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L'histoire est-elle une science ?

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On parle souvent en ce sens, non seulement de connaissance historique, mais encore de science historique : mais l'histoire est-elle, précisément, une science ?

D'autre part, on sait que la science doit être universelle , et ce aux deux sens du terme : elle doit être toujours vraie , mais aussi vraie pour tous . On dira aussi en ce sens qu'elle doit être «  objective  », c'est-à-dire ne pas dépendre d'une subjectivité particulière, ni varier selon les individus.

Il nous reste alors à nous demander si l'histoire est ou non conforme à ces divers critères de scientificité.

Mais ceci ne suffit pas encore à faire de l'histoire une science véritable, car, ainsi que l'écrivait Cournot dans son Essai sur les fondements de la connaissance , si « il n'y a pas d'histoire, dans le vrai sens du mot, pour une suite d'événements qui seraient sans liaison entre eux », il n'y a pas non plus d'histoire « là où tous les événements dérivent nécessairement et régulièrement les uns des autres, en vertu de lois constantes » - autrement dit, là où règnent la nécessité et l'universalité.

C'est en ce sens que Fénelon disait dans sa Lettre sur les occupations de l'Académie française que «  le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays . Quoiqu'il aime son pays, il ne le flatte jamais...». Rien de moins scientifique en effet, que les histoires écrites par ceux qui ont eux-mêmes vécu les événements qu'ils étudient, tel César rédigeant la Guerre des Gaules , et se souciant moins de la vérité des faits narrés que des éloges qu'il fait de lui-même et des Romains.

De sorte que l'on pourrait dire avec D. Fustel de Coulanges dans ses Questions Historiques que la première règle que doit s'imposer tout bon historien est «  d'écarter toute idée préconçue, toute manière de penser qui soit subjective  ».

Mais, plus encore, il faut comprendre que l'historien ne doit pas renoncer à sa subjectivité propre , et ce pour deux raisons :

D'une part, il faut dire qu'u ne histoire absolument objective perdrait toute signification ; comment raconter « objectivement » l'assassinat de César ? Faut-il le réduire à une série de mouvements décrits à la manière de la science physique ? Ne faut-il pas au contraire tenir compte des composantes humaines, subjectives, de cet événement ?

D'autre part, l'histoire n'a de sens et d'intérêt pour nous que si l'historien va à l'encontre du passé muni de sa propre subjectivité , de sa faculté propre de compréhension envers des êtres lointains et différents de nous.

En ce sens, il faut dire que l'histoire appartient au domaine, non des sciences de la nature, mais des sciences dites « humaines », qui ont leurs exigences propres : si les phénomènes naturels doivent être expliqués suivant la seule catégorie causale, dira Dilthey, les phénomènes humains quant à eux requièrent d'être compris, c'est-à-dire interprétés et replacés dans leur contexte historique afin d'être rendus, par et pour nous, lecteurs et historiens du présent, signifiants.

Aristote, Seconds Analytiques , I, 2 et 8  : la science, connaissance causale et universelle.

Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation , PUF, p. 1179-1180.

H. I. Marrou, De la connaissance historique , Seuil, p. 147-148  : sur « l'assassinat objectif » de César.

Ricœur, Histoire et Vérité , Seuil, p. 23-24  : sur la subjectivité propre à l'historien.

Dilthey, Le monde de l'esprit , Aubier-Montaigne, p. 150  : sur la distinction entre explication et compréhension, entre sciences de la nature et sciences humaines.

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Classement des écoles » Dissertations et devoirs » Philosophie » Dissertation : L’histoire est-elle une science impossible ?

Dissertation : L’histoire est-elle une science impossible ?

Liban • Mai 2014

dissertation • Série ES

L’histoire est-elle une science impossible ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

L’histoire désigne à la fois la suite des événements relatifs aux sociétés passées et l’ étude de ces faits par les historiens : «  historia  », en grec, désigne l’étude, l’enquête portant sur des faits.

La science désigne un type de connaissance qui semble se caractériser par son universalité  : elle doit être toujours vraie, et vraie pour tous. De cette caractéristique découle le caractère nécessairement objectif du discours scientifique. La science serait ainsi une connaissance reposant sur des critères précis de vérification de ses résultats.

Au-delà de cette unité de méthode, on peut parler « des sciences », dans la mesure où la science est multiple par ses objets. On distingue en particulier les sciences expérimentales , qui se rapportent à des objets donnés dans l’expérience, des sciences formelles telles que la logique, qui procèdent par déduction, et des sciences humaines , dont l’objet est le milieu humain.

Ce qui est impossible est ce qui ne peut pas être. Une « science impossible » pourrait être une science qui n’en est pas une (ses résultats seraient faux), une connaissance dont la scientificité est douteuse, ou une connaissance qui vise à la scientificité mais à laquelle manque un critère de scientificité.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre l’histoire et la science  : l’histoire peut-elle prétendre à la scientificité ?

La problématique découle de ce problème central, puisqu’il s’agira de se demander s’il est possible que l’histoire soit une science, ou si elle est au contraire condamnée à ne jamais accéder à la scientificité. Nous devrons nous demander quels sont les critères de la scientificité, et en quoi l’histoire pourrait les satisfaire ou échouer à les satisfaire. Mais si l’histoire ne peut pas être une science, que pourrait-elle être ?

Dans un premier temps, nous verrons pourquoi l’histoire est une science impossible dans la mesure où elle prétend à la scientificité sans jamais pouvoir, en raison de la nature de son objet, l’atteindre. Pourtant, la scientificité de l’histoire est-elle vraiment une prétention abusive ? Le discours historien n’a-t-il rien de scientifique ? Nous nous demanderons enfin de quel point de vue l’histoire peut répondre aux critères de la scientificité.

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d’analyser le terme « impossible » : se demander si l’histoire est une science impossible, c’est à la fois se demander si l’histoire est une fausse science ou si elle vise une scientificité qu’elle ne peut atteindre.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Se demander si l’histoire est une science impossible, c’est se demander si la prétention scientifique de l’historien ne se heurte pas à la nature particulière de son objet. A priori, on aurait tendance à se dire que l’histoire est une discipline scientifique : classée parmi les sciences humaines , elle se distinguerait des autres types de sciences par son objet, à savoir le milieu humain . Mais l’histoire est-elle vraiment une science ? Peut-on parler d’une vérité historique dès lors que l’historien interprète nécessairement le passé ?

L’histoire se définit comme la discipline visant à la connaissance des faits relatifs au passé de l’homme : «  historia  », en grec, désigne l’étude, l’enquête portant sur ces faits. La science désigne un type de connaissance qui semble se caractériser par son universalité  : elle doit être toujours vraie, et vraie pour tous. De cette caractéristique découle le caractère nécessairement objectif du discours scientifique. La science serait ainsi une connaissance reposant sur des critères précis de vérification de ses résultats. Une « science impossible » pourrait être une science qui ne peut pas en être une (ses résultats seraient faux), ou une connaissance qui vise à la scientificité mais à laquelle manque un critère de scientificité.

Le problème posé par le sujet réside donc dans le rapport envisagé entre l’histoire et la science : l’histoire peut-elle prétendre à la scientificité ? Qu’est-ce qui au contraire pourrait empêcher la connaissance historique d’accéder au statut de science ? Mais si l’histoire ne peut pas être une science, que pourrait-elle être ?

Tout d’abord, nous verrons que l’histoire est une science impossible dans la mesure où elle prétend à la scientificité sans jamais pouvoir, en raison de la nature de son objet, l’atteindre. Pourtant, la scientificité de l’histoire est-elle vraiment une prétention abusive ? Nous chercherons enfin de quel point de vue l’histoire peut répondre aux critères de la scientificité.

1. L’histoire est une science impossible

A. si l’histoire était une science, elle serait une « science des individus ».

Pour Schopenhauer, l’histoire ne peut même pas être tenue pour une connaissance. « Condamnée à ramper sur le terrain de l’expérience », l’histoire n’est qu’un récit de faits individuels, une « demi-connaissance toujours imparfaite » qui « doit encore se résigner à ce que chaque jour nouveau, dans sa vulgaire monotonie, lui apprenne ce qu’elle ignorait auparavant ».

Dans un premier temps, on peut penser que l’histoire est une science impossible dans la mesure où la nature de son objet lui interdit d’être une science. En effet, le discours de l’historien porte sur un milieu humain dont, au contraire d’un milieu naturel qui se caractérise par son immuabilité, il semble impossible de dégager des lois . Or, si la science se définit comme une connaissance identifiant des rapports de causalité entre des faits, il semble que l’histoire ne puisse être une science. C’est ce que souligne Schopenhauer : si l’histoire était une science, elle serait une «  science des individus  », c’est-à-dire des faits nouveaux, uniques, que l’on ne peut rapporter à aucun système. Or, une telle science n’est précisément pas une science, dès lors que la science se définit par sa capacité à subsumer des faits sous des lois.

B. Le discours de l’historien ne peut prétendre à l’objectivité

Si Schopenhauer marque une première limite aux prétentions scientifiques de l’histoire, il est possible d’ajouter à cela que le discours de l’historien est nécessairement un discours subjectif. Le matériau de l’historien est en effet fragmentaire : à partir de traces, d’archives, de bribes du passé, il doit proposer une interprétation qui fait nécessairement intervenir sa subjectivité . Or, si le discours scientifique se caractérise par son objectivité , il semble bien que l’histoire ne puisse être identifiée à une science qui exige l’impartialité et l’objectivité de ses résultats.

[Transition] Pourtant, le discours de l’historien est-il condamné à ne recueillir qu’une succession de faits, interprétés et déformés par sa subjectivité ?

2. L’histoire n’est pas une science impossible

A. l’historien dégage des régularités.

En réalité, dire qu’il est impossible pour l’histoire d’être une science au motif que le discours historien ne satisferait pas à ces deux critères de scientificité que sont l’établissement de lois nécessaires et l’objectivité, c’est présupposer qu’il n’existe qu’un seul type de lois et d’objectivité. Or, il faut distinguer, comme le souligne Max Weber, les «  sciences de la nature  » – qui mettent au jour des lois nécessaires, fixes et rigides – des «  sciences du réel  » comme l’histoire, qui tendent à identifier des régularités générales , des « tendances », souples, relatives et évolutives.

S’il est impossible de mettre au jour des lois nécessaires du milieu humain, dit Weber, c’est que le milieu humain ne peut se contenter de l’application de lois rigides de type physique mais exige une explication causale plus complexe que le milieu naturel. Ainsi, l’historien doit dégager des schémas d’interprétation, en s’appuyant sur un pluralisme causal seul à même de cerner la singularité d’un événement.

B. La science n’exclut pas le recours à la subjectivité

C’est ainsi que la subjectivité de l’historien se trouve nécessairement impliquée dans sa démarche scientifique : s’il est impossible à l’historien de se dépouiller de sa subjectivité, d’après Weber, il ne faut pas voir dans ce recours à la subjectivité ce qui empêche l’histoire d’être une science, mais au contraire ce qui lui permet d’en être une, car l’historien doit s’appuyer sur elle dans sa visée scientifique. L’historien est un interprète du passé : sa subjectivité intervient nécessairement, par exemple au moment de constituer l’objet historique. S’il lui est impossible de faire abstraction de son vécu, de ses valeurs, de sa singularité, il doit les mettre au service de l’histoire en les confrontant aux valeurs du passé.

[Transition] Mais s’il est possible à l’histoire d’être une science, ne revendique-t-elle pas pourtant une spécificité parmi les autres sciences ?

3. L’histoire est une science humaine

À une deuxième partie critique, vous pouvez ainsi faire succéder une troisième partie qui tire les conséquences de cette critique.

A. L’histoire est une science qui revendique un mode d’explication causale particulier

La spécificité de l’histoire en tant que science humaine tient au fait qu’il n’existe aucune vérité figée du passé : c’est précisément parce que l’intervention de l’historien fait partie de l’histoire, dit Weber, que l’histoire s’enrichit sans cesse de nouvelles interprétations .

Qu’il s’agisse d’une interprétation ne remet pas en cause le caractère scientifique du discours historien : là encore, il faut définir une scientificité propre à l’histoire. La science historique, d’après Weber, revendique un certain type de scientificité lié à un mode d’explication causale étranger à la notion de loi, de même qu’elle revendique une objectivité spécifique.

B. L’histoire est une science qui invente un type d’objectivité

Ricœur distingue une « mauvaise subjectivité », qui consisterait par exemple, à partir d’un jugement de valeur pour interpréter un fait du passé, en une « bonne subjectivité » qui interviendrait dans la confrontation des valeurs de l’historien aux valeurs du passé.

C’est précisément ce que souligne Paul Ricœur, en distinguant différents «  niveaux d’objectivité  », celle-ci étant définie comme « ce que la pensée méthodique a élaboré, mis en ordre, compris, et ce qu’elle peut ainsi faire comprendre ». De ce point de vue, l’histoire doit prétendre à un certain type d’objectivité, dans laquelle intervient nécessairement la subjectivité de l’historien. « Cela ne veut pas dire, précise-t-il, que cette objectivité soit celle de la physique ou de la biologie : il y a autant de niveaux d’objectivité qu’il y a de comportements méthodiques. Nous attendons donc que l’histoire ajoute une nouvelle province à l’empire varié de l’objectivité. »

En définitive, on peut dire que l’histoire, loin d’être une science impossible, est une science qui, inventant un nouveau type d’objectivité et revendiquant un mode d’explication causale étranger à la notion de loi , définit sa propre scientificité. Si elle est, en tant que science humaine, bien distincte des sciences expérimentales ou formelles, il n’en reste pas moins qu’elle est, du point de vue de sa méthode, une science.

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HISTOIRE (notions de base)

  • 1. La pensée cyclique, avant la pensée historique
  • 2. Une nouvelle conception du temps
  • 3. L’histoire, une science ?
  • 4. Sens et progrès
  • 5. L’histoire en crise
  • 6. Vers un monde fini ?

L’histoire, une science ?

Une fois conscients de se situer dans une histoire où des événements uniques se déroulent, les hommes eurent naturellement le désir de conserver la mémoire de ce qui ne se reproduira plus. La volonté de préserver les grands événements de l’oubli a donc été un premier moteur des récits historiques. Le Grec Hérodote (480-425 av. J.-C.) est souvent considéré comme le premier à avoir répondu à cette préoccupation en écrivant son Enquête (ou Histoires ). Très vite se posa la question de savoir s’il suffisait de garder une trace des événements, ou s’il fallait aussi se lancer dans une explication des choses. Quant aux faits rapportés par l’historien, étaient-ils des éléments donnés qu’il se contentait d’enregistrer, ou bien n’existait-il pas toute une part de construction – donc d’interprétation – dans le récit qu’il proposait ?

Il n’est donc pas abusif d’affirmer que les grandes questions qui sont au cœur des philosophies modernes de l’histoire étaient inscrites en filigrane dans les premiers récits que nous ont laissés les historiens. Mais d’Hérodote jusqu’au xviii e   siècle, on ne s’inquiéta guère de la « scientificité » de la discipline historique. Ce n’est qu’après la naissance des sciences objectives que se posa la question de la place de l’histoire au sein du savoir humain. Peut-elle être partie intégrante de ce savoir objectif ? Ou une part incompressible de subjectivité demeure-t-elle présente dans les récits des historiens ? L’idéologie scientiste du xix e  siècle fut tentée d’intégrer l’histoire au savoir objectif. Nul n’alla plus loin en ce sens que Fustel de Coulanges (1830-1889) qui identifia les faits observés par l’historien aux faits observés par le chimiste : « L’histoire est une science ; elle n’imagine pas, elle voit seulement [...] elle consiste comme toute science à constater les faits, à les analyser, à les approcher, à en marquer le lieu [...] L’historien cherche et atteint les faits par l’observation minutieuse des textes comme le chimiste trouve les siens dans des expériences minutieusement contrôlées » ( Questions historiques , 1893).

En opposition à Fustel de Coulanges, de nombreux savants et philosophes insistèrent sur le caractère unique (non répétitif) des événements historiques qui s’oppose radicalement à la réitération des expériences dans le domaine des sciences de la nature. Évoquant les déplacements de Jean sans Terre, Henri Poincaré (1854-1912) met dans la bouche du physicien cette formule qu’il oppose à l’admiration de l’historien : « Jean sans Terre a passé par ici, mais cela m’est bien égal puisqu’il n’y passera plus. » Aucune expérimentation n’étant possible sur un fait unique, l’histoire ne saurait prendre place au sein du savoir objectif.

Peut-on pour autant dénier toute scientificité à l’histoire ? Sans doute pas. L’historien sélectionne les faits, les analyse, les soumet à un travail critique pour lequel il mobilise toutes les techniques que les sciences mettent à sa disposition (datation et confrontation des archives , analyse chimique des supports, et même recours aux tests ADN pour acquérir une certitude quant à l’identité des protagonistes). L’historien français Jacques Le Goff (1924-2014) est l’auteur d’une jolie formule précisant en quoi le travail de l’historien est scientifique : « L’histoire n’est pas une science, elle est l’ensemble des sciences tournées vers le passé. »

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  • APA (7 ème version)
  • Chicago Style

Philippe GRANAROLO. HISTOIRE (notions de base) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis . Disponible sur : (consulté le )

GRANAROLO, P.. HISTOIRE (notions de base) . Encyclopædia Universalis . (consulté le )

GRANAROLO, Philippe. «  HISTOIRE (notions de base)  ». Encyclopædia Universalis . Consulté le .

GRANAROLO, Philippe. «  HISTOIRE (notions de base)  ». Encyclopædia Universalis [en ligne], (consulté le )

  • OBJECTIVITÉ
  • SUBJECTIVITÉ
  • HISTOIRE PHILOSOPHIE DE L'
  • MAÎTRE-ESCLAVE RELATION

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Développement

I)    L'histoire ne peut avoir le statut de science du fait de l'incapacité à pouvoir tester une théorie.

    L'histoire n'est pas dans les mêmes conditions que les sciences exactes. En effet, l'histoire ne dispose pas de méthode expérimentale. Sans le succès et la contrainte, il lui manque deux indicateurs de marche vers la vérité.

II)    L'histoire, de par sa méthode s'apparente à une science.

    Pourtant la méthode de l'histoire, l'apparente beaucoup à une science: grâce aux deux critiques, elle s'efforce de retrouver les conditions pour produire un récit bien ajusté, (vrai) au devenir humain passé. 

III)    A quelles conditions l'histoire s'apparente à une science

    Il est possible d'affirmer que l'histoire=science chaque fois qu'elle trouve suffisamment de documents fiables pour établir son discours, pour faire un récit. Chaque fois que les documents lui manquent elle ne peut imaginer ce qui lui manque et proposer un savoir non justifié.

    Réponse à l'enjeu et bilan: On ne peut douter que l'histoire, par par sa rigueur, par sa recherche d'objectivité s'apparente à la science. De même que l'ambiance de la science c'est le provisoire, l'histoire ne doit jamais être présenté comme définitive. Réponse à l'enjeu: Ainsi devons nous nous contenter d'un roman. Cependant, la découverte d'un nouveau document doit amener le réaménagement de ce roman, pour lui permettre de s'apparenter le plus possible à un récit. L'histoire, ne peut donc jamais justifier quelque chose, comme la science ne justifie jamais une conduite ( exemple: on peut savoir comment empoisonner, ce n'est pas une raison de le faire). Ouverture (1): Avec toutes les découvertes historiques qui rythment notre quotidien, peut-être arriverons nous un jour à faire de l'histoire un récit peu romancé

Ouverture (1): Avec touts les médias et les documents de notre société contemporaine, peut-être offrons nous à nos descendants la matière pour qu'ils aient une histoire scientifique, sans erreurs, un récit.

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L’histoire est-elle une science ?

L’histoire est-elle une science ? Pour les historiens et les praticiens des sciences historiques (archéologues, historiens de l’art, etc.), la réponse serait immédiatement « oui » : l’histoire est une science. Pour une partie de ceux qui ne sont pas dans les sciences historiques, qui peuvent être des tenants des sciences expérimentales mais également des pseudo-chercheurs, la réponse est plus complexe. L’histoire serait au mieux un savoir, car elle ne peut s’appuyer sur l’expérimentation, au pire un passe-temps. L’opposition entre « science dure » et « science molle » entraîne souvent l’idée que la première serait « vraiment » une science, car reproductible, et l’autre ne serait pas une science, car non reproductible.

Pourtant, l’histoire et les disciplines qui étudient le passé s’établissent bien comme des sciences. Elles se placent dans la catégorie des sciences humaines et sociales (SHS), terme que nous préférons.

dissertation l'histoire est elle une science

Nous partons du point de vue de l’historien du XIX e siècle Leopold Von Ranke selon lequel non seulement l’histoire existe, mais il est possible de faire un récit exact des événements du passé. Le rôle de l’historien se réduit alors à rendre compte du passé, sans le juger ni l’interpréter. En d’autres termes, l’historien ne peut être un idéologue. Peu à peu, l’idée d’un récit exact du passé s’efface, car inutile, au profit d’une compréhension des sociétés du passé.

Les sciences historiques : définition

Les sciences historiques étudient les sociétés du passé. C’est le fondement de l’histoire, de l’archéologie et de l’histoire de l’art. Ces trois disciplines font partie des sciences humaines et sociales, dont le cœur est l’étude de l’Homme et des sociétés humaines. Comme toutes les sciences humaines et sociales, les sciences historiques explorent les sociétés humaines à partir de sources. Ces dernières ont été produites par les sociétés qui sont étudiées. Ces trois disciplines historiques étudient les sociétés du passé, mais en se servant de sources différentes [1] . L’histoire s’appuie principalement sur les sources écrites, l’archéologie sur les sources matérielles et l’histoire de l’art sur les représentations, les écrits théoriques et leurs commentaires.

Bien sûr, l’étude des historiques des sociétés n’interdit pas de croiser les trois disciplines et leurs sources. Mais ce n’est pas toujours possible, car chacune de ces disciplines a des problématiques différentes.

Nous allons ici essayer de montrer en quoi l’histoire est bien une science. Nous verrons d’abord les trajectoires parallèles de l’histoire et de la science, puis comment la convergence s’est produite, la science devenant expérimentale en même temps que l’histoire se formait en opposition aux croyances, et enfin, ce qui permet d’inscrire l’histoire comme une science.

Science et histoire : un parcours parallèle

La science a pour objet d’étudier les phénomènes perceptibles, et c’est dans le dernier millénaire avant notre ère que la science commence à émerger comme un champ des savoirs. Deux termes sont utilisés pour définir les savoirs : technè/ars , la mise en œuvre d’un savoir pratique, et science , la théorisation d’un savoir [2] . Durant la période grecque où les sciences se mettent en place, ces dernières sont principalement liées à la philosophie, la recherche de la sagesse, dont un des champs, la métaphysique, littéralement au-dessus de la physique, se place au-dessus des sciences en général ; elle cherche les causes premières des choses, en s’appuyant sur la sagesse. De nombreux scientifiques, à commencer par certains qui théorisent le monde, comme Platon ou Aristote, sont aussi des philosophes [3] . Aristote joue par ailleurs un rôle essentiel dans la mise en place des sciences en formulant un grand nombre d’hypothèses et de théories encore considérées comme valables au XVII e siècle [4] .

Durant cette période grecque où la science émerge, l’écriture de l’histoire se met en place. Hérodote (480-425 avant notre ère), dans L’Enquête , est le premier à ne pas présenter les événements comme les conséquences du destin ou de la volonté des dieux, mais comme étant des faits humains. Thucydide (460-400 ou 395 avant notre ère), qui narre la lutte entre Athènes et Sparte dans la guerre du Péloponnèse, indique que les actions du gouvernement athénien, dont il a été stratège, échouent non pas en raison des dieux, mais bien du fait des actes des hommes. Il est d’ailleurs le premier à essayer de rapporter les faits en s’appuyant sur des témoignages et des souvenirs.

Science et histoire sont issues du monde antique, et plus précisément du monde grec. Cependant, dans l’Antiquité, l’histoire n’est pas une science au sens antique du terme – c’est-à-dire un savoir théorique, mais une tentative de description et d’explication des faits humains.

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L’arrivée du christianisme modifie quelque peu la vision du monde et l’écriture de l’histoire. Elle n’est toujours pas une science, mais elle est intégrée dans une vision plus globale, celle de Dieu et de son dessein. Dans l’histoire biblique, il y a un début, la Genèse, et une fin éternelle, la Parousie, c’est-à-dire la fin du monde après le jugement dernier et le retour du Messie [5] . Les hommes s’inscrivent dans cette histoire globale, ils sont le dessein de Dieu, et les bonnes actions sont guidées par la foi, les mauvaises par le Diable.

Ceux qui écrivent les récits à cette période se placent donc dans cette écriture de l’histoire. Ils cherchent à montrer combien les actes des hommes servent la volonté divine. Il n’y a pas ici d’analyse ou de science, uniquement la mise en forme d’un récit.

La mise en place des sciences expérimentales

Au sortir de la Renaissance et avec la redécouverte des textes antiques, notamment ceux des scientifiques grecs et romains, les savants se détachent d’une vision biblique. Au début du XVII e siècle, après la révolution copernicienne (qui enlevait à la Terre sa place au centre de l’Univers), les savants cherchent une manière d’objectiver les connaissances et développent la science expérimentale. Deux visions s’opposent : celle de l’expérience de pensée et celle des protocoles expérimentaux. Galilée (1564-1642), par exemple, observe et met en place des protocoles expérimentaux, tandis que Pascal (1623-1662) effectue plus volontiers des expériences de pensée, c’est-à-dire qu’il imagine ce qui devrait se passer. Ainsi, Galilée observe l’oscillation du pendule pour en déduire la période des pendules tandis que Pascal imagine l’expérience du tonneau pour en déduire son hypothèse sur la pression. L’anglais Francis Bacon (1561-1626) est le premier à mettre en place des protocoles fondés sur l’observation et la collecte des matters of fact , c’est-à-dire des faits particuliers [6] . De son côté, Galilée professe l’universalité de l’expérience : une fois réalisée, elle devient une expérience commune, c’està-dire un fait général. Au XVII e siècle, certains savants cherchent à mathématiser l’expérience et elle devient l’énoncé, sous forme numérique ou algébrique, d’un fait général [7] .

L’histoire n’appartient pas à ce domaine, car elle ne peut pas créer d’expérience du passé. Elle ne peut que l’observer. Et il faut attendre le XIX e siècle pour que cette observation s’objective.

Une petite histoire de l’Histoire

La science historique, c’est-à-dire l’étude des sociétés du passé, émerge en effet au moment des Lumières, au XVIII e siècle [8] . C’est pendant la période romantique, c’est-à-dire au tournant du XIX e siècle, et dans un objectif scientifique, voire tenant d’une certaine forme de scientisme, que les sciences historiques émergent autour de Leopold von Ranke (1795-1886) [8] . Le scientisme de von Ranke a pour objet de faire de l’histoire une science aussi objective que les sciences naturelles. Les causes de cette transformation sont multiples : elles tiennent à la fois aux Lumières, qui mettent la raison comme moteur du savoir, et à l’effacement de l’explication globale que la Bible présente. L’étude approfondie et critique de la Bible, en s’appuyant sur les textes originaux, permet une remise en cause du message divin [ 9 , 10 , 11 ]. L’ouvrage de Georges Buffon publié en 1749, Les É poques de la Nature , remet ainsi en cause l’âge biblique de la Terre [12] .

Durant le même temps, des auteurs se penchent sur le passé pour tenter, à la manière de Thucydide deux millénaires auparavant, de comprendre les causes des événements, d’expliquer les réussites et les failles des hommes. Voltaire (1694-1778), dans son Siècle de Louis XIV , met en avant une analyse du règne précédent pour éclairer le présent règne. Edward Gibbon (1773-1794), dans son Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain , essaie de comprendre la longue chute de l’Empire, mais dans une perspective moraliste.

Cette remise en cause de l’histoire biblique, ainsi que la mise au jour des textes anciens et l’étude raisonnable des actes anciens, notamment par les Mauristes (congrégation de Saint-Maur de moines bénédictins français fondée en 1618) ou par les universités allemandes au début du XIX e siècle au sein des Monumenta Germania Historiae , entraînent une modification profonde de l’approche du passé.

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C’est en Allemagne que la première approche méthodique s’opère dans le domaine historique. Barthold von Niehbur (1776-1831) publie en 1811 une Histoire romaine  ; c’est la première fois que l’histoire devient une discipline indépendante de la philosophie ou de l’histoire naturelle, ne cherchant pas une réponse morale, mais une explication des faits. À la suite de ce travail fondateur, Leopold van Ranke va développer une méthode de recherche. Celle-ci se centre sur le travail des sources. Pour les historiens, les sources sont des écrits [13] produits à l’époque étudiée et qui permettent de fournir des informations sur cette période : c’est la Quellenkritik (« critique des sources ») qui devient le fondement de la recherche en histoire [8] . Par critique de la source, on entend son étude et son analyse à partir d’une grille critique établie par l’historien. C’est autour de cette notion essentielle que la science historique se fonde.

Avant de présenter ce que cette méthode recouvre, il faut préciser que la science historique se fixe en France à la fin du XIX e siècle. Elle se construit alors dans une opposition entre histoire religieuse et histoire savante ; une opposition entre science et croyance se dessine. En 1866 paraît le premier numéro de la Revue des questions historiques cherchant à contrer les historiens libéraux (ceux qui s’éloignent des positions cléricales) en usant de méthode scientifique historique [14] . En 1876 paraît le premier numéro de la Revue Historique , libérale, antireligieuse et fondée sur la méthode allemande, qui vient contrer l’histoire produite par les religieux, fondée sur une lecture littérale des textes religieux [15] . La rédaction de la Revue Historique comprend de nombreux historiens protestants, opposés au cléricalisme conservateur, comme Gabriel Monod (1844-1912), fondateur avec Gustave Fagniez (1842-1927) [15] . Son éditorial est essentiel pour définir l’histoire. Il comprend trois parties : une étude des progrès de l’historiographie   1 depuis le XVI e siècle, une analyse de la conjoncture historiographique et une définition du programme des historiens pour la fin du XIXe siècle. Dans cet éditorial, Gabriel Monod place sa revue comme étant l’émanation de la Nation, par opposition aux historiens cléricaux qui se placent dans une vision du dessein de Dieu. Il estime que l’historien est le dépositaire de la mémoire nationale. Il affirme également que l’historien doit comprendre et non pas louer ou juger.

Les historiens commencent par définir et préciser le métier et la formation d’historien. Ernest Lavisse (1842-1922) joue un rôle considérable dans cette fonction. Il entre à la Sorbonne en 1880, réforme le cursus universitaire, notamment la licence et l’agrégation, met en place le diplôme d’étude supérieur et formalise le travail de thèse pour l’obtention d’un doctorat. Il réforme également les programmes des études primaire et secondaire et rédige le Petit Lavisse en 1884, qui sert de manuel à l’école. Il obtient en 1883 la mise en place de cours réservés aux étudiants en histoire à la Sorbonne et appuie la fondation d’une Association des étudiants en lettres en 1885. La méthode est définitivement fixée par l’ouvrage de Charles-Victor Langlois (1863-1929) et Charles Seignobos (1854-1942), Introduction aux études historiques publiée en 1898 [15] . Tout ce courant historique qui fonde la recherche et l’enseignement contemporain de l’histoire est essentiellement dirigé contre l’enseignement religieux et spécialement catholique du passé.

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À partir des années 1920, sous l’influence d’un courant appelé l’École des Annales et fondé par Lucien Febvre (1878-1956) et Marc Bloch (18861944), l’histoire franchit une nouvelle dimension, sortant de l’étude des faits politiques (l’« Histoire bataille ») pour aborder le temps long, l’économie, les sociétés et les mentalités [ 16 , 17 ]. Ce courant se détache encore plus de l’Église catholique qu’il critique. Pour les historiens, l’Église n’est plus un guide et la religion devient un fait social à étudier comme les autres.

Enfin, depuis les années 1960, l’histoire en tant que science humaine couvre des champs de plus en plus variés : l’histoire économique, religieuse, globale, des émotions, du genre , les Subaltern studies ou encore les Post-colonial studies . Elle devient une science humaine globale, cherchant à aborder tous les champs, toutes les périodes, toutes les activités et toutes régions où l’Homme a été présent, ouvrant ainsi de nombreuses perspectives [18] .

Cette évolution de l’histoire montre que son établissement en tant que discipline rationnelle puis scientifique est le fruit d’un long processus, plus long que celui par lequel sont passés les sciences expérimentales, et qui a abouti au XIX e siècle.

La méthode scientifique en histoire

Au cours du XIX e siècle, le développement des sciences et l’évolution de l’idée de scientisme, c’est-à-dire un courant de pensée qui estime que tout peut être expliqué par la science, et qui met en avant le fait que toutes les sciences, notamment les sciences humaines, doivent prendre comme modèle les sciences naturelles, obligent les historiens à définir des méthodes objectives de recherche [19] . L’école historique allemande autour de von Ranke développe alors une méthode, reprise depuis, fondée sur quatre étapes successives : heuristique, critique, interprétation et exposition [ 17 , 20 ]. La critique des sources joue ici un rôle central dans l’étude des sociétés du passé. Une source se présente sous forme écrite pour l’histoire, matérielle pour l’archéologie et artistique pour l’histoire de l’art. Elle est produite par la période ou durant la période étudiée. Un écrit ou une source artistique sont une production humaine, tandis que les sources matérielles traitées par l’archéologie peuvent être autant des productions humaines (outils, structures) que des restes humains ou naturels (artefacts, écofacts) [21] . C’est l’analyse des sources qui permet aux historiens, d’une part de comprendre le passé, et d’autre part de construire un savoir et de l’objectiver   2 [13] . La critique de la source est de deux ordres : interne et externe [ 22 , 23 ]. La critique externe se fonde sur la matérialité de la source : le support, l’écriture le cas échéant, mais aussi sa position en fouille ou dans un ouvrage, tout ce qui distingue le support matériel. Cette analyse permet d’identifier la nature et le type de la source, et d’autre part d’écarter les forgeries (les faux). On peut écarter un faux en se rendant compte, par exemple, que le support n’existait pas à l’époque prétendue de l’émission de cette source (comme une charte sur papier antérieure au XIIe siècle ou un pigment moderne sur un tableau ancien). La critique interne prend en compte le texte lui-même. Elle cherche à déterminer si son contenu correspond bien à l’époque de production : une pratique, une personne, une ville qui daterait d’une autre époque permet aussi de montrer qu’un texte est une forgerie.

Cette double critique permet ainsi d’écarter un faux ou une pièce qui ne permettrait pas de s’assurer de sa période de production. En soi, un faux n’est pas sans intérêt car il est aussi une source, mais une source sur sa période réelle de production, pas sur la période qu’il est censé renseigner. Des exemples fameux existent, comme la Donation de Constantin , un texte censé avoir été émis par l’empereur Constantin avant de quitter Rome vers 330, et qui donnerait la garde de Rome et de son Contado , son territoire, au Pape. Or l’analyse de cette source a montré qu’il a été produit dans l’entourage du pape au milieu du VIII e siècle [24] .

Une fois cette critique effectuée, le travail de l’historien peut commencer. Il s’agit de dégager une compréhension, d’interroger la période étudiée et d’analyser les sources disponibles. Par exemple, on peut s’interroger sur le rôle des évêques dans la diffusion du christianisme en Europe du Nord au IX e siècle. L’examen des sources est évidemment la clé du travail de l’historien ; il s’agit à la fois de comprendre les sources, mais aussi, travail essentiel, de les croiser avec d’autres sources. Un texte est le produit d’une société. Il est donc nécessaire de comprendre la société qui l’a produit, de le contextualiser et le mettre en perspective.

Les historiens se sont dotés d’outils et se sont appuyés sur d’autres disciplines : la philologie (étude des langues), l’anthropologie, la géographie, mais aussi les mathématiques par le biais de la statistique [ 25 , 26 ]. Les sources sont classées selon leur origine : texte de loi, « source de la pratique » (testament, contrat, donation…), récit, chroniques, etc. Ce classement permet d’interroger plus finement un texte. Par exemple, un texte de loi est émis par un pouvoir, il a pour objet de s’appliquer à tous, alors qu’une lettre est un échange entre deux individus ; la portée n’est donc pas la même. Par ailleurs, l’étude d’une source produit elle-même de l’information en dehors du texte lui-même : où a-t-elle été découverte, dans quel contexte et à quel moment a-t-elle été conservée ?

Enfin, le texte est aussi l’œuvre d’un auteur. Il faut donc, si cela est possible, tenter de comprendre ses intentions, tenir compte de sa position et de son statut, de son métier, de son âge. Ainsi, César écrivant son Commentaire de la Guerre des Gaules ne se place pas comme un chroniqueur voulant rapporter fidèlement la conquête de la Gaule, mais produit ce texte pour montrer sa réussite militaire et ses compétences afin de se valoriser, d’autant qu’il s’adresse aux Romains [ 27 , 28 ]. De même, un évêque écrivant une hagiographie veut avant tout montrer la sainteté de l’homme dont il décrit la vie [29] .

L’archéologie se sert aussi de sources issues des fouilles effectuées sur le terrain [30] . Mais la fouille n’est qu’une petite partie du travail. L’essentiel réside dans l’analyse des données recueillies [30] .

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Les archéologues disposent, maintenant, de moyens d’analyses issus des sciences expérimentales. Le plus connu est sans doute la datation au carbone 14 qui permet d’objectiver l’ancienneté des données de terrain [31] . Mais on peut aussi citer l’étude des pollens (palynologie), l’étude des graines (carpologie) ou celle des mollusques (malacologie). Enfin, l’archéologie se sert de techniques modernes pour la prospection, allant de la photo aérienne au lidar (sorte de radar reposant sur l’émission d’un faisceau lumineux) et à la prospection électromagnétique des sols. L’archéologie reste une science humaine, et, comme l’histoire, elle s’appuie sur les sources pour comprendre les sociétés humaines du passé. Mais elle met en œuvre des procédés technologiques pour obtenir et analyser ses sources.

La pseudo-histoire

Si l’histoire est une science, comme les autres sciences, elle a son pendant négatif, celui des pseudo-sciences. Rappelons que le préfixe « pseudo » vient du grec ancien et signifie « faux ». Depuis que l’histoire existe en tant que discipline, des auteurs ont inventé des histoires parallèles, parfois totalement fausses. C’est, par exemple, le cas de l’écrivain britannique James Churchward (1851-1936), inventant un continent immergé, Mu, source de toutes civilisations, ou encore de l’écrivain français Georges Barbarin (1882-1965), prétendant que les constructeurs de la pyramide de Chéops ont en fait voulu créer une sorte d’horloge pour prévenir les hommes de catastrophes à venir [ 32 , 33 ]. Cette tendance n’a pas disparu et des auteurs continuent de vendre des versions falsifiées de l’histoire. C’est le cas de l’écrivain et journaliste Graham Hancock prétendant que les anciennes civilisations terrestres ont une origine extraterrestre [34] ou de Anton Parks, qui invente l’idée que les anciens dieux viennent de la planète Nibiru [35] .

Qu’est-ce qui différencie ces auteurs des historiens ? Deux choses essentiellement : le manque de méthode et le manque de sources. En effet, leurs affirmations ne s’appuient sur aucune méthode pour étudier leurs objets de recherche ; de même, ils choisissent certaines sources et en écartent d’autres, sans motiver ce choix. Enfin, ils n’effectuent pas de critiques des sources retenues, prenant souvent une légende pour un texte qu’il faut « croire » sans discuter s’il va dans leur sens, et n’analysant ni le contexte, ni les intentions de l’auteur.

L’histoire, une science humaine

L’histoire, l’histoire de l’art et l’archéologie ont mis en place des méthodes rigoureuses pour objectiver l’étude de leurs sources. Comme toutes les sciences, leurs résultats sont vérifiés par leurs pairs et amendés le cas échéant.

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En revanche, et c’est ce qui les fait entrer dans la catégorie des sciences humaines, ce sont d’abord leurs objets : l’étude des sociétés humaines ; elles ne peuvent s’appuyer uniquement sur l’expérimentation et dépendent des sources. En effet, quoi que l’on fasse, on ne peut reproduire en laboratoire l’évolution d’une société humaine. Un certain nombre de facteurs ne sont pas reproductibles, comme les émotions, les ressentis ou les évolutions de relations entre individus. De plus, la « tyrannie » des sources interdit l’étude de tous les aspects. En effet, quel que soit le sujet abordé, un historien doit se contenter des sources disponibles, et donc oublier celles qui ne le sont pas ; il doit aussi se contenter des sources qu’il peut traiter dans un espace de temps raisonnable. Selon les périodes, cette tyrannie des sources est différente. Un chercheur sur le haut Moyen Âge sait qu’il va disposer de peu de sources, et que de très nombreux écrits ont simplement disparu. A contrario , un historien de la période contemporaine aura trop de sources. Il devra alors sélectionner celles qui seront les plus à même de répondre à sa problématique. Bien sûr, dans son travail, le chercheur va expliciter le choix de ces sources et mettre en avant la méthodologie qui a permis de les sélectionner. C’est par ces principes et ces méthodes que l’histoire fait bien partie de la grande famille des sciences.

1 | Delacroix C et al., Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010. 2 | Yeo R, “Classifying the sciences”, in The Cambridge History of Science , vol 4, The Eighteenth century , CUP, 2003, 241. 3 | Graham D, “Physical and Cosmological thought before Aristotles”, in The Cambridge History of Science , vol 1, Ancient Sciences , CUP, 2018. 4 | Falcon A, “Aristotle : an overview”, in The Cambridge History of Science , vol 1, Ancient Sciences , CUP, 2018, 181-95. 5 | Bauchmann ARE, “The Future of Jesus”, in The Cambridge companion of Jesus, CUP, 2001 6 | Joy L, “Scientific explanation from Natural causes to laws of Nature”, in The Cambridge History of Sciences , vol 3, Early Modern Science , 2006, 85. 7 | Belhoste B, Histoire de la science moderne , A. Colin, 2016. 8 | Kent-Wright J, “History and Historicism”, in The Cambridge History of Science , vol 7, The modern Social Sciences , CUP, 2003, 120. 9 | Harrison P, “The Bible and the emerging ‘scientific’ World”, in The Cambridge History of the Bible , vol 3, c.1450-c.1750 , CUP, 2016. 10 | Epp E, “Critical editions of the New Testament and the development of text critical methods : from Erasmus to Griebach”, in The Cambridge History of the Bible , vol 3, c.1450-c.1750 , CUP, 2016, 119-37. 11 | Epp E, “Critical editions and the development of text methods, part 2, From Lachmann (1831) to the present”, in The Cambridge History of the Bible , vol 4, from c.1750 , CUP, 110-37. 12 | Bourguet MN, et Lacour P, « Les mondes naturalistes », in Histoire des sciences et des savoirs , tome 1, De la Renaissance aux Lumières , Seuil, 2015, 275. 13 | Morsel J, « Les sources sont-elles le pain des historiens » , in Hypothèses , 2004, chapitre 7, 271-86. 14 | Delacroix C et al., Les Écoles historiques en France, XIX e -XX e siècle , Folio Gallimard, 2007,115. 15 | Revel J, “History and social sciences”, in The Cambridge History of Science , vol 7, The modern Social Sciences , CUP, 2003. 16 | Schölter P, « Annales », in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010. 17 | Delacroix C et al., Les Courants historiques en France , Gallimard, 2007. 18 | Chen TM, Churchill D, The Material of World History , Routledge, 2015. 19 | Ross D, “Changing contours of the social sciences disciplines”, in The Cambridge History of Science , vol 7, The modern Social Sciences , CUP, 2003, 215. 20 | Escudier A, “Historisme/Historismus”, in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010, 33-41. 21 | Dosse F, « Archives, documents, sources », in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010, 68-78. 22 | Prost A, « Preuve », in Historiographies , II, Concepts et débats , Gallimard, 2010, 853. 23 | Noiriel G, « Objectivité », in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010. 24 | McKitterick R, The Frankish Kingdoms under the Carolingians , Longmann, 1983. 25 | Garcia P, « Géographie et Histoire », in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010, 153-61. 26 | Bensa A, « Anthropologie et Histoire », in Historiographies , I, Concepts et débats , Gallimard, 2010, 42-53. 27 | Stevenson T, Julius Caesar , Routledge, 2015. 28 | Wolff C, Le Monde romain 70 av. J.C.-73 ap. J.C. , Atlande, 2014. 29 | Louth A, “Hagiography”, in The Cambridge History of Early Christian Literature , CUP, 2004, 358-63. 30 | Jockey P, L’Archéologie , Belin, 2013. 31 | Evin J et al., La Datation en laboratoire , Errance, 1999. 32 | Churchward J, The lost continent of Mu (ed.1931) , Adventures Unlimited Press, 2007. 33 | Barbarin G, Le secret de la Grande Pyramide , J’ai Lu, 2006 (éd 1936). 34 | Hanckock G, Fingerprints of the Gods , Penguin Random House, 1995. 35 | Parks A, Les Chroniques de Girku , Nouvelle terre, 2021.

1  Le terme « historiographie » définit l’évolution de la pensée historique ; c’est en quelque sorte l’histoire de l’histoire. À ne pas confondre avec « historiographe » qui est l’écrivain chargé officiellement d’écrire l’histoire de son temps.

2   L’Histoire , Edvard Munch (1863-1944)

Publié dans le n° 343 de la revue

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Alexis Seydou

Historien et archéologue.

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Qu’est-ce que la science , mario bunge (1919-2020), histoire de l’âge de la terre, comment justifier l’autorité scientifique , les articles les plus lus, le nuage de tchernobyl qui s’arrête à la frontière : une fable sans cesse réitérée, troubles de l’attention et hauts potentiels intellectuels, coronavirus – comment s’informer , que penser des jus végétaux pour l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants , fermeture de la centrale de fessenheim : beaucoup d’idées reçues…, notes de lectures, la sociologie et sa vocation scientifique.

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Conseils pour une introduction? Il est toujours possible de partir d'une opinion, de faire une objection à cette opinion, de préciser le problème et l'enjeu: ne pas oublier d'annoncer le plan. Règle d'or de l'introduction: elle ne répond pas au sujet. Par exemple...

 Conseils pour une conclusion. Deux phrases pourraient suffire:

a) Une phrase synthétique, le bilan qui sera toujours une réponse nuancée au sujet.

b) Une conséquence théorique ou pratique du a) Bilan: même si la méthode historique se veut scientifique, l'histoire qui ne dispose ni du succès ni de la contrainte que seule la méthode expérimentale peut donner, reste un savoir dans lequel la distance entre l'événement passé et le fait reconstruit est très importante. Conséquence pratique: en conséquence c'est une nécessité de lire beaucoup de livres, de multiplier les points de vue pour s'enrichir des multiples interprétations pour choisir le point de vue qui nous semble préférable sans jamais oublier que c'est alors nous qui faisons l'histoire par notre choix. Règle d'or de la conclusion: ne jamais continuer le développement.

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Dissertations sur la science

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La science est, pour nos sociétés, ambivalente : elle est à la fois source d’espoir, condition d’un progrès possible dans nos conditions d’existence et nos vies, et source de crainte parce qu’elle donne une puissance sur le monde. Notre pouvoir de transformer les choses, de les bouleverser de façon définitive n’a jamais été aussi grand. Une réflexion sur la science présente donc un intérêt tout particulier puisqu’elle témoigne de notre conscience d’appartenir au monde ainsi que nos « devoirs » qui accompagnent cette puissance. Cependant, la science est également orientée au vrai et à sa recherche ; elle possède une « logique » qui devrait permettre de comprendre l’émergence et le cheminement des découvertes. L’idée d’une science qui possède des vérités doit être questionnée. Quelles sont ces « vérités » ? Ont-elles une simple fonction rassurante dans la mesure où les découvertes les modifient apparemment sans cesse ? Notre intention, dans cet ouvrage destiné aux étudiants préparant les grandes écoles est de conduire ce questionnement dans une culture qui expose et divulgue la science, présentée comme un de ses fondements.

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L'histoire est-elle une science impossible ?

phiT_1405_09_01C

Liban • Mai 2014

dissertation • Série ES

L'histoire est-elle une science impossible ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

L'histoire désigne à la fois la suite des événements relatifs aux sociétés passées et l' étude de ces faits par les historiens : «  historia  », en grec, désigne l'étude, l'enquête portant sur des faits.

La science désigne un type de connaissance qui semble se caractériser par son universalité  : elle doit être toujours vraie, et vraie pour tous. De cette caractéristique découle le caractère nécessairement objectif du discours scientifique. La science serait ainsi une connaissance reposant sur des critères précis de vérification de ses résultats.

Au-delà de cette unité de méthode, on peut parler « des sciences », dans la mesure où la science est multiple par ses objets. On distingue en particulier les sciences expérimentales , qui se rapportent à des objets donnés dans l'expérience, des sciences formelles telles que la logique, qui procèdent par déduction, et des sciences humaines , dont l'objet est le milieu humain.

Ce qui est impossible est ce qui ne peut pas être. Une « science impossible » pourrait être une science qui n'en est pas une (ses résultats seraient faux), une connaissance dont la scientificité est douteuse, ou une connaissance qui vise à la scientificité mais à laquelle manque un critère de scientificité.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre l'histoire et la science  : l'histoire peut-elle prétendre à la scientificité ?

La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander s'il est possible que l'histoire soit une science, ou si elle est au contraire condamnée à ne jamais accéder à la scientificité. Nous devrons nous demander quels sont les critères de la scientificité, et en quoi l'histoire pourrait les satisfaire ou échouer à les satisfaire. Mais si l'histoire ne peut pas être une science, que pourrait-elle être ?

Dans un premier temps, nous verrons pourquoi l'histoire est une science impossible dans la mesure où elle prétend à la scientificité sans jamais pouvoir, en raison de la nature de son objet, l'atteindre. Pourtant, la scientificité de l'histoire est-elle vraiment une prétention abusive ? Le discours historien n'a-t-il rien de scientifique ? Nous nous demanderons enfin de quel point de vue l'histoire peut répondre aux critères de la scientificité.

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d'analyser le terme « impossible » : se demander si l'histoire est une science impossible, c'est à la fois se demander si l'histoire est une fausse science ou si elle vise une scientificité qu'elle ne peut atteindre.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Se demander si l'histoire est une science impossible, c'est se demander si la prétention scientifique de l'historien ne se heurte pas à la nature particulière de son objet. A priori, on aurait tendance à se dire que l'histoire est une discipline scientifique : classée parmi les sciences humaines , elle se distinguerait des autres types de sciences par son objet, à savoir le milieu humain . Mais l'histoire est-elle vraiment une science ? Peut-on parler d'une vérité historique dès lors que l'historien interprète nécessairement le passé ?

L'histoire se définit comme la discipline visant à la connaissance des faits relatifs au passé de l'homme : «  historia  », en grec, désigne l'étude, l'enquête portant sur ces faits. La science désigne un type de connaissance qui semble se caractériser par son universalité  : elle doit être toujours vraie, et vraie pour tous. De cette caractéristique découle le caractère nécessairement objectif du discours scientifique. La science serait ainsi une connaissance reposant sur des critères précis de vérification de ses résultats. Une « science impossible » pourrait être une science qui ne peut pas en être une (ses résultats seraient faux), ou une connaissance qui vise à la scientificité mais à laquelle manque un critère de scientificité.

Le problème posé par le sujet réside donc dans le rapport envisagé entre l'histoire et la science : l'histoire peut-elle prétendre à la scientificité ? Qu'est-ce qui au contraire pourrait empêcher la connaissance historique d'accéder au statut de science ? Mais si l'histoire ne peut pas être une science, que pourrait-elle être ?

Tout d'abord, nous verrons que l'histoire est une science impossible dans la mesure où elle prétend à la scientificité sans jamais pouvoir, en raison de la nature de son objet, l'atteindre. Pourtant, la scientificité de l'histoire est-elle vraiment une prétention abusive ? Nous chercherons enfin de quel point de vue l'histoire peut répondre aux critères de la scientificité.

1. L'histoire est une science impossible

A. si l'histoire était une science, elle serait une « science des individus ».

Pour Schopenhauer, l'histoire ne peut même pas être tenue pour une connaissance. « Condamnée à ramper sur le terrain de l'expérience », l'histoire n'est qu'un récit de faits individuels, une « demi-connaissance toujours imparfaite » qui « doit encore se résigner à ce que chaque jour nouveau, dans sa vulgaire monotonie, lui apprenne ce qu'elle ignorait auparavant ».

Dans un premier temps, on peut penser que l'histoire est une science impossible dans la mesure où la nature de son objet lui interdit d'être une science. En effet, le discours de l'historien porte sur un milieu humain dont, au contraire d'un milieu naturel qui se caractérise par son immuabilité, il semble impossible de dégager des lois . Or, si la science se définit comme une connaissance identifiant des rapports de causalité entre des faits, il semble que l'histoire ne puisse être une science. C'est ce que souligne Schopenhauer : si l'histoire était une science, elle serait une «  science des individus  », c'est-à-dire des faits nouveaux, uniques, que l'on ne peut rapporter à aucun système. Or, une telle science n'est précisément pas une science, dès lors que la science se définit par sa capacité à subsumer des faits sous des lois.

B. Le discours de l'historien ne peut prétendre à l'objectivité

Si Schopenhauer marque une première limite aux prétentions scientifiques de l'histoire, il est possible d'ajouter à cela que le discours de l'historien est nécessairement un discours subjectif. Le matériau de l'historien est en effet fragmentaire : à partir de traces, d'archives, de bribes du passé, il doit proposer une interprétation qui fait nécessairement intervenir sa subjectivité . Or, si le discours scientifique se caractérise par son objectivité , il semble bien que l'histoire ne puisse être identifiée à une science qui exige l'impartialité et l'objectivité de ses résultats.

[Transition] Pourtant, le discours de l'historien est-il condamné à ne recueillir qu'une succession de faits, interprétés et déformés par sa subjectivité ?

2. L'histoire n'est pas une science impossible

A. l'historien dégage des régularités.

En réalité, dire qu'il est impossible pour l'histoire d'être une science au motif que le discours historien ne satisferait pas à ces deux critères de scientificité que sont l'établissement de lois nécessaires et l'objectivité, c'est présupposer qu'il n'existe qu'un seul type de lois et d'objectivité. Or, il faut distinguer, comme le souligne Max Weber, les «  sciences de la nature  » – qui mettent au jour des lois nécessaires, fixes et rigides – des «  sciences du réel  » comme l'histoire, qui tendent à identifier des régularités générales , des « tendances », souples, relatives et évolutives.

S'il est impossible de mettre au jour des lois nécessaires du milieu humain, dit Weber, c'est que le milieu humain ne peut se contenter de l'application de lois rigides de type physique mais exige une explication causale plus complexe que le milieu naturel. Ainsi, l'historien doit dégager des schémas d'interprétation, en s'appuyant sur un pluralisme causal seul à même de cerner la singularité d'un événement.

B. La science n'exclut pas le recours à la subjectivité

C'est ainsi que la subjectivité de l'historien se trouve nécessairement impliquée dans sa démarche scientifique : s'il est impossible à l'historien de se dépouiller de sa subjectivité, d'après Weber, il ne faut pas voir dans ce recours à la subjectivité ce qui empêche l'histoire d'être une science, mais au contraire ce qui lui permet d'en être une, car l'historien doit s'appuyer sur elle dans sa visée scientifique. L'historien est un interprète du passé : sa subjectivité intervient nécessairement, par exemple au moment de constituer l'objet historique. S'il lui est impossible de faire abstraction de son vécu, de ses valeurs, de sa singularité, il doit les mettre au service de l'histoire en les confrontant aux valeurs du passé.

[Transition] Mais s'il est possible à l'histoire d'être une science, ne revendique-t-elle pas pourtant une spécificité parmi les autres sciences ?

3. L'histoire est une science humaine

À une deuxième partie critique, vous pouvez ainsi faire succéder une troisième partie qui tire les conséquences de cette critique.

A. L'histoire est une science qui revendique un mode d'explication causale particulier

La spécificité de l'histoire en tant que science humaine tient au fait qu'il n'existe aucune vérité figée du passé : c'est précisément parce que l'intervention de l'historien fait partie de l'histoire, dit Weber, que l'histoire s'enrichit sans cesse de nouvelles interprétations .

Qu'il s'agisse d'une interprétation ne remet pas en cause le caractère scientifique du discours historien : là encore, il faut définir une scientificité propre à l'histoire. La science historique, d'après Weber, revendique un certain type de scientificité lié à un mode d'explication causale étranger à la notion de loi, de même qu'elle revendique une objectivité spécifique.

B. L'histoire est une science qui invente un type d'objectivité

Ricœur distingue une « mauvaise subjectivité », qui consisterait par exemple, à partir d'un jugement de valeur pour interpréter un fait du passé, en une « bonne subjectivité » qui interviendrait dans la confrontation des valeurs de l'historien aux valeurs du passé.

C'est précisément ce que souligne Paul Ricœur, en distinguant différents «  niveaux d'objectivité  », celle-ci étant définie comme « ce que la pensée méthodique a élaboré, mis en ordre, compris, et ce qu'elle peut ainsi faire comprendre ». De ce point de vue, l'histoire doit prétendre à un certain type d'objectivité, dans laquelle intervient nécessairement la subjectivité de l'historien. « Cela ne veut pas dire, précise-t-il, que cette objectivité soit celle de la physique ou de la biologie : il y a autant de niveaux d'objectivité qu'il y a de comportements méthodiques. Nous attendons donc que l'histoire ajoute une nouvelle province à l'empire varié de l'objectivité. »

En définitive, on peut dire que l'histoire, loin d'être une science impossible, est une science qui, inventant un nouveau type d'objectivité et revendiquant un mode d'explication causale étranger à la notion de loi , définit sa propre scientificité. Si elle est, en tant que science humaine, bien distincte des sciences expérimentales ou formelles, il n'en reste pas moins qu'elle est, du point de vue de sa méthode, une science.

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L'histoire Est Elle Une Science

Par 90210   •  18 Janvier 2015  •  7 556 Mots (31 Pages)  •  4 100 Vues

L’histoire est-elle une science ?

Introduction

Selon le dictionnaire, le terme d’ « histoire » possède un double sens :

- Premièrement, l’histoire est de l’ordre du « fait physique », c’est-à-dire qu’elle est une succession de faits manifestes dans le temps. Ainsi, l’histoire s’identifie à l’écoulement même du temps.

- Deuxièmement, l’histoire est de l’ordre du « fait psychique », c’est-à-dire qu’elle est un récit de cette suite de faits dans le temps. Dans ce cas, l’histoire s’identifie à la conscience ou à la représentation de l’écoulement du temps.

Ainsi, s’interroger sur l’histoire pose immédiatement un problème, celui du lien existant entre ces deux sens. Comment faire coïncider ces deux sphères hétérogènes ? Comment lier le physique et le psychique ?

Si nous considérons, tout d’abord, l’histoire dans son sens physique, comment pouvons-nous la qualifier ? Nous devons constater que, puisque l’histoire est liée à la temporalité et aux faits de la nature, elle doit en partager les qualités essentielles. Ainsi, l’histoire doit être considérée comme contingente. En cela, les faits historiques, comme les faits de la nature, sont irréguliers et hasardeux. L’histoire, comme la nature, se définit alors par une constante et imprévisible nouveauté.

Or, cette nouveauté est ce contre quoi semble lutter l’historien. Si nous nous tournons, un instant, vers le fondateur de l’histoire, Hérodote d’Halicarnasse, connu pour avoir fait le récit des guerres médiques, nous devons remarquer qu’il justifie son œuvre ainsi : « Sauver de l’oubli les travaux et les exploits des hommes. » Ainsi, les termes ‘historia’ (‘enquête’) et ‘léthé’ (‘oubli’) s’opposent. Pourquoi une telle opposition ?

- Premièrement, les faits vécus ne se reproduiront pas. Le temps, et donc l’histoire, se définit par une irréversibilité qui empêche de vivre, ou de témoigner, à nouveau des mêmes faits.

- Deuxièmement, les faits passés sont effacés à jamais, remplacés par d’autres faits, ils ne laissent aucune trace.

Que faut-il en conclure ? L’histoire comme récit, comme fait psychique, est possible du fait de plusieurs causes importantes :

- Premièrement, il y a récit historique parce qu’une partie de notre monde n’est soumis à aucune loi, à aucune nécessité régulière. Il n’y a aucun intérêt a conserver la trace de ce qui est éternellement identique (il n’y a pas, en cela, d’histoire des mouvements réguliers des étoiles), nous n’avons d’histoire que des faits irréguliers (par exemple, l’histoire des supernova, des comètes… et autres mouvements extraordinaires ou rares).

- Deuxièmement, il y a récit historique parce que, contrairement aux animaux, nous avons conscience d’être pris dans le temps et dans le devenir. La conscience d’une historicité de notre être, et de ce qui nous entoure, c’est-à-dire la conscience que le temps est l’occasion de changement en nous et dans les choses, rend possible et même nécessaire un récit sur ces changements.

- Troisièmement, il y a histoire parce que cette conscience du temps est liée à une mémoire, c’est-à-dire à une faculté de conserver un témoignage, une trace mentale, des faits passés.

Mais, attention toutefois, cette conservation opérée par la mémoire, est aussi l’occasion d’une transformation. En effet, ce n’est pas le fait physique qui est conservé, mais la trace psychique vécue par le témoin du fait. Seul le vécu subjectif est conservé. Ainsi, nous comprenons, comment nous pouvons passer du premier sens du mot ‘histoire’ (comme écoulement physique) au deuxième sens (comme récit de cet écoulement).

Toutefois, un autre problème se pose désormais à nous. Comment pouvons-nous distinguer ce récit d’un autre ? Quels sont les critères qui définissent spécifiquement ce récit ? A ce propos, nous devons distinguer deux nouveaux sens du mot ‘histoire’ :

- Une (ou des) histoire(s) – le terme d’histoire accompagné d’un article indéfini, signifie que nous sommes dans l’ordre de la fiction, et même parfois du mensonge (par exemple : l’élève en retard qui raconte des histoires). En conséquence, nous parlons ici d’un récit qui prend des libertés avec l’écoulement du temps.

- L’Histoire – le terme d’histoire accompagné d’un article défini (et d’une majuscule), signifie que nous sommes dans l’ordre de la science et du vrai. Nous avons là, un récit particulier qui vise l’adéquation parfaite du récit et de l’écoulement du temps. Ce qui est recherché, c’est l’identité parfaite entre ce qui est survenu et ce qui est exposé. L’histoire possède, dans ce cas précis, la nature d’un projet scientifique.

L’histoire comme science se distingue des autres matières scientifiques par : son objet propre, sa méthode particulière, et sa matière (les témoignages, c’est-à-dire les intermédiaires écrits, factuels ou oraux, sur lesquels l’historien doit se fonder puisqu’il n’a aucun rapport immédiat avec les faits). Or, l’histoire peut-elle postuler au rang de science ? Nous devons constater, qu’il existe une incertitude fondamentale dans ce travail. L’histoire échappe, en grande partie, à toute vérification et à toute certitude, et semble, ainsi, condamnée au statut de simple croyance. Pour mieux comprendre de quoi il retourne, constatons qu’il existe plusieurs formes de ‘vérité’. Voyons à ce propos deux formes particulières : les vérités archaïques et les vérités rationnelle.

- Concernant la vérité archaïque, son but défini n’est rien d’autre que la lutte contre l’oubli. En usant d’autorité (artistique, religieuse ou politique) on détermine ce qui doit être conservé et transmis par la tradition. En cela, le titre de ‘vérité’ n’est que le moyen de cette conservation.

- Concernant la vérité rationnelle, son but est au contraire la lutte contre la tromperie. C’est en usant du dialogue et de la critique que l’on découvre le vrai. Le vrai est fondé sur un accord trouvé entre les esprits, un accord fondé en commun, selon les règles de la raison.

Or, qu’en est-il du travail de l’historien ? Etymologiquement, nous devons constater que la racine de ‘historia’ est ‘histor’, ‘celui qui sait’. Mais, pourtant, ‘historia signifie seulement ‘enquête’, ‘recherche’, et non ‘savoir’

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L'histoire est une connaissance sans être une science - Arthur Schopenhauer

Thèmes abordés.

Hannah Arendt , connaissance , sciences humaines, Arthur Schopenhauer, Thucydide, Homère , Robert Paxton, George Orwell, histoire , Jules Michelet, loi scientifique en histoire, relativisme historique, époque

Résumé du document

Dans la mythologie grecque, Mnémosyne est la déesse de la mémoire, celle qui attribue un sens à chaque chose et rendant la possibilité à tous de s'exprimer. Elle donna naissance à neuf muses dont Clio, celle de l'histoire. L'histoire naît donc de la mémoire. Or la mémoire est subjective, contingente et partielle, autant de qualificatifs qui s'opposent aux disciplines scientifiques sensées être objectives, nécessaires et complètes. L'histoire provient du grec historia qui signifie enquête, compte rendu. Par son sens épistémologique, elle est donc un récit du passé qui s'efforce de connaître les évènements du passé de manière les plus méthodiques et objectifs possibles.

  • En quoi l'histoire est-elle une connaissance rationnelle ?
  • Pourquoi l'apport des savoirs historiques ne peut-il pas s'assimiler à la rigueur d'une science exacte ?
  • Quelles conditions faut-il appliquer à l'étude de l'histoire pour lui donner le statut de sciences humaines ?

[...] La documentation vient combler une lacune, en cela elle est bien une connaissance. De même, les interrogations des témoins contemporains de l'époque étudiée permettent réellement d'expliciter et de définir le passé. Les témoins peuvent retranscrire le passé et font de l'histoire une connaissance. L'analyse de preuve empirique permet par la suite de se prémunir de la doxa et du mythe du passé. ← Exemple : Les archives que Robert Paxton, historien des mémoires a obtenues en Allemagne : Elles ont contribué à rendre public le fait que la collaboration de la France avec Hitler pour la rafle du val d'Hiv à était demandé par les Français. [...]

[...] Par son sens épistémologique, elle est donc un récit du passé qui s'efforce de connaître les évènements du passé de manière les plus méthodiques et objectifs possibles. Elle permettrait donc la connaissance des faits historiques, soit le fait d'avoir présent à l'esprit des caractéristiques objectives issues de la raison sur des phénomènes du passé. Si l'histoire est sensée impliquer connaissance, connaître ne fait pas nécessairement de l'histoire une science. Ainsi, dans le Monde comme Volonté et comme Représentation, Arthur Schopenhauer écrira « L'histoire est une connaissance sans être une science ». [...]

[...] La discipline historique depuis son apparition sous Thucydide et Homère qui retraçaient l'histoire de leur époque sous forme de récit, a permis au passé de parvenir jusqu'aux hommes contemporains et donc en cela de permettre la connaissance du passé. Mais comment ce savoir a-t-il pu paraître jusqu'au XXIe siècle ? Qu'est-ce qui fait qu'on peut considérer l'histoire, le récit du passé, comme une connaissance ? I. En quoi l'histoire est-elle une connaissance rationnelle ? Pour comprendre que l'histoire est un savoir, il est nécessaire de comprendre sur quoi l'étude du passé repose. Or ce qui a fait que le passé est aujourd'hui connu, c'est la conservation de documents précis. [...]

[...] Comment comprendre que l'histoire puisse être plus qu'un ensemble de savoir concernant le passé et prétendre au titre de science alors même qu'elle n'est pas capable d'émettre des lois ? Certes, il semble que la discipline historique ne soit pas scientifique par sa contingence et la subjectivité des méthodes pour atteindre les connaissances, cependant la rigueur de la méthode avec laquelle elle étudie le passé et est enseignée aujourd'hui ne remet-elle pas en question sa restriction à une simple connaissance et ne fait-elle pas d'elle une science ? Tout d'abord il convient de comprendre en quoi l'histoire est une connaissance rationnelle. [...]

[...] Cela implique qu'aucune constante ne pourra être établie à partir des évènements. C'est à la fois la multiplicité des causes, la contingence du hasard et le facteur humain qui justifie cette phrase d'Hegel, « La seule loi de l'histoire c'est qu'il n'y a pas de loi de l'histoire ». Pour autant, réduire l'histoire à un simple savoir serait très réducteur et lui ôter le statut de science ferait de l'histoire un savoir inutile et impossible, si l'histoire n'est que contingence alors on ferait face à un relativisme historique. [...]

  • Nombre de pages 5 pages
  • Langue français
  • Format .doc
  • Date de publication 15/06/2020
  • Consulté 2 fois
  • Date de mise à jour 15/06/2020

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COMMENTS

  1. L'histoire est-elle une science

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    La spécificité de l'histoire en tant que science humaine tient au fait qu'il n'existe aucune vérité figée du passé : c'est précisément parce que l'intervention de l'historien fait partie de l'histoire, dit Weber, que l'histoire s'enrichit sans cesse de nouvelles interprétations.

  3. L'histoire est elle une science?

    Nous présenterons d'abord les éléments de la scientificité et ensuite nous montrerons que l'histoire n'est pas une science exacte. l'histoire a des caractéristiques semblables à celles d'une discipline scientifique. Ce sont un objet précis, une démarche propre et des faits vérifiés à partir de sources.

  4. L'histoire est-elle une science?

    L'histoire en effet ne détermine pas des lois ou des enchaînements universels de causes et d'effets, comme le fait la science physique, mais elle étudie des cas particuliers ; c'est pourquoi selon Schopenhauer « elle est une connaissance sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le moyen de l'universel, mais ...

  5. L'histoire est-elle une science?

    « L'histoire est la science des faits passés. » c'est ce qui affirme le scientifique Francis Bacon au XXVIème siècle. Mais, Maxime Chattam en 2006 prononce la phrase suivante « Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l'Histoire.», par conséquent l'histoire ne serait plus exacte, comme la science.

  6. Dissertation : l'histoire est-elle une science

    Une science étudie des faits, des phénomènes, afin de les comprendre. Par exemple, comprendre la vie, les phénomènes physiques ou physiologiques. Une science est établie comme vérité générale, c'est un savoir universel. Définissons maintenant l'histoire. Il s'agit de l'étude du passé de l'homme.

  7. Philosophie: L'histoire est-elle une science humaine

    Ce phénomène scientifique a été expliqué par Georges Canguilhem dans son livre Structuralisme et marxisme : « L'histoire d'un concept ne peut pas être une histoire mélodique, mais une histoire qui suppose le rapport avec ce système dans lequel les concepts qui s'interceptent trouvent et se donnent réciproquement leur sens ».

  8. Philosophie : L'histoire est-elle une science impossible

    I. L'histoire est une science compliquée. A. Les critères de scientificité non remplis. La science se définit comme une connaissance universelle, indiscutable, vraie pour tous en toute occasion. Elle se caractérise par les principes de scientificité, c'est-à-dire que les connaissances scientifiques sont vérifiables et reproductibles.

  9. HISTOIRE (notions de base) : L'histoire, une science

    L'historien français Jacques Le Goff (1924-2014) est l'auteur d'une jolie formule précisant en quoi le travail de l'historien est scientifique : « L'histoire n'est pas une science, elle est l'ensemble des sciences tournées vers le passé.

  10. L'histoire comme science

    Science du temps, bâtie sur des documents, l'histoire n'en a pas moins une identité discutée. Son statut a toujours suscité nombre de réflexions et d'analyses, qui ont pris une tournure spécifique lorsque l'histoire est devenue une discipline universitaire avec ses règles et ses méthodes au xixe siècle.

  11. L'histoire est-elle une science

    L'histoire est-elle une science ? Introduction. Idée n°1 ( Énoncé de l'opinion commune ): Beaucoup pensent et affirment que l'histoire de France raconte ce qui s'est réellement passé, comme une science décrit l'objet qu'elle étudie.

  12. L'histoire est-elle une science

    Publié en ligne le 31 mai 2023 - Épistémologie - L'histoire est-elle une science ? Pour les historiens et les praticiens des sciences historiques (archéologues, historiens de l'art, etc.), la réponse serait immédiatement « oui » : l'histoire est une science.

  13. La dissertation d'histoire à Sciences Po : méthode et exercices

    La dissertation d'histoire est une démarche intellectuelle en même temps qu'elle est un exercice universitaire aux règles bien établies : ce sont ces deux aspects qu'il faut comprendre et mettre en œuvre pour fournir un travail conforme aux attentes de concours aussi sélectifs que ceux de Sciences Po.

  14. PDF L'histoire est-elle une science impossible

    I. L'histoire est une science compliquée. A. Les critères de scientificité non remplis. La science se définit comme une connaissance universelle, indiscutable, vraie pour tous en toute occasion. Elle se caractérise par les principes de scientificité, c'est-à-dire que les connaissances scientifiques sont vérifiables et reproductibles.

  15. L'histoire est-elle une science

    L'histoire est une science humaine, mais pas une science expérimentale puisqu'il s'agit de l'étude du passé de l'homme. Elle consiste à comprendre les modes de vie, les phénomènes sociaux et culturels qui permettent de tirer des enseignements pour le présent et le futur.

  16. Philagora, ressources culturelles

    L'histoire est-elle une science? Site Philagora, tous droits réservés. _______________________________________________________ Un tel sujet est réductible à un jugement, affirmation d'un lien entre 2 concepts: L'histoire = X, la science = Y.

  17. Dissertations sur la science

    Dissertations sur la science. La science est, pour nos sociétés, ambivalente : elle est à la fois source d'espoir, condition d'un progrès possible dans nos conditions d'existence et nos vies, et source de crainte parce qu'elle donne une puissance sur le monde.

  18. L'histoire est-elle une science impossible

    A priori, on aurait tendance à se dire que l'histoire est une discipline scientifique : classée parmi les sciences humaines, elle se distinguerait des autres types de sciences par son objet, à savoir le milieu humain. Mais l'histoire est-elle vraiment une science ?

  19. L'histoire Est Elle Une Science

    Mémoire : L'histoire Est Elle Une Science. Recherche parmi 298 000+ dissertations. Par 90210 • 18 Janvier 2015 • 7 556 Mots (31 Pages) • 4 097 Vues. Page 1 sur 31. L'histoire est-elle une science ? Introduction. Selon le dictionnaire, le terme d' « histoire » possède un double sens :

  20. L'histoire est une connaissance sans être une science

    L'histoire est une connaissance sans être une science - Arthur Schopenhauer. Thèmes abordés. Hannah Arendt, connaissance, sciences humaines, Arthur Schopenhauer, Thucydide, Homère, Robert Paxton, George Orwell, histoire, Jules Michelet, loi scientifique en histoire, relativisme historique, époque. Lecture. Résumé. Sommaire. Extraits. page: sur 8.

  21. L'Histoire est-elle une science?

    Problématique : Le terme d'histoire revêt, en français deux significations : le récit des événements passés, et, l'ensemble de ces événements eux-mêmes. Le récit des événements passés peut-il constituer une science en mesure de conditionner les événements futurs ? Comment faut-il écrire l'histoire ? Peut-on tirer des leçons de l'histoire ?

  22. l'histoire est elle une science?

    L'histoire n'est pas une science. Elle dépend trop des témoignages humains - Elisabeth Vonarburg. L'histoire est la science du malheur des hommes. - Raymond Queneau. On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire. - Auguste Comte.

  23. PDF L'histoire est-elle une science humaine

    L'histoire est-elle une science humaine ? Dissertation de Philosophie (corrigé) Introduction. C'est à travers les travaux de Galilée que la science a reçu son statut d'objectivité, ce qui a servi de modèle pour les autres branches de recherches qui sont nées bien plus tard.