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Exemples d’introduction de dissertation en philosophie

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.

Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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Dictionnaire de philosophie en ligne

Comment rédiger une introduction de dissertation

Comment rédiger son intro de dissertation de philosophie ? Quelles sont les étapes obligatoires ? Celles facultatives ? Et quand vaut-il mieux l’écrire ? On fait le point sur la méthode de l’introduction.

introduction dissertation philo politique

L’introduction est le premier contact avec le lecteur ou la lectrice. C’est un moment important, qui montre déjà si vous maîtrisez la méthode. Un correcteur ou une correctrice connaît à peu près votre note rien qu’en lisant l’introduction. Autant ne pas la bâcler !

Une introduction est toujours structurée en 3 ou 4 étapes :

  • Accroche (facultative)
  • Définition des termes du sujet
  • Énoncé de la problématique
  • Annonce de plan

La personne qui corrige va chercher ces étapes dans votre texte. Si elle n’y parvient pas, c’est que votre introduction est confuse ou manque de structure. Il faut donc être le plus clair possible. Une bonne idée est de revenir à la ligne à chaque nouvelle étape. Vous indiquez ainsi visuellement le changement et aidez à suivre votre pensée.

Étape 1 : l’accroche

Article détaillé → Faire une accroche

C’est une étape facultative. Elle consiste à prendre un élément “accrocheur” pour capter l’attention du lecteur ou de la lectrice. On part de quelque chose “hors philosophie” (fait historique, événement récent, fiction, etc.) et on amène vers le sujet. L’idée est de ne pas démarrer trop sèchement, directement en donnant la définition des termes du sujet.

Étape 2 : définir les termes

Article détaillé → Définir les termes

Il s’agit d’expliciter le sens qu’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions permet d’être d’accord sur “de quoi on parle” et évite les malentendus. Pensez à un sujet sur la morale : il vaut mieux définir la morale dès le départ, sinon on risque de ne pas se comprendre.

Étape 3 : poser la problématique

Articles détaillés → Comment trouver la problématique ? + Poser la problématique

La définition des termes fait apparaître un problème intellectuel, un paradoxe. C’est ce qu’on appelle la problématique. L’introduction doit expliquer clairement quel est ce problème. Il ne s’agit pas juste de poser une question, mais de montrer que quelque chose “ne fonctionne pas” avec les définitions.

C’est une étape cruciale de la copie. Si vous n’identifiez pas de problème, vous n’avez pas de raison d’écrire de dissertation. En réalité, toute votre dissertation est un essai pour solutionner ce problème. Vous devez donc être très pédagogique.

Étape 4 : annoncer le plan

Article détaillé → L’annonce de plan

Une fois le problème présenté, on déroule les étapes de sa résolution. C’est-à-dire le plan. Annoncer le plan montre que vous savez où vous allez et donne une idée de la progression que vous allez suivre. En pratique, il s’agit de faire 3 phrases qui décrivent rapidement le contenu de vos 3 parties.

Certains enseignants préfèrent du suspense ( sic ) et disent que l’annonce de plan est facultative. D’autres affirment l’inverse : “S’il n’y a pas d’annonce de plan, c’est qu’il n’y a pas de plan”. Pour être prudent mieux vaut toujours annoncer son plan.

Et après l’intro ?

Article détaillé → Faire une sous-partie

Une fois l’introduction rédigée, vous allez écrire votre développement. Il se compose souvent de 3 grandes parties , qui contiennent chacune 3 sous-parties. Chaque sous-partie doit affirmer une idée et donner une raison d’accepter cette idée.

Quand rédiger l’introduction ?

L’introduction peut se rédiger avant d’écrire le développement, ou bien à l’inverse après l’avoir écrit. Chaque option à ses avantages et ses inconvénients. Rédiger l’introduction en premier suppose davantage de maîtrise, mais donne souvent un résultat plus convaincant. L’écrire après le développement permet de rattraper des erreurs, mais ne garantit pas de sauver la copie.

On peut aussi écrire les définitions et la problématique d’abord, et compléter l’annonce de plan une fois la copie entièrement rédigée. Cela permet d’avoir une idée nette de la problématique et du sens des mots, sans obliger à suivre un plan qu’on n’a pas complètement prévu.

Crédit photo : Cosmos Pencil Tablet Paper par Calsidyrose (CC-BY).

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Philo Politique

La branche politique de la philosophie est née très tôt : dès les présocratiques surgit la question de la vie en commun, ou organisation de la vie politique. Elle tente de répondre à la question suivante : Comment faire en sorte que les individus coopèrent dans le cadre de la vie collective ?

Platon dans la République et surtout Aristote dans La Politique ont forgé la plupart des grands concepts de la philo politique : démocratie, constitution, meilleur régime, monarchie, citoyenneté, justice, séparation des pouvoirs, liberté politique, représentation, …

La Renaissance, avec Machiavel, a fondé la science politique. Mais ce sont surtout les Lumières qui ont donné à l’histoire de la pensée ses apports politiques majeurs : Rousseau, Montesquieu, Kant, Voltaire, …

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  • Philosophie
  • Cours : La politique : introduction

La politique : introduction Cours

La société humaine : une société politique.

Le terme "politique" définit une société ou une population gouvernée par des dirigeants. L'homme a besoin de vivre dans une communauté politisée, Aristote dit de lui qu'il est un "animal politique". En grec, polis signifie d'ailleurs "cité", "société".

Une société stable a besoin d'une autorité, donc d'une hiérarchie . L'homme rêve de ne pas avoir de contraintes, mais il a presque toujours eu des chefs, parce qu'il n'y a pas d'organisation humaine sans une autorité qui empêche ses propres débordements. L'homme a besoin d'un maître. Or, souligne Emmanuel Kant, le maître appartient aussi à l'espèce humaine. L'homme a ainsi besoin d'avoir des dirigeants.

Il y a donc un pouvoir politique qu'il faut distinguer des autres formes de pouvoir : économique, éducatif ou religieux. Le pouvoir politique suppose le consentement à obéir. Les expressions de convention , pacte , contrat entre gouvernants et gouvernés (gouvernement et peuple) précisent cette idée, développée surtout dans les temps modernes aux XVIIe et XVIIIe siècles, puis jusqu'à aujourd'hui.

L'homme est un animal politique et la société est presque toujours hiérarchisée. Toutefois, cette hiérarchie ne prend un sens politique que là où le pouvoir est reconnu comme une autorité nécessaire à la vie collective, d'où l'importance de la Constitution .

La mise en place du pouvoir politique

Le gouvernement.

Le pouvoir politique suppose d'abord une science du commandement, que nous appelons la science politique : c'est la mise en place du gouvernement. Cette "mise en place" se fait historiquement de plusieurs manières.

La séparation des pouvoirs

La séparation des pouvoirs est nécessaire à la mise en place du pouvoir politique. En effet, le gouvernement peut dégénérer en tyrannie si le chef qui gouverne décide de changer les lois selon son bon vouloir et s'il s'accapare tous les pouvoirs.

Pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir.

Montesquieu

De l'esprit des lois

C'est pour cette raison que l'on distingue trois pouvoirs :

  • le pouvoir exécutif ou pouvoir de décider ;
  • le pouvoir législatif ou pouvoir de dire la loi ;

Les fondements de l'État

L'État désigne l'ensemble des institutions qui organisent la vie d'une société sur un territoire donné.

L'État est un système de pouvoirs reconnu, défini par le droit . Dans un État au sens propre, c'est-à-dire constitutionnel, le gouvernement (le pouvoir exécutif) apparaît comme l'une des instances qui dirigent la société. Il est coordonné au pouvoir législatif.

La Constitution garantit l'ensemble de la structure étatique car elle est à son fondement.

Pour s'assurer de la conformité des décisions politiques à la justice, il est nécessaire de considérer également la classe politique elle-même. La pratique du pouvoir politique donne lieu à différentes philosophies politiques.

Les dirigeants et la pratique du pouvoir politique

La pratique du pouvoir politique selon platon et aristote.

Aristote et Platon chacun ont leur vision sur qui doit gouverner et comment.

Aristote parle de l'homme politique comme de celui sachant saisir le kaïros , ce moment propice à l'action. Cette notion fondamentale est empruntée par Aristote à son maître Platon. Le kaïros est une vertu politique , consistant à savoir saisir une opportunité.

Platon quant à lui parle du philosophe-roi, le dirigeant idéal de la cité . Éduqué par la mathématique et la philosophie, le chef de la cité ou République doit être éveillé aux idées et par-dessus tout à l'idée du bien (idée de l'unité et de la justice). Il est capable de gouverner seul en conservant les justes rapports des classes sociales et des vertus qui leur correspondent : intelligence des chefs, courage des guerriers, tempérance (modération) des artisans et commerçants qui constituent le peuple.

La vision de Platon est utopique. Son expérience même, du point de vue pragmatique, l'a "prouvé" : malgré son statut de philosophe, il est vendu comme esclave à l'issue de son troisième et dernier voyage en Sicile, auprès du "tyran" Denys de Syracuse. Il espérait pouvoir le convertir à sa vision de la politique et finit sans liberté. Cette expérience peut être perçue comme un "emblème", celui de l'échec du philosophe à gouverner.

La vision machiavélique du pouvoir politique

Machiavel apporte une double réponse à la question "qui doit gouverner ?"

Dans Le Prince , celui qui gouverne doit disposer de la force du lion pour conquérir le pouvoir et de la ruse du renard pour le conserver. Machiavel va jusqu'à dire que le prince peut user de violence ou dissimuler la vérité afin de parvenir à ses fins. Ainsi, pour Machiavel, le mal est nécessaire en politique au moins à titre de moyen. En revanche, pour conserver le pouvoir, le prince doit être légitime et juste. Pour cela, il importe qu'il mette en place des lois pour le bien de son peuple et qu'il assure la paix.

Dans le Discours sur la première décade de Tite-Live , Machiavel envisage toutefois la démocratie. En effet, il affirme que le peuple est capable de virtù (vertu, courage, détermination). En ce sens, il peut donc se gouverner.

Le pouvoir politique vu comme un contrat social

L'idée du pouvoir politique reposant sur un contrat, le contrat social, est à la source de la société que nous connaissons et de l'État moderne.

Dans ce cas, ceux qui gouvernent doivent exercer le pouvoir politique en accord avec ceux avec qui ils ont passé un contrat, donc le peuple. On discerne trois contractualistes à connaître.

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  • Philosophie

La philosophie politique vulgarisée

  • Anna Logacheva
  • 18 Fév 2020

À lire dans cet article :

Parcoursup

Pour bien réussir une dissertation de philosophie, il faut bien comprendre quels sont  les mouvements de pensée  opérés par les philosophes. Il ne s’agit pas simplement de juxtaposer des concepts, mais  de comprendre  comment ils s’articulent les uns aux autres dans le cadre d’une philosophie politique qui a connu de nombreux bouleversements tout au long de l’Histoire.

Voici, vulgarisés à l’extrême, les mouvements de pensée à avoir en tête sur une notion centrale du baccalauréat:  L’Etat et la société .

La philosophie politique de l’Antiquité

Dès l’Antiquité, les philosophes ont commencé à se poser une question tout à fait légitime. Pourquoi est-ce que les hommes éprouvent le besoin de se regrouper en société ? Pourquoi est-ce qu’ils acceptent de se soumettre à une autorité supérieure ?

En découle  une problématique majeure , importante dès cette période. On distingue, deux formes de régime politique:

  • La démocratie  : les hommes conservent leur liberté et décident ensemble des règles à établir pour mieux vivre en communauté.
  • La dictature / la tyrannie / la monarchie  : les hommes sont privés de leur liberté et laissent un souverain les diriger et prendre les décisions.

Dit comme ça, on imagine bien le désarroi de certains philosophes face au choix des régimes politiques adopté le plus communément. La démocratie est bien plus rare et difficile à conserver que toutes les autres formes de régimes politiques. Elle était possible dans la Cité grecque uniquement parce que le nombre de citoyens était  très limité  et la taille de la cité réduite.

Pour les philosophes de l’Antiquité, comme Aristote ou  Platon  et les  jusnaturalistes , l’homme sait  naturellement  ce qui est bien et ce qui est mal. Il agit naturellement au nom du bien commun.

Vous vous rappelez du  mythe de la caverne  de Platon ? En très simplifié, les hommes seraient dans une caverne et ne verraient que des ombres projetés grâce à la lumière du soleil. Ce soleil symbolise le Bien commun. Les hommes ont un pressenti de ce qui est bien et mal, sans pouvoir définir ces concepts exactement, parce qu’ils n’en voient que les ombres (c’est très schématisé pour faciliter la compréhension).

Par conséquent, les hommes  n’ont pas besoin de pouvoir politique supérieur pour les aider à vivre ensemble , parce qu’ils y arrivent naturellement.

L’importance de la théorie de Hobbes pour la philosophie politique

Un peu de contexte.

La philosophie politique est bouleversée lors de la publication du  Léviathan  de Hobbes en 1661. Thomas Hobbes est le premier philosophe à poser la distinction conceptuelle entre deux états :

L’état de nature

  • L’état civil

Cette distinction centrale dans la philosophie politique ne sort pas de nulle part. L’ordre politique antique s’est effondré en laissant place à un monde féodal où prime la monarchie absolue. En pensant son système, Hobbes légitime la monarchie absolue en place.

A l’état de nature, l’homme est entièrement libre de faire ce qu’il veut. D’après Hobbes, l’homme n’est pas guidé par un quelconque sens de bien commun. Il agit dans son propre intérêt. Il distingue ainsi :

  • L’intérêt individuel
  • L’intérêt commun

Conformément à  son intérêt individuel , l’homme à l’état de nature a parfaitement la légitimité d’aller voler le bien de son voisin. Son intérêt et sa liberté  n’ont pas de limites .

Vous vous rendez bien compte qu’une telle vie serait invivable ! D’où l’intérêt pour les hommes de limiter leur liberté. Mais comment limiter sa liberté tout en étant sûr que le voisin en fera autant ? Sinon, c’est injuste !

La nécessité d’une autorité

C’est pour cette raison que les hommes ont accepté de se  dépouiller de leur liberté , pour la donner à une personne (ou une institution) qui pourrait alors exercer son autorité sur eux.

Chacun accepte donc tacitement, en se soumettant au monarque de suivre les règles établies par la société pour pouvoir vivre bien ensemble.

On voit bien qu’il suffit qu’une seule personne ne suive pas les mêmes règles que tous les autres pour que le système ne tienne plus.

Comme les concepts tels que le bien, le mal, le juste et l’injuste n’existent pas en soi, c’est à  cette figure monarchique que revient le droit de décider  de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas en vue du bien commun de son peuple. Cette reflexion justifie la présence d’un pouvoir autoritaire dans la philosophie politique.

L’explication du Léviathan

On comprend alors mieux pourquoi Hobbes use de la figure du Léviathan pour décrire la structure étatique.  Le monarque  est la  tête ,  le peuple , le  corps . Le peuple est soumis au monarque et le monarque dépend du peuple. Il suffirait qu’il ne prenne pas des décisions en vue du bien commun, qu’il ne fasse pas ce qui est attendu de lui, pour que la tête tombe…

La théorie de Hobbes est très importante dans la philosophie politique. En faisant une expérience de pensée, en imaginant  une société apolitique , il pose qu’il est nécessaire de suivre les lois, les normes, d’avoir un Etat, de respecter ses obligations pour pouvoir vivre en société.

D’autres philosophes réfléchiront sur le passage de l’état de nature à l’état civil, notamment  Rousseau  qui fonde toute sa philosophie sur  la théorie du contrat.

L’impact de la révolution française sur la philosophie politique

L’impact de la révolution française fut loin d’être négligeable sur la philosophie politique.  Les droits de l’homme et du citoyen  est un texte majeur non seulement en histoire, mais aussi en philosophie. Il faut bien sûr considérer ce texte comme la conséquence et l’aboutissement de la réflexion des philosophes depuis Hobbes.

Ce texte publié en 1789 pose plusieurs enjeux majeurs, notamment dans l’article II: “ Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. ” Pour la première fois un texte dit que l’homme  a des droits qui préexistent aux droits définis par le pouvoir politique en place . Naît une nouvelle distinction entre :

  • Le droit individuel  (le droit de l’homme)
  • Le droit commun  (le droit politique)

Cette distinction centrale en philosophie politique est d’autant plus importante qu’elle montre que l’homme peut avoir des droits et ne pas basculer dans l’état de nature sans pouvoir monarchique.

Cependant, nous connaissons tous l’aboutissement de la révolution française. C’est  la Terreur , c’est l’état de nature. Il semble alors qu’il n’y ait pas de juste milieu entre un pouvoir absolu et une liberté totale. La terreur de la masse est l’aboutissement de la liberté absolue.

Hegel et le concept de société civile

Hegel est en quelque sorte un Einstein de la philosophie. Il a posé des concepts fondamentaux dans de nombreux domaines philosophiques, et notamment en philosophie politique. Tout comme il est très difficile voire impossible d’expliquer et de comprendre pleinement la théorie de relativité d’Einstein, il est très difficile de comprendre Hegel, voici donc une esquisse très vulgarisée de sa pensée (mais tout à fait acceptable en terminale).

Dans son ouvrage  Principes de philosophie de droit , publié en 1820, il pose le concept de société civile. Hegel cherche à penser l’Etat moderne tel qu’il est. L’existence de la révolution française change tout pour lui. L’expérience de pensée s’est réalisée effectivement lors de la révolution française. Elle a fait surgir un sens nouveau de l’État. De là naît notamment la distinction pour la première fois entre  l’homme  et le  citoyen . L’homme ne doit pas nécessairement recourir au pouvoir politique pour entrer sortir de l’état de nature, un autre ordre y préexiste:  la société civile . L’homme appartient d’abord à la société civile, puis, en acceptant un ordre politique, il accepte de devenir un citoyen.

Cela permet également de distinguer  le pouvoir politique du pouvoir économique et législatif . Ce n’est plus au souverain d’avoir un pouvoir absolu et de déterminer la justice et le bien. Certains domaines échappent à son pouvoir et ne font pas partie de l’ordre politique. L’économie par exemple relève d’avantage de la société civile que du corps politique.

Les développements récents de philosophie politique

Cette distinction fondamentale de la philosophie politique donnera naissance à des philosophies très intéressantes et variées des siècles à suivre :  Karl Marx ,  Carl Schmitt  (petite anecdote : c’était le grand théoricien politique du troisième Reich), et bien d’autres …

Tant de nouvelles expériences de pensées, tentatives de résoudre la problématique centrale :  comment trouver le juste milieu entre l’état de nature, où la liberté de l’homme est absolue et l’état politique, où la liberté de l’homme est limitée . Comme vous le voyez bien, ces théories seront parfois appliquées dans les faits – avec parfois des conséquences désastreuses.

Certains philosophes politiques, comme  Claude Lefort  reprendront les distinctions de Hobbes pour parler des régimes totalitaires.  Claude Lefort  positionne bien

  • d’un côté  la démocratie comme un lieu de pouvoir vide  – un régime où peu de décisions sont prises. (On a l’impression que rien ne change un peu à l’image du désintéressement politique contemporain.)
  • d’un autre côté, en face de ce lieu de pouvoir vide,  un dictateur  prend des décisions et s’impose dans l’environnement politique lent. (Poutine aujourd’hui pourrait être un bon exemple ou encore la montée du Front National en France).

La tentation de faire appel à un dictateur pour résoudre tous les problèmes est grande. Cependant, ce choix mène à l’aliénation et à  la perte totale de la liberté de l’homme . La tête du Léviathan façonne le corps, la masse, à son image et détruit toutes les personnes qui pourraient nuire à cette unité parfaite et monstrueuse.

La philosophie n’est donc  pas un ensemble de notions figées.  Ce n’est pas un agrégat de définitions. Ce n’est pas un groupement de réflexions indépendantes de toute réalité historique. Au contraire – la philosophie a façonné l’histoire, tout autant que l’histoire a façonné la philosophie. Connaître ce mouvement est absolument central pour bien réussir sa dissertation.

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Words: 3633

Introduction I. La liberté, une aspiration fondamentale de l’homme A. La liberté comme condition de l’autonomie individuelle B. La liberté comme moyen d’expression de la volonté individuelle C. Les limites de la liberté individuelle dans la vie en société

II. Les différentes dimensions de la liberté A. La liberté positive : la capacité à agir pour réaliser ses projets B. La liberté négative : l’absence de contraintes extérieures C. La liberté intérieure : la liberté de l’esprit face aux conditionnements sociaux et culturels

III. Les contraintes de la liberté individuelle A. La nécessité de respecter les droits d’autrui B. Les limites imposées par les lois et les normes sociales C. Les contraintes liées aux choix individuels et à la responsabilité qui en découle Conclusion

Introduction :

La liberté est un concept fondamental en philosophie, qui suscite depuis toujours de nombreuses interrogations. En effet, la liberté est à la fois une aspiration de l’homme, mais aussi une source de problèmes et de conflits. Comment concilier la liberté individuelle avec les limites nécessaires à la vie en société ? Comment l’individu peut-il être libre tout en étant soumis à des contraintes ? Dans cette dissertation, nous allons analyser les différentes dimensions de la liberté et tenter de répondre à ces questions.

I. La liberté, une aspiration fondamentale de l’homme

A. la liberté comme condition de l’autonomie individuelle.

La liberté est souvent considérée comme la condition essentielle de l’autonomie individuelle. En effet, la liberté permet à l’individu de prendre des décisions en toute indépendance, sans être soumis à des influences extérieures. Ainsi, l’individu est libre de choisir ses propres valeurs, ses projets de vie, ses opinions et ses croyances. Cette autonomie individuelle est fondamentale pour permettre à l’individu de se réaliser pleinement et d’exprimer sa propre identité.

Cependant, cette autonomie individuelle est souvent limitée par les contraintes sociales et culturelles qui pèsent sur l’individu. Les normes et les conventions sociales, ainsi que les pressions du groupe, peuvent limiter la liberté de l’individu et entraver son autonomie. Il est donc important de distinguer entre la liberté formelle, qui consiste en l’absence de contraintes extérieures, et la liberté réelle, qui est la capacité de l’individu à agir selon ses propres choix et ses propres valeurs.

Par conséquent, la liberté doit être considérée comme une condition nécessaire mais non suffisante pour garantir l’autonomie individuelle. Pour être véritablement autonome, l’individu doit être capable de s’affirmer face aux pressions sociales et culturelles, et de faire ses propres choix en

B. La liberté comme moyen d’expression de la volonté individuelle

La liberté est également considérée comme un moyen d’expression de la volonté individuelle. En effet, la liberté permet à l’individu de manifester sa propre volonté et de prendre des décisions en accord avec ses propres convictions, désirs et préférences. Elle permet à l’individu d’exercer son pouvoir de choix et de décision, et d’agir en fonction de sa propre vision du bien et de la vérité.

La liberté d’expression est un aspect important de la liberté en tant que moyen d’expression de la volonté individuelle. Elle permet à chacun de s’exprimer librement, de partager ses idées, ses opinions et ses convictions, que ce soit par la parole, l’écriture, l’art, ou d’autres formes de communication. La liberté d’expression est un pilier de la démocratie et de la société ouverte, car elle favorise la diversité des idées et la confrontation des opinions, ce qui contribue à l’enrichissement du débat public et à la progression de la connaissance.

Cependant, la liberté d’expression peut également être confrontée à des défis et des limites, tels que la diffamation, la calomnie, l’incitation à la violence, et d’autres formes d’abus. Il est donc important de reconnaître que la liberté d’expression doit être exercée de manière responsable, en respectant les droits et la dignité des autres, et en évitant de causer du tort ou de propager des discours haineux.

En somme, la liberté en tant que moyen d’expression de la volonté individuelle permet à chaque individu d’affirmer son autonomie et de manifester sa propre vision du monde. Cependant, elle doit être exercée dans le respect des droits d’autrui et de manière responsable, afin de garantir un équilibre entre la liberté individuelle et le bien commun.

C. Les limites de la liberté individuelle dans la vie en société

Malgré son importance, la liberté individuelle dans la vie en société peut être sujette à des limites nécessaires pour garantir le bon fonctionnement de la société et le respect des droits et intérêts de tous les individus. Voici quelques exemples des limites de la liberté individuelle dans la vie en société :

  • Les limites légales : La liberté individuelle peut être limitée par les lois et les règlements édictés par la société. Ces lois visent à établir un cadre juridique permettant de protéger les droits fondamentaux de tous les individus, ainsi que l’ordre public et la sécurité. Par exemple, la liberté d’expression peut être limitée par des lois interdisant la diffamation, l’incitation à la haine ou à la violence, ou la divulgation d’informations confidentielles.
  • Les limites morales : La liberté individuelle peut également être limitée par des considérations morales et éthiques. Bien que les individus aient le droit de vivre selon leurs propres valeurs et croyances, certaines actions peuvent être considérées comme moralement inacceptables ou nuisibles pour les autres membres de la société. Par exemple, la liberté individuelle peut être limitée par des normes éthiques interdisant la discrimination, la violence ou l’exploitation d’autrui.
  • Les limites des droits d’autrui : La liberté individuelle peut également être limitée par le respect des droits et des intérêts d’autrui. Dans une société, les droits de chacun doivent être pris en compte pour éviter les conflits et les injustices. Par exemple, la liberté d’action d’un individu peut être limitée si elle empiète sur les droits d’autrui, tels que le droit à la vie, à la propriété, à la vie privée ou à la liberté de conscience.
  • Les limites liées à la vie en collectivité : La vie en société implique souvent la nécessité de respecter certaines règles et normes pour maintenir l’harmonie et la cohésion sociale. Par exemple, la liberté individuelle peut être limitée par des règles de conduite dans les espaces publics, les institutions éducatives, les lieux de travail ou les espaces communautaires.

Il est important de noter que les limites de la liberté individuelle dans la vie en société sont souvent le fruit d’un équilibre délicat entre les droits et les intérêts des individus et ceux de la collectivité. Il peut y avoir des débats et des controverses sur la définition et l’application de ces limites, et il est essentiel de trouver un juste équilibre entre la liberté individuelle et le bien commun pour garantir une coexistence pacifique et équitable dans la société.

II. Les différentes dimensions de la liberté

A. la liberté positive : la capacité à agir pour réaliser ses projets.

La liberté positive, également connue sous le nom de liberté réelle ou liberté capacitaire, se réfère à la capacité d’un individu à agir de manière autonome pour réaliser ses projets, aspirations et valeurs personnelles. Elle implique non seulement la liberté de choix et d’action, mais aussi les ressources, les opportunités et les conditions nécessaires pour exercer cette liberté de manière effective.

La liberté positive met en avant l’idée que la simple absence de contraintes externes n’est pas suffisante pour garantir la véritable liberté d’un individu. Il ne s’agit pas seulement d’être libre de quelque chose (comme les obstacles ou les limitations), mais aussi d’être libre pour quelque chose (c’est-à-dire avoir les moyens et les possibilités d’accomplir ce que l’on souhaite). Ainsi, la liberté positive met l’accent sur l’importance des conditions sociales, économiques et politiques qui favorisent la réalisation des projets individuels.

Selon cette perspective, la liberté positive nécessite que la société assure un accès équitable aux ressources et aux opportunités, tels que l’éducation, la santé, le logement, l’emploi, la participation politique, et d’autres éléments essentiels à la réalisation de soi. Elle reconnaît que les inégalités socio-économiques, les discriminations, les obstacles systémiques et autres injustices peuvent restreindre la véritable liberté individuelle en limitant les possibilités d’action et d’autonomie.

La philosophie politique de la liberté positive a été développée par des penseurs tels que Amartya Sen et Martha Nussbaum, qui ont mis en avant l’idée que la liberté individuelle ne se limite pas à la simple absence de contraintes, mais nécessite également un environnement favorable permettant la pleine réalisation des capacités individuelles. Selon eux, une société véritablement libre doit non seulement garantir les droits négatifs (absence de contraintes), mais aussi les droits positifs (conditions pour réaliser ses projets).

En somme, la liberté positive met en avant l’idée que la véritable liberté individuelle ne se limite pas à la simple absence de contraintes, mais nécessite également les ressources, les opportunités et les conditions nécessaires pour agir et réaliser ses projets. Elle souligne l’importance des conditions sociales, économiques et politiques pour garantir une réelle autonomie et une pleine réalisation de soi dans la société.

B. La liberté négative : l’absence de contraintes extérieures

La liberté négative, également connue sous le nom de liberté formelle ou liberté de non-interférence, se réfère à l’absence de contraintes extérieures sur les choix, les actions et les décisions d’un individu. Elle consiste en la possibilité pour un individu de faire ce qu’il veut, sans être entravé par des restrictions imposées par d’autres individus, par l’État, ou par d’autres institutions.

La liberté négative est souvent associée à la notion de droits individuels, tels que la liberté d’expression, la liberté de conscience, la liberté de mouvement, la liberté de propriété, etc. Elle se concentre sur le respect des droits individuels et la limitation de l’intervention coercitive de la société ou de l’État dans la vie des individus.

Selon cette perspective, la liberté négative met l’accent sur l’idée que la véritable liberté réside dans la possibilité pour un individu de choisir et d’agir sans être contraint par des forces externes. Elle souligne la valeur de l’autonomie individuelle et la nécessité de respecter les droits et les libertés des individus, même si cela signifie une limitation de l’intervention de l’État ou de la société dans la vie des individus.

La philosophie politique de la liberté négative a été développée par des penseurs tels que John Locke, John Stuart Mill et Isaiah Berlin, qui ont mis en avant l’importance de protéger les droits individuels et de limiter l’intervention du pouvoir coercitif dans la vie des individus. Selon eux, la liberté négative est un prérequis essentiel pour permettre aux individus de vivre leur vie selon leurs propres choix et convictions, et pour préserver leur autonomie et leur dignité.

En somme, la liberté négative met l’accent sur l’absence de contraintes extérieures sur les choix et les actions des individus, et sur le respect des droits individuels. Elle souligne la valeur de l’autonomie individuelle et la nécessité de limiter l’intervention coercitive de la société ou de l’État dans la vie des individus pour garantir leur liberté et leur autonomie.

C. La liberté intérieure : la liberté de l’esprit face aux conditionnements sociaux et culturels

La liberté intérieure, également appelée liberté de l’esprit, se réfère à la capacité d’un individu à être affranchi des conditionnements sociaux, culturels, ou psychologiques qui peuvent influencer ses pensées, ses croyances, ses valeurs et ses actions. Elle concerne la capacité à penser de manière indépendante, à remettre en question les normes établies, à former ses propres opinions et à agir en accord avec sa propre conscience.

La liberté intérieure reconnaît que les individus peuvent être soumis à des influences extérieures qui peuvent restreindre leur liberté de pensée et d’action. Ces influences peuvent provenir de la société, de la culture, de la religion, de l’éducation, des médias, et d’autres sources qui peuvent exercer une pression sur les individus pour qu’ils adoptent certaines croyances, comportements ou attitudes conformes à la norme établie.

La liberté intérieure implique donc la capacité de se détacher de ces conditionnements, de remettre en question les idées reçues, de former ses propres opinions en fonction de sa propre réflexion et de sa propre conscience, et d’agir en accord avec ses valeurs et ses convictions profondes, même si cela va à l’encontre de la norme établie ou des attentes sociales.

La philosophie de la liberté intérieure a été développée par des penseurs tels que Søren Kierkegaard, Friedrich Nietzsche et Jean-Jacques Rousseau, qui ont mis en avant l’importance de la liberté de l’esprit dans la quête de la véritable autonomie et de l’épanouissement individuel. Selon eux, la liberté intérieure est essentielle pour permettre aux individus de se libérer des conditionnements sociaux et culturels qui peuvent les entraver, et de vivre une vie authentique en accord avec leur nature profonde.

En somme, la liberté intérieure met l’accent sur la capacité de l’individu à se libérer des conditionnements sociaux, culturels, ou psychologiques qui peuvent influencer sa pensée et son comportement. Elle souligne l’importance de la réflexion indépendante, de la remise en question des normes établies, et de l’action en accord avec ses propres valeurs et convictions. Elle est considérée comme un élément clé de l’autonomie et de l’épanouissement individuel.

III. Les contraintes de la liberté individuelle

A. la nécessité de respecter les droits d’autrui.

Le respect des droits d’autrui est un aspect crucial de la notion de liberté individuelle. Il implique que l’exercice de sa propre liberté ne doit pas empiéter sur la liberté des autres individus. La liberté d’un individu a des limites là où elle interfère avec les droits et les libertés des autres.

Le respect des droits d’autrui est une condition nécessaire pour maintenir un équilibre entre les libertés individuelles au sein d’une société. Cela signifie que les individus ont la responsabilité de ne pas causer de préjudice injustifié à autrui dans l’exercice de leur propre liberté. Par exemple, la liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle ne permet pas de diffamer, de calomnier ou d’inciter à la violence envers autrui.

Le respect des droits d’autrui implique également de reconnaître et de respecter la diversité des opinions, des croyances, des valeurs et des identités des autres individus. Cela signifie qu’il faut éviter de discriminer, de stigmatiser ou de porter atteinte aux droits des autres en raison de leur race, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur origine ethnique, de leur handicap, ou de tout autre aspect de leur identité.

Le respect des droits d’autrui contribue à la construction d’une société juste et équilibrée, où chacun peut exercer sa liberté individuelle dans le respect des droits et des libertés des autres. Il permet de prévenir les conflits, les injustices et les discriminations, et favorise la coexistence pacifique et harmonieuse des individus dans une société diversifiée.

En somme, la nécessité de respecter les droits d’autrui est un principe clé dans la compréhension de la liberté individuelle. Elle souligne l’importance de ne pas empiéter sur les droits et les libertés des autres dans l’exercice de sa propre liberté, et contribue à la construction d’une société juste et équilibrée.

B. Les limites imposées par les lois et les normes sociales

Les lois et les normes sociales sont des éléments qui définissent les limites de la liberté individuelle dans une société donnée. Bien que la liberté individuelle soit valorisée, elle peut être restreinte par les lois et les normes sociales pour garantir le bon fonctionnement de la société et la protection des droits et des intérêts de ses membres.

Les lois sont des règles édictées par une autorité légale et qui sont contraignantes pour tous les membres d’une société. Elles sont établies dans le but de réguler les comportements individuels et collectifs, de garantir la sécurité, la justice et l’équité au sein de la société. Les lois peuvent limiter la liberté individuelle en interdisant certaines actions, en encadrant certaines pratiques ou en imposant des sanctions en cas de non-respect des règles édictées. Par exemple, les lois sur la propriété, les contrats, la sécurité routière, la protection de l’environnement, etc., sont autant de limites à la liberté individuelle pour assurer le respect des droits et des intérêts de tous.

Les normes sociales sont des règles non contraignantes qui sont intériorisées par les membres d’une société et qui influencent leur comportement et leur manière d’agir. Elles sont issues des valeurs, des croyances, des traditions, des coutumes et des conventions d’une société donnée. Les normes sociales peuvent également limiter la liberté individuelle en imposant des attentes, des obligations ou des interdictions sociales. Par exemple, les normes sociales en matière de comportement moral, de politesse, d’apparence physique, de genre, de sexualité, etc., peuvent influencer la manière dont les individus exercent leur liberté individuelle.

Il est important de noter que les limites imposées par les lois et les normes sociales peuvent être sujettes à des débats, des contestations et des évolutions dans le temps et dans l’espace. Certaines lois peuvent être considérées comme injustes ou oppressives et peuvent faire l’objet de luttes pour leur réforme ou leur abolition. De même, les normes sociales peuvent évoluer en fonction des changements sociaux, culturels, politiques et économiques.

En conclusion, les lois et les normes sociales sont des éléments qui définissent les limites de la liberté individuelle dans une société donnée. Elles sont établies dans le but de garantir le bon fonctionnement de la société et la protection des droits et des intérêts de ses membres, mais peuvent également faire l’objet de débats et d’évolutions.

C. Les contraintes liées aux choix individuels et à la responsabilité qui en découle

Les choix individuels peuvent également imposer des contraintes à la liberté individuelle, ainsi que la responsabilité qui en découle. La liberté de choix permet à chaque individu de faire des décisions autonomes en fonction de ses valeurs, de ses préférences et de ses objectifs. Cependant, ces choix peuvent également entraîner des contraintes et des responsabilités.

Tout d’abord, les choix individuels peuvent être limités par des contraintes externes, telles que les ressources disponibles, les contraintes économiques, les contraintes sociales, les contraintes environnementales, etc. Par exemple, les ressources financières limitées peuvent restreindre la capacité d’un individu à réaliser certains choix, tels que choisir une carrière, accéder à l’éducation, ou prendre des décisions liées à la santé. Les contraintes sociales, comme les normes familiales, les attentes culturelles ou les pressions sociales, peuvent également restreindre la liberté individuelle en influençant les choix d’un individu dans la direction souhaitée par la société ou son environnement social.

De plus, les choix individuels peuvent également entraîner des responsabilités. La liberté de choix implique la responsabilité de faire des choix éthiques, moraux et conscients des conséquences de ces choix sur soi-même et sur les autres. Les choix individuels peuvent avoir des implications sur la vie d’autrui et sur la société dans son ensemble. Par exemple, les choix de consommation peuvent avoir des conséquences sur l’environnement, les choix professionnels peuvent avoir des conséquences sur les employés ou les clients, et les choix de comportement peuvent avoir des conséquences sur les relations interpersonnelles. Ainsi, la liberté individuelle implique la responsabilité de prendre en compte les conséquences de ses choix et d’en assumer les responsabilités.

Il est important de reconnaître que la liberté individuelle n’est pas absolue et peut être soumise à des contraintes et à des responsabilités découlant des choix individuels. La liberté individuelle doit être exercée de manière responsable, en tenant compte des droits et des intérêts d’autrui ainsi que des contraintes et des responsabilités qui en découlent. Il est également essentiel de reconnaître que les contraintes et les responsabilités peuvent varier en fonction du contexte social, culturel et individuel dans lequel les choix sont faits.

Conclusion :

La liberté est un concept complexe qui ne peut être réduit à une simple opposition entre la contrainte et l’autonomie. Pour être véritablement libre, l’individu doit apprendre à concilier ses aspirations personnelles avec les exigences de la vie en société. Il doit être capable de respecter les droits d’autrui tout en affirmant sa propre volonté. La liberté est donc un chemin difficile à parcourir, qui exige de l’individu une grande capacité d’adaptation et de réflexion critique.

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Introduction de dissertation

Publié le 28 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Table des matières

Les parties d’une introduction de dissertation, 1. l’amorce de l’introduction d’une dissertation, 2. l’énoncé du sujet de l’introduction d’une dissertation, 3. la définition des termes et reformulation du sujet dans l’introduction d’une dissertation, 4. la problématique de l’introduction d’une dissertation, 5. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation, exemple complet d’introduction de dissertation, présentation gratuite.

L’introduction d’une dissertation permet de poser le sujet et d’exposer le problème auquel vous allez répondre dans le développement.

L’introduction d’une dissertation ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes) et est censée s’adresser à un lecteur qui ignore le sujet.

Elle doit comporter :

  • une phrase d’accroche  (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • une problématique ;
  • l’annonce du plan.

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L’amorce ou entrée en matière se doit d’être originale et de susciter l’intérêt du lecteur. Vous pouvez utiliser un fait marquant, des statistiques, une citation ou un ouvrage.

Évitez absolument les amorces du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958.

Dans l’introduction de la dissertation, il faut bien évidemment introduire le sujet de la dissertation. S’il est constitué d’une citation, la citation doit figurer dans l’introduction avec le nom de l’auteur.

Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique.

Définir les termes du sujet permet d’expliciter le sens que l’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d’attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions. Choisir une définition par terme du sujet vous permet d’éviter les malentendus.

On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre.

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Poser le problème est une étape essentielle, car la problématique régit l’ensemble de la dissertation. Le développement de la dissertation doit permettre de répondre à la problématique énoncée en introduction. Il s’agit de formuler le problème initial.

Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ?

Annoncer le plan permet de donner au lecteur un aperçu de la structure du document. Le plan de votre développement est jugé dès l’introduction et le lecteur peut immédiatement détecter le hors-sujet. Faites donc attention à bien définir le plan de votre dissertation.

Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici un exemple complet d’introduction de dissertation avec les différentes parties que doit contenir une introduction.

Conseil… Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont très pénalisées !

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vos révisions ou lors de vos cours, afin d’expliquer la méthodologie de rédaction d’une introduction de dissertation.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation. Scribbr. Consulté le 6 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation/

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Justine Debret

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introduction dissertation philo politique

Les références de philosophie politique à connaître

Dans cet article, on s’intéresse aux textes de philosophie du politique qui ont marqué l’histoire de la pensée. Voici, pour enrichir vos dissertations, une sélection des références incontournables sur le thème de la politique.

PLATON, Lettre VII : Le philosophe-roi

Il paraît difficile, d’expérience, d’administrer l’Etat. Socrate constate d’ailleurs que “tous les Etats actuels sont mal gouvernés ”. C’est ainsi qu’il fut amené à louer la philosophie , proclamant que seule elle est à même de reconnaître où est la justice. Socrate en arrive à la conclusion suivante : “les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiques philosophes n’arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâce divine, ne se mettent à philosopher véritablement.”. Pour réaliser la cité juste, il faut que les philosophes deviennent roi ou inversement.

Il est intéressant de noter que la position du philosophe vis-à-vis du pouvoir est très variable selon les penseurs. En effet, si l’on reprend la célèbre formule de Montesquieu : “C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser” , on se rend compte que le philosophe-roi, tout philosophe qu’il est, sera sujet aux abus. Dans cette perspective, Kant ( Vers la paix perpétuelle ) place le philosophe dans un rôle de conseiller. Arendt ( La Nature du totalitarisme ) va jusqu’à dire qu’on ne peut pas se fier à eux en matière de politique, car le philosophe est un être solitaire sujet à la désolation (à approfondir pour plus d’informations).

PLATON, La République , Livre III : Le mensonge, remède politique

“Le mensonge est inutile aux dieux, mais utile aux hommes sous forme de remède”. C’est ainsi que Platon conçoit le mensonge. Ce dernier ne doit servir qu’en tant que remède doit être réservé à celui qui est apte à l’appliquer, le chef de cité, le philosophe-roi donc. S’il ment, c’est toujours dans l’intérêt de la cité. En revanche, parmi les citoyens, le mensonge est une faute. Tout menteur sera donc puni car dangereux pour la cité. Le mensonge est réservé aux dirigeants politiques .

Le thème du mensonge a été grandement étudié en philosophie morale. Kant ( D’un prétendu droit de mentir par humanité ) ne voit en lui que du mauvais, alors que Jankélévitch ( Le traité des vertus ) trouvera des exceptions dans son application.

Lire plus : Peut-on mentir par humanité ? L’avis des philosophes

ARISTOTE, Politique :  l’homme est un animal politique

Pour Aristote, l’homme est naturellement à conduit vivre dans la cité car “l’homme est naturellement un animal politique”. Il est fait pour cette société politique. L’homme est un animal politique car “seul, entre les animaux, l’homme a l’usage de la parole. La voix est le signe de la douleur et du plaisir”. La parole, propre de l’homme, lui permet de se faire comprendre , de discuter du juste et de l’injuste, de l’utile et de l’inutile et de s’affirmer sur la place publique (thèse que l’on retrouvera chez Arendt dans The Human Condition . Ainsi, la cité est un ensemble de sous-ensembles qui a pour première base la famille et pour premier chef le père . C’est au sein de la cité que l’homme accomplit sa nature.

ARISTOTE, Ethique à Nicomaque : le Souverain Bien relève de la science politique

Quel est le sens de la vie ? Pour le philosophe Grec, le but en soi à nos actions est le bien suprême. La politique est la science souveraine qui vise ce bien , “car c’est elle qui dispose quelles sont parmi les sciences celles qui sont nécessaires dans les cités.” La finalité de la science politique englobe celle de toutes les autres sciences. Il en résulte que le bien de l’Etat prime sur le bien individuel. La science politique doit nous conduire vers le bonheur.

HOBBES, Léviathan : le pouvoir fort est seul à même d’assurer la sécurité des hommes

“La cause finale […] que poursuivent les hommes, […] c’est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen”. Les hommes acceptent des contraintes pour leur sécurité. A l’Etat de nature, les hommes vivent en guerre, ils cherchent donc à s’arracher à cet état de guerre : seule la puissance d’un pouvoir effrayant peut leur assurer. Il s’agit “de les lier par la crainte des châtiments”. C’est le contrat social. Selon Hobbes, sans un pouvoir disposant de la force, les lois morales sont contrariées par les passions naturelles. Les lois ont besoin d’un glaive pour ne pas demeurer de simples paroles dénuées de la force d’assurer aux gens la moindre sécurité. Pour certains philosophes modernes, Poutine est un parfait exemple du modèle hobbesien.

Notons la position de Rousseau vis-à-vis d’un droit fondé sur la violence : “Qu’est-ce qu’un droit qui périt là où la force cesse ?”. Pour Rousseau, la violence ne fait pas le droit. A l’inverse Pascal considère que le droit est justement confondu avec la force : “Ne pouvant faire que le juste fût fort, on a fait que le fort fût juste […]. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force.”

MACHIAVEL, Le Prince : le pouvoir politique exige la violence, voire la cruauté, mais doit éviter la haine

La thèse de Machiavel semble se rapprocher de celle d’Hobbes dans sa dimension manichéenne. Pourtant, celle-ci l’est bien mieux et a souvent tendance à être exagérée. Machiavel ne veut pas d’un Prince et tyrannique mais il estime, au vue de l’expérience et du contexte historique, qu’inspirer la crainte est nécessaire . Notons que Machiavel est le premier philosophe à intégrer un regard empirique dans la pensée politique.

Il est une violence nécessaire au souverain , toutefois “un prince […] doit être clément”. “Quand il s’agit de contenir ses sujets dans le devoir, on ne doit pas se mettre en peine du reproche de cruauté, d’autant qu’à la fin, le prince se trouvera avoir été plus humain”. La cruauté peut être nécessaire à un pouvoir, en particulier lorsque celui-ci est nouveau , “toute domination nouvelle étant pleine de danger”. Ainsi, le Prince doit inspirer la crainte plutôt que l’amitié : “il est plus sûr d’être craint que d’être aimé.” . D’après Machiavel, les hommes ménagent plus celui qui se fait craindre que celui qui se fait aimer.  Le prince veillera toutefois à ne pas être haï. Pour cela, “il lui suffit […] de respecter les priorités de ses sujets et l’honneur de leurs femmes”. La crainte diffèrent de la haine en ce qu’elle préserve le respect du souverain et n’attise pas les mauvaises intentions.

MACHIAVEL, Le Prince : les principales armes du pouvoir résident dans la loi et la ruse

Après avoir analysé le comportement du Prince, Machiavel présente ses armes. A ses yeux, “il y a deux manières de combattre, l’une avec des lois, l’autre avec la force. La première est propre aux hommes, l’autre nous est commune avec les bêtes; mais lorsque les lois sont impuissantes, il faut bien recourir à la force; un prince doit savoir combattre avec ces deux espèces d’armes”. Ces moyens s’apparentent à la force et à la ruse. “Le prince apprendra du premier à être adroit, et de l’autre à être fort.”. La force et la ruse sont donc complémentaires. Par la ruse, le Prince peut camoufler ses faiblesses. Il doit veiller aux apparences de ses bonnes qualités (“il est indispensable de paraître les avoir”). “Un prince doit s’efforcer de se faire une réputation de bonté, de clémence, de piété, de justice, de fidélité à ses engagements, et de justice”. Ainsi Machiavel distingue deux visages : celui de la place publique (le lion) et celui du palais (le renard).

Napoléon est un bon exemple de figure machiavélienne. Il dira lui-même : “Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.”

Lire plus :   Nietzsche et la « Généalogie de la morale »

FREUND , L’essence du politique : “Il n’y a point de politique sans ennemi réel ou virtuel.”

L’opposition irréductible des hommes est le critère du politique . Le couple ami-ennemi est le critère du politique, celui qui détermine spécifiquement son activité. L’ennemi désigne l’autre, c’est une source de conflits qui ne peuvent être arbitrés et qui dépendent des seuls intéressés. “La caractéristique de l’État est de supprimer à l’intérieur de son ressort la division de ses membres ou groupements internes en amis et en ennemis, pour ne tolérer que de simples rivalités agonales ou luttes de partis” . On retrouve ici le paradigme du tissage de Platon : la politique est une science pratique, un art de gouverner les hommes en les liant. Le chef de cité doit prendre garde aux dissensions existantes dans la cité car elles menacent sa pérennité.

Le rôle de l’Etat est de supprimer la distinction ami-ennemi là où il est le maître afin d’éviter la guerre civile. Tous les autres antagonismes (religieux, scolaires, sociaux ou économiques) “ne sont politiques que secondairement” et deviennent politiques dès qu’ils répondent à ce critère ami-ennemi (tant “qu’ils ne divisent pas les membres de la collectivité en amis et en ennemis”). Le conflit est donc le fondement de la politique, cette dernière le porte en elle. 

LA BOÉTIE, Discours de la servitude volontaire : le pouvoir politique tyrannique est une énigme qui révèle la faiblesse des hommes

Le tyran n’a d’autre puissance que celle qu’on lui accorde.  Les sujets obéissent donc au tyran, “non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés”. Le tyran est d’une puissance nulle en lui-même , pourtant il gouverne une masse d’hommes qui ensemble sont plus forts que lui. “N’est-ce pas honteux de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais ramper, non pas être gouvernés, mais tyrannisés.” La tyrannie apparaît aux yeux de La Boétie comme une énigme qui révèle la faiblesse des hommes (et leur besoin d’avoir un maître pour Kant).

MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : il faut que, par des institutions, le pouvoir arrête le pouvoir

Etre libre politiquement  ne consiste pas à faire ce que l’on veut: “la liberté politique ne consiste point à faire ce que l’on veut” : “la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir.” La liberté consiste à obéir aux lois. En effet, si un citoyen pouvait faire ce qu’elles défendent, il n’aurait plus de liberté car tous les autres auraient ce même pouvoir et dès lors les libertés empiéteraient les unes sur les autres et s’annuleraient. Sous un gouvernement modéré, les hommes sont libres mais “c’est un expérience universelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser” . Face à ce constat, Montesquieu en vient à la conclusion qu’ il faut contrôler le pouvoir par le pouvoir. “Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.” C’est pourquoi seule la loi peut réaliser la liberté politique et garder des abus de pouvoir.

MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : la distribution des pouvoirs garantit le fondement de l’Etat libre

Il faut distinguer puissance législative et exécutric e (lorsque celles-ci sont réunies dans le même corps de magistrature, il n’y a point de liberté). En effet, celui qui ferait des lois tyranniques pourraient les exécuter comme il le souhaite. De même “si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice”, l’Etat n’est pas libre. Il est donc nécessaire de séparer les 3 pouvoirs. Si cette idée est de nos jours ancrées dans les esprits, elle représentaient un grand changement pour l’époque. Montesquieu est le précurseur de la tripartition du pouvoir, garante du fondement de l’Etat libre.

WEBER, Le savant et le politique : la politique, lutte pour le pouvoir, donne accès à la violence légitime

L’Etat est un groupement politique défini par son moyen spécifique : la violence physique. “Tout Etat est fondé sur la force” écrivait Trotski : sans violence, l’Etat disparaît. “ L’Etat a le monopole de la violence physique légitime”, il est l’unique source du droit de violence. La politique est donc la lutte pour le pouvoir : “nous entendons par politique l’ensemble des efforts que l’on fait en vue de participer au pouvoir ou d’influencer la répartition du pouvoir”. Elle est ce qui donne ainsi accès à la violence légitime.

Pour approfondir le concept de violence : Walter Benjamin, Pour une critique de la violence.

WEBER, Le savant et le politique : 3 types de domination régissent le pouvoir politique

Il y a trois formes d’autorités (“trois fondements de la légitimité”) :

  • traditionnelle (“l’autorité de l’éternel hier”, celle des coutumes sanctifiées par leur validité immémoriale et par l’habitude enracinée en l’homme de les respecter)
  • charismatique (“fondée sur la grâce personnelle et extraordinaire d’un individu”) 
  • légale (“qui s’impose en vertu de la “légalité”, en vertu de la croyance en la validité d’un statut légal et d’une “compétence” positive fondée sur des règles établies rationnellement”)

FOUCAULT, Cours au Collège de France : la souveraineté du XIXe siècle est devenue un pouvoir sur la vie elle-même  

Foucault introduit ici son concept de biopouvoir . Il observe au XIXe siècle l’étatisation du biologiqu e : “un des phénomènes fondamentaux du XIXe siècle […] est ce qu’on pourrait appeler la prise en compte de la vie par le pouvoir”. C’est la prise de pouvoir sur l’homme en tant qu’être vivant. Le droit de vie et de mort est l’un des attributs de la souveraineté au sens classique. Ce droit est étranger au niveau théorique car dire de quelqu’un qu’il a droit de vie et de mort ôte à ces phénomènes leur caractère naturel. Toutefois, ce paradoxe théorique se complète par un déséquilibre pratique : le droit de vie et de mort s’exerce du côté de la mort. “Le droit de vie et de mort ne s’exerce que d’une façon déséquilibrée; et toujours du côté de la mort.” C’est en réalité le droit de tuer qui détient en lui le fondement de ce droit de vie et de mort. Le droit de vie s’exerce négativement : “c’est le droit de faire mourir ou de laisser vivre.”

Or, le XIXe siècle a substitué ce vieux droit de souveraineté par un autre droit nouveau, “qui ne va pas effacer le premier, mais qui va le pénétrer” . Il s’agit du “pouvoir de “faire” vivre et de “laisser” mourir.” C’est en cela que la souveraineté du XIXe siècle est devenu un pouvoir sur la vie elle-même.

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