Cours Thierry

Dissertation sur l’inconscient corrigée pour le bac de philosophie

Une fois n’est pas coutume, voici le corrigé d’une dissertation de philosophie dont le sujet est «  Peut-on connaître l’inconscient ? « .

Pour profiter de révisions complètes sur le programme, des rappels de méthodologie, ainsi que d’entraînements de dissertations et d’explications de textes, nous vous recommandons de venir assister à notre stage intensif de philosophie au mois de juin.

Sujet : peut-on connaître l’inconscient ?

Introduction.

Si le regard des autres est parfois si impressionnant, c’est que nous sentons qu’ils peuvent saisir à tout instant des caractéristiques de nous-mêmes que nous ne contrôlons pas, ne voulons pas voir, ou dont nous n’avons pas conscience.

Sigmund Freud

L’inconscient est par définition ce qui n’est pas conscient, ce qui échappe à notre conscience. Connaître signifie savoir. Un savoir est ce dont on peut parler, ce qu’on a emmagasiné dans notre mémoire et qu’il nous est possible d’exposer. Connaître renvoie aussi à l’expérience : nous connaissons ce dont nous avons l’expérience, ce à quoi nous avons accès, ce que nous éprouvons. Connaître une chose, peut signifier savoir que cette chose existe, à un plus bas degré de connaissance. (Je connais tel chanteur, j’en ai entendu parler). A un niveau plus élevé, connaître une chose, c’est savoir ce qui la caractérise, ce qui correspond à son être.

Si l’inconscient échappe à notre conscience, alors, en tant que tel, nous ne pouvons pas en parler. De même, il semble que nous ne puissions pas en faire l’expérience.

Nous verrons dans un premier temps qu’a priori, l’inconscient est ce qui échappe à notre conscience, et donc, à notre connaissance. Puis nous nous pencherons sur le fait que selon la psychanalyse, une science de l’inconscient est néanmoins possible. Nous tâcherons ensuite de préciser en quel sens il est juste de dire que l’inconscient peut être connu.

L’inconscient, ce qui échappe à notre connaissance

L’inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience. Nous n’en avons aucun souvenir. Malgré tout, ces traumatismes, ces pulsions nous hantent, colorent notre vie consciente et exercent sur elle une forme de pression. Les rêves, mais aussi les lapsus ou les actes manqués illustrent cette tendance de notre inconscient à se manifester à notre conscience. Les rêves sont en effet, la première manifestation de l’inconscient. Comment rendre compte de leur cohérence, de la force avec laquelle ils semblent signifier quelque chose, de l’impression que tout y est symbole, sans poser l’existence d’une part de nous-même qui a sa logique propre, sa vie propre, et qui ne demande qu’à s’exprimer ? Les lapsus sont un phénomène extrêmement étonnant : il semble qu’une partie de nous-même devance notre moi conscient et exprime des vérités que nous aurions voulu cacher. Les actes manqués, de même que les lapsus, témoignent qu’une partie de nous résiste à notre volonté, est comme plus forte que nous. Mais cet inconscient, s’il colore la vie consciente, reste inaccessible à la conscience. C’est ce qui le rend fascinant.

Blaise Pascal

Cependant, de nombreuses expressions du langage courant semblent traduire une proximité que nous entretenons avec l’inconscient, avec notre inconscient, comme si un second « nous » nous habitait et que nous en avions une certaine connaissance, ainsi les expressions suivantes : « c’est un lapsus révélateur », « c’est le retour du refoulé », « c’est mon inconscient qui parle ». L’inconscient ne serait-il pas un quelque chose, en nous, délimité, que l’on pourrait conquérir, apprivoiser et connaître ?

La psychanalyse ou science de l’inconscient

Selon la psychanalyse, une connaissance de l’inconscient humain en général mais aussi de notre propre inconscient est possible.

La psychanalyse est basée sur l’idée que nos névroses et nos souffrances viennent principalement de l’existence de notre inconscient qui nous échappe et nous empêche de nous affirmer comme sujet conscient et libre.

Il existerait des caractéristiques communes à l’inconscient de tout homme, légitimant le fait de parler de l’inconscient comme d’une entité propre, indépendante et faisant qu’il est possible de connaître l’inconscient en général, de connaître son être, ses caractéristiques. Freud, en effet, propose de décrire le psychisme humain à l’aide de l’image d’une habitation. L’inconscient correspond à une antichambre très vaste gardée par un gardien. Cette antichambre contient toutes les pulsions que nous avons refoulées dans notre enfance, voire même plus tard, ainsi que tous nos traumatismes trop douloureux. Ces pulsions exercent une force sur le gardien et tentent de pénétrer dans le salon, dans lequel siège l’œil de la conscience. Le gardien, symbole d’une censure inconsciente, empêche les pulsions de s’échapper. Il est à noter que l’antichambre est bien plus vaste que le salon, ce qui signifie que la plus grande partie de notre psychisme échappe à notre conscience.

Ces pulsions inconscientes, refoulées, sont à lier aux différents stades du développement de l’enfant. Ainsi, il n’y a pas autant d’inconscients qu’il existe d’individus mais il existe des constantes, dans nos différents inconscients, légitimant une science de l’inconscient. En effet, la petite enfance est une succession de frustrations ou de micro traumatismes. Le stade oral est privation du plaisir de la tétée, le stade anal, de la liberté d’uriner et de déféquer, tandis que le stade phallique implique la résolution du complexe d’Œdipe, résolution qui s’accompagne d’une forme de renoncement, d’acception et donc de frustration : le petit garçon doit admettre qu’il n’épousera pas sa mère, de même pour la fillette avec son père.

Non seulement, il est possible de connaître dans ses grandes lignes, l’histoire de la constitution de l’inconscient de chaque homme, et donc de connaître l’inconscient en général, mais encore, selon la psychanalyse, chaque individu peut, par le traitement psychanalytique ou thérapie par la parole, expérimenter son propre inconscient en le libérant de la censure. Cette thérapie repose sur une relation entre thérapeute et analysé qui reproduit principalement la relation de la mère à l’enfant : le patient reçoit une écoute, une attention à ses moindres mots, à ses moindres gestes, qu’il n’a pas reçue depuis qu’il était petit enfant, entre les bras d’une mère soucieuse de son bien-être et à l’écoute de ses moindres signes. La neutralité de la voix du psychanalyste rappelle quant à elle la manière dont l’enfant, dans le ventre de sa mère, percevait la voix de sa mère ; lointaine, étouffée. La posture allongée sur le divan implique que l’analysé ne voit pas son thérapeute, ce qui, à nouveau, peut évoquer la posture de l’embryon, dans le ventre maternel. Le patient parle par associations libres, se libère de sa raison, laisse son imaginaire le guider et peu à peu s’abandonne et laisse ses pulsions et ses traumatismes inconscient rejaillir. Alors, dans le cas d’une thérapie réussie, il vit une sorte de choc, les souvenirs ne se contentent pas de réapparaître à la conscience, ils sont revécus avec une grande intensité. C’est toute une partie de leur psychisme qu’ils découvrent. Sous ce rapport, l’inconscient est éprouvé, expérimenté, en quelque sorte, par les patients, qui en ont une connaissance dans le sens d’une expérience. D’ailleurs, tout psychanalyste doit avoir accompli et réussi une psychanalyse, autrement dit, doit connaître l’inconscient de manière théorique et expérimentale.

Karl Popper

Connaître l’inconscient

D’un côté, il semble évident que l’inconscient est ce que nous ne pouvons pas connaître. Il y a une impossibilité logique à connaître ce qui n’est pas conscient et nous expérimentons à de nombreuses reprises qu’une part de nous-mêmes nous échappe. D’un autre côté, si l’on en croit la psychanalyse, l’inconscient en général, comme notre propre inconscient, est connaissable.

philosophe Alain

Concernant enfin cette obscurité que nous éprouvons face à nous-mêmes, et cette impression que d’autres peuvent y accéder, c’est avant tout parce que notre corps nous échappe toujours, tandis que nous le livrons aux autres. Nous ne pourrons jamais nous percevoir tels qu’ils nous perçoivent. Notre corps, mais aussi nos paroles, nos intonations, nos silences, etc. non seulement nous sont inconnus, mais encore, révèlent des aspects de nous-mêmes que nous pouvons avoir tendance à nous cacher et qui sont, de ce fait, plus ou moins conscients. Si nous pouvons difficilement, par l’introspection, accéder à ces parties obscures de nous-mêmes, en revanche, par des relations aux autres inscrites dans la durée et fondée sur la bienveillance, qu’il s’agisse de relations thérapeutiques ou amicales, nous pouvons, n’en déplaise à Pascal, nous découvrir un peu mieux nous-mêmes, grâce à leurs avis sur qui nous sommes.

Si la connaissance d’un inconscient qui serait une entité de notre psychisme dépend de notre foi en la psychanalyse, en revanche, l’inconscient cognitif, qui est lié à notre corps et à ses réflexes de survie, est connaissable, dans le sens où nous pouvons être sûrs de son existence et la manifester par des expérimentations. Par ailleurs, grâce à la relation avec autrui, certaines zones d’ombre de notre personnalité peuvent nous être révélées. Il ne s’agit pas d’inconscient au sens freudien du terme mais plutôt, de non conscient, de ce qui, en nous, n’apparaît pas de manière claire à notre conscience.

N’hésitez pas à poser vos questions en commentaires, ou à nous contacter pour tout complément d’information !

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12 réflexions au sujet de « Dissertation sur l’inconscient corrigée pour le bac de philosophie »

Je suis très contente d’être avec vous. Je veux les sujets probables bac 2023.

L’inconscient est-il positif pour notre humanité ?

Je veux le corrigé de ce sujet svp

Je veux le corrigé

Heureuse d’être avec vous, j’aimerais avoir les sujets du bac 2023 pour mieux m’exercer.

Je veux les sujets probables 2023

Heureuse d’être avec vous. Je veux bien que vous m’aidiez à traiter mon sujet : Sommes nous-gouvernés par l’inconscient ?

Bonjour BahTybus, en effet cette page te donne déjà quelques éléments !

Je veux bien être dans ce groupe pour pouvoir enrichir ma connaissance.

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L'inconscient est un vaste sujet qui peut proposer de nombreux sujets d'examen. Mais lesquels ?

Par Olivier

Rédigé le 12 juillet 2010

2 minutes de lecture

dissertation science de l'inconscient

  • 01. Dissertation

Sophie

Dissertation

Suis-je l'esclave de mon inconscient ?

L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ?

L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?

Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ?

Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?

L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ?

Peut-il y avoir une science de l'inconscient ?

Peut-on connaître l'inconscient ?

L'inconscient comme hypothèse nécessaire et légitime ?

Pourquoi l'hypothèse de l'inconscient freudien est-elle problématique ?

Les lacunes de la conscience justifient-elles l'existence de l'inconscient ? (Problématique et textes)

Le rôle de l'inconscient dans la vie psychique ?

L'inconscient comme système ?

Que puis-je connaître de l'inconscient ?

Expliquez de façon précise les arguments qui ont été apportés pour prouver l'existence d'un inconscient psychique et dites ce que vous en pensez.

Faut-il admettre l'existence de phénomènes psychologiques inconscients ?

L'inconscient est-il psychique ?

L'inconscient est-il nature plutôt qu'histoire ?

L'inconscient est-il une fatalité ?

L'inconscient permet-il, autant que la conscience, de définir l'homme ?

La connaissance de l'inconscient est-elle nécessaire à la connaissance de l'homme ?

L'inconscient est-il un animal redoutable ?

L'idée d'inconscient est-elle compatible avec le concept d'inconscient ?

Peut-il exister une pensée inconsciente ?

L'inconscient détermine-t-il tous nos actes ?

Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ?

Existe-t-il un inconscient collectif ?

L'inconscient est-il structuré comme un langage ?

L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?

Le courage est-il de l'inconscience ?

L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté

Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient ?

Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence de l'inconscient?

Peut-il y avoir une science de l'inconscient?

L'inconscient est-il une véritable connaissance scientifique ou n'est-ce qu'une hypothèse

L'inconscient existe-t-il ?

L'hypothèse de l'inconscient est-elle immorale ?

L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale?

L'inconscient est-il en nous nature ou histoire?

En quel sens peut-on reprocher à quelqu'un d'être inconscient ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés

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dissertation science de l'inconscient

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Sujet : la théorie de l’inconscient est – elle une illusion ? pardonne aider moi

Chloé Galouchko

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Salut comment allez vous puis je avoir des des problématiques sur se sujets

Clément

Bonjour David,

Si vous cherchez des exemples de problématiques sur ces sujets vous pouvez consulter des manuels de philosophie ou télécharger sur internet des annales d’épreuves traitant de l’inconscience.

Bonne journée

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Peut-il y avoir une science de l'inconscient ?

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Résumé du document

La science, aujourd'hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l'inconscient est ce que l'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d'enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués (...)

[...] Nous pouvons donc dire que l'inconscient, ou tout du moins qu'une forme d'inconscient existe. Freud s'est toujours targué d'être un scientifique à part entière et a dit que la psychanalyse est une science exacte. En effet, on a besoin théoriquement de l'inconscient mais on pourrait dire que pratiquement, cela marche et semble efficace : tout ce que l'on ne peut pas expliquer est une forme d'inconscient. Cela semble peut-être simpliste ! De plus, de récentes découvertes en neurologie ont montré que les rêves étaient des sortes de défragmentations des réarrangements de la mémoire et des acquisitions. [...]

[...] Ce serait donc une chose que l'on sait que l'on ignore. Mais qu'en est-il d'une chose que l'on ignore ignorer ! On découvre alors un autre problème dont Freud ne parle pas, à juste cause ! Ce que Freud conclut, à l'aide de personnes perverses, névrosées ou hystériques, c'est qu'il y a chez tout un chacun une partie séparée de la conscience par une barrière (quasi) infranchissable qu'il nomme inconscient Tout individu est doté d'inconscient et des études faites depuis près d'un siècle ont montrées qu'il existe vraiment une partie non consciente et inconnue. [...]

[...] De même, il exprime le fait que la plupart des lapsus sont révélateurs et seraient l'expression d'un désir refoulé. Si je dis : Il suffit de ne pas le convier au lieu de : Il suffit de le convier Freud analyserait ceci comme un désir qu'il ne vienne pas. Il y aurait donc des failles dans le sur-moi qui permettraient à l'inconscient de faire surface brièvement. De même, les actes manqués prennent de l'importance chez Freud. Ainsi on m'offre un disque de musique : je le range mais je le perds. [...]

[...] La science est un ensemble de connaissances issues d'études, d'expériences et d'observations. On voit donc que la psychanalyse ne nous donne pas vraiment de démonstrations ni d'expériences irréfutables et reproductibles sur l'inconscient. On concède toutefois que cette théorie a du sens, qu'elle est vraisemblable et utile, mais qu'elle ne peut pas accéder au rang de science, ou pas encore. Toutefois, ce concept d'inconscient permet d'éclairer un certain nombre d'aspects de la vie psychique mais l'inconscient est moins l'objet de la connaissance que la psychanalyse qui permet d'appréhender de façon relativement cohérente un certain nombre de phénomènes psychiques incohérents. [...]

[...] Peut-il y avoir une science de l'inconscient ? On peut alors prendre le contre-pied de cette dernière problématique et raisonner par l'absurde : Ne peut-il pas y avoir connaissance de cet inconscient ? La science, aujourd'hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l'inconscient est ce que l'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d'enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués. [...]

  • Nombre de pages 2 pages
  • Langue français
  • Format .doc
  • Date de publication 07/03/2008
  • Consulté 30 fois
  • Date de mise à jour 14/06/2015

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  • Cours : L'inconscient

L'inconscient Cours

Le concept d'inconscient a un sens déterminé : il s'agit d'un concept forgé par la psychanalyse pour rendre compte du fonctionnement du psychisme humain. Cependant, le travail philosophique sur cette notion implique d'interroger plus largement les sens de l'inconscient. On peut ainsi parler, plus largement, d'inconscience pour désigner une conduite irresponsable, mais aussi pour désigner ce dont une personne ne se rend pas compte (par exemple lorsqu'elle dort). Quel que soit le sens retenu pour parler de l'inconscient, cette notion renvoie au problème de la connaissance de soi et de la liberté du sujet agissant.

Les marques de l'inconscient

Il existe plusieurs preuves que l'inconscient existe : certaines perceptions échappent au sujet, et si certaines pensées sont conscientes, d'autres sont inconscientes et ont un mode d'existence propre.

Les perceptions échappant au sujet

On pense souvent que le sujet est transparent à lui-même : il aurait conscience de tout ce qu'il sent, de tout ce qu'il perçoit, et de tous ses désirs.

Pourtant, l'expérience commune nous apprend que nombre de ces choses peuvent lui échapper. C'est ce qu'illustrent les actions réflexes, comme éteindre son réveil-matin ou éviter un projectile. Il y a un certain nombre d'actions que le sujet fait sans même y réfléchir.

Leibniz, dans ses Nouveaux essais sur l'entendement humain , s'intéresse de près à ces choses qui échappent à un sujet et remarque notamment qu'un grand nombre de perceptions ne sont pas conscientes. Pour Leibniz, certaines perceptions ne sont perçues que lorsqu'elles forment un tout. C'est par exemple le cas du bruit d'une vague. Le sujet ne perçoit pas le bruit de chacune des gouttes d'eau qui composent la vague. En revanche, il perçoit comme un tout le bruit que produit la vague.

« Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites, ou en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne laissent pas de faire leur effet et de se faire sentir, au moins confusément dans l'assemblage. »

Gottfried Wilhelm Leibniz

Nouveaux essais sur l'entendement humain

Bien qu'on ne saisisse que le tout de ces perceptions, chacune d'entre elles produit bien un effet sur l'être humain. Leibniz affirme ici qu'il existe des petites perceptions dont on n'a pas l'aperception. Cela signifie que, même si les sens reçoivent ces perceptions, on n'en a pas directement conscience. L'aperception est ici la conscience d'une perception qui pourrait autrement toucher les sens sans que l'on s'en rende compte.

L'opposition entre pensées conscientes et pensées inconscientes

Il y aurait une différence de degré entre les perceptions conscientes et les perceptions inconscientes, ce qui signifie que ce n'est pas une différence de nature, il y a une continuité entre les deux.

Différence de degré

Une différence de degré est une différence de quantité ou d'intensité, de plus ou de moins.

Différence de nature

Une différence de nature est d'une certaine façon une différence de qualité, une différence radicale, car les objets sont alors différents en leur nature même.

Poser une différence de degré entre le conscient et l'inconscient présuppose une continuité de l'un à l'autre. Contrairement à l'idée d'un sujet pleinement conscient de lui-même, il semblerait qu'il existe des pensées inconscientes que le sujet ne maîtrise pas et qui sont au fondement de la vie psychique.

Le philosophe Arthur Schopenhauer propose de concevoir le psychisme sur le modèle d'une opposition entre les pensées conscientes et les pensées inconscientes.

« Comparons notre conscience à une eau de quelque profondeur ; les pensées nettement conscientes n'en sont que la surface ; la masse, au contraire, ce sont les pensées confuses, les sentiments vagues, l'écho des intuitions et de notre expérience en général, etc. »

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation

Alors que les pensées inconscientes sont extrêmement nombreuses, les pensées conscientes ne représentent qu'une infime partie de ce à quoi le sujet a accès.

Il y aurait donc une opposition entre d'un côté les pensées conscientes, celles auxquelles le sujet a accès et, d'un autre côté, la masse de ses pensées inconscientes, qui constituent la matrice, le fondement de toutes ses pensées connues.

Le mode d'existence des pensées inconscientes

Si l'homme n'a accès qu'à ses pensées conscientes, il importe de préciser le mode d'existence des pensées inconscientes. En effet, si elles n'existent pas dans la conscience, si elles n'existent pas non plus hors de nous et indépendamment de nous comme existent une pierre ou une table, où et comment existent-elles ?

Henri Bergson s'est intéressé à cette question. Généralement, on considère que les états psychologiques passés, tels que les souvenirs ou les rêves, n'existent pas ou plus, car ils ne sont pas conscients. Contrairement à cette idée répandue, Bergson tente de mettre en évidence que le fait de n'avoir pas conscience de ses états psychologiques ne signifie pas qu'ils n'existent pas et qu'ils n'ont pas d'effet sur le sujet.

Pour expliquer cette idée, il procède par analogie : ce n'est pas parce que je n'ai pas conscience de l'existence de la ville autour de moi en un instant précis que celle-ci n'existe pas. De la même façon, ce n'est pas parce que je n'ai pas une représentation consciente de mes souvenirs à un instant précis que ceux-ci n'ont pas d'existence.

C'est ainsi que Bergson distingue deux types de mémoire :

  • La mémoire habitude : Il s'agit d'une mémoire fondée sur la répétition. Elle permet par exemple d'apprendre par cœur un poème ou une leçon.
  • La mémoire pure : Il s'agit des souvenirs qui restent endormis dans notre conscience. Ils ne sont pas présents pour notre conscience, ce qui ne signifie pas qu'ils n'existent plus.

« Les souvenirs que ma mémoire conserve ainsi dans ses plus obscures profondeurs y sont à l'état de fantômes invisibles. »

Henri Bergson

L'Énergie spirituelle. Essais et conférences

Les souvenirs continuent donc d'exister dans le sujet malgré le fait qu'il n'en ait pas à tout moment une représentation consciente.

Il est possible de parler de représentations inconscientes dès lors que l'on comprend qu'il existe un certain nombre de contenus mentaux qui, tout en n'étant pas conscients à un moment précis, n'en continuent pas moins d'exister et d'avoir un effet sur le sujet. Ces représentations inconscientes peuvent resurgir à un instant précis du présent dès lors qu'il présente un intérêt pour une action à réaliser.

L'inconscient psychanalytique

La découverte de l'inconscient est une révolution psychanalytique que Freud va conceptualiser.

La révolution psychanalytique

L'invention de la psychanalyse est une révolution qui introduit une véritable rupture philosophique : le sujet n'est plus maître de lui-même puisqu'il est gouverné par un inconscient.

L'invention de la psychanalyse

À l'origine, Freud est un médecin qui se spécialise dans l'étude du système neurologique. Il cherche à soigner les névroses et va ainsi inventer la psychanalyse.

Les travaux qu'il présente sont d'abord conçus comme des hypothèses scientifiques, et plus particulièrement comme des outils cliniques destinés à soigner les névroses.

Dans les premiers travaux de Freud, la névrose est le résultat d'un conflit inconscient entre les pulsions inconscientes et les exigences morales, ou entre le désir et ses interdits. Elle est différente de la psychose, dont le malade n'a pas conscience, et qui se caractérise par une certaine perte de contact avec la réalité.

Si Freud est considéré comme le père de la psychanalyse, c'est parce qu'au cours de ses travaux sur les névroses, il en vient à forger l'hypothèse de l'existence d'un inconscient dans le psychisme humain. Formuler l'hypothèse de l'inconscient est pour lui à la fois une nécessité théorique, pour comprendre comment fonctionne le psychisme, et à la fois une nécessité pratique, puisqu'elle doit permettre de guérir des malades ne présentant pas de symptômes physiques expliquant leurs symptômes.

La rupture philosophique introduite par Freud

La formulation du concept d'inconscient est décisive pour la pensée philosophique du sujet : il est gouverné par un inconscient. Freud estime qu'il s'agit de la troisième blessure narcissique de l'humanité.

Le concept d'inconscient introduit l'idée que l'homme n'est pas transparent à lui-même. L'idée d'un homme gouverné par son inconscient psychique s'oppose à l'idée d'une suprématie de la conscience. En introduisant la vision d'un sujet décentré par rapport à lui-même à cause de ses pulsions inconscientes, Freud fait de la conscience une partie infime du psychisme humain.

« Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. »

Sigmund Freud

Essais de psychanalyse appliquée

Freud introduit une vraie révolution en s'attaquant à la vision classique du sujet conçu comme entièrement conscient de lui-même, capable d'une totale maîtrise de ses passions.

C'est pourquoi Freud affirme que la théorie de l'inconscient est la troisième des trois grandes « blessures narcissiques » de l'humanité :

  • La première a été introduite par Nicolas Copernic, qui a mis en évidence que la Terre n'était pas le centre de l'Univers.
  • La seconde a été introduite par Charles Darwin qui a démontré que l'homme n'était pas le centre de la création.
  • Finalement, Freud et la psychanalyse introduisent l'idée que l'homme n'est pas maître de sa propre conscience.

Le concept d'inconscient freudien

Le concept d'inconscient freudien repose d'abord sur une structure précise de l'appareil psychique. Freud explique comment l'inconscient se manifeste notamment dans les actes manqués ou les rêves. Il explique également comment l'être humain peut s'approprier son inconscient.

La structure de l'appareil psychique

L'inconscient freudien comprend tout ce à quoi le sujet ne pense pas et tout ce qu'il refoule. Freud propose deux divisions de l'appareil psychique pour expliquer sa théorie.

« Qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose. »

Ce n'est pas parce que le sujet ne perçoit pas ce qui se passe en lui que des choses n'existent pas à l'intérieur de lui.

La définition freudienne de l'inconscient n'inclut pas uniquement ces choses auxquelles le sujet ne pense pas. Pour lui, l'inconscient comprend aussi des pensées refoulées par l'esprit, non pas de manière volontaire, mais spontanée. L'inconscient, au sens freudien, est le produit du refoulement. Il s'agit en fait de pulsions et de désirs refoulés dans l'inconscient en raison de leur incompatibilité avec les exigences morales et sociales intériorisées par le sujet.

Pour rendre plus claire sa conception du psychisme humain, Freud propose une première division de l'appareil psychique, qu'il décrit comme une maison à trois étages :

  • Le conscient est ce qui permet l'adaptation du sujet au réel.
  • Le préconscient regroupe tout ce dont le sujet n'a momentanément pas conscience, bien qu'il puisse l'exprimer par le langage. Par exemple, un patient de Freud déclare : « j'ai rêvé d'une femme plus âgée, mais ce n'est pas ma mère ». Dans cet exemple, le patient parle réellement de sa mère, mais « déniant » cette interprétation, qui est juste. Il ne reconnaît que ce que sa conscience accepte. Le langage sert donc à la fois à parler de l'inconscient et à le censurer en conformité avec la morale de la conscience.
  • L'inconscient , qui représente la plus grande part de l'appareil psychique, regroupe l'ensemble des désirs qui cherchent à rejoindre le préconscient mais qui sont refoulés, sous l'effet d'une censure morale interne au sujet.

À partir des résultats de ses nouveaux travaux, Freud propose bientôt une nouvelle division de l'appareil psychique :

  • Le « ça » est le réseau inconscient des pulsions, entièrement régi par le principe de plaisir.
  • Le « surmoi » est l'instance morale, également inconsciente, qui regroupe les normes sociales et familiales intériorisées par le sujet.
  • Le « Moi » (qui représente la plus petite part de l'appareil psychique) est un médiateur, qui cherche à concilier les pulsions du « ça » avec les interdits du « surmoi ». De cette instance dépend l'équilibre psychique de la personne.

Les divisions de l'appareil psychique humain d'après Freud

Les divisions de l'appareil psychique humain d'après Freud

Refoulement.

Le refoulement est un mécanisme psychique de défense consistant à mettre à distance, à reléguer dans l'inconscient un souvenir, un désir, une émotion qui entre en conflit avec la conscience. Le refoulement est un mécanisme inconscient : le sujet conscient ne sait pas qu'il refoule une pensée, celle-ci lui est donc inaccessible en dehors des diverses manifestations de son inconscient.

Les manifestations de l'inconscient

Freud va expliquer comment se manifeste l'inconscient : il cite les actes manqués, les rêves et certains symptômes. Pour Freud, les rêves sont particulièrement intéressants, leur interprétation permet de révéler un contenu latent qui est une manifestation de l'inconscient.

Le concept d'inconscient est au départ forgé afin de guérir des patients atteints d'importants troubles du comportement les handicapant dans leur vie quotidienne. Mais finalement, la structure de l'appareil psychique mise en évidence par Freud concerne tous les êtres humains. Ainsi, les pulsions inconscientes sont actives et tentent en permanence de se satisfaire chez nous tous.

Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient. Freud recense d'ailleurs ces manifestations dans son ouvrage Psychopathologie de la vie quotidienne .

Parmi ces différentes manifestations de l'inconscient, les rêves jouent un rôle majeur : remplis de symboles qui doivent être interprétés, leur analyse constitue pour Freud « la voie d'accès royale à l'inconscient ». Pour Freud, le rêve est en effet la réalisation imaginaire de désirs refoulés, et il doit être analysé en fonction de son double contenu :

  • Le contenu « manifeste » : C'est le récit que l'on peut faire consciemment d'un rêve.
  • Le contenu « latent » : C'est la signification réelle du rêve du point de vue de l'inconscient.

L'interprétation du rêve consiste, à partir du contenu manifeste, à essayer de remonter au contenu latent. L'interprétation des rêves est une activité très difficile, dans la mesure où les significations dépendent de chaque individu, de son histoire et de ses désirs. C'est la raison pour laquelle il n'existe pas une méthode valant absolument pour expliquer les rêves : le rêve ne peut se comprendre que rapporté par celui qui l'a fait et interprété selon son histoire personnelle.

L'appropriation par le sujet de son inconscient

La découverte de l'inconscient met en évidence le fait que l'homme n'est pas entièrement maître de lui-même, de ses pensées et de ses actions. Néanmoins, cette réduction du pouvoir qu'il a sur lui-même ne doit pas être pensée comme une fatalité : l'inconscient et ses manifestations peuvent faire l'objet d'une appropriation par le sujet. C'est l'enjeu de la cure psychanalytique.

« Là où était le Ça, le Moi doit advenir. »

Nouvelles conférences sur la psychanalyse

Le but de la cure psychanalytique, pour le patient, est d'être à nouveau capable de vivre normalement, en faisant advenir à la conscience les mécanismes inconscients qui jouent comme autant de blocages.

La cure psychanalytique a pour but, grâce à un travail sur les diverses manifestations de l'inconscient d'un patient éclairé par son histoire personnelle, d'aider celui-ci à vivre sans être empêché par des souffrances passées, ou par des symptômes dont les causes étaient inconscientes. Cette cure repose largement sur l'usage de la parole, et notamment sur la libre association d'idées. Il s'agit pour le sujet de conquérir un pouvoir sur cette partie de son psychisme qui lui échappe.

Parallèlement à la cure psychanalytique, Freud évoque aussi le mécanisme de sublimation, mécanisme par lequel un individu parvient à exprimer positivement ses pulsions, empêchant ainsi qu'elles soient à l'origine de pathologies. C'est en particulier ce qui se passe dans l'exercice d'activités telles que l'art, la littérature ou bien encore la recherche scientifique.

Les critiques adressées au concept d'inconscient

Les critiques adressées au concept d'inconscient sont nombreuses : Karl Popper reproche ainsi à la théorie de Freud de ne pas être scientifique, tandis qu'Alain et Jean-Paul Sartre lui reprochent de ne pas être morale.

Le concept d'inconscient n'est pas scientifique

Le caractère scientifique de la théorie de Freud a été remis en cause. Pour Freud, la psychanalyse constitue une science à part entière : elle est supposée avoir le même degré de scientificité que les autres sciences de la nature. Mais Karl Popper va remettre en question cette idée en évoquant le critère de falsifiabilité.

La psychanalyse s'appuie sur la biologie, et Freud va jusqu'à écrire que la biologie englobera un jour la psychanalyse, ce qui souligne qu'il pense effectivement que la psychanalyse est bien scientifique.

Cette approche n'est pas celle de la très grande majorité des psychanalystes, qui pensent que la psychanalyse, sans être exactement une science, est pourtant autonome. La psychanalyse est une pratique liée à la parole et non, comme la biologie et la médecine, au corps.

Pour Freud, les observations et les analyses des cas cliniques viennent prouver son hypothèse de l'existence de l'inconscient. C'est justement ce critère de scientificité de la psychanalyse que le philosophe des sciences Karl Popper remet en question.

En effet, selon lui, une théorie n'est scientifique que s'il est possible d'énoncer les conditions dans lesquelles elle serait fausse : c'est le critère de falsifiabilité. Autrement dit, une théorie n'est scientifique que dans la mesure où l'observation ou l'expérience peuvent théoriquement la réfuter. Or, il est impossible de tester expérimentalement la psychanalyse, où tout semble être interprétation, à commencer par le rêve que Freud considère comme « la voie royale d'accès à l'inconscient ».

Aucun type d'expérience ne permet de penser une réfutation possible de l'interprétation, qui est ainsi « trop vraie pour être scientifique » d'après le critère de Popper.

« Quant aux deux théories psychanalytiques, elles relèvent d'une tout autre catégorie. Elles sont purement et simplement impossibles à tester comme à réfuter. Il n'existe aucun comportement humain qui puisse les contredire. […] Certes, les théories psychanalytiques étudient certains faits, mais elles le font à la manière des mythes. Elles contiennent des indications psychologiques fort intéressantes, mais sous une forme qui ne permet pas de les tester. »

Karl Popper

Conjectures et réfutations : la croissance du savoir scientifique

Popper ne rejette donc pas la psychanalyse en tant que telle, puisqu'il reconnaît sa forte valeur explicative des comportements humains. Néanmoins, il refuse qu'on lui octroie le statut de science en raison de son caractère non falsifiable.

Le concept d'inconscient n'est pas moral

La contestation la plus directe des théories de l'inconscient de Freud vient probablement du philosophe Alain, qui estime que le concept d'inconscient freudien n'est pas moral puisqu'il retire à l'homme sa responsabilité. Jean-Paul Sartre juge également que l'inconscient dédouane l'homme de sa responsabilité morale.

En effet, Alain adresse deux reproches majeurs à la théorie de l'inconscient, et notamment aux dérives auxquelles donne lieu cette théorie. D'une part, pour lui, il semble absurde d'affirmer l'existence de pensées auxquelles on ne pense pas : toute pensée requiert un sujet qui les pense. De ce point de vue, l'inconscient est une invention, à la manière d'un personnage mythique. D'autre part, Alain souligne que dire du sujet qu'il n'est pas la source de ses pensées, qu'un autre pense en lui (l'inconscient), c'est lui ôter toute responsabilité quant à ses actes. C'est ce qui, pour Alain, est inacceptable.

« Il faut éviter ici plusieurs erreurs que fonde le terme d' inconscient. La plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi ; un Moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses ; une sorte de mauvais ange, diabolique conseiller. Contre quoi il faut comprendre qu'il n'y a point de pensées en nous sinon par l'unique sujet, Je, cette remarque est d'ordre moral. »

Éléments de philosophie

Accepter l'hypothèse de l'inconscient, compris comme l'existence dans un sujet d'une instance qui lui est étrangère et prend des décisions à sa place, constitue une faute morale. En effet, cela revient à se dégager de la responsabilité de ses actions et de ses pensées.

Jean-Paul Sartre reprendra cette critique morale de l'inconscient tout en la radicalisant. Pour comprendre cette critique, il faut prendre en compte l'idée majeure de Sartre selon laquelle l'homme est condamné à être libre.

Pour Sartre, ce qui définit l'homme, c'est d'abord le fait d'exister. Il n'y a donc pas d'autre nature humaine que le fait d'exister et de pouvoir librement choisir sa vie. L'existence est donc première par rapport à l'essence, c'est-à-dire à la nature de l'homme, qui n'est que le résultat de ce qu'il fait de sa vie. De ce point de vue, la liberté humaine est totale et inaliénable, mais elle comprend des conséquences inévitables, à commencer par la responsabilité.

C'est en raison de cette entière liberté de l'homme que l'hypothèse d'un inconscient psychique ne peut être acceptée par Jean-Paul Sartre : l'homme ne se définit pas par son essence ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. L'homme est responsable de chacun de ses actes et de chacune de ses pensées : il ne peut pas invoquer, à titre d'excuse, un inconscient qui déciderait à sa place. Affirmer l'existence de l'inconscient revient à faire preuve de ce que Sartre nomme « mauvaise foi », car cela permet de se dédouaner de sa responsabilité morale. L'individu qui invoque l'inconscient tente ainsi de se cacher derrière autre chose, afin de ne pas assumer les conséquences de ses choix.

L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?

L'inconscient

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Nouvelle-Calédonie • Novembre 2017

dissertation • Série ES

L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

L'existence d'un inconscient.

L'inconscient désigne des pulsions dont la logique échappe à celle de la conscience. Une pulsion est porteuse de représentations, ce n'est pas un instinct. Elle cherche à se satisfaire dans les plus brefs délais et entre parfois en conflit avec les exigences de la réalité.

Freud désigne l'inconscient comme étant le processus primaire à l'œuvre dans chaque être humain.

Fait-elle obstacle

Un obstacle est ce qui rend difficile, voire impossible, l'accès à une chose ou son obtention. Notons cependant qu'il n'a pas toujours la même importance. Un rocher tombé sur la route empêche la voiture de passer mais il peut, moyennant des efforts, être déplacé. Un obstacle peut être franchissable ou infranchissable.

À la connaissance de soi

La connaissance de soi est une démarche par laquelle un sujet fait réflexion sur ce qu'il est. Elle implique l'activité de la conscience . Il faut pouvoir former des représentations de soi pour porter un jugement sur ce que l'on est et pour définir nos qualités. Par la conscience, nous apparaissons à nous-mêmes et nous pouvons nous observer.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

La problématique vient du fait que conscience et inconscient sont dans une relation d'opposition. Mais quelle est la nature de cette opposition ? Conscience et inconscient sont-ils relatifs ou sont-ils contraires  ?

La contrariété signifie que les deux termes se repoussent et s'excluent. Dans ce cas, l'inconscient est un obstacle, un barrage infranchissable.

Si conscience et inconscient sont relatifs , les choses sont différentes. L'inconscient résiste alors à la conscience selon des modalités qui sont à éclairer mais il est aussi avec elle dans une relation de complémentarité. Dans ce cas, la notion d'obstacle change de sens. Elle devient une invitation à approfondir la relation pour pouvoir mieux se connaître.

Dans un premier temps, nous éclaircirons le sens des termes afin d'éviter notamment la confusion entre l'inconscient et l'inconscience. La deuxième partie sera consacrée à l'étude de la relation. Enfin, nous radicaliserons l'idée de contrariété jusqu'au point où il apparaîtra qu'il s'agit en réalité d'une relation de complémentarité.

Éviter les erreurs

La confusion de l'inconscient et de l'inconscience est fréquente et dommageable. Elle conduit à ne pas comprendre comment l'inconscient résiste à la conscience en se développant selon une logique qui lui est propre.

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

L'existence de l'inconscient est attestée par la présence de phénomènes dont l'origine échappe à la conscience. Les rêves, les actes manqués, les phobies sont autant de manifestations de processus dont nous constatons les effets sans en connaître les causes. Chacun se découvre « obscur à lui-même » selon le mot d'Alain. Doit-on pour autant estimer que la présence de l'inconscient fasse obstacle à la connaissance de soi ? Un obstacle est l'indice d'une difficulté mais celle-ci peut avoir des effets bénéfiques en nous alertant. Face à une conscience naïve, les perturbations engendrées par l'activité de l'inconscient pourraient être salutaires pour la connaissance de soi. Il faut donc déterminer le statut de l'inconscient par rapport au désir de se connaître.

1. Origine du problème

A. conditions de la connaissance de soi.

La connaissance de soi n'est possible qu'à un être doté de conscience. La conscience est un acte de l'esprit par lequel il est possible de considérer ce que l'on est. Elle permet d'avoir des représentations de soi. Il est donc logique de l'opposer à l'instinct qui est une détermination naturelle interdisant cette prise de distance. Mais être conscient ne suffit pas pour se connaître. Il faut encore posséder la capacité de former des idées claires et distinctes. Des sensations ou des sentiments sont des formes de connaissance encore trop subjectives. Une idée est d'ordre intellectuel, c'est une création de la raison, elle prétend à l'objectivité car elle est le résultat d'un effort d'analyse comme l'introspection. La volonté est aussi nécessaire. Conscience, raison et volonté sont donc les propriétés requises pour espérer savoir qui l'on est.

B. L'idée de l'inconscient

Il est important de ne pas confondre l'inconscient et l'inconscience. Celle-ci désigne un état passager et s'explique par des raisons physiologiques ou psychologiques. Par exemple, on dira de quelqu'un qui dort qu'il est inconscient. De même, une personne très énervée n'aura pas conscience de ce qu'elle dit. Mais l'inconscient renvoie à une autre réalité. Il s'agit d'abord de représentations qui ne parviennent pas à la conscience. Leibniz parle ainsi de « petites perceptions » qui s'agitent en permanence dans notre esprit. Leur nombre, leur petitesse et le fait qu'elles soient unies les unes aux autres empêchent de les concevoir distinctement même si leur existence est certaine. Leibniz illustre sa thèse par une comparaison. Nous entendons le bruit d'une vague sans pouvoir distinguer les milliards de petits bruits qui le composent. Or s'ils n'existaient pas, nous n'entendrions rien. Ainsi, il faut reconnaître la présence continue de l'inconscient. C'est une dimension de l'esprit .

[Transition] Nous avons défini les termes. En quoi réside le problème ?

2. Les raisons d'un problème

A. le fond obscur de l'esprit.

La pensée leibnizienne apporte un élément de réponse. En plus de leur nombre, les petites perceptions se caractérisent par leur caractère confus et obscur. La confusion vient de leur union. Elles sont fondues les unes dans les autres et nous ne nous apercevons de leur existence que lorsque leur union est suffisamment forte pour retenir notre attention. Ainsi, ce que nous distinguons est composé de parties que nous ne pouvons pas considérer séparément. Leibniz dit souvent que le fond de notre esprit est obscur et que la lumière de notre raison ne peut parvenir à l'éclairer dans sa totalité. La connaissance de soi est donc nécessairement partielle . Nous nous découvrons au fur et à mesure de nos expériences mais il nous est impossible de nous saisir complètement, c'est-à-dire de former une idée claire et distincte de nous-mêmes.

B. Le narcissisme

Les difficultés ne s'arrêtent pas en ce point. La connaissance de soi peut également être faussée. Elle n'est pas seulement partielle mais partiale . Malebranche définit la conscience comme le sentiment de soi. Or un sentiment est subjectif. Il est très difficile de bien se juger car nous sommes juge et partie. Notre relation à nous-mêmes est marquée par l'amour-propre, qui nous pousse à déformer les représentations qui nous dérangent afin de conserver une image satisfaisante de soi. Freud reprend cette idée en soulignant que le narcissisme est une des composantes essentielles de l'être humain. Nous nous flattons sans même nous en apercevoir car il est essentiel de conserver l'estime de soi. Nous pouvons donc parler de ruses du désir dont la conscience est souvent la dupe. Croire qu'il suffit d'être conscient de soi pour se connaître semble être d'une grande naïveté. Nous croyons que nos certitudes sont fondées car elles sont immédiates. Or ce qui nous semble évident est en réalité le résultat d'un processus dont nous n'apercevons qu'une partie.

[Transition] La portée de ces critiques peut encore être radicalisée. Ce sera le moyen de trouver la réponse la plus réfléchie.

3. Se connaître est possible

A. l'inconscient freudien.

Freud entend par l'inconscient l'ensemble des pulsions dont l'existence est indépendante de la conscience et de la volonté. Freud parle du « ça » pour indiquer qu'il y a en nous, à chaque instant, des processus sur lesquels nos facultés conscientes n'ont pas de prise directe. La vie sexuelle est pour lui une manifestation privilégiée de la présence en chacun d'une dimension naturelle qui a un impact sur notre vie tout entière. Les convictions de Freud sont nées de ses efforts pour soulager des patients hystériques. Ceux-ci souffraient de symptômes, comme des contractions, sans que leur corps ait été abîmé par un accident. Freud en conclut que la cause des troubles était d'origine mentale. Le mot « psychique » désigne l'union du corporel et du spirituel. Le point important est que le sujet malade prétend ne pas savoir pourquoi il souffre. La cause de ses troubles lui est inconnue et il faut mettre en place une cure fondée sur la parole pour que le patient parvienne à cette connaissance. Freud soutient donc que la connaissance de soi est d'abord bloquée par un acte de refoulement expressif d'un conflit entre la conscience et l'inconscient. Le complexe d'Œdipe en est l'occasion privilégiée. Freud soutient qu'à la racine de la vie psychique existe un conflit qu'il nous a fallu régler faute d'en souffrir à l'âge adulte. L'enfant se structurerait en acceptant sa place au lieu de vouloir occuper celle du parent de même sexe. Un « Œdipe » mal réglé produirait des névroses ou des angoisses de culpabilité.

B. Une discipline de la réflexion

La psychanalyse critique d'emblée les prétentions de la conscience à donner une véritable connaissance de soi. Freud critique le narcissisme inhérent à chacun et soutient de façon provocante que « le moi n'est pas maître dans sa propre maison ». Il apparaît tiraillé entre les exigences des pulsions du ça et les interdits de la conscience morale que Freud nomme le surmoi. Est-ce à dire que la connaissance de soi n'a pas de sens car l'inconscient y fait irrémédiablement obstacle ? La chose est plus complexe. Freud invite chacun à rentrer en soi et à chercher à se connaître. La reconnaissance de l'inconscient est le premier pas vers l'acquisition d'un savoir authentique. C'est en ce sens que Ricœur parle de la psychanalyse comme d'une « discipline de la réflexion ». Se connaître exige un travail sur soi par lequel nous essayons de nous délivrer des illusions premières dues au narcissisme. Des résistances sont à vaincre mais la tâche a du sens et le psychanalyste aide le patient à nommer et à surmonter les causes de sa souffrance. L'intérêt porté à l'inconscient n'est donc pas une façon d'abandonner l'analyse mais au contraire de l'étendre.

L'affirmation résolue de l'existence d'un inconscient psychique donne à ce dernier un statut paradoxal. Il est ce qui fait obstacle à une connaissance de soi complète mais il est aussi ce qui permet d'étendre cette connaissance, de la rendre plus précise et plus complète. Freud résume ce point dans une phrase énigmatique : « Là où c'était je dois advenir. » La conscience de soi s'affine en prenant en compte la puissance de son opposé, l'inconscient.

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Bergson, l’inconscient : obstacle à la liberté ?

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Bergson défend que nos actions et nos pensées ont tendance à devenir des automatismes, c'est-à-dire qu'elles sont prises en charges par l'inconscient.

Bergson , philosophe français du XXe siècle, défend dans l’ Energie spirituelle , que nos actions et nos pensées ont tendance à devenir des automatismes, c’est-à-dire qu’elles deviennent inconscientes. Selon lui, notre conscience est limitée et ne peut prendre en charge une quantité infinie de données ou d’actions. Il y a donc un moment où c’est l’inconscient qui prend le relais.

La conscience est liberté

Selon Bergson, les moments où nous sommes le plus conscient sont notamment les moments où nous devons apprendre quelque chose de nouveau. On peut penser, par exemple, à l’apprentissage d’un instrument ou encore à l’apprentissage de la conduite. Chacun se souvient à quel point, il fût d’abord difficile de coordonner nos différents mouvements lors de nos premières leçons de conduite. La difficulté était alors que nous devions faire réellement attention à nos différents mouvements et que notre conscience était saturée. Nous avions du mal à faire attention à tout et cela nous demandait beaucoup d’énergie. Mais cette difficulté s’efface dès lors que nos mouvements deviennent habituels, alors c’est l’inconscient qui prend en charge ces mouvements et ils deviennent automatiques c’est-à-dire que nous pouvons les réaliser sans y faire attention et en faisant autre chose en même temps, par exemple, parler à quelqu’un.

Un autre moment où nous restons particulièrement conscients, selon lui, sont les moments de « crises intérieures » c’est-à-dire les moments où nous devons faire un choix important pour notre avenir et où nous avons clairement conscience que la décision que nous allons prendre aura des conséquences pour nous. Alors, nous essayons d’anticiper les conséquences de nos choix et nous sommes le plus attentifs possibles afin de faire le meilleur choix possible. Dans cette situation nos pensées et nos actes sont pleinement conscients, mais en dehors de ces moments le plus gros de nos actions et pensées relèvent davantage d’automatismes et d’habitude c’est-à-dire de notre inconscient.

Quelle liberté nous reste-t-il dans cette situation ?

Le fait que la majorité de nos pensées et actions soient inconscientes et de l’ordre de l’automatisme peut nous faire gagner une certaine liberté d’action car alors il est possible de faire plusieurs choses en même temps par exemple. Mais, dans le même temps, nous perdons notre libre arbitre car quand nos actions ou pensées sont automatiques, il ne nous est plus possible de les choisir, cela se fait tout seul. C’est pourquoi en ce sens l’inconscient est plutôt un obstacle à la liberté car nous ne pouvons plus exercer notre liberté de choix. A moins de faire l’effort de redevenir conscient de nos automatismes pour les changer.

En effet, si l’inconscient semble en ce sens un obstacle à notre liberté, nous gardons néanmoins la possibilité de changer nos habitudes. Cela signifie que nous devons reprendre conscience de nos automatismes pour prendre de nouvelles habitudes de manière consciente, qui ensuite deviendront des automatismes inconscients. L’inconscient n’est donc pas un si grand obstacle à notre liberté.

Pour voir davantage d’éléments de cours sur le thème de l’inconscient vous pouvez consulter cette page .

Texte de Bergson sur l’inconscient :

Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix ; puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d’autre part, les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l’aurons fait ? Les variations d’intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez, de création, que nous distribuons sur notre conduite. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que conscience est synonyme de choix.

Henri Bergson, « La conscience et la vie » (1911), dans L’Energie spirituelle .

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

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Peut-on connaître l'inconscient ?

Corrigé complet.

Tout le monde a effectué des actes sans en avoir conscience. Ces actes sont effectués sous l’effet de l’inconscient. Est-on capable d’avoir une notion plus ou moins précise de l’inconscient qui nous fait produire ces actes sans que nous n’en ayons conscience? Est-il possible de percevoir la nature, la constitution et les manifestations de l’inconscient de manière précise ? Après avoir vu la structure de l’inconscient, nous verrons comment ces mystères sont le propre de l’inconscient.

I. On peut connaître en partie l'inconscient par sa nature

Avant Freud, certains philosophes avaient déjà montré que la représentation cartésienne du psychisme humain était insuffisante. Pour Descartes, l'esprit s'identifiait avec la conscience, avec la pensée claire et distincte. On pouvait avoir accès, par la conscience, à tout ce qui se passe en nous, sans possibilité d'erreur (cf. fait que le malin génie ne pouvait nous tromper concernant tout ce qui se passe dans notre esprit). Dès le 17e, un contemporain de Descartes, Leibniz, a répondu à Descartes que cette conception du psychisme humain n'est pas valide, et est insuffisante. Pour Leibniz, contrairement à Descartes, on ne peut pas rendre compte du psychisme, et même du comportement en général, sans reconnaître l'existence de pensées inconscientes. Sa thèse va être que l'on n'a pas accès (ou conscience de) à tout ce qui se passe en nous. La pensée n'est pas toujours pensée consciente: nous pensons toujours mais nous n'avons pas conscience de toutes nos pensées.

Dans le texte Nouveaux Essais, Préface, pp.41-42, Les petites perceptions , Leibniz insiste sur ce point : il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais, sans aperception ou réflexion ; il y a des changements dans notre âme, dont nous ne nous apercevons pas. Leibniz soutient donc qu'il existe deux sortes de perceptions dans notre esprit. En effet je peux entendre un son sans m'en apercevoir, sans savoir que je l'entends. Cela nous montre la nécessité de reconnaître l'existence de pensées ou perceptions inconscientes, qui ne laissent pas de faire toujours leur effet sur nous, mais qui ne sont aperçues (consciemment) qu'à un certain moment. La conscience émerge de l'inconscient : on voit bien qu'il y a ici un passage graduel de l'inconscience à la conscience. On passe donc à la conscience à partir d'éléments inconscients. On connaît donc l’inconscient, mais également sa structure.

En effet, Freud va élaborer le concept d’un inconscient qui est une instance à la fois psychique et distincte de la conscience, et ayant ses propres structures et ses propres lois de fonctionnement et d’action. Dans ce qu'il appelle sa "topique" (représentation en quelque sorte spatiale du psychisme humain), Freud compare l'appareil psychique à une maison à trois étages. Ces trois parties se distinguent l'une de l'autre et possèdent chacune ses propres contenus et lois de fonctionnement, le plus souvent en conflit: - 1er étage : La conscience qui recueille l’ensemble des valeurs moralement admises par la société. En conséquence, elle refuse ce qui lui apparaît incompatible avec ces valeurs. - 2ème étage : le préconscient qui stocke des éléments qui furent conscients, mais qui n’ont pas la nécessité de l’être en permanence. - 3ème étage : L’inconscient au niveau le plus profond ; il est composé d’éléments subissant un refoulement, dû à la censure qui, dans la vie quotidienne, sépare l’inconscient du système préconscient, et interdit aux pulsions et aux désirs qu’elles suscitent l’accès au conscient. L'inconscient est donc pour Freud l'ensemble des désirs les plus primitifs, souvent sexuels, qu'ils soient refoulés ou originaires, constitutifs de tout homme. En général, on dit que ce sont des désirs refoulés (dans l'enfance) qui le constitue. Le concept d'inconscient s'enrichit donc : il n'est plus seulement un réservoir de "contenus" échappant à la conscience. Ces contenus sont dotés d'une signification, ils sont acceptables ou non par la conscience, et donc, "refoulés" par la conscience dans l'inconscient. Il a donc acquis, par rapport à la tradition classique, un sens positif : lieu psychique qui a ses contenus représentatifs spécifiques, une énergie et un fonctionnement propre.

On connaît donc la structure de l’inconscient, mais cet inconscient a des moyens de s'exprimer ; on va donc pouvoir d’une certaine manière y accéder et le connaître.

II. On peut connaître en partie l'inconscient par ses manifestations

En effet, les actes manqués et les lapsus sont une manifestation de l’inconscient. Lors d’un lapsus ou d’un acte manqué, l’inconscient profite d'une circonstance favorable, extérieure, pour contourner le barrage que fait habituellement la conscience et se faufiler au dehors. Des mots que je dis à la place d'autres, sans raison apparente, mais qui en fait révèlent un désir inconscient : ainsi un président d'une assemblée, au lieu de déclarer "la séance est ouverte", peut manifester son ennui (inconscient) en disant : "la séance est close". Ou au lieu d'aller à l'école, je vais au bar du coin : acte où le résultat visé consciemment n'est pas atteint et se trouve remplacé par un autre; c'est donc le symptôme d'un fonctionnement inconscient et un compromis entre l'intention consciente (aller à l'école) et le refoulé (ne pas avoir envie d'y aller), et donc, une manifestation de l'inconscient.

L’inconscient se manifeste à travers l’hystérie ; en effet, l'hystérie est un trouble qui se manifeste de façon corporelle. Exemple : des tics, des peurs, des phobies, des répétitions de certains actes, etc. Longtemps, l'origine de ces troubles est restée énigmatique. À tel point qu'au Moyen Âge, les femmes qui en souffraient étaient accusées de sorcellerie. Plus tard, on attribua ces troubles à la frustration sexuelle. Freud trouva, grâce à son hypothèse de l'inconscient, une explication plus "rationnelle" de l'hystérie : ainsi, selon lui, quand les conflits entre les exigences de la conscience et les désirs refoulés (inconscients) sont trop violents, et qu'on fait trop d'efforts pour rejeter les pensées/désirs inavoués dans l'inconscient, il arrive que l'on se mette à souffrir de troubles du comportement, qui se manifestent de façon corporelle. Les symptômes hystériques seraient dus à des chocs affectifs, dont le patient ne s'est pas libéré (ils traduisent un moment de la vie du sujet qui lui échappe). Les symptômes hystériques sont donc les moyens détournés qu'ont trouvés les désirs refoulés pour se satisfaire.

Mais là où l'inconscient se manifeste le plus, c'est la nuit pendant le sommeil. Alors, la censure laisse se manifester les contenus inconscients, qui font surface dans les rêves. Comme le dit Freud dans Introduction à la psychanalyse, "le rêve est la satisfaction inconsciente et déguisée d’un désir refoulé" : satisfaction déguisée pour que justement la conscience en laisse émerger des fragments plus ou moins nombreux et cohérents, dans lesquels elle ne reconnaît pas ce qu’elle avait d’abord refoulé.D’où cette satisfaction au réveil : satisfaction liée au sentiment, à l'impression, d'avoir réalisé un désir, et d’avoir pu tromper la conscience.Les rêves obéissent donc à une logique rigoureuse, celle de l'inconscient. Cette logique : règles selon lesquelles les contenus s'associent, s'échangent selon des lois (déplacement, condensation, symbolisme). Le rêve a un contenu manifeste et un contenu latent. Le contenu manifeste est ce dont nous avons conscience, et le contenu latent, son sens caché, inconscient. Il y a un travail d'élaboration du rêve (autre manière de dire que l'inconscient travaille, a des lois de fonctionnement propres) : c'est le passage du contenu latent au contenu manifeste; c'est un travail d'encodage, de déformation (puisque ces idées latentes du rêve sont toujours des désirs inconscients) qui se produit sous l'influence de la censure (moins sévère qu'à l'état de veille). Ce qu'il faut bien retenir, c'est que l'inconscient fait tout pour ne pas se faire reconnaître (sinon, ça ne passerait pas la censure) L’objet réel du désir sera remplacé dans le rêve par un objet généralement associé à l’objet réel, ou par un symbole de cet objet réel. -Précision : cet objet ressortit généralement des domaines faisant l’objet des désirs et craintes les plus violents et conflictuels : la mort, la naissance, la sexualité. Exemples de symboles : -la mort peut être symbolisée par le voyage, le départ -la naissance, par la sortie de l’eau -les activités et organes sexuels, par des objets ou situations qui leur ressemblent par une caractéristique quelconque : cannes, parapluies, robinets, crayons, objets qui s’allongent, serpents, etc. Ce sont là des exemples fréquents, souvent culturels, correspondant à des symbolismes codifiés, mythes, contes populaires ou expressions populaires dans le langage courant. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'ordre des éléments est souvent inversé. Il y a en quelque sorte une logique propre de l'inconscient Le psychanalyste fera un travail d'interprétation, inverse du premier, pour chercher ce sens caché permettant ainsi de connaître la nature de l’inconscient.

Nous pouvons connaître certains aspects de notre inconscient, mais une grande partie reste mystérieuse et incompressible.

III. Mais l'inconscient par essence reste en partie mystérieux

Effectivement, l’inconscient est propre a chacun mais personne ne peut vraiment dire de quel souvenir il est fait, ni de quelle pensé ou désir il est composé. En effet, l’inconscient reste un mystère pour l’homme ; il est composé de sentiments, de pulsions et de désirs refoulés. Mais chaque sujet possède des sentiments différents des désirs propres ; il est donc impossible de définir exactement de quoi l’inconscient est constitué. C’est le cas durant le sommeil ; la censure se situe entre inconscient et préconscient. En conséquence, les désirs accèdent à ce dernier, où ils trouvent des travestissements possibles. Le rêve présente le contenu manifeste et le contenu latent. L’interprétation du rêve consiste à analyser le contenu manifeste pour remonter de ces images et de ces mots jusqu’à ce dont ils constituent la version acceptable. Mais il existe une grande difficulté à analyser le rêve car il n’y a pas correspondance terme à terme entre les éléments manifestes et les éléments latents. En effet, un élément manifeste peut représenter plusieurs éléments latents et le centre du contenu latent peut être totalement modifié, ou même absent du contenu manifeste. De plus, chaque rêveur à une façon personnelle de symboliser le contenu latent.

La nature de l’inconscient reste donc actuellement une énigme pour les hommes ; mais pas seulement, l’homme ne peut définir à quel instant l’inconscient va se manifester et va arriver à passer la censure, à se déguiser pour tromper la censure et arrivé dans le conscient. En effet, on ne prévoit pas un lapsus ou une phobie. Les mots que je dis à la place d'autres, sans raison apparente, mais qui en fait révèlent un désir inconscient comme un président d'une assemblée, qui au lieu de déclarer "la séance est ouverte", peut manifester son ennui (inconscient) en disant "la séance est close" ne prévoit pas cet acte. Il ne pouvait savoir que son inconscient allait se manifester. L’instant de manifestation de l’inconscient nous est donc toujours inconnu, de même que la forme que va prendre l’inconscient pour se manifester. De même qu’on ne peut distinguer à quel moment il agit et à quel instant notre pulsion ou désir va être refoulé pour être modifié. Personne ne peut connaître un désir dont il n’a pas conscience d’avoir ; je ne peux pas savoir que mon désir sexuel est refoulé si je n’ai pas conscience que j’ai un désir sexuel à un instant précis. Les désirs à un instant donné étant différents pour chaque sujet, il est impossible de définir exactement la nature de l’inconscient.

Nous ne pouvons douter de l’existence de notre inconscient ni de la connaissance de sa structure décrite par Freud. L’inconscient est resté durant de nombreuses années un grand mystère mais aujourd’hui une grande partie est connue. En effet, en plus de sa structure et sa place dans l’appareil psychique divisé en trois étages suivant la topique de Freud on connaît les différentes formes de manifestation de celui-ci, ainsi que son contenu. Effectivement même si l’on ne peut définir exactement la nature des désirs de notre inconscient on ne peut nier que celui-ci est composé de désirs.

De plus, ignorer quand l’inconscient va se manifester et sa nature est le propre de l’inconscient. En effet, la définition de l’inconscient par opposition au conscient et d’agir à notre insu sans que nous n’en ayons conscience et d’être constitué d’éléments que la conscience refuse d’admettre ; on ne peut donc pas y accéder et connaître leurs natures. Nous connaissons l’existence de l’inconscient sinon on ne pourrait en parler. Nous connaissons sa structure grâce à Freud, les éléments qui le composent et ses manifestations qui nous aident à mieux le comprendre. On peut donc connaître l’inconscient même si certains éléments nous échappent.

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Philo - Dissertation Corrigée - La Conscience

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Philosophie terminale la conscience

Sujet: Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

  • Une introduction
  • Un développement en trois parties (thèse, antithèse, synthèse)
  • Une conclusion

Les étapes de la dissertation

1. analyse du sujet et des termes du sujet:, 2. s'interroger sur le sujet, 3. mobilisation des connaissances:, repères: , les repères et distinctions sont des éléments importants dans votre copie. ils permettent une meilleure  rédaction de ton devoir. attention cependant à ne pas trop en utiliser. ici, on pourra employer les suivants: média et immédiat identité, égalité, différence objectif, subjectif, intersubjectif, mobiliser des connaissance, des exemples et des citations:, 4. trouver une problématique:, 5. elaborer un plan en 3 parties:.

  • Partie 1 : la conscience rend possible la connaissance de soi.
  • Partie 2 : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause une connaissance parfaite de soi.
  • Partie 3 : c'est notamment grâce à la médiation d'autrui que l'on apprend à ce connaître.

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  6. Peut-il y avoir une science de l'inconscient

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  7. L'inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance? (Bac 2021)

    Le paradoxe de cet intitulé n'est pas difficile à trouver : si l'inconscient est ce qui échappe à la conscience et si la connaissance exige une conscience, on ne voit pas comment celle-ci pourrait en prendre connaissance ! Et pourtant, nouveau paradoxe, Freud prétend mettre au point une science de l'inconscient !

  8. L'inconscient

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  9. L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de

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  10. Le problème de l'inconscient selon Descartes

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  11. Bergson, l'inconscient : obstacle à la liberté

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    Plus exactement, il ne s'agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l'homme et l'animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l'homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet ...

  13. L'inconscient

    L'inconscient - dissertations de philosophie. L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'Homme ? Admettre l'hypothèse d'un inconscient psychique est-ce dénier à l'homme toute responsabilité ? Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?

  14. Peut-on connaître l'inconscient

    Nous connaissons sa structure grâce à Freud, les éléments qui le composent et ses manifestations qui nous aident à mieux le comprendre. On peut donc connaître l'inconscient même si certains éléments nous échappent. Corrigé de la dissertation de philosophie, disponible gratuitement, et rédigé par l'élève marion51204.

  15. Dissertation sur la conscience et l'inconscient

    La portée de ces critiques peut- être encore radicalisées. Cela serait le moyen le plus efficace de trouver une réponse réfléchie. Freud entend par l'inconscient l'ensemble des pulsions dont l'existence est indépendante de la conscience et la volonté.

  16. L'inconscient existe-t-il ?

    C'est que l'inconscient et Dieu ont ceci en commun d'être inaccessibles, par définition. Ni les sens, ni la raison ne permettent d'y accéder directement. Définition et dégagement de leurs particularités vont donc nécessiter des formes de pensée très proches, qui aboutiront à des identités remarquables.

  17. Philo

    Les étapes de la dissertation. 1. Analyse du sujet et des termes du sujet: Il faut prendre le temps de lire plusieurs fois le sujet, et d'en dégager les principaux termes importants. Dans notre cas il s'agit de: "Suis-je ; conscience ; être". Il faut commencer par une bonne définition du terme essentiel du sujet " la conscience ".

  18. L'idée d'inconscient remet-elle en cause la liberté

    Cette dissertation explorera cette question en examinant les implications de l'idée d'inconscient pour notre compréhension de la liberté. II. L'inconscient : une force qui nous échappe. L'inconscient est une force mystérieuse et puissante qui opère en dehors de notre conscience.

  19. PDF L'hypothèse de l'inconscient est-elle scientifique

    C) L'inconscience et l'inconscient L'inconscience (ou être inconscient) L'inconscient (ou avoir un inconscient) R envoie à des états de notre psychisme comme l'évanouissement, le coma, le sommeil. C'est un état de suspension de notre conscience. Il concerne aussi les actes irréfléchis comme la conduite en état

  20. "L'inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance

    L'inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n'y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d'accéder à une forme de…. Sigmund Freud. Le conquistador de l ...

  21. Dissertations sur La conscience

    La dissertation philosophique traitera du thème de la bonne conscience en relation avec la moralité. Le sujet nous invite à questionner les liens entre conscience morale personnelle et les standards universels de justesse et d'intégrité. Lire la suite. Dissertations. La conscience.

  22. La psychanalyse est-elle scientifique ?

    La provisionnalité constitutive d'une « science » de l'inconscient n'est certes pas de tout repos. Elle est la condition de tout savoir critique. Il nous semble que les psychanalystes ne doivent pas craindre d'entrer dans l'arène de la controverse, ni d'affronter leurs détracteurs sur le terrain de l'explication de leurs ...

  23. PDF L'hypothèse de l'inconscient

    Conclusion. Avec l'hypothèse de l'inconscient, Freud rend compte d'une réelle continuité entre les phénomènes conscients et les phénomènes psychiques inconscients. Mais la dimension exclusivement psychique est problématique : l'activité psychique inconsciente est pensée sur le modèle de l'activité consciente.