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  • 01. La notion de travail en philosophie
  • 02. La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération
  • 03. L'influence du travail sur l'Homme
  • 04. Le travail : outil pour casser ses chaînes
  • 05. Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie
  • 06. Exemples de sujets de dissertation

Sophie

La notion de travail en philosophie

Le travail est vu comme une nécessité dans nos sociétés modernes. Son utilité est toute trouvée : il apporte l'indépendance financière en nous donnant un salaire. Il est donc source de liberté.

Une fois l'aspet financier écarté, le travail reste néanmoins une corvée vécue comme une contrainte, voir parfois même une dépendance. Dans ce cas, le travail peut être abordé comme une privation de liberté.

Enfin, le travail a un rôle social dans le développement de l'Homme et lui permet aussi de contrôler les éléments, la nature, de gagner en connaissances scientifiques.

La question principale autour de la notion de travail est donc de débattre de son rôle : libérateur ou au contraire, exerce-t-il une contrainte sur l'Homme ?

La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération

La première idée qui nous vient en tête quand on pense au travail, c'est sa rémunération. Or le travail rémunérateur n'est pas la seule forme de travail possible. Pour cause, on peut s'inverstire dans du travail intellectuel en apprenant ou en s'enteaînant, perfectionnant sa technique. Il est aussi possible de s'adonner à du travail domestique tel que du bricolage, de la mécanique.

La définition philosophique du travail est la transformation de la nature afin de satisfaire nos besoins. Cette transformation intervient en créant des produits, des villes, des outils, des moyens de transports. Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu.

Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir. Parmi les formes de travail non rémunérateurs on retrouve les études avec les recherches, les rédactions d'écrits comme les articles ou encore la résolution de problèmes. Mais aussi le travail sportif qui va vous permettre de vous améliorer dans une discipline donnée par le biais d'entraînements physiques et moraux. On retrouve aussi le travail créatif qui consiste principalement en des activitées artistiques avec le dessin, la peinture, la sculpture, la composition. Enfin, on retrouve le travail domestique et ménager : organiser sa maison, s'occuper des enfants, faire la cuisine, bricoler sa voiture, réparer un mur.

Cependant les formes de travail non rémunérateur que nous venons d'évoquer ne sont pas forcément perçues par la société comme une vraie forme de travail car elles n'apportent pas de rémunération. Pourtant, ce lien entre travail et argent est assez récent.

Le travail est-il dangereux ?

Les origines du mot travail remontent au latin tripalium, moyen de torture. Mais cette étymologie est de plus en plus controversée.

L'influence du travail sur l'Homme

Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

Le travail : l'école de la vie obligatoire

Lorsqu'on remonte aux origines de l'humanité, le travail était obligatoire pour la survie : cueillir, chasser, faire du feu ou fabriquer des habits. Puis avec le temps, la société se modernisant et se hiérarchisant, un écart s'est creusé entre ceux qui travaillent et ceux pour qui quelqu'un travaille.

Le travail était équitablement partagé entre les hommes lorsqu'ils étaient tous égaux. C'est notamment le cas des hommes nomades qui vivaient en tribus. Tout le monde était dans la même situation : il devait survivre. Les différents membres se répartissaient naturellement les tâches selon leur capacités et non leurs volontés : celui qui court vite va à la chasse, le grand participe à la cueillette, le fort fabrique les armes. A cette époque, tout le monde sans exception travaillait et ne semblait pas vivre cela comme une contrainte. C'était aussi évident pour eux que de respirer.

Avec la modernisation et la sédentarisation, des guerres ont commencé à voir le jour entre les différentes tribus et l'esclavage est alors né. Les prisonniers de guerre étaient contraints de travailler en esclaves au service des vainqueurs. C'est alors que le travail vécu comme une contrainte est apparu.

Mais dès cette apparition du travail comme une obligation, les philosophes ont analysé que le travail apportait un bénéfice à celui qui le réalisait et ce bien plus qu'à celui qui le commandait. En effet, le travailleur gagne en éducation, en technique et en expérience. Pendant ce temps, le maître n'apprends pas et devient de plus en plus dépendant de celui qui travaille pour lui. Cette oisiveté peut même le conduire à sa perte : l'escalve fabricant alors les armes qui lui permetteront de reprendre le dessus sur son maître.

Le travail : moyen d'élévation moral

Certains philosophes considèrent que le travail est un devoir envers soi-même car il nous permet de se former moralement. C'est la cas de Kant. Son idée est que le travail permet de répondre au besoin de conscience morale et de fierté. C'est le travail qui nous différencie des animaux car ces derniers satisfont leurs besoins par le biais de l'instinc alors que nous le faisons par le travail.

C'est aussi l'avis de Freud qui dit qu'un homme a besoin du travail pour s'épanouir. Pas forcément le travail rémunérateur comme nous le connaissons mais toute forme de travail qui nous permet de nourrir notre nature sous forme d'effort moral.

Le travail : nécessaire à l'être social

Il s'agit d'un fait indéniable : le travail nous insère au sein de la société. Il nous sociabilise et apprends à vivre avec les autres. Nous forçant à communiquer, il nous forme à devenir un être social.

Le travail peut donc également être perçu comme un outil de sociabilisation. Le travail étant divisé entre les hommes, ces derniers doivent s'entraider, communiquer, collaborer pour le réaliser. Cettte division s'effectue soit entre le genre de travail (intellectuel ou manuel) ou soit en fonction du statut social (supérieurs hiérarchiques, managers ou employés). Par exemple le charpentier doit travailler avec l'architecte pour poser une toiture. Les interactions avec les autres nous permettent d'améliorer le langage, la communication et les rapports humains.

Le travail : outil pour casser ses chaînes

Comme nous l'avons vu précédemment, le travail a aidé l'Homme à se libérer des foudres de la nature, de s'intégrer à la société et enfin à augmenter ses compétences et connaissances. Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.

Au fil du temps, le travail a en effet été de moins en moins contraignant. Au Moyen-Âge, les travailleurs étaient sous le régime du servage féodal, ce qui signifiait qu'il appartenaient au seigneur des terres sur lesquelles ils travaillaient. Avec l'arrivée du capitalisme, le travailleur a trouvé une certaine liberté, avec des droits, une rémunération et un encadrement (code du travail). Maintenant, c'est le travailleur qui propose ses compétences sur un marché. La concurrence dépend alors des autres travailleurs et des besoins de ceux qui les embauchent tandis qu'à l'époque, l'esclave était propriété de son maître.

Comment le travail nous libère-t-il ?

Pour finir, il existe d'autres formes de travail, notamment sur soi, qui permettent à l'Homme de se libérer. Cela peut être le cas par exmeple quand on réalise un travail de psychanalyse ou qu'on se pose des questions sur nos actes, nos pensées. Pour cause, ce travail sur soi nous aide à nous libérer, à évoluer et se sentir bien.

Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie

Malgré les avantages listés précédemment, le travail reste un élément de douleur.

Dans la Bible, le travail est vu comme une punition à un péché. Pour rappel, Dieu a puni Adam et Eve car ces derniers n'ont pas respecté ses volontés. L'Histoire rappelle aussi que les pourfendeurs du travaillent libérateur ont parfois utilisé ces arguements pour asservir l'Homme comme cela a été le cas avec les régimes totalitaires nazis ou russes à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Prenons pour exemple le slogan cynique inscrit au dessus du porche d'entrée du camp de concentration de Dachau : " Arbeit macht frei ", le travail rend libre, en sachant que les hommes qui y entraient étaient asservis et enfins exterminés.

Qui était Stakhanov ?

L'acquisition de savoir par le biais du travail apparaît limitée selon le poste que l'on occupe. En effet, du travail ouvrier ou industriel, répétitif, semble plus abrutir la personne que l'aider à s'élever.

C'est cet exemple qui est repris dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin : le travailleur est assimilé à une machine, répétant du matin au soir la même action, sans la moindre forme de réflexion.

Exemples de sujets de dissertation

Travailler rend-il libre ?

Le travail est-il aliénant ?

L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?

Le travail peut-il être pour l'homme autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins ?

Pourquoi parler du travail comme d'un droit ?

Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?

La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ?

Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

L'inégale puissance de travail des hommes est-elle source d'injustice ?

Est-on moralement obligé de travailler ?

Le travail a-t-il une valeur morale ?

Gagne-t-on sa vie en travaillant ?

Travailler, est-ce seulement mettre en oeuvre une technique ?

Peut-on dire que "tout travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ?

Peut-on opposer le travail au loisir ?

Quel est le sens du travail ?

Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le travail permet-il à l'homme de devenir une personne ?

Comment s'intégrer par le travail ?

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Travailler est-il un obstacle à la liberté ?

La nécessité du travail n'est-elle qu'une contrainte ?

Le travail fonde-t-il la propriété ?

L'organisation capitaliste du travail en change-t-elle le sens ?

Le travail permet-il à l'homme de s'accomplir ?

Travail et liberte sont-ils compatibles ?

Faut-il travailler pour être humain ?

Qu'est-ce qui a entraîné la division du travail ?

Est-ce la division du travail qui entraîne l'échange économique ?

Y a-t-il un juste principe de rétribution du travail ?

Le travail comme médiation ?

L’outil, le moyen de travail ?

Le travail comme activité consciente ?

Travail, besoin et désir de reconnaissance. Le « pourquoi » du travail ?

La division du travail. Le « comment » du travail ?

Qu’est-ce qui se joue pour l’homme dans le travail ?

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Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Merci beaucoup pour les Citations Philosophiques

Je tiens vraiment à vous rémercier pour chaîne

Je veux que vous m’apprenez

Le travail déshumanise- t-il l’homme ?

Le travail ennoblit l’homme, pour commenter cela

Clément

Voici un exemple de plan que vous pourriez suivre pour répondre au sujet “Le travail ennoblit l’Homme” :

1. Introduction – Présentation du thème du travail et de sa relation avec l’élévation de l’homme 2. Développement – Analyse des arguments en faveur de l’idée que le travail ennoblit l’homme – Exemples historiques et littéraires illustrant cette idée – Réflexion sur les valeurs et les compétences développées par le travail 3. Contre-argumentation – Examen des critiques et des limites de cette idée – Mise en évidence des effets négatifs potentiels du travail 4. Conclusion – Bilan des différents points de vue – Proposition d’une réflexion personnelle sur le sujet

Bonne journée

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  • Sartre, L'Être et le Néant (1943), Tel, Gallimard, p. 88.
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Dissertation de philosophie sur le travail

Par palo2612000   •  21 Février 2021  •  Dissertation  •  1 857 Mots (8 Pages)  •  5 764 Vues

                                        Dissertation philosophie

        Dans quelle condition le travail rend t'il libre ? Qu'es ce que le travail ? Le travail vient du latin « tripaluim », c’était un instrument de torture pour punir les esclaves. Mais aujourd'hui en Français, le sens général de travail est une activité par laquelle l’homme produit des biens et des services qui assurent la satisfaction de ses besoins naturels mais aussi sociaux (en transformant la nature). Au sens économique, le travail c'est échanger du temps contre de l'argent, c'est une activité rémunérée obligatoire et souvent pénible,on peu aussi parler d’emploiOn appel les chambres de travailles l'endroit ou les femmes accouche ce qui fait référence à la souffrance. On dit que les femmes sur le point d'accoucher sont en « travail » lorsqu’elles souffrent.Le  travail de façon  plus général est un effort physique ou intellectuelle visant à la production d'une œuvre utile dans le bus de satisfaire un besoin. Cependant le terme de travail peut aussi s'appliqué à des activités non rémunérées comme l’instruction (l’école). Qu'es ce que la liberté ? La liberté est la possibilité de pouvoir agir sans contrainte et d'avoir une autonomie. C'est la situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance de quelqu'un et qui n'est pas enfermé. Le verbe « rendre » quant à lui signifie donner en retours. Cela impliquerais qu'il y'aurait eu un passage d'un état de non liberté à un état et liberté. Dans quelle conditions le travail peut être libérateur ?Le travail est il source de liberté ? Le travail n'implique t'il pas toujours une notion de contrainte ? Le travail rend t'il libre à seule condition de travailler pour soi et pas pour un patron ? Peut on parler de travail que si il y'a une rémunération ? L’humanité doit-elle viser à se libérer du travail pour s’épanouir dans le loisir ?Nous verrons dans une première partie que le travail ne rend pas à l'homme sa liberté. Dans un second temps nous verrons que le travail est synonyme d’humanisation et de libération.Et pour finir nous pourrons voir que le travail programme nos vie.

1)A première vu, le travail ne rend pas libre.

         a) Le travail est une contrainte est une source de fatigue.C’est quelque chose que l’on aime pas et que l’on aimerait fuir si possible cependant le travail est une nécessité,le travail est vital.Le travail est une punition,on ne travail pas pour le plaisir mais pour le salaire. En effet pour vivre l’homme n’a pas le choix de travailler pour ne pas mourir. Comme dirait Le philosophe Nietzsche, il y a un cycle entre le travail et la nature comme les saisons on vit -on meurt. Pourquoi travaille-t-on? Pour gagner de l’argent. Pourquoi gagner de l’argent? Pour manger. Pourquoi manger? Pour être actif au travail. La nature n’a pas permis à l’homme de lui fournir ce qu’il a besoin pour survivre et satisfaire ses besoins contrairement aux animaux. C’est donc pour cela que le travail devient une contrainte car nous n’avons pas le choix de le faire.C'est une contrainte premièrement parce qu’il oblige à effectuer des tâches sans forcément que l’ont en ressent l’envie, de plus il exige des horaires ,un travail répétitif ,l’incompatibilité des horaires de travail avec les styles de vie, la vie sociale etc. Le travail obéit à la loi matérielle de la vie. Le travail est une contrainte pénible car il y a un exercice physique ou psychologique qui demandes de la force. A partir du moment où l'on fait appel à la force on s’épuise et se consomme. C’est pour cela que le travail et facteurs de la fatigue et qu’il est donc vécu comme quelque chose de douloureux et pénible.Comme le dit Tristan Bernard  un romancier «  l’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve, c’est que ça le fatigue. » Il est donc évident que le travail est une contrainte qui entraine  une fatigue qui est contraire à la volonté de l'humain .On peut donc là reparler de l’étymologie latin qui signifier un instrument de torture. Il y'a de nombreux exemples de suicide liée au travail ou de pathologie liée à la vie professionnelle comme par exemple le stresse, troubles musculo-squelettiques etc.

        b)Le travail est un asservissement de l'homme.L'asservissement est le fait de réduire une personne à l'esclavage. En effet,Le travail peut être un facteur de soumission d’exploitation voir d’esclavage L’aliénation désigne toutes les formes d’asservissement des êtres humains comme par exemple économique, politique, culturelle et sociale qui conduisent à sa perte de liberté. Dans la théorie marxiste l’aliénation c’est la condition lorsque l’individu ne possède pas d'outil de travail ni sa production et que son travail est alors qu’un simple bien vendu et qui va détruire l’homme en détruisant également son temps de vie. Dans l’Antiquité grecque il n’y ai pas de mots pour désigner le travail des Grecs détesté le travail pour eux ce n’est pas une activité Home mini sens c’est-à-dire que l’activité du travail ne rendait pas humain. Travailler c’était pour subvenir aux besoins il travailler seulement si nécessité pour eux ils étaient donc des esclaves de la nature.Dans les camps de concentration d’Auschwitz, À l’entrée du camp un slogan inscrit « le travail rend libre » dans le but de provoquer car bien évidemment travail peut rendre libre dans la mesure où les conditions de travail sont bonnes bien évidemment dans les camps le travail n’était pas fait en de bonnes condition. Ce slogan servir de propagande pour encourager le travail volontaire.

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