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Méthodologie de la dissertation de philosophie (mise à jour, 2024)

Profile image of Alexis Delamare

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Alexis Delamare

Exercice académique franco-français par excellence, la dissertation a de quoi surprendre. N’est-ce pas une folie que de prétendre régler en quelques heures une question philosophique discutée depuis des siècles ? L’énoncé même de certains sujets (« La connaissance ») apparaît presque ridicule comparé au temps dont on dispose pour le traiter. La dissertation traduirait ainsi une forme de mégalomanie philosophique. Une seconde critique régulièrement évoquée se concentre sur la totale liberté laissée aux étudiants : comment comparer entre elles des productions qui auront fait usage de thèses, d’auteurs, de références, totalement différents ? On comprend bien comment l’on note un commentaire : on met en regard le sens du texte et ce qu’en a compris l’étudiant. Mais pour la dissertation ? Sur quelle norme devrait-on se fonder pour juger la copie ? Enfin, on pourra encore ajouter ceci, que la dissertation, parce qu’elle nous pousse à défendre des thèses pour mieux les rejeter par la suite, est une forme d’absurdité. Pourquoi ne pas simplement défendre notre point de vue ? Pourquoi s’embarrasser de ces longs détours avant de parvenir enfin, épuisés, à la vérité de la dernière partie ?

comment faire une bonne dissertation en philosophie pdf

wajdi hajlaoui

Méthodologie pour rédiger bonnement les bons sujet de mémoire ,littérature ,philosophie pour pouvoir réussir les grands concours tels l'agrégation et l'admission à l'école normale supérieure .

Lamiaa Khaldoune

Michael D Rosenfeld

Le séminaire proposé n’est pas un séminaire de recherche sur la théorie de la littérature. Son ambition est de montrer au public visé (doctorants surtout, étudiants de deuxième année de master aussi) quel intérêt pratique (méthodologique) la théorie de la littérature a pour leur propre recherche : la théorie permet de définir des problématiques plus pertinentes, plus cohérentes, plus rigoureuses que l’approche empirique. La théorie est abordée ici comme un outil, non comme un objet en soi, ni, surtout, comme un obstacle à surmonter. Les textes servant de base aux séances ont été choisis pour leur intérêt méthodologique, mais aussi pour leur clarté et leur accessibilité intellectuelle. Ils sont en général assez courts, et on les trouve facilement. Il est demandé aux étudiants de choisir et d’orienter leurs exposés de façon à faire ressortir ce que le corpus théorique étudié peut apporter à leur propre recherche. À côté d’un travail d’élucidation, les interventions des enseignants ont pour objectif de partager une expérience. Elles indiquent en particulier en quoi telle ou telle ressource théorique (tel ouvrage, tel concept, telle idée) a pu susciter leur questionnement, étayer leurs travaux (à commencer par leurs propres thèses de doctorat et habilitation à diriger des recherches), résoudre telle ou telle difficulté rencontrée dans la conduite d’une recherche. Les trois responsables du séminaire assistent ensemble à la totalité des séances. Équipe : Serge Rolet (Lille 3), Vincent Vivès (Valenciennes), Damien Zanone (UCL)

Raphaël Verchère

Cet ouvrage permet aux élèves de Terminale de s’approprier de façon autonome, concrète et directement utilisable les connaissances et les compétences attendues pour l’épreuve de philosophie au Bac : - des fiches méthodologiques sur les deux épreuves : dissertation et explication de texte ; - des fiches de cours sur les notions au programme ; - des exercices variés et ciblés avec les commentaires du prof ; - des sujets d’annales commentés et corrigés ; - des conseils et astuces. En bonus - Les repères du programme expliqués - Les clés de l’oral de rattrapage

Comme pour la dissertation, l’introduction est un moment absolument fondamental du commentaire. L’on pourrait penser, à première vue, que la tâche de l’introduction du commentaire est moins significative que celle de la dissertation, en disant à peu près : dans la dissertation, il s’agit d’inventer un problème, tandis que, dans le commentaire, le texte, donc le problème, est déjà devant nous : il n’y a rien à inventer, seulement à découvrir. Une telle conception est erronée. On a vu, dans la dissertation, que même les sujets-question devaient être problématisés : il fallait montrer en quoi la question constituait un problème, il fallait transformer la question en problème. La tâche est assez similaire pour le commentaire : il faut montrer en quoi le texte pose un problème, en quoi la question abordée par le texte ne va pas de soi et exige donc une résolution. Le développement du commentaire, de même que pour la dissertation, va consister à montrer comment le texte répond au problème que l’on aura identifié en introduction.

Boris Barraud

La dissertation est, au sein des facultés de droit françaises, l'un des exercices les plus anciens et les plus classiques. À travers lui, l'enseignant cherche à évaluer non les connaissances de l'étudiant mais sa capacité à comprendre, à penser et à synthétiser le droit. Surtout, parce que, en droit, la forme compte autant que le fond, l'enseignant cherche à mesurer l'acceptation et la compréhension par l'étudiant de certains canons en vigueur parmi les facultés de droit françaises, canons qui ont pour seule justification le fait qu'ils sont des canons, i.e. des usages, loin de toute légitimité scientifique. L'objectif de la dissertation est, à partir d'un sujet donné, d'isoler une problématique (non la problématique qui n'existe pas) dans une introduction et d'y répondre dans un plan et dans des développements objectifs mais aussi personnels. Cet exercice fait appel à de nombreuses qualités qu'il faut cultiver : capacité d'analyser le sujet, esprit de synthèse, capacité de communication des connaissances, habileté de présentation et d'exposition de celles-ci. Les sujets des dissertations peuvent être de toutes sortes, des plus théoriques aux plus attachés au droit positif. Mais, quel que soit le sujet, l'étudiant ne doit en aucun cas se borner à présenter l'état du droit positif, à l'instar d'un manuel. La bonne dissertation est celle qui consiste en une réflexion ou, mieux, en une démonstration. Et son rédacteur doit, notamment à travers le plan et les intitulés, exprimer une position personnelle, sans toutefois verser par trop dans les jugements de valeur ou, pis, dans les considérations politiques. Tout d'abord, il convient de prendre connaissance du sujet et, sur papier libre, de noter la définition de ses termes ainsi que toutes les idées (ou pistes d'idées) venant à l'esprit en séparant celles qui pourraient constituer des parties ou des sous-parties et celles qui pourraient seulement servir le propos au sein des sous-parties. Même si le sujet est court concernant les dissertations, il convient de le lire à plusieurs reprises et de s'assurer de la bonne compréhension de ses termes afin d'éviter le hors-sujet, lequel emporte toujours des conséquences très dommageables. Parfois, la ponctuation ou certains mots de liaison sont décisifs en ce qu'ils influencent le sens du sujet et donc la problématique et les réponses qu'il est possible d'en tirer. Une fois un premier point autour du sujet effectué, il s'agit de rechercher, en consultant manuels, ouvrages et revues juridiques, mais aussi toute source offerte par le Web (à condition que sa fiabilité soit avérée et de pouvoir ensuite la citer en note de bas de page), d'autres idées et informations, toujours en notant au brouillon les parties et sous-parties potentielles et les autres données non-exploitables en termes de plan. Une fois qu'il apparaît que les recherches autour du sujet ne peuvent plus être productives (ou du moins seulement marginalement), reste à reprendre toutes les notes du brouillon et à les ordonner sur un nouveau papier libre en séparant cette fois ce qui sera l'introduction, ce que seront le plan et les intitulés et ce que sera le propos tenu en chaque sous-partie. Éventuellement, mais non-nécessairement, quelques éléments peuvent être conservés en vue de la rédaction d'une conclusion. Il s'agit à cet instant de regrouper par affinités les idées et informations qui se complètent, qui s'opposent, également celles qui doivent finalement être exclues de la démonstration, afin de concevoir progressivement ce qui sera le plan (sans alors chercher à affiner les intitulés, ce qui est un exercice d'abord formel et intervenant en dernier lieu). Il importe de ne surtout pas s'engager trop vite dans la rédaction et dans la conception du plan. Tout cela ne vient qu'à la fin, validant le travail en quelque sorte. Le plan, notamment, est le fruit naturel des recherches et des réflexions ; il serait désastreux de vouloir ab initio concevoir un plan pour ensuite rechercher quelques éléments susceptibles de la garnir substantiellement. Deux éléments sont centraux dans la dissertation : son introduction (1) et son plan (2). Il n'est pas davantage à dire du contenu de chaque sous-partie. Simplement faut-il préciser que, systématiquement, des annonces de sous-plans (des chapeaux introductifs) doivent précéder et annoncer les A et B et des phrases de transition doivent permettre le passage de I à II et de A à B. Tant les chapeaux que les transitions permettent de renforcer et de traduire la logique du raisonnement. Quant au contenu, simplement faut-il inviter l'étudiant à ne pas se borner à exposer de manière excessivement descriptive les données et, sans néanmoins bannir toute description, à adopter également une approche critique, si ce n'est polémique à propos des éléments en cause.

El haouary ouadie

Michel Weber

« […] D’épreuve en épreuve, la philosophie affronterait des rivaux de plus en plus insolents, de plus en plus calamiteux, que Platon lui-même n’aurait pas imaginés dans ses moments les plus comiques. Enfin le fond de la honte fut atteint quand l’informatique, le marketing, le design, la publicité, toutes les disciplines de la communication s’emparèrent du mot concept lui-même, et dirent : c’est notre affaire, c’est nous les créatifs, nous sommes les concepteurs ! » L’épreuve dernière qu’évoquent Deleuze et Guattari a trouvé au XXe siècle un développement assez inattendu, en l’espèce de la transformation de ce qui n’était somme toute qu’une bataille d’arrière-garde — la dénonciation active du « fond de la honte » — en la guerre intestine qu’institue potentiellement le « conseil philosophique privé ». Il s’agit en effet ni plus ni moins de la réactualisation de la lutte que se livrèrent — selon Platon, il y a 2500 ans — Socrate et les sophistes . À nouveau, on marchande l’idéal philosophique.

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  • Pourquoi étudier la philosophie ?
  • Qu’est-ce qu’une dissertation de philo ?
  • Comment se préparer à rédiger une dissertation de philo ?
  • Comment rédiger une dissertation de philo au bac ?
  • Les 8 conseils pour réussir une dissertation de philo

Peut-être fais-tu partie des élèves à qui la philosophie fait un peu peur. Il faut avouer que cette matière est plutôt abstraite et pleine de concepts pointus. De plus, elle nous oblige à nous questionner, ce qui peut être plutôt déstabilisant. Cependant, c’est avant tout un sujet passionnant qui a de nombreux avantages à apporter à notre parcours personnel, scolaire et professionnel. Si tu te prépares à rédiger une dissertation de philo au bac et que cela t’inquiète, pas de soucis : GoStudent est là pour te donner toutes les clés nécessaires pour réussir de l’introduction à la conclusion.  

Dissertation philo

1 - Pourquoi étudier la philosophie ? 

Le terme philosophie signifie, en grec ancien , « amour de la sagesse ». Dans l’Antiquité, il s’agissait d’un sujet essentiel à étudier car cela tenait de la compréhension fondamentale de la nature humaine et du monde. Si cela semble totalement passionnant, c’est malgré tout une matière complexe qui peut faire peur :

  • La philosophie a acquis une réputation de matière élitiste qui fait échouer les élèves,
  • Elle est souvent confondue avec l’intelligence et rater une épreuve de philo nuit alors à l’ estime de soi ,
  • Elle peut être enseignée de façon très théorique et les élèves peinent à la connecter avec leur réalité.
  • Les questions des examens peuvent être très difficiles à comprendre, surtout avec le stress de l’épreuve .

En réalité, la philo a de nombreux avantages qui peuvent sûrement t’intéresser :

  • Elle développe l’esprit critique et l’auto-questionnement,
  • Elle nous donne des clés pour mieux comprendre et évoluer dans notre environnement.
  • Elle nous encourage à chercher la vérité,
  • Ainsi qu’à effectuer nos choix librement…

En fait, chaque fois que tu réfléchis à tes valeurs, à ta vision du monde, à tes opinions, on peut dire que tu es en train de philosopher. 😊

2 - Qu’est-ce qu’une dissertation de philo ? 

Pour te donner une définition, une dissertation est un exercice de rédaction qui consiste à questionner un sujet avec méthode, notamment en philosophie, et à tenter d’y apporter une réponse. Il y a de nombreux objectifs à la composition d’une dissertation  :

  • Apprendre à réfléchir et à communiquer cette réflexion avec clarté,
  • Formuler une problématique,
  • Structurer sa pensée,
  • Rédiger en suivant une méthode précise (plan, introduction, argumentation, conclusion…),
  • S’exprimer avec un registre de langue de qualité…

Si tu te prépares à l’épreuve écrite de philo du bac, qui aura lieu le 15 juin prochain, tu vas avoir devant toi quatre heures pour faire cela autour de trois énoncés au choix. Deux d’entre eux concerneront une question à laquelle répondre en mobilisant sa culture générale et la matière vue, en tentant d’apporter une réponse : par définition, c’est donc une dissertation qui est attendue. Le troisième consistera en un texte, écrit par un auteur au programme, dont le candidat doit prouver la bonne compréhension : il s’agit d’un exercice d’explication de texte. ✍

3 - Comment se préparer à rédiger une dissertation de philo ? 

La dissertation est donc l’un des types de textes potentiellement attendus lors de l’épreuve de philo du bac. Par conséquent, il est important de s’y préparer en amont : 

  • En revoyant les notions de philo apprises,
  • En lisant beaucoup,
  • En faisant des exercices de rédaction,
  • En consultant les annales du bac avec des dissertations corrigées,
  • En s’entraînant à structurer sa pensée selon les étapes souhaitées. 

En effet, la structure est très importante, de la même façon que pour des textes comme un essai ou une explication de texte . Elle est constituée :

  • D’une introduction qui présente le sujet (la question sélectionnée pour la dissertation de philo) et introduit le traitement que tu as choisi de réaliser à l’aide d’un plan.
  • D’un développement qui te permet de disserter (d’où la définition de la dissertation, en philo ou autre), c’est-à-dire poser tes arguments en plusieurs paragraphes, chacun contenant une idée bien expliquée et illustrée.
  • D’une conclusion clôturant le texte avec une réponse à la problématique et de potentielles pistes d’exploration supplémentaires.

4 - Comment rédiger une dissertation de philo au bac ? 

Quand on rédige une dissertation de philo, il faut appliquer une certaine méthode qu’on t’aura certainement expliquée en cours de français au lycée :

  • Écrire dans un français soutenu : il faut donc faire attention à son orthographe, avoir un vocabulaire varié, utiliser la ponctuation à bon escient, avoir une maîtrise de la grammaire irréprochable…
  • Faire preuve d’esprit critique, d’analyse fine et de culture générale. Les arguments qu’on développe doivent être cohérents avec notre sujet, soutenus par des sources et liés à des notions vues en classe.
  • Respecter la structure typique de la dissertation.

Comment rédiger une bonne introduction à une dissertation de philo ?

L’introduction est la première partie que le lecteur lit. Il est donc essentiel de s’appliquer à la rédiger car elle donne le ton. Une introduction de qualité va accrocher le lecteur et le mettre dans de bonnes dispositions, ce qui n’est pas négligeable. 👌

Cela commence par l’amorce, une phrase d’accroche qui introduit le sujet. C’est l’occasion de faire preuve de culture générale en mentionnant une citation d’un auteur, un fait historique ou d’actualité, une statistique… Par exemple, si le sujet de la dissertation de philo est « Sommes-nous responsables du futur ? », on peut citer Cioran (un philosophe francophone d’origine roumaine, appliquant le nihilisme et le scepticisme) : « Espérer, c’est démentir l’avenir ». On fait ensuite un rappel du sujet avant de formuler la problématique choisie et le plan des éléments qu’on va développer dans la dissertation. 🤔

Comment rédiger un bon développement à une dissertation de philo ?

Le corps du texte est l’endroit où développer les arguments que l’on a choisis pour répondre à la problématique. Ils doivent être exprimés avec méthode et clarté et soutenus par des concepts philosophiques. Si on reste dans l’idée du nihilisme mentionné ci-dessus, on peut développer des arguments autour du fait que l’homme ne peut appréhender ce qui existe et qu’il ne peut donc être responsable de l’avenir. C’est le moment de convoquer des philosophes de ce mouvement vus en cours comme Nietzsche, Strauss ou Heidegger. Attention, les exemples servent à illustrer tes idées mais ne sont pas des arguments à part entière dans une dissertation de philo. ⚠

Il est également indispensable de prendre soin de sa mise en page en aérant bien son argumentation : une idée par paragraphe, c’est la norme. Il est aussi très important d’assurer la transition entre les différentes parties, notamment en utilisant des connecteurs logiques (« ensuite », « c’est pourquoi », « en effet »…).

Comment rédiger une bonne conclusion à une dissertation de philo ?

La conclusion est le point d’orgue de la dissertation de philosophie. Il est donc important de ne pas la négliger même si on arrive à la fin du temps accordé pour l’épreuve et de son pic de concentration et d’inspiration. 😴

Une conclusion se rédige en deux temps :

  • D’abord, on synthétise les informations qu’on a mentionnées pour répondre à la problématique.
  • Ensuite, on pose des questions complémentaires pour laisser une ouverture. On peut par exemple citer un philosophe optimiste, comme Leibniz, pour lancer une piste contraire à celle développée sur l’avenir.

5 - Les 8 conseils pour réussir une dissertation de philo 

Les conseils à appliquer

Quelques astuces et un peu de méthode peuvent réellement faciliter le processus d’écriture d’une dissertation de philo :

  • Bien lire les sujets, c’est la base. Il faut prendre le temps de les comprendre pour savoir si on a juste une ou deux idées sans substance ou si on va pouvoir rédiger une dissertation entière.
  • Rédiger un brouillon de plan est une super méthode pour faire un brainstorming avec toutes ses idées, avant de les trier, organiser et structurer en une dissertation de philo de qualité. Il arrive qu’au moment du brainstorming, on réalise qu’on n’a pas assez de matière à développer et qu’on change de sujet. Si on zappe cette étape, on peut arriver à la même conclusion, alors qu’on a déjà rédigé la moitié du texte et perdu beaucoup de temps.
  • S’appuyer sur les notions vues en cours donne de la légitimité à sa dissertation. On prouve qu’on a écouté en classe, qu’on a assimilé la matière et qu’on sait la convoquer de façon adéquate.
  • Ne pas hésiter à être original : c’est le moment de démontrer qu’on a un esprit critique et qu’on peut penser par soi-même. Non seulement tu te montres capable de mobiliser de la matière scolaire mais aussi de te l’approprier avec ton vécu et tes connaissances. 

Les éléments à éviter

Au contraire, il vaut mieux éviter certaines choses qui risquent de te pénaliser :

  • Oublier de citer ses sources, c’est très mal vu. En effet, cela peut être considéré comme du plagiat : on peut penser que tu veux t’approprier les idées des autres, au lieu de faire preuve de réflexion personnelle. 
  • Ne pas se relire, c’est la porte ouverte à des erreurs qu’on aurait pu éviter. Dans le flux de la rédaction, il est fréquent de laisser passer des fautes d’orthographe ou d’inattention . Quelques minutes de relecture avant de rendre sa copie suffisent à peaufiner sa dissertation.
  • Répondre à sa problématique dès l’introduction, c’est la meilleure façon de tuer le suspense. Le risque, c’est que le lecteur ne poursuive même pas le texte puisque la réponse est déjà présentée.
  • Ne pas être cohérent, cela donne l’impression qu’on n’a pas d’opinion propre. Alors, on prépare un plan clair à sa dissertation et on évite d’exposer des arguments philosophiques contradictoires.

Si tu es actuellement en train de préparer les épreuves du bac, n’hésite pas à contacter GoStudent pour bénéficier d’un peu d’aide en philosophie et/ou en français. Les professeurs particuliers de GoStudent se mobiliseront avec plaisir pour te soutenir dans ta préparation, te corriger et t’aider à développer la bonne méthode pour rédiger une super dissertation de philo de l’intro à la conclusion. 💪

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

Notre professeure de philosophie Pauline, te propose une fiche de conseils pour t’aider à rédiger une bonne dissertation de philosophie. Traditionnellement, l’épreuve de philo ouvre le baccalauréat chaque année, dure 4 heures, durant lesquelles les élèves dissertent ou commentent. Trouver un plan, définir les notions, problématique, définition des notions, exercice de conviction… Cet article t’aidera à connaître la méthodologie de la dissertation de philosophie sur le bout des doigts !

comment rédiger dissertation philosophie

  • Quelle méthode choisir
  • S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie
  • Entraîne-toi !

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

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Dissertation de philo : ce qu’il faut retenir pour l’épreuve du bac.

La dissertation de philosophie est une épreuve importante pour les lycéens. Elle permet non seulement de mettre en pratique les connaissances acquises en cours, mais aussi de développer des compétences d'analyse, de réflexion et de synthèse sur des questions fondamentales comme l'existence, la morale, la politique, le savoir. Ainsi, pour réussir une dissertation de philosophie, il est essentiel de suivre une méthodologie rigoureuse qui vous aidera à structurer votre réflexion et à répondre de manière précise et argumentée à la question posée. StudySmarter résume donc pour vous toutes les étapes pour réussir votre dissertation !

Dissertation de philosophie, StudySmarter

La dissert de philo : une épreuve symbolique au bac

La France est l’un des rares pays au monde où la philosophie est une matière obligatoire pour passer l’examen du baccalauréat. Depuis son introduction en 1808 par Napoléon Bonaparte, la philosophie est devenue un élément essentiel du système éducatif français. En 2023, l’épreuve de philosophie au bac aura lieu le mercredi 14 juin 2023 entre 8 h et 12 h .

Mais pourquoi étudier la philosophie obligatoirement au lycée ? Tout simplement parce que la philosophie est considérée comme la matière fondatrice de toutes les autres disciplines universitaires. Elle permet aux élèves de développer leur capacité à raisonner, à analyser, à synthétiser et à exprimer leurs idées de manière claire et concise.

Malgré son importance, la dissertation de philosophie reste souvent perçue comme une épreuve difficile et redoutée par les élèves. Il est vrai que la dissertation de philosophie est un exercice intellectuel complexe qui demande une grande rigueur dans l’analyse et la construction d’un raisonnement logique. De plus, les thèmes abordés sont souvent abstraits et les notions assez complexes. Si vous vous sentez stressé rien qu’à l’idée de penser à la dissertation de philo, StudySmarter vous propose aussi 5 astuces pour lutter contre le stress avant les examens.

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Méthodologie de la dissertation de philosophie

La dissertation est un exercice qui nécessite de suivre une méthodologie bien précise. Nous vous guidons étape par étape pour rédiger la dissert de philo parfaite pour l’épreuve du bac !

Comprendre la question posée

La première étape pour une bonne dissertation consiste à bien comprendre la question posée et à la reformuler dans vos propres mots. Il est important de bien cerner les termes clés de la question , de déterminer le sens des concepts abordés et de réfléchir aux enjeux philosophiques soulevés. Ces éléments qui expliquent votre réflexion seront inclus dans l’introduction de votre devoir.

Analyser le sujet

Une fois la question comprise, il faut absolument l’analyser pour de déterminer les différentes perspectives et les problématiques qu’elle soulève. Celles-ci devront également apparaître dans votre introduction. De la problématique principale découlera ensuite l’ élaboration un plan détaillé qui vous permettra d’organiser votre réflexion.

Citer des références philosophiques

De plus, pour consolider votre réflexion, il est important de vous appuyer sur des références philosophiques . Vous pouvez pour cela étudier des ouvrages de philosophie, des articles de revues spécialisées, ou encore des textes de philosophes classiques ou contemporains. Il est important de citer les références utilisées dans votre dissertation, en respectant les normes de citation que vous avez appris en cours.

Organiser votre argumentation à l’aide d’un plan

Une fois que vous avez analysé la question et identifié les références philosophiques qui peuvent appuyer votre réflexion, il convient d’ organiser votre argumentation . Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur un plan détaillé qui permettra de structurer votre réflexion et de la rendre claire et cohérente.

Commencer la rédaction

Après avoir élaboré votre plan détaillé, vous pouvez commencer à rédiger votre dissertation. Il est important de respecter les règles de présentation, en respectant le format suivant :

  • une introduction pour définir le sujet et les concepts liés, et pour élaborer une problématique autour du sujet ;
  • un développement argumenté et illustré d’exemples, qui détaille les éléments de votre réflexion pour répondre à la problématique ;
  • une conclusion qui récapitule les points clés de votre réflexion.

Relire et corriger votre travail

Enfin, il est important de relire votre travail pour vérifier que votre argumentation est claire et cohérente. En effet, il vous faut bien vérifier que vous avez répondu à la question posée , et que vous avez respecté les normes de présentation et de citation .

En suivant cette méthodologie rigoureuse, vous augmentez énormément vos chances de réussir votre dissertation de philosophie. Il est également important de vous entraîner régulièrement en réalisant des sujets d’entraînement, afin de vous habituer aux exigences de cette épreuve et de renforcer vos compétences en matière de réflexion et d’argumentation. Cependant, ne soyez pas trop déçus si vous n’obtenez pas une bonne note du premier coup. C’est tout à fait normal ! Le lecteur ne sera pas toujours de votre avis, mais ça ne veut surtout pas dire que vous ne faites pas une bonne réflexion !

Dissertation de philosophie, StudySmarter

Réussir la dissertation de philo : nos conseils

Maintenant que vous connaissez les étapes de la méthodologie à suivre pour rédiger une dissertation de philosophie, il reste tout de même 2 points importants à évoquer avant de vous laisser mettre nos conseils en pratique.

Exprimez votre pensée philosophique avec clarté et conviction

La qualité de la langue et de l’expression est essentielle pour la réussite d’une dissertation de philosophie. Il est important d’éviter les fautes d’orthographe et de grammaire , et d’utiliser un vocabulaire précis et adapté aux concepts philosophiques que vous manipulez.

D’autre part, une argumentation claire et concise est un élément clé pour réussir une dissertation de philosophie. Il est aussi important d’éviter les phrases trop longues qui alourdissent votre texte et qui rendent vos idées difficiles à comprendre.

L’ utilisation de connecteurs logiques (par exemple, « en effet », « en revanche », « toutefois ») permet de lier les différentes parties de votre dissertation et de faciliter la compréhension pour le lecteur.

L’importance des références en philosophie

Il est recommandé de varier les exemples et les références philosophiques. N’hésitez pas à citer des auteurs différents et à utiliser des exemples pour illustrer votre devoir. Par exemple, si vous traitez de la question de la liberté, vous pouvez citer des philosophes comme Kant, Sartre ou Arendt, et utiliser des exemples tirés de l’histoire ou de l’actualité pour illustrer votre réflexion.

Enfin, la méthodologie permet de clarifier les concepts abstraits et de mettre en lumière les prémisses sous-jacentes à une argumentation. Elle aide également à éviter les erreurs de raisonnement et les sophismes, en garantissant une démarche rigoureuse et cohérente.

Ce qu’il faut retenir sur la dissert de philo

En conclusion, il est indéniable que la méthodologie est un élément clé pour réussir en philosophie. La philosophie n’est pas seulement une question de pensée profonde, mais aussi une discipline qui requiert des compétences de réflexion critique et d’analyse précise. La méthode, par conséquent, est l’outil indispensable pour atteindre ces objectifs.

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Comment faire introduction de la dissertation philosophie ?

C’est quoi la dissertation philosophique, comment rédiger une dissertation de philosophie , quelles sont les phrases pour commencer une dissertation .

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En Khâgne

Méthode de la dissertation de philosophie

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  • Comment suivre ces conseils ?

Introduction

  • Principes fondamentaux
  • Réfléchir au brouillon
  • Nuances importantes
Cet article essaie de donner les bases de la méthode de dissertation de philosophie dans le supérieur. C’est un projet ambitieux, et je n’ai aucune prétention à l’exhaustivité : les principes que je présente sont simplement le fruit de mon expérience en prépa A/L et en licence 3 de philosophie.

Comment suivre ces conseils ?

Voir une méthode aussi longue peut être très décourageant, surtout si on essaie de la lire d’une traite. En fait, je pense que tout consulter d’un coup serait même contre-productif, car la progression méthodique doit se faire petit à petit : modifier sa manière de faire demande une attention constante aux éléments qu’on veut corriger. On ne peut être partout à la fois.

Alors comment faire avec cet article ? La première chose est de comprendre que l’ambition ici n’est pas de révolutionner ta manière de voir la dissertation de philosophie, ni de donner une recette magique : il faut construire sur ce que tu connais déjà. Si tu consultes cette page, c’est sûrement que tu as au moins une petite idée de ce qu’est une dissertation de philosophie. Cette conception préalable, il ne faut surtout pas l’abandonner totalement, sinon cela signifierait repartir à zéro. Tu connais forcément des choses pertinentes et justes sur la méthode de philosophie, même si tes notes sont basses.

Le but de cet article est donc de tendre à l’exhaustivité pour te laisser y piocher des choses en fonction de tes difficultés personnelles. Il est structuré avec des petits titres, ce qui permet d’aller directement au point que l’on recherche (soit parce qu’il a été mentionné par un de nos professeurs dans une correction, soit parce qu’on estime qu’on doit s’y améliorer). La consultation de cette page doit donc à mon avis être fractionnée pour permettre l’application spécifique des conseils qui sont donnés afin de les intégrer à sa pratique actuelle de la dissertation.

Je le répète encore une fois, car c’est à mon avis le plus important : il ne faut pas consulter cet article pour refonder sa pratique de la philosophie et repartir de zéro en suivant ces conseils. Au contraire, mieux vaut s’approprier les éléments de cette page pour compléter et corriger ses acquis : ce sera beaucoup plus efficace et beaucoup plus personnel.

La spé Histoire des arts (AL/LSH)

L’ismapp, l’ehess, les écoles de commerce, méthode du commentaire littéraire.

La dissertation de philosophie est peut-être celle qui pose le plus de problèmes de méthode en général. En effet, c’est souvent ce que les professeurs déplorent à chaque correction : les élèves n’ont pas su faire de bonnes problématiques, n’ont pas su analyser les exemples, ont mal construit le plan, mal géré les transitions, etc. Comparée à la dissertation de lettres, d’histoire, de musique ou de théâtre, la dissertation de philosophie demande peut-être un volume moins important de connaissances : la difficulté est pour ainsi dire déportée de la restitution à l’articulation des idées. Si votre plan en histoire comporte un petit vice d’organisation, ce sera beaucoup moins grave qu’en philosophie, où la structure est absolument essentielle : si les idées ne s’enchaînent pas correctement, l’argumentation perd toute sa force. C’est pourquoi travailler la méthodologie en philosophie est extrêmement utile pour faire progresser tes notes, surtout si tu remarques qu’elles ne reflètent pas ta maîtrise du cours. Cela étant posé, rentrons dans le vif du sujet : je commencerai par présenter les principes fondamentaux qui doivent guider la réflexion dissertatoire, avant de te donner des pistes à la fois pour la réflexion au brouillon et la rédaction.

Un élève de l’ENS t’explique tout ce que tu dois savoir sur cette spé.

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

Principes fondamentaux de la dissertation de philosophie

Ces principes donnent les grandes lignes de ce qu’on cherche à faire quand on écrit une dissertation de philosophie. En réalité, ils ne sont pas si évidents : vérifier qu’on les applique bien peut aider à dépasser certains blocages.

Orientation vers un problème

C’est le principe le plus important : toute la pensée pendant l’exercice doit être orientée vers la recherche ou la résolution d’un problème. Tant qu’on n’a pas de problème, on en cherche un, et une fois qu’on l’a trouvé, on doit tout faire pour le résoudre. Mais qu’est-ce qu’un problème ? Une question à laquelle on ne sait pas répondre de manière évidente et qui semble nécessiter une réflexion philosophique pour être traitée. J’expliciterai quelques principes pour tenter de trouver un problème intéressant à partir d’un sujet, mais ce qu’il faut bien retenir c’est que ce dernier constitue et conditionne tout l’intérêt de la réflexion : si tu prends une question dont la réponse est trop évidente, le correcteur va s’ennuyer autant que toi ; pire, si tu prends une question non pertinente, tu feras un hors-sujet. Et si tu ne fais pas bien attention à répondre à la question précise posée en introduction et aucune autre, tu risques également un grand manque de cohérence. Trouver et résoudre un bon problème pourrait être résumé par un principe de pertinence : pertinence du questionnement par rapport au sujet et pertinence des thèses avancées par rapport au problème trouvé.

Principe de non évidence

Même si je l’ai déjà mentionné rapidement ci-dessus, il n’est pas inutile de répéter que le caractère non trivial et non évident du problème fait tout le sel de la copie. Si tu poses une question à laquelle n’importe qui répondrait sans hésiter, c’est que cette dernière n’a pas sa place dans la dissertation de philosophie – sauf si tu montres que la réponse qui paraissait très évidente ne l’est pas, et que tu présentes des alternatives ensuite – . Personne ne prendrait le temps d’écouter quelqu’un qui écrit 15 pages pour justifier le fait qu’il faut emporter un parapluie quand le temps se couvre ; Pour évaluer l’évidence de sa question, il suffit de prendre un tout petit peu de recul et se demander si la réponse vient rapidement sans grande réflexion.  Je reviendrai bien entendu sur les façons de mettre en pratique ce principe.

Principe de justification

Ce principe a davantage trait à la structure des idées présentées dans la dissertation : ces dernières doivent non seulement être vraies, mais aussi montrer pourquoi elles le sont. En effet, comme les thèses en philosophie sont souvent peu évidentes, il est impossible de se contenter de les affirmer sans argumenter afin de convaincre le lecteur de leur donner du crédit. La justification ne doit surtout pas prendre la forme d’un argument d’autorité, ou se présenter comme une métaphore ou une analogie. Ces deux procédés peuvent être utilisés, mais ils ne sont pas logiquement valides : ils serviront dans ce cas uniquement la bonne intelligibilité du propos (ce qui n’est pas à négliger) sans se substituer à une bonne argumentation. Je reviendrais également sur le principe de justification dans la partie rédaction.

Principe de spécificité

Un des grands écueils qui était le mien dans mes premières dissertations était de traiter le sujet de manière trop générale : je trouvais un problème très large, puis je présentais des idées très abstraites, et enfin je me passais de donner des exemples. Évidemment, le résultat faisait peur à voir : certes, mon développement avait un rapport avec le sujet, mais ce que j’écrivais n’était pas assez précis pour rester intéressant. Quand on ne manipule que des généralités, on finit par penser à côté de ce qui est vraiment problématique et qui demanderait le plus d’attention. C’est pourquoi il faut garder en tête un objectif de spécificité dans la formulation du problème, des thèses, et des exemples. Comment cela se caractérise-t-il concrètement ? Dans le cas du problème, cela revient à se demander si la question qu’on pose n’aurait pu être posée à partir d’un autre sujet de dissertation : si c’est le cas, cela signifie souvent que le problème trouvé est trop large, qui ne capture pas l’essence problématique des concepts spécifiques présentés par le jury. Dans le cas des thèses, cela revient à se demander si leur présentation dans la copie est bien orientée vers la résolution de notre problème et uniquement à celui-ci : si ce n’est pas le cas, c’est sûrement qu’on pourrait les préciser davantage afin d’améliorer l’intelligibilité de notre propos. Il en va de même pour les exemples : ils doivent être orientés vers l’illustration d’une thèse bien spécifique.

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Ce cher René Descartes, si célèbre pour sa méthode (Jan Baptiste Weenix, Portrait de René Descartes , vers 1648). Quel beau front !

Sara, qui a intégré l’EDHEC après une khâgne A/L classique, t’explique comment entrer en école de commerce.

Liste des fiches en Littérature

Cet article liste toutes les fiches de littérature que tu peux nous demander gratuitement, et détaille la manière de les obtenir. 

Réfléchir au brouillon :

Quand on est face à sa feuille blanche et aux quelques mots du sujet, il est souvent difficile de savoir par où commencer. Les concepts donnés dans cette section sont ordonnés de manière à constituer des étapes potentielles de réflexion : ces dernières fonctionnent très bien dans mon expérience, mais quelques modifications sont certainement possibles. Le but ici est en effet davantage de rendre compte de la subtilité analytique nécessaire pour préparer le plan de la dissertation. Considérer ces étapes dans leur ensemble permettra notamment de trouver les failles potentielles dans son approche de l’exercice.

Analyse des notions :

Il est important de commencer par analyser les notions, c’est-à-dire les différentes composantes du sujet. Tout d’abord, les notions ne correspondent pas toujours à des mots : en effet, le sujet comporte souvent différentes échelles d’analyse auxquelles il faut prêter attention. Si on prend le sujet « Les merveilles de la technique », il est facile de comprendre que « merveilles » et « technique » sont des notions à analyser. Il est déjà moins facile d’analyser les déterminants « les » et « la ». Et il est encore moins facile de compléter ces analyses par une étude de l’unité lexicale « merveilles de la technique ». Pourtant, cela est nécessaire, car il ne suffit pas de trouver les définitions des merveilles, les définitions de la technique pour ensuite les combiner arbitrairement : l’analyse philosophique prend tout son sens quand on comprend la signification et les implications nouvelles des deux notions quand elles sont associées de la sorte. Bien sûr, tous les sujets ne présentent pas de telles unités lexicales, comme le sujet « l’homme est un loup pour l’homme », ou « l’artificiel ».

Comment donc analyser les notions du sujet après les avoir reconnues ? Un bon point de départ peut être de poser des définitions en se servant non seulement de notre intuition, mais aussi des définitions spécifiques données par des philosophes. On peut même se poser la question : comme X aurait défini cette notion ? Et on doit essayer de faire ça à toutes les échelles décrites précédemment. Explorer la diversité des définitions est une première étape indispensable, qui peut être complétée par une recherche des synonymes des notions, des contraires, et des autres notions présupposées ou découlant logiquement de la première notion. Par exemple, si j’ai un sujet sur « Le méchant », je vais trouver les notions connexes de « gentil », mais aussi de « mauvais », de « mal », ou encore de « violence ». Chaque nouvelle notion tirée des précédente ne doit pas rester isolée dans notre esprit : on se doit d’expliciter le lien qu’elle entretient avec les autres (la « violence » est le mode d’action du « méchant », mais est-ce toujours le cas ?). Cette étude des notions n’est pas gratuite, elle permet de se constituer un fondement logique qui garantit que notre approche se fonde sur les bons éléments logiques. Elle permettra par la suite de savoir ce qui sera pertinent ou non, et ce qui sera spécifique ou non.

Recherche des exemples :

Cette étape est peut-être la plus importante après la problématisation. En effet, elle participe beaucoup au remplissement du critère de pertinence, de spécificité et de non évidence. Les exemples, s’ils illustrent bien les notions présentées dans le sujet, garantiront une analyse concrète et permettront de ne pas se perdre dans une abstraction déconnectée de la réalité. Car la philosophie se doit, pour être intéressante, de se confronter à des problèmes humains, qui ont souvent de nombreux enjeux. Le fait d’être assis pendant six heures devant une table d’examen nous fait perdre parfois le sens du réel qui se trouve derrière les mots du sujet : on voit ces derniers hors de tout contexte, et c’est pour ça qu’on a l’impression qu’ils ne nous parlent pas. Trouver des exemples, c’est donc faire l’effort d’une remise en contexte, c’est-à-dire rechercher la situation que les notions du sujet peuvent décrire.  C’est ainsi qu’on ne cherche plus à décrypter le mystère derrière la mention du mot « merveilles » à propos de la technique : il suffit de chercher des exemples de celles-ci ! On pense alors facilement aux fusées, avions, tours gigantesques, ouvrages d’architecture impressionnants, etc. Il suffit de simplement se demander : « à quoi peut renvoyer cette expression ? », « que peut-on appeler par ce nom ? ». Trouver des exemples est aussi un très bon moyen d’obtenir de nouvelles définitions par abstraction. Ces idées seront le terreau fertile de la problématisation ultérieure, alors il est souvent bon de chercher le plus d’exemples possible.

Problématisation

Cette étape est sûrement la plus longue et la plus complexe, c’est pourquoi il ne faut pas passer trop de temps sur les précédentes, d’autant plus que de nouvelles notions, définitions, concepts et exemples nous viendront grâce à la réflexion menée ici. Le but de la problématisation est d’utiliser tous les outils collectés jusque-là pour trouver une contradiction, une zone de flou ou une indétermination qui mènera à la découverte d’un problème. Pour réussir à faire ça, il faut analyser les exemples qu’on a trouvés pour en tirer des idées en rapport avec notre sujet. Si l’intitulé est une question, on peut analyser les exemples pour voir s’ils nous donnent une réponse au sujet. Par exemple, si le sujet est « Qu’est-ce qui est artificiel ? », je peux analyser l’exemple du lac artificiel pour essayer de comprendre pourquoi on qualifie un tel lieu de la sorte. Si le sujet n’est pas une question, il faut essayer de faire la même analyse d’exemple en cherchant les zones d’indétermination, comme je vais le montrer.

Comment donc interroger l’exemple ? D’abord en posant des questions classiques : qu’est-ce que c’est ? (définition), pourquoi ? (justification), dans quel but ? (finalité), quelle est la valeur ?. Ex : Qu’est-ce qu’un lac artificiel ? Pourquoi appelle-t-on les lac artificiels de la sorte ? Dans quel but construit-on des lacs artificiels ? Est-il bien ou mal de faire des lacs artificiels ? Bien sûr, il faut essayer de répondre à chacune d’entre elle. En fonction des cas, certaines de ces interrogations seront plus ou moins facile à satisfaire. L’objectif de la problématisation est justement de garder seulement les questions dont les réponses ne sont pas évidentes à trouver, et poser ensuite de nouvelles questions pour préciser le problème. Ex : Pourquoi est-ce qu’on a l’intuition qu’un lac artificiel est moins bien qu’un vrai lac ? C’est en partant questions simples de départ et en les précisant au fur et à mesure qu’on se heurte à des difficultés : on parvient finalement à un point où plusieurs réponses possibles semblent s’opposer dans notre esprit. Cela veut dire qu’on est très proche du problème. Pour faciliter cette recherche, il faut la mener sur de nombreux exemples, et voir si on tombe sur les mêmes zones d’indétermination et sur les mêmes réponses aux questions posées. Ex : pourquoi dit-on parfois que l’attitude d’une personne est artificielle ?

Une fois qu’on a trouvé une difficulté, on peut utiliser les définitions et notions précédentes pour voir si on peut les articuler à notre réflexion. Il s’agit alors non seulement de voir si on trouve de nouvelles réponses à notre problème, mais aussi si cela ne cela ne crée pas de nouvelles contradictions. L’objectif est ici de chercher à articuler tout ce qu’on a trouvé jusque-là, de poser des définitions sur les exemples et les contradictions : ce n’est pas toujours possible en fonction du temps qui nous reste en épreuve, mais le faire évite les angles morts dans notre réflexion. Par exemple, dans le sujet sur l’artificiel, en analysant plusieurs exemples comme le lac artificiel, le maquillage, je me rends compte que ma réponse à la question de définition n’est pas la même en fonction des exemples, ce qui m’incite à chercher plus loin de ce côté-là.

Une fois qu’on a fait cela, il ne reste plus qu’à formaliser le problème pour le rendre intelligible à notre futur lecteur : pour ce faire, il faut non seulement montrer qu’il y a contradiction, mais aussi justifier que chacune des pistes contradictoires est pertinente. En effet, il ne sert à rien de présenter une fausse contradiction, au sein de laquelle une des thèses serait en réalité indéfendable ou non pertinente. Pour simplifier, on pourrait dire qu’il faut trouver, grâce à notre travail précédent, six choses pour formuler un bon problème. La première est la question à laquelle on ne trouvait pas de réponse évidente. La seconde est une thèse permettant de répondre à cette question (la piste A). La troisième est une thèse différente permettant de répondre également à cette question (la piste B). La quatrième est une justification sommaire de pourquoi la première thèse (A) est défendable (par des exemples ou arguments logiques). La cinquième est une justification sommaire de la seconde thèse (B), du même format que pour la première. Enfin, la dernière chose à trouver est une raison explicite qui fait que les deux thèses sont incompatibles. Si tu parviens à trouver tous ces éléments à la fin de ta problématisation, tu es normalement très bien parti dans l’exercice.

La recherche des idées pour le plan

Ensuite, il faut utiliser les philosophes, les exemples et les définitions pour trouver des arguments soutenant l’une ou l’autre des thèses. La dissertation est en effet un exercice argumentatif : il ne faut pas tant trouver des idées que des justifications, souvent tirées de pensée d’auteurs, ou bien mises au point sur le moment. Les références philosophiques ne sont pas nécessaires dans chaque sous-partie, car le plus important reste la progression et la cohérence de l’argumentation. Un trop grand nombre de référence mène parfois à une forme de patchwork dans lequel il est difficile de trouver une continuité.

Il est intéressant de se dire, comme le répétait mon professeur d’hypokhâgne, qu’on doit être capable d’asservir les philosophes à son discours, c’est-à-dire utiliser leur œuvre et leurs arguments comme bon nous semble au sein de notre argumentation. Cela permet non seulement de ne pas avoir recours à leur autorité, mais aussi d’éviter de faire un hors sujet en voulant respecter arbitrairement le discours de l’auteur, qui n’est pas forcément pertinent dans sa forme originale pour notre sujet. On peut également utiliser des références littéraires et historiques, mais il faut impérativement qu’elles soient mobilisées de manière philosophique : elles doivent toujours être couplées à une argumentation et une analyse philosophique fine des ses implications. Si cette référence sert d’exemple, on se doit d’abstraire ses caractéristiques pour en tirer des conclusions philosophiques.

La recherche des idées est beaucoup plus efficace quand on a conscience des impératifs propres à la construction du plan : on trouve en effet des arguments beaucoup plus pertinents si on sait comment ces derniers s’articuleront ensuite dans la structure de la copie. Cela permet de chercher des idées dans la bonne direction, et de ne pas travailler sur des idées redondantes.

La construction du plan

Une fois qu’on a un problème éloquent, établir un plan n’est pas ce qui est le plus difficile. Dans l’idéal, cette étape se fait conjointement avec la précédente, pour adapter réciproquement la recherche des idées et la construction structurelle de la copie en fonction des impératifs de chacune.

Le plan de dissertation est habituellement en trois parties, qui correspondent en fait à trois thèses. Ce nombre possède une dimension arbitraire : il est très souvent possible de continuer à poser de nouvelles idées après la conclusion, qui pourraient très bien être pertinentes. Cependant, ce rythme ternaire est un impératif de l’exercice, car il constitue la forme minimale d’un développement argumentatif réussi. La dissertation concentre en effet les différentes manières de raisonner face à une première thèse : la confirmation, la réfutation, et enfin la réconciliation ou le dépassement. Ces trois étapes correspondent à différentes capacités intellectuelles. Pour la confirmation, c’est d’abord la création d’une première thèse cohérente, systématique et argumentée. Pour la réfutation, il faut trouver les failles, les contre-exemples ou les limites de la partie précédente, ce qui permet de défendre une position opposée qui doit également être cohérente et argumentée. Le dépassement est souvent autrement plus complexe car il doit faire apparaître l’articulation des deux premières thèses, c’est-à-dire qu’il doit montrer pourquoi il est normal qu’il y ait contradiction apparente, mais indiquer ensuite quelle reformulation conceptuelle permet de coordonner les points de vue contradictoires afin de donner une réponse au problème. Le mot d’ordre de la dernière partie serait ainsi de ne rien laisser de côté : il faut intégrer toutes les idées précédentes, au risque de ne pas être convaincant dans sa conclusion.

Par exemple, sur le sujet « les merveilles de la technique », si je dis en première partie que les merveilles de la technique sont les artefacts qui impressionnent et que l’entendement ne pouvait concevoir avant de les avoir vues, ma deuxième partie pourra attaquer cette position sur plusieurs points. Dans un premier lieu, cette définition n’est pas assez spécifique, car elle ne distingue pas assez précisément les merveilles de la technique des autres merveilles : les arcs-en-ciel sont tout aussi incroyables et pourtant ils ne sont pas fabriqués. De même, dans la référence aux simples capacités de l’entendement, on ne fait pas référence à la valeur méliorative d’une telle qualification : on dira difficilement qu’une bombe nucléaire est une « merveille de la technique », même si sa puissance colossale est difficile à concevoir. Un autre contre-argument pourrait être que la perceptive subjectiviste (référence à l’entendement humain ici) est grandement dépendante du contexte historique et culturel : aujourd’hui, un grand pont ne nous apparaît plus forcément comme une « merveille de la technique », alors que pour certaines civilisations antiques, cela était profondément novateur. Cette première position sur les « merveilles de la technique » semble donc mener à une forme de relativisme du type : tout dépend de chacun, de sa situation et de ses conceptions personnelles, ce qui est philosophiquement insatisfaisant. C’est le rôle de la seconde partie de formuler ces objections (pas nécessairement toutes celles-ci) pour opposer une autre manière de voir les merveilles de la technique qui ne souffre pas les critiques formulées. La troisième partie constituera de la même manière un repérage des failles de la seconde partie, et une résolution grâce à une nouvelle idée, qui ne devra pas reprendre les défauts de la première thèse (sinon ce serait tout bonnement un retour en arrière).

Bien entendu, le plan en philosophie n’est pas unique : il peut fonctionner de plusieurs manières, du moment que la continuité logique et argumentative est conservée. L’opposition entre la thèse et l’antithèse peut être très forte, opposition que le dépassement devra résoudre et articuler. Mais il peut aussi y avoir une première partie donnant une thèse incomplète et insatisfaisante, devant être complétée par la seconde partie, qui peut à nouveau comporter des failles qui seront comblées par la troisième partie. Pour s’assurer que son plan est cohérent, on peut simplement vérifier que chacune des parties forme une unité argumentative, c’est-à-dire qu’elle défend une réponse à la question qui nous semble tenable : cela évite de se perdre dans des justifications bancales.

Un brouillon qui va droit au but

Au brouillon, un plan détaillé finalement construit devrait ressembler à ça : 3 grandes parties dont le titre indique explicitement la réponse au problème défendue ; 3 sous-parties correspondant chacune à un argument en faveur de l’idée de la partie.

Pour chaque sous-partie, je conseillerais de mettre le plus d’informations possible formulées d’une manière très synthétique : cela permet de trouver les bonnes formulations au bon moment plutôt que de reprendre celles de son brouillon, qui ne sont pas forcément pertinentes dans le nouveau contexte de la rédaction de la copie. Les éléments à indiquer sont à mon avis, par ordre de priorité : réponse apportée au problème, définition de chacun des termes du sujet (spécifique à la sous-partie), exemple, référence philosophique, structure sommaire de l’argument.

Voici un exemple pour une sous-partie sur le sujet « A quelles conditions l’art peut-il être subversif ? » (développé pour faire comprendre ce qui se passe dans ma tête) :

  • Réponse à la problématique : A condition de révéler des choses qui ne font pas partie de l’espace du sensible, et ainsi déranger la politique qui cherche à maintenir un certain partage du sensible.
  • « l’art » : conçu comme un dispositif de communication spécifique, qui s’inscrit dans l’espace du sensible en suivant ses propres lois, et qui a la particularité de pouvoir en modifier la structure/le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art qui vient de sa dimension sensible (visible/audible,etc.) à part dans l’espace du sensible du fait de son autonomie (par rapport aux autres moyens de communications régis par la politique). Aussi possibilité au sens de non nécessité de l’artiste de chercher à modifier le partage du sensible (conformisme).
  • « être subversif » : s’attaquer aux normes spécifiques qui régissent l’espace du sensible, déranger la politique qui souhaite maintenir l’ordre qu’elle y a établi
  • « Conditions » : les conditions de la subversivité sont le choix des thématiques à représenter, le choix de l’art de traiter de problématiques déjà vues, ou alors de nouvelles actuellement dissimulées.
  • Référence : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Exemple : L’œuvre d’art Colored Vases de Ai Weiwei : alerter sur la destruction de l’ancien savoir-faire de l’artisanat chinois
  • On admet l’existence d’un espace du sensible (médias, communications, tout ce qu’on voit et ce dont en entend parler en général), régulé par la politique
  • On admet l’existence de zones d’ombres de cet espace, et d’un partage qui met certains thèmes/sujets de côté car cela arrange l’ordre établi.
  • On admet le statut spécifique et autonome de l’art dans cet espace.
  • L’art peut être subversif si l’artiste fait le choix de thématiques qui ne respectent pas le partage actuel du sensible.

Le même exemple (en mots clés pour montrer ce que j’écris vraiment au brouillon en conditions réelles) :

  • RP : à condition révéler choses hors de l’espace du sensible, déranger politique et partage existant
  • « l’art » : dispositif de com spécifique : dans espace du sensible, autonome, peut modifier le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art : dimension sensible, autonomie (possibilité d’indépendance politique). Aussi « peut-il » = choix ou non du conformisme au partage
  • « être subversif » : attaquer construction actuelle du partage du sensible => déranger ordre établi
  • « conditions » : choix de thématiques cachées, problématiques, scandaleuses pour la politique
  • Réf : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Ex : Colored Vases de Ai Weiwei, alerter sur destruction ancien artisanat chinois
  • Espace du sensible, régulation par la politique
  • Zones d’ombres, partage maintenu entre différentes thématiques
  • Statut spécifique de l’art
  • Subversif si certain choix de thématiques

La recherche des enjeux du problème

Cette étape n’est pas la plus cruciale en pratique, mais elle peut, si elle est bien menée, apporter beaucoup de profondeur au devoir que tu rédiges. Trouver les enjeux d’un problème, c’est simplement répondre à la question : « Pourquoi résoudre ce problème est-il important ? ». Ce qui veut parfois dire se poser aussi les questions suivantes afin de trouver plus d’idées : « Qu’est-ce que cela change dans le monde si je réponds X ou Y à ce problème ? », « Quelles seraient les conséquences si on ne parvenait pas à trouver de réponse à ce problème ? », « Est-ce que la réponse à ce problème pourra apporter des solutions ou des pistes de solutions à d’autres problèmes plus ou moins importants ? ».

Ces enjeux te permettront de donner plus d’importance au travail que tu fais sans le considérer comme une pure spéculation intellectuelle, mais bien une réflexion sur des choses plus ou moins concrètes.

Une fois le brouillon terminé, la rédaction paraît plus simple : cependant, comme c’est le moment où notre discours se met en forme, c’est là qu’apparaissent souvent les failles de notre raisonnement au brouillon, que l’on pourra corriger en étant attentif à la cohérence et au suivi des idées alors qu’on est en train d’écrire.

L’introduction

L’introduction est le moment de la présentation du problème et des enjeux de la copie : c’est à la fois la première impression et le reflet le plus concis de ton travail au brouillon. C’est pourquoi il est mieux de privilégier l’efficacité dans la rédaction, de manière à montrer que la direction du devoir est connue et maîtrisée. Délayer, lister ou faire un panorama des exemples en rapport avec le sujet est donc inutile : toute la structure de l’introduction doit mener et ramener au problème.

Premier paragraphe : Accroche, présentation des notions et introduction du sujet.

Beaucoup de choses sont possibles pour faire une bonne accroche : citations, exemples, petites histoires, etc. Cependant, l’accroche se doit toujours d’être courte et pertinente, sinon elle perdra l’attention du lecteur qu’elle avait en premier lieu capturée. Pour être sûr d’être parfaitement dans le sujet, je conseillerais de trouver un exemple qui découle des enjeux trouvés préalablement. De cette manière, l’accroche sera directement tournée vers le point nodal de l’introduction : le problème philosophique.

Dans le même paragraphe, il est intéressant de présenter et de définir les notions principales du sujet. Le but de cette étape n’est pas du tout de lister les entrées du dictionnaire, mais au contraire de montrer au lecteur qu’on a déjà fait un travail préalable de sélection des définitions qui sont pertinentes pour notre sujet, sans l’embarrasser de celles qui ne fonctionneraient pas dans ce contexte. Par exemple, pour le sujet « Le sens du beau », on peut dire en introduction qu’on peut définir le sens comme une faculté de percevoir, mais aussi comme une signification, en décidant par exemple d’exclure la définition comme direction qui pourrait paraître moins intéressante à analyser ici. La présentation des notions est donc avant une mise en relation de celles-ci dans le contexte du sujet pour montrer la direction que prendra le développement.

Deuxième paragraphe : Présentation du problème sous sa forme rigoureuse, présentation des enjeux au problème

Le deuxième paragraphe permet d’introduire le problème. Il me semble qu’il est intéressant de faire figurer dans cette présentation en premier lieu la première thèse (A), avec sa justification, sommaire pour le moment mais convaincante (a). Ensuite, on peut présenter la seconde thèse qui semble contradictoire avec la première (B), avec sa justification de manière analogue (b). Eventuellement, pour ajouter de la force au propos et souligner la contradiction, on peut expliciter ce qui fait que les deux thèses semblent contradictoires (C). Enfin, il suffit de poser la ou les questions qui découlent de ce paradoxe que l’on vient de formuler (D), qui constitue véritablement la problématique du devoir.

Un problème peut être parfaitement pensé par le rédacteur, mais s’il n’est pas formulé correctement dans l’introduction, le correcteur peut facilement croire que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi les étapes que j’ai décrites précédemment me semblent être les plus importantes : on peut ajouter des petits exemples, d’autres petites justifications, mais il ne peut à mon avis manquer aucun élément présenté ci-dessus. Si on oublie les petites justification (a et b), le lecteur pourra avoir l’impression que les deux thèses sont posées arbitrairement, sans fondement. Pour éviter cela, il suffit de mentionner des exemples ou des raisons intuitives qui font qu’on peut adhérer à chacune des thèses : dans tous les cas, cette argumentation sera développée dans la copie. Si on ne mentionne pas les thèses contradictoires, le lecteur peut avoir l’impression que la question posée à la fin n’est motivée par rien, que sa réponse est évidente, ou encore ne pas comprendre l’origine de sa formulation. Pour éviter cela, la mention d’un minimum de deux positions en apparence opposées est primordiale.

Ensuite, il est intéressant de présenter, au sein du même paragraphe, les enjeux de la réponse au problème, ce qui motivera d’autant plus le correcteur à poursuivre sa lecture, sachant que tu t’efforceras d’être concret et intéressant.

Troisième paragraphe : annonce de plan, plus ou moins elliptique

L’annonce de plan divise souvent les professeurs : certains affirment qu’il faut laisser du suspense dans le déroulement de l’argumentation, alors que d’autres affirment qu’il faut annoncer ce qu’on va faire comme dans n’importe quelle autre discipline. Les deux sont donc à mon avis possible, à voir avec le professeur. Dans le cas d’une annonce de plan complète, il peut être intéressant, au lieu de simplement mentionner les idées défendues par chaque partie, de présenter les questions qui résument l’attitude argumentative pour chaque étape du développement. Par exemple, au lieu d’écrire : « Dans une première partie, nous verrons en quoi les merveilles de la techniques peuvent être conçues comme les artefacts qui dépassent l’entendement humain », il peut être plus intéressant de dire « Dans une première partie, nous commencerons par nous demander ce qui justifie l’émerveillement humain face à certains objets techniques ». Cela permet à la fois de montrer l’orientation de la recherche, mais aussi de laisser un peu de mystère sans pour autant laisser l’avenir inconnu.

Le développement : enchaîner les parties, rédiger un paragraphe argumentatif

L’enchaînement des parties a été, dans son aspect logique, déjà couvert par la sous-partie « La construction du plan » ; dans son aspect rédactionnel, il reste à faire un point sur les transitions. L’usage de ces dernières par les élèves est en effet souvent critiqué par les professeurs. La transition ne doit pas être artificielle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas constituer un petit morceau de texte « tampon » qui servirait à aérer la disposition des paragraphes sur la copie. Idéalement, la transition amorce la partie suivante en commençant à soulever les faiblesses de la précédente. C’est elle qui justifie la poursuite de l’argumentation car, en philosophie, si on ne trouve pas de contre argument ou de limite à la thèse précédente, il n’y a pas de raison de continuer à discourir. Il y a donc une nécessité constante d’articulation du discours et de ses différentes étapes dans la dissertation ; mais on peut très bien la garantir sans avoir recours à la transition. En effet, il suffit simplement de commencer la partie suivante par la remise en question de la précédente, ce que la transition, à cause de son très petit volume textuel, n’était pas capable de faire complètement. En pratique donc, il vaut mieux éviter de faire des transitions si on n’est pas capable de les rendre pertinentes et véritablement utiles à la progression argumentative du discours.

La rédaction d’un paragraphe argumentatif, deuxième enjeu clé du développement, peut être facilitée en gardant quelques principes en tête. En premier lieu, un paragraphe correspond à un argument, c’est-à-dire des prémisses et une conclusion. Le but de la rédaction est de rendre le plus clair possible la structure logique qui lie ces différents éléments, pour que le lecteur ne peine pas à comprendre le cheminement. Les exemples et les métaphores peuvent aider à l’intelligibilité du propos, mais ils ne doivent pas remplacer l’argumentation rigoureuse. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, il est toujours très positif d’utiliser les auteurs, mais cela doit être pour reconstruire leur argumentation de manière à ce que celui qui ne connaît pas sa pensée soit en mesure de comprendre. Bien entendu, ce ne sera pas le cas du correcteur, mais ce dernier jugera quand même ta capacité à clarifier et exposer pertinemment des idées déjà formulées auparavant. Finalement, pour garantir une argumentation efficace, il faut bien justifier chaque prémisse, et chaque déduction : c’est ce qui donnera toute sa force persuasive à ta copie.

Mais le plus important reste avant tout de préciser et clarifier les définitions qui sont posées et varient entre chaque sous-partie : c’est ce cheminement dans les définitions qui fait tout l’intérêt de la dissertation philosophique. On peut faire cela de manière très explicite, en citant les mots du sujet et en montrant quel est leur sens dans le contexte précis de notre argument. Sans cette démarche, on reste dans le flou définitionnel, et la pensée n’avance pas.

La conclusion

Idéalement, la conclusion ne se contente pas de répéter toutes les étapes parcourues pendant la copie, mais parvient à faire une synthèse organisée de tout ce qu’il faut retenir de la démarche accomplie, tout en répondant à la question posée en introduction. Pour ce faire, il faut de trouver dans chaque partie ce qui a subsisté à la réfutation ultérieure, à savoir les points structurants de la réponse à la problématique. En d’autres mots, il faut considérer chaque étape de son argumentation, et se demander ce qu’on peut garder d’elle à la lumière de la conclusion apportée dans la dernière partie : on reprend ainsi tous les points de la première et de la seconde partie qui vont dans le sens de la troisième et on rappelle ce qui nous a permis de dépasser les contradictions. On n’ajoute aucune information à celles déjà présentes dans la copie, mais on crée une synthèse sélective qui insiste sur les aspects les plus importants du développement.

Nuances importantes sur la méthode

Parler de méthode est une entreprise extrêmement ambitieuse, surtout dans le cadre d’une discipline intellectuelle comme la philosophie. Cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que personne n’est capable de comprendre totalement comment lui viennent ses propres idées, et de savoir quels les mécanismes précis guident son raisonnement. Une méthode donnée ne fonctionnera jamais pour tout le monde, car tout dépend des acquis précédents et des habitudes d’introspection. L’idée ici est seulement pour moi d’essayer de vulgariser le mieux possible la manière dont j’ai réussi à progresser en philosophie en mentionnant tout ce qui m’a aidé.

Ensuite et surtout, parce que notre manière d’agir ne peut se résumer à une suite d’instructions. Il y a toujours une grande part d’intuition même dans nos projets les plus réglés. La méthode est seulement une tentative de figer la durée de nos actions mentales : il est impossible de le faire totalement et précisément. Tous les conseils de cet article sont donc des guides, des principes qu’il faut remplir par sa propre intuition pour se les approprier.

Enfin, il est finalement certain que beaucoup d’idées n’arrivent pas par méthode, mais apparemment par pur hasard, sans qu’on les ait cherchées. A mon avis, ce n’est pas parce qu’une méthode peut être utile qu’il faut en faire la panacée : il faut se prémunir de tout réductionnisme et embrasser la part d’inexpliqué dans la pensée. C’est donc selon moi un équilibre fragile entre règles déterminées et intuition qu’on peut entretenir pour développer tout le potentiel de la réflexion philosophique.

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6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation

Publié le 2 octobre 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 31 janvier 2024.

En français, la dissertation est un exercice d’argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z.

Pour faire une dissertation, c’est très simple :

  • Lire et analyser le sujet
  • Trouver la problématique
  • Faire le plan de la dissertation
  • Rédiger l’introduction
  • Rédiger le développement
  • Faire la conclusion

Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.

Table des matières

1. lire et analyser le sujet, 2. trouver la problématique, 3. faire le plan de la dissertation, 4. rédiger l’introduction, 5. rédiger le développement de la dissertation, 6. ecrire la conclusion, présentation gratuite.

Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.

Le sujet peut être :

  • une question
  • un thème ou concept
  • une citation

Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, sélectionnez celui qui vous inspire le plus et sur lequel vous avez le plus de connaissances. Il faudra le choisir rapidement si vous devez faire une dissertation lors d’un examen de quelques heures (dans les 10 premières minutes).

Une fois le sujet choisi, vous allez devoir définir chaque terme présent dans l’intitulé, afin de mieux le comprendre.

Exemple : Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?

Essayez ensuite de reformuler le sujet complètement à partir de vos définitions ou de synonymes.

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Lisez plusieurs fois la reformulation du sujet rédigée à partir de vos définitions. Au brouillon, écrivez toutes les idées qui vous viennent à l’esprit sur le sujet (exemples, auteurs, événements, …).

C’est à partir de ces connaissances et votre reformulation que vous allez pouvoir trouver votre problématique.

Petit conseil ! Utilisez cette question clé : à quel(s) problème(s) ces connaissances tentent-elles de répondre ?

Une question centrale va émerger et c’est à partir de cette dernière que votre dissertation va se construire pour créer un débat où s’affrontent des thèses divergentes.

Le plan d’une dissertation peut prendre diverses formes. L’important est qu’il réponde bien à votre problématique pour que vous évitiez le hors-sujet.

  • Utilisez votre brouillon initial sur lequel vous avez noté vos idées.
  • Classez ensuite ces idées par thématique ou argument.
  • Normalement, vous pourrez arriver à deux ou trois idées principales, divisées en deux ou trois sous-parties qui seront illustrées par des exemples concrets.
  • N’oubliez pas de rédiger une transition entre chaque grande partie (conclusion de la partie actuelle et introduction de la partie suivante).

I) Les devoirs de l’Homme, une soumission naturelle et nécessaire ?

1) Les devoirs, un concept pluriel et contextuel -> Expliquez ici quels sont les différents devoirs que nous rencontrons et en quoi il divergent en fonction des cultures et systèmes étatiques. -> L’existence de devoirs pluriels (travail, citoyenneté, devoir par rapport à la famille, devoir scolaire, droits et devoirs de l’Homme).

2) L’Homme contraint par nature ? -> Concept de contrainte imposée par la nature sur l’Homme (la nature de l’Homme). -> Hobbes et “l’Homme est un loup pour l’Homme” : il abandonne sa liberté et vit en société pour survivre car la nature de l’Homme est agressive.

3) L’Homme : un animal social contraint pour sa liberté ? -> Aristote parlait du concept d’”animal social”. -> Le devoir de morale et d’empathie chez Rousseau fait qu’un être est humain (naturellement) et sociable. -> Sartre et son concept de liberté et libre arbitre : l’Homme est libre et responsable de ses actes naturellement (c’est inné). C’est pour cela qu’il peut vivre en société.

– TRANSITION –

II) La libération de l’Homme par le devoir

1) La culture libératrice -> Le devoir nous permet de nous cultiver et donc de nous libérer de la nature qui est en nous (Kant). -> L’école et l’éducation, le vote, … sont des droits et devoirs qui nous libèrent de notre ignorance naturelle (innée) et de la contrainte du déterminisme. -> Freud et les pulsions de l’Homme qui sont contrôlées intérieurement pas le surmoi. La pression sociale et les devoirs sociaux nous permettent de nous libérer de nos pulsions et désirs en les rejetant dans le ca.

2) Le travail comme contrainte de libération quotidienne -> Le concept de travail comme contrainte/liberté (apporte l’estime de soi, mais nous contraint lourdement) avec Platon, Marx (“l’opium du peuple”) et Kant.

3) La reconnaissance comme liberté -> Kant définit l’autonomie comme la capacité à se donner ses propres règles et de les suivre. La liberté ne consiste donc pas à échapper à toute règle, à tout devoir, mais à se les donner et à y soumettre ses actes. -> Exemple du devoir de mémoire des survivants de la Seconde Guerre mondiale : processus de libération psychologique personnelle et rôle de devoir citoyen.

L’introduction d’une dissertation doit suivre une structure stricte. Elle introduit le sujet, la problématique et le plan.

Les parties d’une introduction de dissertation sont :

  • Une amorce ou phrase d’accroche.
  • L’énoncé du sujet.
  • La définition des termes et reformulation du sujet.
  • La problématique.
  • L’annonce du plan.

Le droit de vote est considéré par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les cartes électorales : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».

Les devoirs explicitent un comportement à suivre ou à ne pas suivre. Ils préconisent la conformité avec une règle. Cette notion semble en contradiction avec celle de la liberté, car le devoir s’opposerait à une impulsion ou un désir qui définirait notre liberté.

Toutefois, cette conception de la liberté est naïve et limitée, car être libre ne consiste pas à faire ce que l’on veut. De même, le devoir ne se limite pas à une contrainte imposée de l’extérieur. Il peut s’agit d’une obligation qu l’on décide de s’imposer librement.

Nous questionnons donc ces concepts en essayant de répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment dire qu’on renonce à sa liberté quand on fait le choix de se soumettre à ses devoirs, quand on exerce donc sa liberté avec son libre-arbitre ?

Notre raisonnement questionnera tout d’abord les devoirs de l’Homme comme une soumission naturelle et nécessaire (I), avant d’interroger la possible libération de l’Homme par le devoir (II).

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comment faire une bonne dissertation en philosophie pdf

Le développement d’une dissertation comporte toujours deux ou trois parties. Si vous faites une dissertation en deux parties, vous devrez rédiger trois sous-parties pour chacune (deux si vous faites trois grandes parties).

Chaque partie soutient une idée centrale qui répond à la problématique, alors que chaque sous-partie s’articule autour d’un argument qui soutient et illustre l’idée directrice.

Vos arguments doivent absolument être illustrés par un exemple !

Entre chaque partie, vous devez rédiger une transition qui conclut la partie précédente et annonce la partie suivante.

La conclusion d’une dissertation est une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction. Il est aussi possible d’ajouter une ouverture à la fin.

Notre étude a montré qu’au-delà du poids contraignant des devoirs que l’on peut sentir au premier abord, ils n’entravent pas notre réelle liberté. Bien au contraire, nos devoirs nous libèrent de la nature humaine qui est en nous et qui nous rend esclave de nos pulsions, désirs et violence interne. Reconnaître ses devoirs et les accepter, contribue à entretenir notre puissance d’agir et donc notre liberté.

Le concept de devoir reste très lié à celui de droit dans les démocraties occidentales. Le droit de vote est-il libérateur ?

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur la dissertation. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).

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Debret, J. (2024, 31 janvier). 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation. Scribbr. Consulté le 23 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/comment-faire-une-dissertation/

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Justine Debret

Justine Debret

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Exemples d’introduction de dissertation en philosophie

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.

Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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  9. Comment rédiger une dissertation de philosophie parfaite

    Apprendre à réfléchir et à communiquer cette réflexion avec clarté, Formuler une problématique, Structurer sa pensée, Rédiger en suivant une méthode précise (plan, introduction, argumentation, conclusion…), S'exprimer avec un registre de langue de qualité…

  10. Dissertation de philosophie

    Comment faire une dissertation de philosophie ? La méthode de la dissertation de philosophie ! Nous avons créé une méthode imparable pour vous aider à faire une dissertation de philosophie parfaite. Cette méthode s'effectue en 5 étapes : L'analyse du sujet. La problématisation. Le plan. L'argumentation. La rédaction.

  11. Dissertation de philosophie : le guide ultime pour la réussir

    Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte. 1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ? Les méthodes de dissertation sont variées.

  12. PDF Dissertation Philo Exemple

    La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d'une méthode et d'une structure déterminée. Nous vous donnons donc un exemple de dissertation redigée et corrigée par un professeur, tant d'un point de vue méthodologique (forme) qu'éditorial (fond). Nous avons volontairement choisi un sujet de ...

  13. Comment rédiger une dissertation de philosophie

    1ère étape de la dissertation de philo : déterminer le problème à résoudre. Pour Albane Delesque, le plus important c'est « de prendre le temps de réfléchir à la question posée. En faisant...

  14. PDF Introduction de dissertation de philosophie

    1. Lire le sujet ; 2. Définir les termes clés et reformuler le sujet ; 3. Trouver une problématique ; 4. Préparer son plan ; 5. Rédiger l'introduction. Structure et contenu. Les éléments principaux de l'introduction. Le contenu d'une introduction de dissertation de philosophie. 1. Phrase d'accroche ; 2. Énoncé du sujet ; 3.

  15. Dissertation de philosophie : méthodologie et conseils de rédaction

    La première étape pour une bonne dissertation consiste à bien comprendre la question posée et à la reformuler dans vos propres mots. Il est important de bien cerner les termes clés de la question, de déterminer le sens des concepts abordés et de réfléchir aux enjeux philosophiques soulevés.

  16. Méthode de la dissertation de philosophie

    Fiches PDF. Cet article essaie de donner les bases de la méthode de dissertation de philosophie dans le supérieur. C'est un projet ambitieux, et je n'ai aucune prétention à l'exhaustivité : les principes que je présente sont simplement le fruit de mon expérience en prépa A/L et en licence 3 de philosophie. Un problème, un ajout à nous soumettre ?

  17. Plan d'une dissertation de philosophie

    Mis à jour le 7 décembre 2020. Une dissertation de philosophie doit suivre un plan spécifique. Nous vous dévoilons ce plan type et vous donnons des exemples. Note. Nous illustrons le plan d'une dissertation de philosophie à partir d'un exemple complet que vous pouvez consulter ici.

  18. Comment réussir le développement de la dissertation de philosophie

    Bien comment le développement de la dissertation de philosophie. Vous devez commencer par énoncer l'idée que vous allez défendre suivie d'un argument pour justifier votre idée. Cela peut donner : « Nous allons voir à présent que nous ne sommes pas réellement libres car nos choix sont en fait déterminés par le milieu social dans ...

  19. Réussir l'accroche de votre dissertation de philosophie

    Deux manières différentes de faire une bonne accroche pour votre introduction de philosophie. Une 1er façon : consiste à Utiliser une citation : Il est déconseillé d'utiliser des auteurs dans l'introduction car l'introduction est plutôt le moment où vous devez définir les termes et montrer le problème du sujet de manière générale.

  20. Introduction d'une dissertation de philosophie

    Une bonne introduction de dissertation de philosophie contient : la phrase d'accroche (amorce) ; l'énoncé du sujet ; la définition termes et reformulation du sujet ; la problématique ; l'annonce du plan. N'oubliez pas non plus que l'introduction et la conclusion de votre dissertation de philosophie doivent se faire ...

  21. Exemple de dissertation de philosophie rédigée

    Afin que vous compreniez mieux ce que l'on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond.

  22. 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation

    1. Lire et analyser le sujet. 2. Trouver la problématique. 3. Faire le plan de la dissertation. 4. Rédiger l'introduction. 5. Rédiger le développement de la dissertation. 6. Ecrire la conclusion. Présentation gratuite. 1. Lire et analyser le sujet. Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.

  23. Exemples d'introduction de dissertation en philosophie

    Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d'introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici.