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Le travail - dissertations de philosophie

  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

Quels sont les nombreux sujets de baccalauréat portant sur la notion de travail ?

Par Olivier

Rédigé le 7 November 2022

8 minutes de lecture

amorce dissertation sur le travail

  • 01. La notion de travail en philosophie
  • 02. La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération
  • 03. L'influence du travail sur l'Homme
  • 04. Le travail : outil pour casser ses chaînes
  • 05. Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie
  • 06. Exemples de sujets de dissertation

Sophie

La notion de travail en philosophie

Le travail est vu comme une nécessité dans nos sociétés modernes. Son utilité est toute trouvée : il apporte l'indépendance financière en nous donnant un salaire. Il est donc source de liberté.

Une fois l'aspet financier écarté, le travail reste néanmoins une corvée vécue comme une contrainte, voir parfois même une dépendance. Dans ce cas, le travail peut être abordé comme une privation de liberté.

Enfin, le travail a un rôle social dans le développement de l'Homme et lui permet aussi de contrôler les éléments, la nature, de gagner en connaissances scientifiques.

La question principale autour de la notion de travail est donc de débattre de son rôle : libérateur ou au contraire, exerce-t-il une contrainte sur l'Homme ?

La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération

La première idée qui nous vient en tête quand on pense au travail, c'est sa rémunération. Or le travail rémunérateur n'est pas la seule forme de travail possible. Pour cause, on peut s'inverstire dans du travail intellectuel en apprenant ou en s'enteaînant, perfectionnant sa technique. Il est aussi possible de s'adonner à du travail domestique tel que du bricolage, de la mécanique.

La définition philosophique du travail est la transformation de la nature afin de satisfaire nos besoins. Cette transformation intervient en créant des produits, des villes, des outils, des moyens de transports. Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu.

Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir. Parmi les formes de travail non rémunérateurs on retrouve les études avec les recherches, les rédactions d'écrits comme les articles ou encore la résolution de problèmes. Mais aussi le travail sportif qui va vous permettre de vous améliorer dans une discipline donnée par le biais d'entraînements physiques et moraux. On retrouve aussi le travail créatif qui consiste principalement en des activitées artistiques avec le dessin, la peinture, la sculpture, la composition. Enfin, on retrouve le travail domestique et ménager : organiser sa maison, s'occuper des enfants, faire la cuisine, bricoler sa voiture, réparer un mur.

Cependant les formes de travail non rémunérateur que nous venons d'évoquer ne sont pas forcément perçues par la société comme une vraie forme de travail car elles n'apportent pas de rémunération. Pourtant, ce lien entre travail et argent est assez récent.

Le travail est-il dangereux ?

Les origines du mot travail remontent au latin tripalium, moyen de torture. Mais cette étymologie est de plus en plus controversée.

L'influence du travail sur l'Homme

Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

Le travail : l'école de la vie obligatoire

Lorsqu'on remonte aux origines de l'humanité, le travail était obligatoire pour la survie : cueillir, chasser, faire du feu ou fabriquer des habits. Puis avec le temps, la société se modernisant et se hiérarchisant, un écart s'est creusé entre ceux qui travaillent et ceux pour qui quelqu'un travaille.

Le travail était équitablement partagé entre les hommes lorsqu'ils étaient tous égaux. C'est notamment le cas des hommes nomades qui vivaient en tribus. Tout le monde était dans la même situation : il devait survivre. Les différents membres se répartissaient naturellement les tâches selon leur capacités et non leurs volontés : celui qui court vite va à la chasse, le grand participe à la cueillette, le fort fabrique les armes. A cette époque, tout le monde sans exception travaillait et ne semblait pas vivre cela comme une contrainte. C'était aussi évident pour eux que de respirer.

Avec la modernisation et la sédentarisation, des guerres ont commencé à voir le jour entre les différentes tribus et l'esclavage est alors né. Les prisonniers de guerre étaient contraints de travailler en esclaves au service des vainqueurs. C'est alors que le travail vécu comme une contrainte est apparu.

Mais dès cette apparition du travail comme une obligation, les philosophes ont analysé que le travail apportait un bénéfice à celui qui le réalisait et ce bien plus qu'à celui qui le commandait. En effet, le travailleur gagne en éducation, en technique et en expérience. Pendant ce temps, le maître n'apprends pas et devient de plus en plus dépendant de celui qui travaille pour lui. Cette oisiveté peut même le conduire à sa perte : l'escalve fabricant alors les armes qui lui permetteront de reprendre le dessus sur son maître.

Le travail : moyen d'élévation moral

Certains philosophes considèrent que le travail est un devoir envers soi-même car il nous permet de se former moralement. C'est la cas de Kant. Son idée est que le travail permet de répondre au besoin de conscience morale et de fierté. C'est le travail qui nous différencie des animaux car ces derniers satisfont leurs besoins par le biais de l'instinc alors que nous le faisons par le travail.

C'est aussi l'avis de Freud qui dit qu'un homme a besoin du travail pour s'épanouir. Pas forcément le travail rémunérateur comme nous le connaissons mais toute forme de travail qui nous permet de nourrir notre nature sous forme d'effort moral.

Le travail : nécessaire à l'être social

Il s'agit d'un fait indéniable : le travail nous insère au sein de la société. Il nous sociabilise et apprends à vivre avec les autres. Nous forçant à communiquer, il nous forme à devenir un être social.

Le travail peut donc également être perçu comme un outil de sociabilisation. Le travail étant divisé entre les hommes, ces derniers doivent s'entraider, communiquer, collaborer pour le réaliser. Cettte division s'effectue soit entre le genre de travail (intellectuel ou manuel) ou soit en fonction du statut social (supérieurs hiérarchiques, managers ou employés). Par exemple le charpentier doit travailler avec l'architecte pour poser une toiture. Les interactions avec les autres nous permettent d'améliorer le langage, la communication et les rapports humains.

Le travail : outil pour casser ses chaînes

Comme nous l'avons vu précédemment, le travail a aidé l'Homme à se libérer des foudres de la nature, de s'intégrer à la société et enfin à augmenter ses compétences et connaissances. Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.

Au fil du temps, le travail a en effet été de moins en moins contraignant. Au Moyen-Âge, les travailleurs étaient sous le régime du servage féodal, ce qui signifiait qu'il appartenaient au seigneur des terres sur lesquelles ils travaillaient. Avec l'arrivée du capitalisme, le travailleur a trouvé une certaine liberté, avec des droits, une rémunération et un encadrement (code du travail). Maintenant, c'est le travailleur qui propose ses compétences sur un marché. La concurrence dépend alors des autres travailleurs et des besoins de ceux qui les embauchent tandis qu'à l'époque, l'esclave était propriété de son maître.

Comment le travail nous libère-t-il ?

Pour finir, il existe d'autres formes de travail, notamment sur soi, qui permettent à l'Homme de se libérer. Cela peut être le cas par exmeple quand on réalise un travail de psychanalyse ou qu'on se pose des questions sur nos actes, nos pensées. Pour cause, ce travail sur soi nous aide à nous libérer, à évoluer et se sentir bien.

Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie

Malgré les avantages listés précédemment, le travail reste un élément de douleur.

Dans la Bible, le travail est vu comme une punition à un péché. Pour rappel, Dieu a puni Adam et Eve car ces derniers n'ont pas respecté ses volontés. L'Histoire rappelle aussi que les pourfendeurs du travaillent libérateur ont parfois utilisé ces arguements pour asservir l'Homme comme cela a été le cas avec les régimes totalitaires nazis ou russes à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Prenons pour exemple le slogan cynique inscrit au dessus du porche d'entrée du camp de concentration de Dachau : " Arbeit macht frei ", le travail rend libre, en sachant que les hommes qui y entraient étaient asservis et enfins exterminés.

Qui était Stakhanov ?

L'acquisition de savoir par le biais du travail apparaît limitée selon le poste que l'on occupe. En effet, du travail ouvrier ou industriel, répétitif, semble plus abrutir la personne que l'aider à s'élever.

C'est cet exemple qui est repris dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin : le travailleur est assimilé à une machine, répétant du matin au soir la même action, sans la moindre forme de réflexion.

Exemples de sujets de dissertation

Travailler rend-il libre ?

Le travail est-il aliénant ?

L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?

Le travail peut-il être pour l'homme autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins ?

Pourquoi parler du travail comme d'un droit ?

Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?

La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ?

Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

L'inégale puissance de travail des hommes est-elle source d'injustice ?

Est-on moralement obligé de travailler ?

Le travail a-t-il une valeur morale ?

Gagne-t-on sa vie en travaillant ?

Travailler, est-ce seulement mettre en oeuvre une technique ?

Peut-on dire que "tout travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ?

Peut-on opposer le travail au loisir ?

Quel est le sens du travail ?

Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le travail permet-il à l'homme de devenir une personne ?

Comment s'intégrer par le travail ?

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Travailler est-il un obstacle à la liberté ?

La nécessité du travail n'est-elle qu'une contrainte ?

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Clément

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Phrase d accroche exemple.

PHRASE D ACCROCHE EXEMPLE. Qu’est-ce qu’une phrase d’accroche ou une phrase d’amorce? On en préconise l’emploi dans le commentaire de texte comme dans la dissertation , en ouverture de l’ introduction . D’abord, nous tenterons de définir de quoi il s’agit. Autrement dit, nous expliquerons le rôle rhétorique de la phrase d’accroche. Puis, nous prendrons un exemple de phrase d’amorce à titre illustratif.

On y voit la phrase d'amorce.

1. Qu’est-ce qu’une phrase d’accroche?

A. qu’est-ce qu’une phrase d’accroche.

Ainsi, la « phrase d’accroche » vise, comme son nom l’indique à accrocher le lecteur. D’ailleurs, la formule synonyme, « phrase d’amorce », met en évidence le même processus c’est-à-dire que cette première phrase sert à amorcer l’introduction. (en attirant l’attention de celui qui lit DONC du correcteur)

B. Ce qu’il ne faut SURTOUT PAS faire

  • Effectivement, il y a certaines fadaises à éviter ABSOLUMENT que ce soit dans un commentaire ou une dissertation. Vous devez impérativement éviter les poncifs tels que « Depuis la nuit des temps, l’homme s’interroge sur… » Pourquoi? Parce que ces phrases pourraient être employées avec n’importe quel sujet à la suite des points de suspension.
  • De même, il faut proscrire les tournures telles que : « Victor Hugo, ce très grand écrivain. » Effectivement, le problème reste le même. A priori, tout auteur qui mérite d’être étudié à l’école des décennies voire des siècles après sa mort est un grand écrivain.
  • Au fond ces deux écueils majeurs que les élèves commettent montrent une incompréhension quant au rôle de la phrase d’amorce.
  • En effet, la phrase d’amorce doit interpeler l’intérêt et répondre à la captatio benevolentiae classique. Autrement dit, il faut susciter l’intérêt , favoriser l’entrée dans la lecture (de votre commentaire ou dissertation).

2. Comment rédiger une phrase d’accroche? PHRASE D ACCROCHE exemple

Ensuite, il est possible de procéder de différentes manières pour effectuer une phrase d’amorce efficace et bien sentie.

Il faut TOUJOURS partir de la problématique. C’est effectivement le meilleur moyen de trouver un angle pertinent pour ouvrir l’introduction.

Donc, concrètement, vous pouvez rechercher une entrée selon différents points:

D’abord, le mouvement littéraire peut-être intéressant dès lors que vous exploitez l’un de ses caractéristiques dans la problématique. Prenons un exemple, si le texte à étudier est un texte de Balzac . Vous avez défini une problématique qui porte sur la description détaillée du personnage. Dès lors, vous pouvez axer la phrase d’amorce sur le Réalisme dont la volonté est de représenter le réel avec précision. Ainsi, vous pourriez par exemple écrire une phrase telle que:

« Au XIXème siècle, les auteurs réalistes se proposent de montrer le réel avec une grande précision, ils donnent, pour ce faire de nombreux détails. » Vous pouvez ainsi facilement enchaîner sur la présentation du texte et de l’auteur PUIS sur l’annonce de la problématique. Effectivement, ces trois étapes sont liées. »

Ensuite, c’est parfois plus difficile, mais il est possible de prendre appui sur la culture . En reprenant, le même texte et le même auteur que dans le point précédent, il serait possible de débuter par la photographie. En effet, celle-ci naît et se développe à la même époque que le réalisme. Dans ce cas, la phrase d’accroche serait plutôt:

« Au XIXème siècle, la photographie naît et connaît un véritable essor. Elle donne à voir avec justesse et précision les moindres détails d’un visage ou d’un paysage. A la même période se développe le Réalisme qui semble vouloir rivaliser avec l’art photographique tant les auteurs s’évertuent à dépeindre les moindres contours du réel. »

D’ailleurs, dans la même perspective que l’approche culturelle, il est est envisageable de débuter l’introduction par l’ Histoire . Imaginons cette fois que le texte à étudier soit un poème d’Eluard sur la guerre. Il est dès lors tout à fait envisageable d’axer la phrase d’amorce sur le contexte historique de l’écriture et de la publication. Vous pourriez alors proposer une accroche telle que:

« En 1945, la Seconde Guerre mondiale marque met un terme à la parenthèse enchantée des Années Folles. La violence, la peur et la mort viennent mettre un terme à la fête et à la légèreté. »

CONCLUSION, PHRASE D ACCROCHE EXEMPLE

Nous espérons que cette fiche sur la phrase d’accroche et ses exemples a pu vous aider dans votre travail comme dans vos révisions. N’hésitez pas à nous dire si ces informations vous ont aidé dans les commentaires. D’autres fiches peuvent également vous intéresser:

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Le travail nous fait-il perdre notre liberté ?

Le travail et la technique

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Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

Définir les termes du sujet

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature , par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Étymologiquement, travail vient du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture à trois poutres. L'étymologie indique ainsi la dimension d' effort , voire de souffrance , qui serait inhérente au travail.

Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain : gagner une chose, c'est avoir cette chose en plus par rapport à avant, la perdre c'est avoir cette chose en moins par rapport à ce passé.

  • La liberté se définit de façon négative comme l'absence d' obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs. Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre , c'est-à-dire capacité psychologique à faire des choix sans y être poussé par une cause extérieure.
  • La liberté s'opposerait alors à la nécessité propre à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

  • Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté . Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté ?
  • La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander si le travail est un obstacle à la réalisation de ma liberté et, plus précisément, si le travail nous fait perdre une liberté qui, donc, lui préexisterait. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?
  • Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté . Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.
  • Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté .

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d'analyser le terme « perdre » : la question n'est pas seulement de savoir si le travail nous aide ou nous empêche d'accéder à la liberté, mais s'il nous la fait perdre, ce qui suppose qu'on soit libre avant le travail.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Utilisez l'étymologie, puisque « travail » est dérivé du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture.

Se demander si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est se demander si le travail nous dépossède d'une liberté dont nous disposerions sans lui. A priori , on aurait tendance à penser le travail comme un obstacle à notre liberté : nous n'irions jamais librement vers le travail, en ce qu'il serait source de souffrance. Mais est-il pour autant une activité aliénante ?

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain . La liberté se définit de façon négative comme l'absence d'obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs.

Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre . La liberté s'opposerait alors à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté. Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?

Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.

Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté.

1. Le travail nous fait gagner notre liberté

A. le travail est l'activité par laquelle l'homme s'affranchit de la nature.

La nature peut se définir comme l'ensemble du monde non transformé par l'homme. On distingue en ce sens la nature de la culture ou de l'artifice.

Dans un premier temps, on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Autrement dit, c'est par le travail que nous devenons libre, d'abord en ce que nous nous libérons par lui de la nature .

C'est en particulier ce qu'indique Hegel dans la première Philosophie de l'Esprit : le travail est une activité rationnelle qui, en tant que telle, s'oppose à la nature dont l'homme se dégage en la soumettant, par la technique, à une transformation. Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l'homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c'est par le travail que l'homme se libère et accède à son identité.

B. Le travail humanise l'homme

Dans Le Capital , Marx définit le travail comme une activité propre à l'homme, un « acte qui se passe entre l'homme et la nature » et « en même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie ». Autrement dit, le travail est humanisant parce que l'homme se sépare de sa propre nature.

C'est cette dimension libératrice, émancipatrice, du travail que développeront les analyses de Marx : si l'on peut dire que le travail est pour l'homme le moyen de gagner sa liberté, c'est dans la mesure où le travail est là encore pensé comme un acte qui fonde l'identité de l'homme . L'homme n'est lui-même que par le travail : il est l'essence de l'homme, dit Marx, ce par quoi la « nature devient pour l'homme ». Le « vrai travail », dit-il, est l'acte par lequel l'homme remplace le donné naturel par ses propres œuvres, ce par quoi le monde naturel devient humain.

[Transition] Pourtant, que le travail nous affranchisse de la nature ou nous fasse accéder à notre identité semble correspondre à une visée idéale du travail, à ce qu'il vise en son essence : mais la réalité du travail correspond-elle à son essence ? Autrement dit, peut-on dire que tout travail libère l'homme ?

2. Le travail nous fait perdre notre liberté

A. le travail sous sa forme productive reconduit la nécessité naturelle.

En réalité, on peut douter des vertus libératrices du travail dès lors que l'on considère le travail sous sa forme moderne, à savoir le travail productif , tel qu'il est organisé par la division du travail. Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même. Il devait appeler l'homme à se développer ; il le coupe de tout effort comme du rapport au résultat final du travail. « Du même coup, écrit Hegel, cette abstraction de l'habileté et du moyen rend plus complets la dépendance et les rapports mutuels entre les hommes pour la satisfaction des autres besoins, au point d'en faire une nécessité absolue. »

Dès lors que le travail n'est plus le moyen par lequel nous nous affranchissons de la nature mais ce par quoi nous retournons à la nécessité naturelle, on peut dire qu'il nous fait perdre cette liberté à laquelle nous accédions dans le cadre d'un travail artisanal .

B. Le travail moderne nous aliène

Ainsi, si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est que de libérateur il devient aliénant : alors même qu'il nous libérait, il devient dans le cadre du travail productif l'outil de notre aliénation. Loin de nous humaniser , le « travail réel » que décrit Marx nous animalise. En lui, dit Marx dans les Manuscrits de 1844 , « ce qui était animal devient humain, et ce qui était humain devient animal ». En effet, répétitif, désincarné, abstrait, ce travail n'a plus de raison d'être que le besoin vital. « L'homme fait de son activité vitale, écrit Marx dans Ébauche d'une critique de l'économie politique , de son essence, un simple moyen de son existence ».

Mais ce moyen de survivre que devient le travail dépossède l'homme de lui-même : privé du rapport au produit de son travail, le travailleur est alors aliéné en ce qu'il vend sa force de travail (il produit pour un autre en échange d'un salaire), et ne peut plus se reconnaître dans le résultat de son travail. On peut alors dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est dans la mesure où il devient ce par quoi l'homme se perd lui-même en devenant étranger à ses propres yeux.

[Transition] Mais au fond, si le travail moderne nous fait perdre notre liberté, n'est-ce pas parce que le travail est en soi une activité négatrice de liberté ?

3. Le travail et la liberté sont incompatibles

Après avoir montré en quoi le travail sous sa forme moderne nous faisait perdre notre liberté, il s'agit de montrer en quoi le travail est par essence un obstacle à la liberté.

A. Le travail est l'activité qui nous attache à la nature

Enfin, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est essentiellement parce que nous ne sommes libres qu'affranchis du travail. C'est là la conception du travail propre à l'Antiquité grecque, conception qu'examine Hannah Arendt dans la Condition de l'homme moderne : loin d'être une activité noble, humanisante, le travail est l'activité qui nous rattache à la sphère des besoins biologiques, à la nécessité de la nature .

« Les Anciens (…) jugeaient qu'il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations qui pourvoyaient aux besoins de la vie (…). Travailler, c'était l'asservissement à la nécessité, et cet asservissement était inhérent aux conditions de la vie humaine. Les hommes étant soumis aux nécessités de la vie ne pouvaient se libérer qu'en dominant ceux qu'ils soumettaient de force à la nécessité. » Ainsi, le travail étant indissociable du besoin, c'est-à-dire du seul souci de survivre, il est aussi ce en quoi l'homme perd son humanité .

B. Gagner sa liberté, c'est se libérer du travail

Par conséquent, l'homme libre, dit Arendt, est précisément pour les Grecs de l'Antiquité, celui qui ne travaille pas. « L'institution de l'esclavage dans l'Antiquité (…) fut une tentative pour éliminer des conditions de la vie le travail. » Ainsi, il n'y a pas de liberté possible dans ni par le travail : la seule liberté possible, correspondant au statut de l'homme libre, est celle de la vie sans travail.

Au caractère répétitif du travail, caractère lié au but du travail, à savoir la reconduction de la vie biologique, s'oppose alors le caractère actif de l'homme sans travail, l'homme libre, celui-ci consacrant son temps aux affaires publiques. La vie politique , vie d'action, serait alors la seule vie proprement humaine, opposée en cela au champ des activités laborieuses qui ramènent l'homme à son animalité.

En définitive, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est en tant qu'il relève de la nécessité propre à la vie biologique. Rivé au besoin, le travail nous empêche d'être libre en ce sens qu'il constitue un obstacle à la réalisation de l'homme, que l'humanité de cet homme soit définie par son aptitude politique ou par sa créativité.

De fait, si le travailleur moderne ou l'esclave sont soumis à la nécessité, on peut dire qu'ils sont aliénés en ce qu'ils tournent le dos à leur humanité. Si le travail fait perdre la liberté, c'est finalement dans la mesure où l'homme se perd lui-même dans le travail.

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Dissertation rédigée sur le travail : pourquoi travaillons-nous?

Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous.

« Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.

Cette affirmation vous semble-t-elle s’appliquer au « travail » tel qu’il est représenté dans les œuvres au programme ?

Analyse du sujet 

  • La citation part du fait que la nature ne satisfait pas directement les besoins humains, puisque la plupart de ses éléments (l’herbe folle, les merises, les cailloux) ne sont pas consommables dans leur état naturel ;
  • C’est ce qui explique la nécessité du travail (agriculture ou industrie) pour convertir la matière naturelle brute en produits artificiels consommables ;  
  • Le travail aurait donc pour finalité principale la satisfaction des besoins matériels des humains comme l’alimentation (le pain) ou le transport (l’automobile).  

Les enjeux du sujet :

  • La citation a pour objet de définir la finalité du travail (la satisfaction des besoins matériels) et son procédé principal (la transformation de la nature) ;
  • Mais cette définition est trop générale, elle ne tient pas compte des rapports de force et des intérêts en jeu dans le travail, de même qu’elle en occulte les finalités non matérielles.
  • Alors, sans remettre en cause le travail comme nécessité de la vie humaine, il s’agira de mettre en évidence quelques dérives liées à la conception utilitaire du travail et d’explorer d’autres finalités non matérielles de cette activité.

Problématiques possibles :

  • Comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels dans le respect de la personne humaine et des valeurs sociales ?
  • Le travail peut-il être réduit à une satisfaction des besoins matériels ?
  • En transformant la nature pour satisfaire ses besoins, l’homme ne se transforme-t-il pas lui-même ?

Plan de la dissertation

I- l’homme transforme la nature pour subsister.

  • Le travail est lié au besoin
  • La transformation de la nature 
  • L’homme prend la mesure de son pouvoir

II-  Le dévoiement du travail

  • Des besoins factices
  • Des rapports d’exploitation
  • Des efforts inutiles

 III-  Le travail humanisé

  • La réalisation de soi
  • La cohésion sociale
  • La justice et la dignité

Dissertation rédigée

 introduction.

Présent à toutes les époques et dans toutes les sociétés, le travail peut être pensé selon le mot de Karl Marx comme une « nécessité physique de la vie humaine ». On rencontre une variation de cette définition chez Jean Fourastié qui écrit dans son ouvrage Pourquoi nous travaillons  publié en 1959 :  « nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Pour cet économiste, le travail est une nécessité dont la finalité serait la production de choses consommables à partir d’éléments naturels bruts. Que ce soit dans l’agriculture (le blé, les cerises) ou dans l’industrie (l’automobile), il s’agit de façonner la matière première offerte par la nature afin de satisfaire les besoins principalement matériels de l’homme. Cependant, cette description trop générale fait abstraction des conditions économiques et sociales dans lesquelles le travail se concrétise. Sous une apparente harmonie, elle occulte notamment les rapports de force conflictuels et les intérêts qui sont en jeu dans la production, ainsi que les finalités non matérielles du travail, pourtant essentielles. Alors, comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels tout en étant un vecteur d’épanouissement individuel et de cohésion sociale ? En nous appuyant sur Les Géorgiques de Virgile , sur La Condition ouvrière de Simone Weil et sur Par-dessus bord de Michel Vinaver , nous verrons que le travail satisfait effectivement les exigences de la vie humaine, mais qu’il peut connaître certaines dérives, d’où la nécessité de l’humaniser.  

 A- L’homme transforme la nature pour subsister

1. le travail est lié au besoin.

La finalité première du travail humain est la satisfaction des besoins matériels que la nature brute ne satisfait pas. Dans Les Géorgiques , le travail apparaît comme une nécessité imposée par la divinité. Virgile raconte comment Jupiter a volontairement soumis les mortels à l’épreuve du besoin pour les obliger à « chercher dans les sillons l'herbe du blé » et à faire « jaillir du sein du caillou le feu qu'il recèle». Chez Simone Weil , l’obligation de travailler est liée aux conditions difficiles où se trouvait la classe ouvrière au début du XXe siècle en France. « On travaille seulement parce qu'on a besoin de manger », disent les ouvriers pour qui travailler est une exigence vitale. Dans Par-dessus bord de Michel Vinaver, le travail apparaît comme l’activité majeure des personnages qui s’activent sans relâche pour gagner ou faire gagner de l’argent. Dès le début de la pièce, le représentant Lubin annonce la couleur en s’adressant à Madame Lubin, la grossiste réticente : « C’est pour vous faire gagner de l’argent ». L’argument est de taille, car l’argent est perçu comme le moyen par excellence, qui permet de satisfaire tous les besoins.

2. La transformation de la nature

Dans toutes ces formes de travail évoquées dans les trois œuvres, l’objet principal est la transformation des éléments naturels en éléments artificiels consommables. C’est dans cette voie que Virgile engage les agriculteurs : « Au travail donc, ô cultivateurs ! Apprenez les procédés de cultures propres à chaque espèce ; adoucissez, en les cultivant, les fruits sauvages ». Grâce à ces habiletés techniques, les arbres « dépouilleront bientôt leur naturel sauvage et, cultivés avec soin, se plieront sans tarder à tous les artifices que l'on voudra ». Pour Simone Weil , « une usine doit être organisée de manière que la matière première qu'elle utilise ressorte en produits », ce qui résume très bien le processus de transformation à l’œuvre dans l’activité industrielle. Un autre exemple nous est fourni par la production du papier hygiénique dans la pièce de Michel Vinaver  : « développons un papier ouate indéchirable donnons naissance à la génération du papier armé », lance Grangier lors de la séance de brainstorming organisée dans le « Cinquième Mouvement ».  Ainsi, que ce soit dans l’activité agricole décrite par Virgile ou l’activité industrielle évoquée par Weil et Vinaver, le travail humain consiste à transformer les éléments naturels en produits consommables.

3. L’homme prend la mesure de son pouvoir

Cette domination de la nature confère à l’homme un pouvoir qu’on constate déjà chez Virgile  : « le durcissement du fer et la lame de la scie aiguë » ont favorisé l’avènement des « différents arts » comme l’agriculture, la chasse ou la pêche grâce auxquels « tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné, et par le besoin pressant en de dures circonstances ». Simone Weil , de son côté, estime que l’organisation moderne du travail tire profit de la science et particulièrement de la physique, vu que celle-ci opère sur « les phénomènes naturels qui sont matière et obstacle du travail ». C’est ainsi que ce qu’elle nomme la première révolution industrielle « se définit par l'utilisation scientifique de la matière inerte et des forces de la nature ». Les efforts fournis au travail peuvent alors être ressentis, dans un premier temps, comme « une lutte victorieuse sur la matière ». Chez Michel Vinaver , le récit allégorique de Monsieur Onde au début du « Cinquième mouvement » se conclut ainsi : « elle [la société divine] n'est plus que l'exacte projection des bandes ou des Etats terrestres dont le seul souci est de gagner et de vaincre ». 

On ne peut donc que donner raison à Jean Fourastié puisque les humains, contraints de satisfaire leurs besoins vitaux, s’approprient les éléments de la nature par le travail. Mais à y regarder de plus près, la réalité du travail révèle d’autres aspects moins réjouissants : source de richesse et de pouvoir, le travail ouvre le champ à toutes sortes de dérives.

 II-  Le dévoiement du travail 

1. des besoins factices.

Armée de son pouvoir de transformation de la matière et avide de richesse, l’industrie moderne s’acharne à produire et à imposer aux consommateurs de plus en plus d’objets superflus. Dans La Conditions ouvrière , Simone Weil attire l’attention sur les dérives de « la rationalisation » du travail, qui « a surtout servi à la fabrication des objets de luxe », de même qu’elle condamne fermement la publicité, qui « cherche à exciter le désir du superflu ». Dans Par-dessus bord , lors de la présentation par l'agence de publicité du projet de campagne de lancement du nouveau produit, Jaloux explique en quoi consiste le travail de création de son agence : « L'approche créative consiste à créer le problème en affirmant à notre consommateur qu'il est malheureux et en lui expliquant pourquoi». Dans la réunion de brainstorming destinée à recueillir « un torrent d’idées » pour lancer le produit, on propose par exemple de doubler la fréquence de déjection des consommateurs. Ainsi, le consommateur moyen, qui « va à la selle zéro virgule quatre-vingt-trois fois par jour, … irait deux fois par jour », ce qui doublerait le marché de l’entreprise. Cet exemple caricatural montre bien comment l’industrie moderne s’attache à la création de besoins factices auxquels elle apporte ensuite des réponses sous forme de produits de consommation réinventés en permanence.

2. Des rapports d’exploitation 

Pour produire toujours plus et maximiser les profits, les employeurs essayent de tirer le meilleur parti des employés en exploitant à fond et à moindre coût leur force de travail. Chez Virgile , dans le chapitre consacré aux « Troupeaux », les agriculteurs exploitent surtout la force des chevaux et des bœufs, mais avec douceur et ménagement. Ce n’est pas le cas dans l’industrie moderne où l’être humain se trouve lui-même exploité. Dans la pièce de Michel Vinaver , lors de la fête annuelle de l’entreprise, une phrase se détache parmi les propos anonymes échangés par les employés : « qu'ils cherchent à nous exploiter c'est normal c'est leur rôle qu'est-ce que tu ferais si t'avais le pognon ? ». Simone Weil s’indigne de cette exploitation outrageuse instaurée par le système capitaliste : « dans les reproches que nous adressons au régime économique, l'idée de l'exploitation, de l'argent extorqué pour grossir les profits, est presque la seule que l'on exprime nettement ». De leur part, les ouvriers sont conscients de cet état de chose, ce qui aggrave leur frustration : « les ouvriers croient, de cette espèce de croyance qui ne s'exprime pas en paroles […] que leur peine se transforme en argent dont une petite part leur revient et dont une grosse part va au patron ».

3. Des efforts inutiles

Quand le travail n’apporte rien ou qu’il ne signifie plus rien, il est vécu comme une vaine corvée. Dans Les Géorgiques , le labeur est généralement fructueux et profitable, mais à la fin du « Livre Troisième » consacré à l’élevage, Virgile dresse un tableau apocalyptique des maladies qui déciment les troupeaux et faces auxquelles tous les efforts des éleveurs restent absolument inutiles. Simone Weil témoigne avec amertume de la condition des ouvriers de l’époque, enfermés dans le cercle vicieux des tâches mécaniques dénuées de sens : « l'ignorance totale de ce à quoi on travaille, disent-ils, est excessivement démoralisante. On n'a pas le sentiment qu'un produit résulte des efforts qu'on fournit. On ne se sent nullement au nombre des producteurs ». On voit bien ici comment le travail se réduit pour l’ouvrier à des gestes inutiles et absurdes : comme Sisyphe, il est condamné à effectuer indéfiniment les mêmes tâches qui n’ont aucune signification pour lui. Dans la pièce de Michel Vinaver , Margerie lance à son mari : « Manger travailler dormir », comme pour lui signaler que leur existence était complètement dénuée de sens. Le travail devient ici un élément d’une série mécanique indéfiniment réitérée. Il n’est donc plus associé à une utilité, encore moins à une signification.

Ainsi, le travail bienfaisant qui comble les besoins humains se trouve détourné de sa fonction initiale. La manipulation des consommateurs ou l’asservissement des travailleurs sont autant de dérapages qui finissent par faire du travail une activité inhumaine et insensée. C’est pourquoi, le monde du travail devrait renouer avec ses valeurs originelles qui favorisent l’émancipation individuelle et l’harmonie sociale.

III-  Humaniser le travail

1. la réalisation de soi.

Le travail que le système capitaliste a transformé en servilité pour maximiser la production ne favorise plus l’épanouissement de l’individu. On peut alors lui opposer une forme de travail qui n’opprime pas l’ouvrier, lui donne l’occasion d’exprimer ses capacités physiques et intellectuelles et même lui donner du plaisir. Chez Virgile , si les humains ont été contraints de travailler par la divinité, c’est pour les empêcher de « s’engourdir dans une triste indolence ». Ils ont dû, grâce à ce stratagème, développer les « différents arts » qui leur permettaient d’exercer leurs facultés. Simone Weil va dans le même sens quand elle propose d’améliorer les machines de sorte à permettre à l’ouvrier de mobiliser son corps et son intelligence, au lieu d’effectuer machinalement des mouvements répétitifs dénués de sens. C’est à cette condition qu’il « assume d'une part une partie de l'effort de réflexion et de combinaison, d'autre part un effort manuel comportant, comme celui des artisans, une véritable habileté » ; et par conséquent, « un tel rapport entre la machine et l'homme est pleinement satisfaisant ». Ce sentiment de satisfaction est exprimé par Cohen au « Cinquième mouvement » de Par-dessus bord  : « Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus intéressant ».

2. La cohésion sociale

Si le travail est un moyen d’épanouissement, il peut être aussi un facteur d’union et de solidarité. Chez Virgile , les agriculteurs constituent une communauté heureuse et unie : « pendant les froids, les laboureurs jouissent d'ordinaire du fruit de leurs travaux, en donnant tour à tour de gais festins entre eux ». Nous retrouvons un écho de cette image idyllique d’une communauté heureuse unie par le travail chez Michel Vinaver . Dans son discours adressé à ses employés lors de la fête annuelle, Dehaze considère celle-ci comme une réunion de famille, « tant il est vrai que ceux qui travaillent quarante heures par semaine ensemble forment une authentique communauté j'en veux pour preuve votre présence qui n'était pas obligatoire et votre bonne humeur qui l'était encore moins ». Simone Weil , qui s’interroge dans « La rationalisation » sur le moyen de « concilier les exigences de la fabrication et les aspirations des hommes qui fabriquent », estime que la solution idéale serait  qu' « il sorte chaque soir des usines à la fois le plus grand nombre possible de produits bien faits et des travailleurs heureux ». Mais dans l’impossibilité d’une telle solution, on pourrait au moins chercher des méthodes « qui concilient le plus possible les intérêts de l'entreprise et les droits des travailleurs ».

3. Justice et dignité

Enfin, humaniser le travail consiste surtout à le rendre plus juste et plus respectueux de la dignité humaine. Pour cela, il faudrait se rappeler avec Virgile l’origine vertueuse du travail et ses effets moraux sur les travailleurs : « O trop fortunés, dit-il dans le « Livre deuxième » des Géorgiques , s'ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui, loin des discordes armées, … une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ; c'est chez eux qu'en quittant les terres la Justice laissa la trace de ses derniers pas ». Le poète latin est persuadé que le travail de la terre est inséparable des valeurs morales telles que la paix et la justice. C’est ce genre de valeurs morales que tente de ressusciter Simone Weil chez les ouvriers transformés en « machines de chair » par le taylorisme. Dans sa « Lettre ouverte à un syndiqué », écrite en 1936, juste après la signature des accords de Matignon qui reconnaissent la liberté syndicale, elle rappelle la nécessité pour les travailleurs de s’inscrire dans le combat pour la dignité et la justice : « les opprimés, dit-elle, doivent trouver leur raison de vivre dans leurs hontes. Leur part est encore la meilleure, parce que leur cause est celle de la justice. En se défendant, ils défendent la dignité humaine foulée aux pieds ». 

Tout bien considéré, la définition du travail que Jean Fourastié propose semble justifiée par certains aspects puisque, dans les trois œuvres au programme, le travail se présente en effet comme un moyen de subvenir aux besoins humains grâce à l’appropriation des ressources naturelles. Mais après examen, il s’est avéré que l’apparente harmonie qui empreint les propos de Fourastié masque certaines contradictions qui pervertissent le travail et parfois le vident de toute signification. Les nécessités de la production illimitée et la logique marchande dévoient le travail et le transforment en instrument de domination et de manipulation. C’est ainsi qu’il s’éloigne de sa finalité première et devient une machinerie implacable qui broie l’humain autant que la matière pour fabriquer dans un même mouvement les besoins, les désirs et les produits. Voilà pourquoi il paraît nécessaire de renouer avec les valeurs authentiques du travail pour peu que l’on admette que l’important est moins le but lucratif qu’il poursuit que le sens et la valeur qu’il confère à la vie humaine.

Abdelbaset FATIH, Le travail , Ellipses, 2022

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Le travail un mal nécessaire - mark twain (1835-1910).

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Sujet de dissertation : Le travail, un mal nécessaire

Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.

« Le travail est un mal nécessaire » a écrit le romancier états-unien Mark Twain (1835-1910). À la lumière des œuvres au programme, vous discuterez ce propos.

Accroche de la dissertation : « A la sueur de ton front, tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes à la terre puisque tu en es tiré, car poussière tu es et à la poussière tu retourneras ». Le travail serait-il une malédiction divine ? Quoi qu’il en soit, l’Ancien Testament paraît présenter la « naissance » du travail comme une conséquence nuisible de la rupture du pacte édénique par Adam et Eve. De là découle une partie de l’héritage occidental, repris par Mark Twain, présentant le travail comme un des maux structurels de l’humanité – mais indépassable pour pouvoir « manger du pain », se nourrir, exister.

Si vous souhaitez explorer davantage ces thèmes et développer vos prédispositions en analyse littéraire pour des dissertations similaires, envisager des cours particuliers de français peut vous offrir une préparation spécifique pour réussir dans ce type d’exercice.

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Définition dynamique des termes du sujet de dissertation

Cette idée de travail-souffrance , de travail éreintant (« à la sueur de ton front ») était en partie partagé par les Antiques, qui distinguaient, dans cet ensemble « d’activités » que nous regroupons aujourd’hui sous le terme « travail », entre le labor, le negotium et l’otium. Le labor semble être le terme le plus propre à s’inscrire dans cette idée de « mal nécessaire » : il s’agissait du travail manuel physique, fatiguant, voire dégradant (notamment le travail de l’esclave) ; le travail de « bête de somme » qui est celui des ouvriers dans les écrits de Simone Weil. Le negotium est l’activité commerçante, celle de l’artisan ou du marchand, le « gagne-pain » quotidien qui n’avait pas non plus bonne presse dans l’aristocratie antique et médiévale. Celle-ci se consacrait de préférence à l’otium, cette oisiveté créatrice et productrice conduisant à la pratique de l’art, de la philosophie ou de la politique.

D’emblée, il nous faudra donc nous demander si le propos de Mark Twain ne concerne pas, peut-être, davantage le labor. Il est d’ailleurs possible d’y percevoir, sinon un biais subjectif, du moins l’influence du contexte historique et économique dans lequel écrit Mark Twain (la révolution industrielle qui provoque mille souffrances, avec un « labor » confinant au supplice pour bien des ouvriers). Peut-être pourra-t-on cependant élargir le propos à l’ensemble du spectre du « travail » , défini comme « une activité humaine exigeant un effort soutenu qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production » . Twain emploie par ailleurs l’article défini « le » travail (non l’article indéfini « un ») : il aurait ainsi une vision englobante du travail, sans distinguer la diversité foisonnante de tout ce que l’on peut recouvrir sous ce terme « travail ». [N.B. il peut être utile de glisser des analyses grammaticales portant sur les « petits mots » du sujet comme l’article défini « le » travail]. Cette unification du travail, nous l’avons vu, n’est pas celle convoyée par l’étymologie.

Nous nous demanderons également si le « travail » relève du registre tragique – en ce qu’il est comme inévitable, conduit par une certaine fatalité ; s’il est « nécessaire » ou bien dispensable et futile. La nécessité relève presque des lois de la physique (il est nécessaire que la pomme tombe de l’arbre), et s’oppose à ce qui est dispensable. L’usage du présent de vérité générale par Twain (« est » nécessaire) signale bien cette dimension de vérité scientifique universalisable (le sens d’emploi classique du présent de vérité générale, au même titre que « La Terre tourne autour du Soleil »). Plus que de physique, Mark Twain semble tout de même parler davantage de nécessité pratique : le travail est nécessaire pour la subsistance de l’existence, en somme pour manger. Nous nous demanderons donc si ce travail est « nécessaire » à l’échelle de chaque individu ou de la société ; et si cette nécessité est forcément également un « mal », dans le sens de ce qui est dommageable, néfaste ou nuisible à l’humain (« malum » signifiait d’ailleurs « pomme » également en latin, nous renvoyant à cette vision vétérotestamentaire). Le travail ne peut-il pas naître aussi du plaisir ou du désir ? La paresse est-elle forcément un « bien enviable » ?

En somme, il s’agira de se demander également si le travail est damné à rester dans le domaine du nuisible imposé – ou si, en changeant la contrainte (imposée de l’extérieur) en obligation (imposée par soi-même), il n’est pas possible de voir le travail autrement que sous le prisme du « mal », mais comme un moyen donné à l’humain de se libérer, de transformer le monde, d’objectiver sa conscience de soi.

Dissertation corrigée sur le travail en CPGE

Le travail et la pénibilité coexistent, comme disait Mark Twain ?

Problématisation par rapport aux œuvres.

Nous sommes donc face à un paradoxe : le travail est une alternative qui n’est pas souhaitable mais indépassable ; un mal nécessaire que l’on ne peut éviter. Il est vrai que le travail peut apparaitre comme une nécessité matérielle , voire morale, indispensable ou bénéfique à plusieurs égards ; cependant d’un autre côté, en conservant ces bienfaits n’est-il pas possible de changer la contrainte en obligation, et de passer d’un travail aliénant à un travail libérateur, à un travail non-nécessaire, mais accompli et volontaire ? (Ou bien : peut-on concilier la nécessité de subsistance du travail avec la perspective d’un travail qui ne soit ni pénible ni aliénant pour l’humain, et qui transforme la nécessité ou la contrainte en travail libérateur et accomplissant ?)

Annonce des axes

En quoi le travail peut-il être en première instance qualifiée de nécessité néfaste ? Nous verrons que cette nécessité peut s’établir non seulement sous l’angle matériel, mais encore sous l’angle de la nécessité morale et métaphysique ; et que c’est de cette nécessité que découle la pénibilité, le caractère « mauvais » voire « maléfique » du travail.

  • Nous nous demanderons pourtant si ce travail est d’une universelle nécessité, pour chaque catégorie d’humains, notamment pour les riches, les rois, les artistes ; et si les temps de repos ne permettent pas de soulager ce caractère néfaste du travail (nous verrons pourtant qu’ils sont eux-mêmes contaminés par les conséquences négatives du travail).
  • En dernière instance, nous montrerons que si les contraintes d’un travail pénible peuvent être allégées par l’otium du contemplatif ou les progrès de la technique, le travail demeure un horizon souhaitable pour l’humanité – à condition qu’il relève davantage de la contrainte que de l’obligation, il peut être un « bien » désirable plus qu’un mal nécessaire.

Dissertation en prépa scientifique : le travail mal nécessaire

Ne perdons pas de vue que Mark Twain écrit dans le contexte de la Révolution industrielle, marquée par l’exode rural et la dégradation des conditions de vie des ouvriers.

L’activité de travail nécessaire pour l’être humain.

L’activité travailleuse paraît bien être en premier lieu un horizon indépassable et nécessaire pour l’humanité. Cette nécessité est également nuisible et néfaste, « mauvaise », pour le dire avec Twain, confinant d’ailleurs peut-être plus à la servilité qu’à la simple pénibilité.

Travail, besoins matériels humains et présence physique

Le travail est une nécessité matérielle pour l’humain en termes de subsistance physique : il lui est nécessaire pour satisfaire des besoins primaires . Ceux-ci ne peuvent être comblés que par la force de travail permettant à l’humanité de disposer des conditions de sa survie élémentaire. Si selon le mot de Molière, il ne faut pas « vivre pour manger » mais « manger pour vivre », il est également nécessaire de « travailler pour manger ». Il y a ainsi une nécessité universelle du recours au travail pour l’humanité afin de persévérer dans ses fonctions biologiques.

Exemple : Cette nécessité ancienne et universelle du travail pour se nourrir et survivre est reconnue par Simone Weil dans la Condition ouvrière (y compris dans le chapitre pourtant nommé « Condition première d’un travail non servile »). En effet, dans ce chapitre Simone Weil souligne que le travail est « gouverné par la nécessité, non par la finalité » (nous soulignons). Et de compléter : « On l’exécute à cause d’un besoin, non en vue d’un bien ; « parce qu’on a besoin de gagner sa vie », comme disent ceux qui y passent leur existence ». Pour Simone Weil, le travail, ainsi marqué du sceau de la nécessité, procède dès lors de la « servitude, que même une parfaite équité sociale n’effacerait pas ». Dès lors, plus qu’un mal nécessaire encore, le travail est pour Simone Weil est une servitude semble-t-il nécessaire.

Transition : De cette nécessité du travail découle peut-être son caractère « mauvais » (« mal »), sa pénibilité.

Relation entre nécessité de travail et pénibilité du travail

Nécessité et pénibilité du travail paraissent liées entre elles et comme marquées du sceau de la fatalité. Un raisonnement par l’absurde peut le prouver : dès lors que le travail n’est plus marqué par la nécessité, l’humain cherche à en éviter la pénibilité intrinsèque . Le travail apparaît dès lors comme une contrainte (imposée par l’extérieur) et non comme une obligation (imposée par soi-même).

Exemple : Ce raisonnement par l’absurde se perçoit avec le mythe de l’âge d’or chez Virgile au Livre I. Avant Jupiter, durant l’âge d’or de Saturne, « les récoltes étaient mises en commun, et la terre produisait tout d’elle-même, librement, sans contrainte » ; et les humains, qui n’étaient pas tenus de travailler pour survivre, ne travaillaient pas même pour le plaisir. Le travail, note Virgile, est même à l’origine de plusieurs « maux modernes » si l’on se place du moins dans une perspective rousseauiste, notamment l’apparition de la propriété privée et des querelles de propriété : « Avant Jupiter, point de colon qui domptât les guérets ; il n’était même pas permis de borner ou de partager les champs par une bordure » écrit-il – comme regrettant la fin de l’unité et de la « mise en commun » du temps de l’âge d’or.

Transition : Le travail n’est-il cependant pas plus qu’un « mal » dans ces conditions de nécessité inévitable ? Le terme « mal » tel qu’employé par Twain est en effet quelque peu générique et peut renvoyer à des degrés très divers de gravité : bien plus que d’être un « mal », le travail ne peut-il pas être aussi considéré comme l’une des principales causes d’asservissement et de dégradation de la condition humaine ?

Le travail et la déshumanisation

Le travail peut être non seulement pénible, mais encore aliénant et déshumanisant ; il peut ainsi non pas se résumer à un simple « mal nécessaire », mais à une des conditions premières de la servilité humaine : est-il « un mal », ou « le Mal » ?

Exemple : Une telle vision aussi extrêmement négative du travail se perçoit dans la description faite par Simone Weil des conséquences physiques, et surtout mentales, imposées sur son être par l’expérience chez Alstom et Renault. Le travail non seulement pour Simone Weil est aliénant dans une perspective marxiste (il existe une distance radicale entre le travailleur et le fruit de son travail). Mais encore est-il proprement déshumanisant, atteignant la dignité de l’être humain et le transformant en « bête de somme », la comparaison revenant souvent dans le recueil. « Les choses jouent le rôle des hommes, les hommes jouent le rôle des choses ; c’est la racine du mal » écrit-elle aussi dans « Expérience de la vie d’usine ». Elle évoque encore (dans les « Lettres à Albertine Thévenon ») un travail « inhumain » réalisé à l’usine, se demandant « comment tout cela peut devenir humain ». L’ouvrier pour Simone Weil a donc une « tentation » omniprésente, « celle de renoncer tout à fait à penser », la pensée étant pourtant le propre de l’humanité.

Dissertation rédigée sur le travail en prépa scientifique

Le travail n’existe pas, n’est pas une nécessité : un idéal utopique ?

Transition : Dès lors, l’usage du présent de vérité générale par Mark Twain (le travail est un mal nécessaire) paraît justifié : il s’agirait d’une vérité presque scientifique et universalisable. Mais cette assertion résiste-t-elle à l’examen de contre-exemples possibles ? Mark Twain n’aurait-il pas dû accoler un adverbe de temps (« parfois ») à son présent de vérité générale ? Nous allons étudier cette question, en nous demandant réellement si pour tout homme et en toute condition sociale , le travail est un horizon indépassable de l’existence.

Dissertation rédigée travail Simone Weil

Le travail est-il un « mal nécessaire » ou bien un « Mal » majuscule, bien plus envahissant et déshumanisant pour l’homme ? C’est cette perte de dignité humaine par le travail moderne que décrit Simone Weil.

Qu’en est-il d’abord du travail de l’artiste ?

N’y a-t-il pas chez lui une échappatoire possible au caractère non seulement nécessaire mais encore néfaste du travail ? En vérité, et en première instance, il apparaît que pas même pour le génie, pas même pour celui qui pratique l’otium, cette nécessité du labeur éreintant ne peut être écartée a priori.

Exemple : Il est ainsi frappant de voir Virgile, dans les Géorgiques, décrire son travail poétique à plusieurs reprises par le champ lexical du labor. Le travail poétique , note en particulier Maurice Rat dans ses notes critiques à l’édition au programme, est désigné non pas sous le terme otium (ce que l’on attendrait), mais par le terme labor. Ainsi au Livre IV, Virgile se dit arrivé bientôt « à la fin de [s]es peines », en employant le terme labor qui renvoie également à l’idée de « mal » ou de souffrance nuisible mais nécessaire pour le poète. C’est seulement lorsqu’il évoque sa composition précédente (Les Bucoliques) que Virgile emploie le terme de « jeu », pour mieux mettre en valeur la dureté supposée de son travail ayant abouti à l’écriture des Géorgiques.

Transition : Nous avons vu, dans les deux exemples précédents de Simone Weil et de Virgile, que le travail était un mal nécessaire parce qu’il était sous-conduit et orienté en vue d’une finalité : se nourrir (premier cas) ou bien écrire et produire une œuvre de l’esprit exigeante (deuxième cas). Cependant, le travail est-il toujours lié à la finalité, est-il toujours un moyen nécessaire, mais pénible pour atteindre un but que l’on se fixe ? Pour les personnes n’ayant peut-être pas le besoin de travailler (un riche homme qui ne voudrait produire aucune œuvre), le travail n’est-il pas une nécessité, mais une futilité ?

Divertissement Pascalien et theme du travail en CPGE

Pascal fait du travail, englobé sous le concept de divertissement, qui recoupe aussi la guerre, les loisirs, et l’activité travailleuse, un moyen d’échapper à la « misère » de la condition humaine. Le travail n’est ainsi pas qu’une nécessité physique et matérielle – mais également une nécessité morale et métaphysique.

Le divertissement pascalien

Or pour des raisons liées au « divertissement pascalien », pour fuir l’ennui, le travail paraît aussi être une nécessité même pour les riches et les rois. Le travail est en effet également une nécessité morale et métaphysique – même sans finalité désirable apparente, même pour le riche ou le roi. Telle est l’utilité du travail décrite par Pascal : celle du « divertissement » (divertere, « détourner »). L’occupation, l’activité travailleuse, la guerre, la politique, la chasse , permettent, selon Pascal, au roi de ne plus penser à la condition misérable de l’existence humaine et à sa finitude : par conséquent, un « roi sans divertissement est un homme plein de misères ». Ainsi même sans nécessité matérielle apparente, le travail demeure nécessaire des points de vue moraux et métaphysiques.

Exemple : C’est quelque peu la même attitude qu’adoptent Olivier et Benoît à la reprise de Ravoire et Dehaze. Les deux héritiers n’ont pas tant un besoin matériel que cela de travailler : ils pourraient vendre leur entreprise au plus offrant et couler de beaux jours. Mais pour Oliver, il s’agit d’abord de se montrer fidèle à l’héritage paternel ; tandis que pour Benoît, la nécessité de devenir un forçat du travail en reprenant l’entreprise, résulte d’un certain désir d’aventure, pour donner sens à sa vie. « Le redressement est encore possible mais il exige une attitude absolument nouvelle partir de zéro vivre une aventure avec tout ce que cela comporte de rigueur de don de soi » lance-t-il ainsi, avant de reprendre la comparaison avec l’aventure quelques lignes plus loin : « ça me passionnerait de me jeter dans cette aventure-là et je me crois capable de réussir ». Le travail est dès lors, non une nécessité , mais une « aventure » pour donner sens à son existence, pour s’occuper ; c’est une question de passion morale.

Transition : Mais en dehors des plages de temps de travail, l’activité travailleuse n’est-elle pas rendue davantage supportable par la respiration offerte par le repos ? Dès lors, le travail peut-il, grâce à ces temps de non-travail, devenir plus acceptable, tendant vers le « moindre mal » et non vers le « mal majuscule » ? Nous allons voir que tel n’est pas forcément le cas…

Les effets négatifs du travail

Or, il peut être constaté que le travail a des effets négatifs, « mauvais » pour reprendre la terminologie de Twain, y compris sur les temps de non-travail – car il contamine l’univers mental de l’humain et en particulier les temps de repos. Le travail est ainsi non seulement un « mal majuscule » mais omniprésent, envahissant.

Exemple : Cette contamination totale de la pensée humaine par l’univers du travail est par exemple décrite par Simone Weil . Dans « La Rationalisation », elle explique ainsi que « l’oppression de la classe ouvrière sur le lieu du travail (…) se traduit par des souffrances prolongées, selon le cas, 48 heures ou 40 heures par semaine, mais qui peuvent se prolonger encore au-delà de l’usine, sur les 24 heures de la journée ». Une semblable contamination temporelle et mentale se lit aussi dans la description de son quotidien faite par Joëlle dans Par-dessus bord : elle décrit notamment une vie de famille et de loisir réduite au simple minimum, le travail du ménage prenant le relais du « travail-boulot » (« C’est surtout au lit que je suis avec mon mari le reste du temps le boulot le ménage encore le boulot le bistrot et puis vous savez il bricole »).

Le travail : séparation à vie ou inéluctabilité ?

La suite de la dissertation corrigée (partie 3 et conclusion) sur le travail, un mal nécessaire en prépa scientifique, se trouve dans notre application mobile PrepApp. Notre appli mobile est gratuite en téléchargement sur Google Play ou Apple store.

Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées : 

Passer d’un travail comme contrainte à un travail facultatif

La technique aggrave-t-elle les conditions de travail , le travail peut être un « bien » plus qu’un « mal » dans de bonnes conditions, conclusion du thème : le travail un mal est nécessaire.

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Introduction à la Dissertation sur le Travail : Un Guide Complet

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===INTRO:===

Bienvenue dans ce guide complet intitulé "Introduction à la dissertation sur le travail". Cet article vous fournira des informations détaillées pour comprendre le concept du travail, son importance dans la société et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. Vous trouverez également des exemples de dissertations réussies sur le travail pour vous aider à mieux comprendre et à écrire votre propre dissertation. Enfin, nous vous donnerons des conseils utiles sur la façon de résumer efficacement votre argumentation dans la conclusion.

Introduction à la dissertation sur le travail

La dissertation sur le travail est un exercice académique qui consiste à analyser et à discuter de divers aspects liés au travail. Cela peut impliquer d’explorer l’évolution historique du travail, l’impact des changements technologiques sur le travail, les questions de genre et de travail, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, entre autres sujets. Il est important de comprendre que le travail est un concept multidimensionnel qui englobe de nombreux aspects de la vie humaine. Par conséquent, une dissertation sur le travail peut être une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet.

Il est essentiel de bien comprendre le sujet pour pouvoir élaborer une argumentation solide et pertinente. Cela signifie qu’avant de commencer à écrire, vous devez faire suffisamment de recherches pour vous familiariser avec les différentes perspectives sur le travail. Il est également important de comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public. Vous devez savoir quel type d’argumentation sera le plus convaincant pour votre lecteur et quel type de preuves sera le plus efficace pour soutenir votre argumentation.

Comprendre le concept du travail

Le travail est un concept complexe qui a plusieurs dimensions. D’un point de vue économique, le travail peut être considéré comme une activité productive qui contribue à la création de valeur et à la croissance économique. D’un point de vue sociologique, le travail peut être vu comme un moyen de participation sociale et de réalisation personnelle. D’un point de vue psychologique, le travail peut être perçu comme une source de satisfaction personnelle et de réalisation de soi.

Il est également important de comprendre que le concept du travail a évolué au fil du temps. Dans le passé, le travail était souvent associé à des activités manuelles et physiques. Cependant, avec l’avancement technologique, le travail est devenu de plus en plus intellectuel et créatif. De plus, le travail n’est plus limité à un lieu ou à un horaire spécifique.

Importance du travail dans la société

Le travail joue un rôle crucial dans la société. Il contribue à la création de richesses et à la croissance économique. Il offre également des opportunités d’emploi et de revenus aux individus, ce qui leur permet d’améliorer leur qualité de vie et leur bien-être. Le travail peut également contribuer à l’épanouissement personnel et à la réalisation de soi. Il peut aider les individus à développer leurs compétences et leurs talents, à réaliser leurs ambitions et à se sentir utiles et valorisés.

De plus, le travail peut favoriser l’intégration sociale et la cohésion sociale. Il peut aider les individus à se sentir connectés à la société et à contribuer à son fonctionnement et à son développement. Il peut également promouvoir l’équité et la justice sociale en offrant des opportunités égales à tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur âge, de leur race ou de leur origine sociale.

Comment structurer une dissertation sur le travail

Une dissertation sur le travail doit être bien structurée pour être efficace et convaincante. Voici quelques conseils sur la façon de structurer votre dissertation. Premièrement, votre dissertation doit avoir une introduction claire qui présente le sujet et indique l’objectif de votre dissertation. Deuxièmement, votre dissertation doit avoir un corps qui développe votre argumentation de manière logique et cohérente. Chaque paragraphe du corps doit traiter un point spécifique lié à votre argumentation.

Troisièmement, votre dissertation doit avoir une conclusion qui résume votre argumentation et souligne les principales conclusions de votre dissertation. Enfin, votre dissertation doit avoir une bibliographie qui liste les sources que vous avez utilisées pour soutenir votre argumentation. Il est également important de citer correctement vos sources pour éviter le plagiat et pour montrer que vous avez fait une recherche sérieuse et rigoureuse.

Exemples de dissertations réussies sur le travail

Pour vous aider à comprendre comment écrire une dissertation réussie sur le travail, voici quelques exemples de dissertations réussies sur le travail. Ces exemples montrent comment les auteurs ont développé une argumentation solide et pertinente, comment ils ont utilisé des preuves pour soutenir leur argumentation, et comment ils ont structuré leur dissertation de manière efficace et convaincante.

Il est important de noter que ces exemples ne sont pas destinés à être copiés. Au contraire, ils sont destinés à vous inspirer et à vous donner des idées sur la façon de structurer et de rédiger votre propre dissertation. Ils peuvent également vous aider à comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public et à adapter votre argumentation en conséquence.

Conclusion: Résumer efficacement votre argumentation

La conclusion est une partie cruciale de votre dissertation. Elle doit résumer votre argumentation et souligner les principales conclusions de votre dissertation. Elle doit également donner à votre lecteur une impression finale positive et convaincante de votre travail. Voici quelques conseils sur la façon de résumer efficacement votre argumentation. Premièrement, vous devez récapituler les points principaux de votre argumentation de manière concise et claire. Deuxièmement, vous devez souligner les implications de votre argumentation et montrer pourquoi elle est importante et pertinente.

Enfin, vous devez donner à votre lecteur une idée de ce qu’il pourrait faire ou penser après avoir lu votre dissertation. Par exemple, vous pourriez suggérer des questions de recherche futures, des actions pratiques ou des changements de politique. En résumant efficacement votre argumentation, vous pouvez laisser une impression durable sur votre lecteur et faire en sorte que votre dissertation soit mémorable et impactante.

===OUTRO:===

En conclusion, la dissertation sur le travail est un exercice académique complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet. Cet article vous a fourni un guide complet sur comment comprendre le concept du travail, son importance dans la société, et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. En suivant ces conseils et en examinant les exemples de dissertations réussies sur le travail, vous serez mieux préparé pour rédiger votre propre dissertation sur le travail. Bonne chance dans votre voyage académique !

  • Philosophie
  • Cours : Le travail

Le travail Cours

Le travail est considéré comme nécessaire dans les sociétés humaines, il est ce qui permet notamment de gagner un salaire et donc d'être indépendant financièrement parlant. Le travail a des effets sur l'homme : s'il est parfois vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail permet de former l'homme d'un point de vue moral et de lui apprendre à vivre avec les autres. C'est par son travail et sa maîtrise de la technique que l'être humain a été capable de transformer la nature. Le travail se pense souvent par rapport à la question de la liberté : permet-il de libérer l'homme, ou au contraire est-il une entrave à sa liberté ?

Définition du travail

Dans la plupart des sociétés humaines actuelles, le travail est une nécessité pour beaucoup d'êtres humains, puisqu'il est le seul à permettre une rémunération financière. Il existe toutefois d'autres formes de travail que le travail rémunérateur : le travail domestique ou le travail dans les études. En philosophie, on considère que le travail est ce qui transforme la nature pour satisfaire les besoins de l'être humain.

La notion de travail est aujourd'hui intrinsèquement liée à l'idée de production et de rémunération. Le travail, c'est produire un effort et percevoir une rémunération en échange. Le travail permet ainsi d'être indépendant, puisque sans argent, il est actuellement très difficile de survivre. L'être humain a besoin d'argent pour payer un loyer, pour payer sa nourriture et ses vêtements, pour se divertir, etc.

Toutefois, le travail au sens de livrer un effort pour créer quelque chose, pour accomplir une tâche ou pour se perfectionner, existe dans d'autres domaines :

  • dans le domaine ménager : le ménage, la cuisine et l'éducation des enfants sont aujourd'hui reconnus comme un travail fatigant ;
  • dans le domaine des études : l'apprentissage des cours, les recherches documentaires, la résolution de problèmes ou l'écriture de dissertations et d'articles sont considérés comme le fruit d'un travail intellectuel ;
  • dans le domaine du sport : se perfectionner dans un sport avec des entraînements est considéré comme un travail physique ;
  • dans le domaine de la création : dessiner, peindre, sculpter, les activités artistiques sont également le fruit d'un travail de perfectionnement.

Si aujourd'hui on parle moins facilement de travail lorsqu'il n'y a pas de rémunération en échange, le travail en tant que travail salarié est pourtant récent dans l'histoire de l'humanité.

D'un point de vue étymologique, lorsqu'on parle du travail, on l'associe souvent à l'idée de contrainte. En effet, on dit souvent qu'étymologiquement, « travail » signifie « contrainte » ou même « moyen de torture » ( tripalium en latin). Pourtant, cette étymologie a plusieurs fois été remise en cause. Le travail ne serait donc pas uniquement synonyme de souffrance, labeur et fatigue.

En philosophie, on estime que le travail est ce qui permet la transformation de la nature : l'homme produit des objets et transforme le monde autour de lui pour l'adapter à ses besoins. Il crée ainsi des villes. Il change son habitat naturel. Le travail, c'est donc ce qui s'oppose au loisir et au jeu, c'est ce qui permet de transformer le monde.

Les effets du travail sur l'homme

Le travail a des effets sur l'homme, qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance. Il permet notamment de former l'homme moralement parlant et de lui apprendre à vivre en société, avec d'autres humains.

Le travail : une formation entre contrainte et dépendance

Les conditions dans lesquelles s'effectue le travail ont évolué avec l'histoire. Les êtres humains devaient tous travailler pour participer aux différentes tâches de survie ; puis, lorsque les hommes sont devenus sédentaires, les êtres humains se sont organisés en société hiérarchisées. Certains étaient contraints de travailler tandis que d'autres ne travaillaient pas et dépendaient du travail des plus démunis.

L'homme a d'abord vécu dans de petites collectivités où tout le monde était « égal » devant l'impératif de survie et les tâches nécessaires pour satisfaire cet impératif comme la chasse, la pêche ou la cueillette. Tout le monde travaillait.

Avec les difficultés climatiques, l'errance et le nomadisme qui les ont suivis, la nécessité et surtout la rivalité entre clans ont conduit à des guerres de territoires, devenues de plus en plus meurtrières avec l'invention de la métallurgie et des armes. Ces guerres ont mené à l'esclavage, les premiers esclaves étant des prisonniers de guerre contraints de travailler pour les vainqueurs. Le travail est alors devenu une contrainte et l'inégalité devant le travail s'est mise en place.

Même en temps de paix, cette situation s'est généralisée : les plus démunis travaillent le plus durement dans des conditions difficiles. La notion du travail comme contrainte est apparue.

« L'esclave est un instrument vivant, venant avant les autres [...]. Si les navettes [au moyen desquelles on tisse la laine] tissaient toutes seules, le maître des travaux n'aurait pas besoin de serviteurs, ni les chefs de familles, d'esclaves. »

La Politique

IV e siècle av. J.-C.

Si le travail peut être perçu comme une contrainte, certains philosophes ont montré que ceux qui ne travaillent pas dépendent du travail des autres. C'est la dialectique du maître et de l'esclave, développée par Hegel dans Phénoménologie de l'esprit . Il montre que le travail, au départ « subi » par un être dépendant, forme et éduque le travailleur. Celui-ci acquiert des savoirs et des savoir-faire qui constituent une formation essentielle. Le maître, au contraire, sombre dans l'oisiveté, l'ennui et la guerre destructrice. Ainsi, le travail, devenu rapidement une dépendance, est aussi, par le progrès technique, la conquête d'une liberté, celle de la connaissance. Sans devenir « l'esclave de son esclave », le maître devient dépendant dans la mesure où il ne travaille pas car il a besoin du savoir technique de son esclave.

L'esclave prépare la nourriture pour son maître. Il fabrique même, plus tard, les armes au moyen desquelles celui-ci fait la guerre, et ainsi « domine » celui qui le sert et dépend de lui. Par ce moyen, l'esclave devient un artisan et, s'il apprend le maniement des armes, il devient aussi un guerrier.

Le maître s'approprie les armes mais n'en maîtrise que le maniement, non la fabrication. C'est pourquoi Grecs et Romains ont reconnu un « dieu » de la métallurgie, Héphaïstos ou Vulcain, aux côtés d'un « dieu » de la guerre, Arès ou Mars.

Le travail pour former l'homme d'un point de vue moral

Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant.

Pour Emmanuel Kant, le travail satisfait la conscience morale et la fierté humaine. Ainsi, l'animal satisfait ses besoins par l'instinct, l'homme satisfait les siens par le travail. Il lui faut néanmoins pour cela un effort qui le sorte de la paresse. Le travail est donc un devoir, et son habitude, une vertu. L'homme qui travaille serait alors un homme meilleur, plus moral, un homme dont la formation est plus accomplie car il se dépasse.

De plus, comme le souligne Freud, le travail peut être considéré comme un bien en lui-même.

« Être normal, c'est aimer et travailler. »

Sigmund Freud

Freud ne parle pas seulement du travail social, mais de tout effort pour mûrir et changer ainsi notre propre « nature ». Il évoque le travail du deuil, effort mental pour surmonter la perte d'un être cher. Le terme « travail » est alors pris comme une métaphore et « l'élaboration » par laquelle on passe de l'affect brut et impensé à la pensée structurée et libératrice.

Il faut encore réserver une place particulière à l'art, travail sur soi-même qui aboutit à la sublimation (concept qui vient de la psychanalyse, défini par Freud dans Trois essais sur la théorie sexuelle ), c'est-à-dire à des œuvres qui transfigurent les épreuves subies par l'artiste dans sa vie ainsi que ses désirs refoulés.

Le travail pour former l'homme à vivre avec les autres

Le travail forme l'être humain à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale. Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social.

Le travail forme l'homme à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale.

À la chasse, un homme rabat le gibier et l'autre prépare le piège. Le travail est divisé entre les hommes.

Les philosophes ont comparé cette division à celle d'un organisme, où toutes les parties (les organes avec leurs fonctions respectives) concourent à un même résultat. Pour que le travail aboutisse, il faut pouvoir coopérer. C'est pour cette raison que de nombreux philosophes voient dans la division du travail un facteur de cohésion sociale. On peut citer Platon et Aristote, mais également Adam Smith ou Emmanuel Kant. Tous soulignent que la division du travail favorise l'échange.

Division du travail

La division du travail est la répartition de l'ensemble des tâches à accomplir dans une société ou un groupe humain, indépendamment du statut social. Mais on parle surtout de division sociale du travail en fonction du statut social (esclaves ou travailleurs libres comme les artisans ou commerçants, ou employés et dirigeants) et même du genre de travail à effectuer (« manuel » ou « intellectuel »). Toute activité de production implique en effet la répartition des tâches dans un ensemble organisé.

Dans une chaîne de production quelconque, comme une chaîne de production d'automobiles, la conception (invention, maquette) la fabrication et la commercialisation s'enchaînent nécessairement, mais les tâches restent séparées.

Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'homme un être social. Pour Hegel, travail et langage sont d'ailleurs liés, il les considère comme les deux premières « extériorisations » (c'est-à-dire « manifestations ») de la conscience dans sa relation de « reconnaissance » par les autres consciences. C'est en travaillant avec les autres que le langage, le rapport humain et la communication se sont développés.

Le philosophe français Tran Duc Thao voit l'origine du langage dans la communication des premiers hominidés (ancêtres de l'homme). Les chasseurs se faisaient des gestes qui sont devenus des mots lorsqu'ils tentaient de rabattre le gibier les uns vers les autres. Le langage devient un instrument de la socialisation, comme support du travail lui-même. Il permet à l'homme de maîtriser son environnement et de se former lui-même. Quelle que soit sa pénibilité, il développe la communication. Ceux qui ne travaillent pas peuvent donc se sentir exclus et frustrés de la compagnie de leurs semblables.

Le travail et ses liens avec la liberté

Le travail peut être pensé comme un moyen pour être libre ou comme un obstacle à la liberté.

Le travail comme moyen pour être libre

Le travail a permis à l'être humain de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de se dépasser. Le travail peut être le travail intellectuel, qui permet d'apprendre et de penser par soi-même. Le travail peut également permettre l'indépendance, notamment financière, et empêcher l'exploitation. Enfin, le travail peut permettre de créer des objets qui deviennent des œuvres, ce qui, pour Hannah Arendt, libère l'homme d'une tâche répétitive et vaine.

« Le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures. »

Le Capital. Critique de l'économie politique

Pour Karl Marx, il s'agit de repenser en profondeur la totalité de « la sphère de la production matérielle ». D'une façon générale, chez Marx, le problème est que le travailleur est dépossédé de son travail, exproprié du résultat de son travail, qui lui procure alors un sentiment d'étrangeté. Les fins de son travail ne lui appartiennent pas.

Le travail a permis à l'homme de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de se dépasser. D'ailleurs, même si les philosophes antiques assurent que le travail n'est pas pour les hommes libres, eux-mêmes « travaillent » puisqu'ils réfléchissent au monde et à la condition de l'homme et condamnent sévèrement l'oisiveté. Le travail dit intellectuel semble ainsi être une marque de la liberté humaine.

Par ailleurs, le travail a évolué au cours de l'histoire. En Occident, de nombreux changements ont permis de ne plus être exploité comme autrefois. Ainsi, Karl Marx souligne qu'il y a plus de liberté pour le travailleur dans le capitalisme que dans le servage féodal (les paysans appartenaient à un seigneur et travaillaient sur ses terres) ou dans l'esclavage.

Dans le capitalisme, en effet, des salariés vendent librement leur force de travail sur un « marché » déterminé seulement par la concurrence des travailleurs en recherche d'emploi. Leur « force de travail » est achetée tout aussi librement par les propriétaires des moyens de production ou détenteurs du capital industriel, commercial ou financier. L'esclave, au contraire, est la propriété de son maître. Ce dernier consomme ou revend ce que l'esclave produit, sans lui reverser aucun salaire.

Hannah Arendt, dans Condition de l'homme moderne , distingue deux types de travail : le labor (anglais) qui signifie dépenser son énergie pour une activité dédiée au quotidien, du travail de celui qui fait une œuvre. Pour elle, celui qui fait œuvre, qui crée des objets techniques destinés à durer ( Homo faber ) est libre. Une œuvre n'est pas un produit de consommation, elle permet de libérer l'être humain d'une tâche répétitive et vaine. En ce sens, l'art ou l'activité spirituelle sont, selon Hannah Arendt, des formes qui permettent de le libérer de sa condition.

Enfin, il existe d'autres formes de travail qui permettent de libérer l'être humain. Ainsi, la psychanalyse est un travail sur soi, sur ses rêves, sur son inconscient, pour essayer de se libérer ou de s'approprier ce qui nous échappe et nous entrave parfois. Freud parle également du travail du deuil, c'est-à-dire du travail à faire après la perte d'un être aimé notamment. Ici, le travail est perçu comme libérateur, puisqu'il aide l'être humain à avancer, à accepter, à être soulagé.

Le travail comme obstacle à la liberté humaine

Toutefois, le travail est souvent associé à quelque chose de difficile.

Étymologiquement, « travail » signifie d'ailleurs « contrainte » ou même « moyen de torture » ( tripalium en latin). La Bible fait même du travail la conséquence du péché. En effet, Dieu punit Adam et Ève en associant le travail à la douleur et l'effort : « tu travailleras à la sueur de ton front ». Le travail serait alors une punition. Par ailleurs, l'idée que le travail rend libre a été exploitée au XX e siècle par des idéologies comme le nazisme ou le stalinisme, alors que c'est l'asservissement voire la destruction des hommes qui a effectivement été mis en place.

Le slogan « le travail rend libre » ( Arbeit macht frei) figurait au fronton du camp de concentration nazi de Dachau alors que les hommes y étaient exploités et tués.

Le stalinisme a aussi fait l'apologie de l'effort de travail extrême, immortalisé par le mineur Stakhanov sous le nom de « stakhanovisme ».

De plus, même si le travail forme la conscience du travailleur grâce à l'acquisition du savoir technique, de nombreux travailleurs semblent plutôt aliénés que libres. Ainsi, le travail ouvrier, industriel ou même bureaucratique peut « aliéner », c'est-à-dire rendre étranger à soi-même. Le philosophe hongrois Georg Lukacs assure que le travail peut aussi « réifier », c'est-à-dire donner l'apparence d'une chose.

Dans le film de Charlie Chaplin Les Temps modernes , le travail n'est pas libérateur, les ouvriers sont vus comme des êtres mécaniques répétant à la chaîne, inlassablement, le même geste toute la journée. Le personnage de Charlot est même pris dans les rouages de la machine : il devient un objet, il subit.

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Qu'est-ce qu'une bonne dissertation ? Comment en faire une ?

Les Éditions H&K ont été les premières à proposer aux prépas scientifiques (dès 1999) des dissertations corrigées sur le thème de l'année . De nombreux témoignages d'élèves et d'enseignants nous disent que les 20 dissertations sont toujours le meilleur ouvrage d'apprentissage de l'exercice.

Les 20 dissertations permettent d'apprendre par la pratique à maîtriser l'exercice qui est demandé aux concours (Polytechnique, Mines, Centrale, CCINP). Pour réussir ces épreuves, il ne suffit pas de bien connaître les œuvres et d'avoir réfléchi au thème de l'année, il faut également savoir incarner une réflexion dans la forme contrainte d'une dissertation. Comment identifier une problématique ? Comment exploiter un exemple ? Quels sont les rôles de l'introduction et de la conclusion ? Nos ouvrages vous montrent par l'exemple, sur des sujets tels qu'ils sont formulés aux concours, comment réaliser ce que l'on attend de vous.

amorce dissertation sur le travail

Que contiennent les livres ?

Voici ce que contient chaque ouvrage:

Qui écrit les livres ?

Chaque ouvrage réunit une équipe forte d'une quinzaine d'auteurs. Tous ou presque enseignent le français ou la philosophie en prépa ou au lycée.

Les auteurs sont encadrés par deux ou trois coordinateurs qui évaluent le projet de dissertation en amont, avant l'écriture : la problématique couvre-t-elle tous les aspects du sujet ? les exemples proposés répéteraient-ils ceux d'une autre dissertation ?, etc., puis en aval, après l'écriture : telle formulation n'est-elle pas inutilement technique ? les annonces sont-elles limpides ? etc.

En dépit des références impeccables des auteurs, nous ne faisons pas l'économie de relectures orthographiques et stylistiques. En effet, le travail en commun de l'auteur et du coordinateur sur le texte a pu laisser des traces, comme des formulations de compromis devenues trop complexes ou des problèmes d'accord.

Enfin, la mise en page est confiée à un professionnel car décharger les auteurs de cette tâche délicate leur permet de se concentrer sur le texte que vous allez lire.

Comment le premier livre a été créé

Les 20 dissertations ont été créées par un ancien élève de prépa scientifique. Laissons-le nous raconter comment l'idée lui est venue.

«  Au lycée, j'ai évité la dissertation autant que j'ai pu. Je redoutais cet exercice à la réputation intimidante. D'ailleurs, les fois où j'ai dû disserter, le résultat a été médiocre, j'ai toujours eu 10/20. Je n'imaginais pas que l'on exigerait aux concours que je sache faire une dissertation... sinon, je m'y serais entraîné le plus tôt possible.

Une fois arrivé en prépa, notre prof de français de sup avait l'illusion que nous savions l'essentiel sur la dissertation grâce au lycée. Il avait rappelé la méthode, mais sans donner aucun exemple concret de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. J'avais appris consciencieusement les règles et les conseils, mais je suis le genre de personne qui ne comprend vraiment qu'avec un exemple, ou, mieux, avec beaucoup d'exemples. De nouveau, j'avais des 10. Les devoirs sur table étaient corrigés pendant un cours, avec des instructions orales: rien au tableau, aucun corrigé, de nouveau aucun exemple. Je n'ai donc pas progressé.

En spé, rebelote: que des conseils théoriques et aucun corrigé. Sans surprise, pendant l'année, et ensuite aux concours, j'ai toujours eu 10. Je dois préciser que le français était pour moi, au lycée, une matière forte. En 1 re , j'étais premier de ma classe avec 17 de moyenne. Et en prépa je travaillais sérieusement les œuvres au programme, que j'ai toujours lues trois fois chacune pendant l'année.

Malgré tout, je n'étais pas vraiment surpris d'avoir des notes juste acceptables en dissertation car à aucun moment je n'ai pu me dire que j'avais compris ce que l'on attendait de moi. J'abordais la dissertation de la même manière qu'un exercice de sciences, et je ne voyais pas comment, disons, résoudre un libellé. Nos profs de français nous répétaient qu'il fallait être rigoureux, mais leurs propres propos me semblaient manquer de la plus élémentaire rigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait acquérir la conviction que l'on avait trouvé la bonne problématique. Je me laissais aussi piéger par des conseils que les profs nous donnaient mais qui étaient formulés avec si peu de rigueur et de hauteur de vue qu'ils nous induisaient en erreur. Bref, j'appliquais les règles, mais faute de comprendre vraiment ce que l'on attendait de moi, je ne faisais rien de bon. Je pense que mes copies laissaient à mes correcteurs le goût amer de la déception: "voilà un élève qui connaît très bien les œuvres, qui en a fait une lecture personnelle, mais qui n'a rien compris à l'exercice", d'où peut-être cette note récurrente de 10.

Plus tard, j'ai rencontré un ancien élève de prépa littéraire qui m'a enfin expliqué très clairement ce qu'est une dissertation (c'est la mise en scène d'un raisonnement), une problématique (c'est un problème qui mérite qu'on s'y arrête quatre heures, et qui est sous-entendu par le libellé), comment construire un plan, etc. J'ai compris alors à quel point j'avais fait fausse route auparavant. J'ai pensé que d'autres que moi rencontreraient sans aucun doute les mêmes difficultés, notamment parce que le dialogue est difficile entre élèves scientifiques et profs de français : on emploie les mêmes mots mais on ne parle pas la même langue. Certains enseignants font un effort pour jeter des ponts, d'autres pas ; et rares sont ceux qui proposent des corrigés rédigés alors que ceux-ci sont à mon sens indispensables pour comprendre concrètement ce qui est attendu.

Or à l'époque, en librairie, il n'existait que des livres généraux sur la dissertation, épais et difficiles, qui étaient clairement destinés aux littéraires. Les ouvrages destinés aux prépas scientifiques, eux, ne parlaient que du thème et des œuvres, sans montrer ce qu'il faudrait faire de ce matériau aux concours. Il fallait donc un nouveau livre qui reprenne tout de A à Z et qui soit spécifique au thème de l'année.

Pour bien montrer l'exercice, nous aurions pu nous contenter de corriger les sujets posés l'année précédente, mais ce n'était pas motivant puisque le thème avait déjà changé. J'ai alors pensé à créer des sujets sur le même modèle que ceux qui tombent aux concours. Réunir des auteurs a été difficile car la plupart des enseignants considéraient que disserter est une tâche vulgaire, indigne de leur personne. Malgré tout, une bonne équipe a pu être réunie et une méthodologie pensée pour des scientifiques a été enfin écrite, puis régulièrement mise à jour. Sur le conseil des auteurs, l'ouvrage a été augmenté d'une présentation du thème de l'année, d'une introduction aux œuvres, de commentaires des passages clefs des mêmes œuvres, de citations extraites des œuvres au programme et utiles pour les dissertations, et enfin d'un index. C'est ainsi qu'est née la collection, qui a tout de suite rencontré le succès – signe qu'elle répond à un vrai besoin. »

«  Ne passez pas à côté des "20 d" ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert. Il simplifie et accélère la préparation aux concours.  » David Guéron (ancien élève de l'École des Mines de Paris)

«  Je me permets de vous contacter car grâce à vous et au livre 20 dissertations j'ai réussi à obtenir d'excellentes notes aux concours !  » Nazir Nur, élève en prépa

«  Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies.  » François Soler (professeur de français en CPGE)

«  Les 20 dissertations ont été un instrument de travail très utile pour moi tout au long de l'année. Les dissertations proposées sont variées, claires et sans jargon, et elles peuvent rendre autant de services aux professeurs qu'aux étudiants !  » Christine Pigné (professeur en CPGE au lycée Camille Guérin de Poitiers)

«  Les 20 dissertations allient à une approche authentiquement culturelle du thème l'apprentissage des contraintes méthodologiques de la dissertation. Elles constituent une aide intelligente à la maîtrise de l'exercice.  » Béatrice Marchal (professeur de culture générale en CPGE)

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Le travail en philosophie : contrainte, liberté ou aliénation ?

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  • 1 Le travail

Dans ce chapitre

amorce dissertation sur le travail

Ce cours du chapitre Notions philosophiques traite de la notion du travail . Il aborde d’abord le travail considéré comme une malédiction . Puis, la façon dont le travail peut être source de liberté . Et, enfin, l’ aliénation du travail qui peut nous priver de nos libertés.

Le travail en philosophie : ce que tu vas réviser.

  • La définition du travail
  • La malédiction du travail
  • Travail et liberté
  • L’aliénation du travail

I. La définition du travail

Quelle est la définition du travail en philosophie ?

Par définition, le travail est une activité de transformation de la nature à des fins utiles.

II. La malédiction du travail

La première conception du travail, celle de l’ opinion commune , est celle d’un travail envisagé négativement . C’est quelque chose que l’on n’aime pas, que l’on aimerait fuir si possible.

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Le travail est une nécessité . En effet, l’Homme n’a pas le choix, il est obligé de travailler, car s’il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d’obligation, on peut dire que le travail est une contrainte . L’obligation est le fait de faire ce que l’on doit faire tout en ayant le choix de ne pas le faire ; la contrainte est le fait de faire ce que l’on doit faire sans avoir le choix de ne pas le faire. C’est pour cela que le travail est une contrainte : il obéit à une loi matérielle , celle de la vie, qui doit reconquérir son droit sur l’impérieuse nécessité de la mort.

Ensuite, le travail est une contrainte pénible . Le travail est une activité, c’est-à-dire l’ exercice physique ou psychique d’une force par un agent. Or, une force , à partir du moment où elle est mise en œuvre, s’épuise, se consomme : elle est auto-consommatrice . C’est pourquoi le travail entraîne une fatigue, et est donc vécu comme quelque chose de pénible et douloureux.

On peut revenir à l’étymologie du mot travail, qui vient du latin tripalium , qui signifie « instrument de torture ».

C’est la raison pour laquelle le travail a été envisagé comme une malédiction . Cette conception négative du travail se trouve par exemple dans la Genèse. Ce livre de l’Ancien Testament, dans la Bible, distingue deux temps :

– le temps d’avant la Chute , du bonheur, du jardin d’Éden où la nature produit spontanément ses fruits, où Adam n’a donc pas besoin de travailler,

– le temps d’après la Chute , suite au péché originel où la nature devient jalouse de ses bienfaits, où Adam est obligé de travailler pour subvenir à ses besoins.

On remarque donc que ce qui fait du travail une contrainte, une nécessité, c’est une transformation de la nature , qui spontanément ne va fournir à l’Homme de quoi survivre. Cette acception négative du travail explique pourquoi dans l’Antiquité, le travail était méprisé et réservé aux esclaves, que l’on considérait comme des animaux, car travailler, c’est faire en sorte de fournir de quoi subvenir aux besoins de notre animalité. C’est cette idée que l’on va essayer de renverser.

III. Travail et liberté

Karl Marx défend l’idée que le travail est une activité spécifiquement humaine . Pour Marx, il est faux de parler de travail animal . Pour l’Homme, il s’agit de travail humain . Il met en perspective trois caractéristiques qui corroborent cette dimension nécessairement humaine du travail.

Selon Marx, la fin du travail « préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur ». À la différence de l’animal, l’architecte par exemple va imaginer son projet avant de le réaliser, là où l’animal va agir instinctivement et involontairement. En concevant cette fin, le travailleur va déterminer sa volonté , il y a donc un détour par l’esprit quand le travailleur s’active, ce qui n’est pas le cas pour l’animal.

Ensuite, dit Marx, la réalisation du projet n’est pas un « simple changement dans les matières naturelles ». En effet, la modification qui est opérée par le travail n’est pas immanente à la matière, mais elle est plutôt l’ inscription de la volonté du travailleur dans la matière . Il faut donc se souvenir ici de la thèse hégélienne selon laquelle la conscience de soi, pour prendre conscience d’elle-même, a besoin de s’inscrire dans le monde par la production d’œuvres extérieures . Cette idée de Marx s’inscrit donc à la suite d’Hegel, puisque par le produit du travail, je m’objective dans le monde, et m’y reconnaît d’une certaine manière. Cela permet la conscience de soi. Grâce à la dialectique du maître et de l’esclave , Hegel montre également comment, par le travail, il est possible de se libérer.

Enfin, ajoute Marx, le travail n’est pas seulement une transformation de la nature, c’est aussi une transformation du travailleur . En effet, on a vu que le travail était une contrainte pénible, c’est donc un effort. Quand je travaille, je vais à l’encontre de mes inclinations naturelles qui veulent me conduire à ne rien faire. Rousseau disait : « il est inconcevable à quel point l’Homme est naturellement paresseux ». Donc quand je travaille, je domestique mes penchants, mon animalité, en obéissant à ma volonté plutôt qu’à mes désirs. En d’autres termes, le travail est libération de ces penchants . Il y a donc vertu de l’effort qui rend libre : une expression courante dit d’ailleurs que « l’oisiveté est mère de tous les vices ».

Il y a donc un lien entre liberté et travail dans cette perspective, à partir du moment où le travail est une activité spécifiquement humaine. Cela dit, s’il existe en droit  un lien entre travail et liberté, qu’en est-il en fait ? Marx se demande si le travail, au XIX e siècle, est un travail qui permet la liberté du travailleur, ou si au contraire c’est un travail aliéné .

IV. L’aliénation du travail

Comment Marx explique-t-il le principe d’aliénation au travail ?

Être aliéné, c’est être dépossédé de soi . Marx fait une critique tel que le travail s’effectue au XIX e siècle, en pleine Révolution industrielle en disant que c’est un travail aliéné, et ce pour trois raisons.

– D’abord, dit Marx, ce n’est pas une libre activité physique et intellectuelle. Cela veut dire que le travail ne permet pas à l’ouvrier de déployer librement ses talents. Marx fait une critique de la civilisation industrielle et de la division du travail qu’elle suppose. Cela conduit les ouvriers à reproduire des tâches simples tout au long de la journée. Elles sont déshumanisantes comme on peut le voir dans Les Temps modernes de Charlie Chaplin.

– Ensuite, le travail est aliéné quand il est réduit à la contrainte vitale . C’est la situation dans laquelle il n’y a aucun plaisir à aller au travail, mais que l’on ne s’y rend que pour obtenir de quoi subvenir à ses besoins.

– Enfin, le travail est aliéné dans le mode production capitaliste. Ce que reproche Marx au système capitaliste est l’ extorsion de la plus-value . Marx fait la distinction entre les propriétaires des moyens de production, la bourgeoisie, et ceux qui vendent leur force de travail, le prolétariat. Prolétariat dont on vole le produit du travail, selon Marx, car ils ne possèdent pas les moyens de production. Et dont on s’approprie une partie du surtravail, c’est-à-dire la production de l’ouvrier, qui n’est pas rétribuée dans la journée.

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Le Travail en philosophie

travail

De la servitude à la liberté

Travail et souffrance.

L’origine du mot “travail” suggère l’idée d’un assujettissement pénible. Il vient en effet du latin populaire tripalium qui désigne d’abord un appareil formé de trois pieux servant à maintenir les chevaux difficiles pour les ferrer, puis un instrument de torture. De même, le latin labor , d’où sont issus les mots “labeur” et “labour”, évoque tout à la fois le travail et la peine. C’est que le travail est d’abord une nécessité vitale. Il exprime le dénuement originel de l’homme, qui ne parvient à survivre dans la nature qu’au prix d’un effort douloureux.

Rien de ce dont il a besoin pour vivre ne lui est donné. Pour manger, pour ce chauffer, pour se vêtir, il doit se dépenser sans compter. Abandonné au sein d’une nature indifférente ou hostile, l’homme est en quelque sorte condamné à transformé sans relâche son milieu pour subvenir à ses besoins les plus impérieux.

Pour les Grecs anciens, le travail exprime la misère de l’homme, non sa noblesse, ce qui explique qu’il est réservé aux esclaves. Le travail manifeste en effet notre assujettissement au “monde de la caverne”, c’est à dire au monde de la matière, tandis que la contemplation, qui tourne “l’œil de l’âme” vers la splendeur rayonnante des idées pures, est la seule activité qui soit digne d’un homme libre.

De même, dans la tradition judéo-chrétienne, le travail est un châtiment. L’Eternel punit le premier péché en chassant Adam du jardin d’Eden et en l’obligeant à cultiver désormais une terre maudite qu’envahissent les épines et les chardons. “Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front”, dit Dieu à Adam (Genèse, 3, 19).

Le travail, instrument de libération

Mais le travail lui-même renverse le sens de la condition humaine qu’il paraît tout d’abord exprimer. En nous contraignant à dompter les forces redoutables de la nature et à les mettre ainsi à notre service, le travail nous libère de l’aliénation dont il est le signe. Pour survivre, nous nous transformons la matière ; nous apprenons ainsi à la connaître, à la dominer, et finalement à nous en rendre maître.

Le thème du travail comme instrument de libération est développé par Hegel dans le célèbre texte consacré à la dialectique du maître et de l’esclave. Hegel conçoit deux hommes qui luttent l’un contre l’autre pour affirmer chacun sa liberté. En prenant le risque de mourir, l’un finit par dominer et devient le maître de l’autre qui préfère se soumettre plutôt que de perdre la vie. Dès lors, le maître contraint l’esclave au travail pendant que lui-même profite des agréments de la vie. Le maître ne travaille pas la terre, ne prépare pas la nourriture, n’allume pas un feu…

Parce qu’il a interposé un esclave entre le monde et lui, le maître finit par ne plus connaître les contraintes du monde matériel, et ne sait bientôt plus rien faire. Son esclave en revanche, sans cesse occupé à travailler, apprend à vaincre la nature en se soumettant à ses lois : grâce à son travail, il acquiert une nouvelle liberté. De son côté, le maître a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte l’esclave de son esclave. le travail a permis la formation et l’humanisation de l’esclave, tandis que le maître est devenu dépendant, incapable de satisfaire par lui-même ses propres désirs.

Signification du travail

Spiritualisation de la matière.

Le travail est donc une transformation intelligente de la nature. “Le résultat auquel le travail aboutit, préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur”, écrit Marx . Le sens humain du travail c’est son utilité, son pouvoir d’humaniser l’univers. Sisyphe, le héros de la mythologie antique condamné dans les enfers à rouler une grosse pierre au sommet d’une montagne d’où elle retombe sans cesse, ne travaille pas, car son effort ne sert à rien.

Le travail humain façonne une nouvelle nature. Si l’homme disparaissait de la Terre, non seulement nos villes tomberaient en ruines, mais les plantes mêmes qui poussent dans les champs seraient en une seule saison remplacées par de mauvaises herbes. Aujourd’hui rares sont les lieux, les paysages qui n’ont pas été façonnés, modifiés par la main de l’homme, et ce que nous appelons encore “la nature” nous offre, comme en un miroir, le visage même de l’homme. La route goudronnée où je marche, les champs qu’elle borde, le papier sur lequel j’écris, la montre que j’ai à mon poignet, tous les objets qui m’entourent sont le résultat du travail humain qui ne cesse de transformer la réalité matérielle.

Le travail révèle ainsi la condition métaphysique de l’homme. Celui-ci n’est ni un pur esprit, qui se livrerait sans obstacles à la contemplation, ni un animal soumis à la nature et préoccupé seulement de la satisfaction immédiate de ses instincts. Le travail est le propre d’un esprit, qui s’incarne avec effort dans la nature pour la spiritualiser.

La valeur morale du travail

L’importance métaphysique du travail est inséparable de sa haute signification morale. Le travail humanise, non seulement l’univers, qu’il rend plus habitable, mais il humanise aussi le travailleur lui-même, car il lui permet de trouver sa place à l’intérieur d’un organisme social dont les éléments sont solidaires. En apportant sa pierre à l’édifice social, le travailleur essaie de se rendre digne du travail de tous ceux qui produisent les biens qu’il consomme quotidiennement. “Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose”, écrit Emmanuel Mounier .

Travailler, c’est se réaliser hors de soi-même. Les psychiatres le savent bien, qui traitent parfois leurs malades par l’ergothérapie (ou thérapie par le travail). Le malade mental auquel on confie quelques tâches retrouve un certain équilibre à se rendre utile, à s’occuper, à s’oublier un peu lui-même. Le travail ne donne-t-il pas à l’existence un ordre, une régularité salutaires ? Le temps dans lequel vit l’oisif est discontinu, hétérogène ; il coule au rythme capricieux des passions. Le temps du travailleur est réglé par les horaires du bureau ou de l’atelier, impose à sa vie quotidienne un équilibre bénéfique. ” Les mains d’Othello étaient inoccupées, lorsqu’il s’imagina d’étrangler quelqu’un”, r emarque Alain .

Ergothérapie :

Le travail aujourd’hui

Le travailleur automate.

Si le travail se définit comme la transformation de la nature par l’intelligence humaine, les conditions de cette transformation ont prodigieusement changé au cours de l’histoire. Ainsi, la substitution progressive de la machine à l’outil a pu créer les conditions d’un nouvel asservissement. Le machinisme a augmenté la puissance de l’homme sur la nature, mais au prix d’une séparation, d’une aliénation redoutable.

L’artisan était à côté de ses outils, il en était l’âme, et son œuvre était la sienne, alors que l’homme de l’ère industrielle semble dépassé, dominé de toutes parts par le système complexe de ses machines. Dans l’industrie, l’ouvrier n’est plus que le maillon d’une chaîne de production qu’il ne maîtrise pas ; et comme le souligne Marx , les biens qu’il contribue à produire lui échappent totalement. La machine déshumanise l’homme. Tandis que l’artisan s’affirme et se reconnaît dans ses œuvres, l’ouvrier d’usine s’abrutit dans des tâches mécaniques et répétitives qui sont la négation même de la vie.

L’homme réduit à son emploi

Il n’est cependant pas impossible que le machinisme lui-même, en se développant, apporte des remède à ses propres inconvénients. Le travail automatique, monotone et inhumain de l’ouvrier rivé à sa chaîne pourrait provenir d’une mécanisation insuffisante de l’industrie. De plus en plus, les machines délivrent l’homme des tâches pénibles et répétitives. L’inhumain travail à la chaîne sera un jour exécuté par la machine elle-même, qui ne laissera probablement à l’homme qu’un travail intelligent d’invention, de contrôle et de réparation.

Toutefois, le progrès incessant de la mécanisation pose le douloureux problème du chômage. Aristote disait ironiquement que les maître pourraient se passer d’esclaves si “les navettes tissaient d’elles-mêmes” ( Les Politiques , Livre I, chapitre 4). Le machinisme ne devrait il pas rétrospectivement donner à la boutade d’Aristote le sens d’une prophétie ? Pour la philosophe Hannah Arendt , l’automatisation rend progressivement le travail superflu, alors même que le travail est partout glorifié et qu’il constitue la clé de toute reconnaissance sociale. Il semble aujourd’hui que le châtiment ne soit plus dans le travail mais dans sa privation. Privé d’emploi, l’individu est stigmatisé comme inutile à la communauté et à lui-même. On ne saurait pourtant réduire l’activité humaine au travail économiquement productif. Il reste à inventer les condition d’un partage équitable du travail qui permette à tous d’avoir également accès au loisir.

Fordisme. Il y a 100 ans naissait le travail à la chaîne

Le travail semble être tout à la fois le signe et la misère de l’homme et l’instrument de sa libération. Contraint de dompter les forces redoutables de la nature pour assurer sa survie, l’homme investit le monde de son intelligence au point d’en faire un monde domestiqué, civilisé et, pour ainsi dire, “humanisé”. Cependant, la mécanisation du travail a pu créer les conditions d’un nouvel asservissement : rivé à sa chaîne, l’ouvrier perd le sens de ce qu’il fait et devient comme étranger au produit de son travail. L’accroissement de la productivité pose également le douloureux problème du chômage, au moment même où l’on fait du travail productif la clé de toute reconnaissance sociale.

Définition générale :

La philosophie définit aujourd’hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l’homme s’extériorise dans le monde à des fins destinées à le modifier, de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et à satisfaire des besoins.

Citations philosophiques sur le concept de travail :

Hegel : Le travail est désir réfréné, disparition retardée : le travail forme. Le rapport négatif à l’objet devient forme de cet objet même, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, à l’égard du travailleur, l’objet a une indépendance” ( La phénoménologie de l’esprit )

Comte : Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possède l’Humanité dans le but de satisfaire tous ses besoins (Discours sur l’ensemble du positivisme )

Marx : Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie ( Le Capital )

Marx : De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins ( Manifeste du parti communiste )

Voltaire : Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ( Candide )

Film sur le travail :

Les Temps modernes de Charlie Chaplin

Concepts associés :

  • L’aliénation
  • La dialectique (Hegel)
  • Quizz sur le travail

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13 Comments

  • Ping : Citations sur le travail « Le journal d'une philosophe engagée

amorce dissertation sur le travail

Bonsoir, Le concept travail ,pour moi, représente une contrainte très spéciale. Il a connu ,dans l’ancien temps, des dérives allant jusqu’à l’esclavage. Il a évolué vers une forme de dévouement patriotique ressemblant à l’effort du sportif…Désormais,il est placé sous l’égide de l’argent afin de rémunérer les éléments nécessaire à la vie courante du travailleur et sa famille. Je crois que le Travail sous sa forme actuelle ,en tant qu’activité humaine, va disparaître poussé par l’intelligence artificielle. Il restera à donner à l’homme ,les moyens de subsister ? Nous serons placé devant des analyses générales d’un amour plus ouvert entourant les être? Amicalement

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amorce dissertation sur le travail

le travail ne disparaîtra pas tant que l’être humain existera… Car toute activité créatrice, artistique nécessite un effort, un travail souvent important… d’imagination que les machines ne pourront jamais faire puisqu’elles n’ont pas d’âme, et que la finalité n’est pas matérielle mais spirituelle… le dépassement de soi, la transcendance…

peut être alors arriverons nous a éliminer la notion de superflu pour revenir simplement à celle de nécéssité.. Produire juste ce dont nous avons besoin pour vivre sainement..

amorce dissertation sur le travail

ah le travail

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le travail pour moi c’est l’action consciente de l’homme sur la nature ou sur un quelconque objet ( la matière, l’intellect,le spirituel, l’art,le psychique….)et qui entraîne une transformation au profit de l’homme.

amorce dissertation sur le travail

Le travail; après le travail la liberté. Ce qui sous entend que l’homme étant en quête de liberté et conscient de l’importance de cette liberté accepte les travail comme un chemin vers une aisé qui découle vers la liberté .

amorce dissertation sur le travail

C’est bon je crois que je peux m’ensortire avec ça

amorce dissertation sur le travail

en soi le travail n’est que permanant depuis lors où l’intelligence humaine se perfectionne

amorce dissertation sur le travail

J’aime tout ce qu’on y met, j’aimerais avoir encore plus de connaissances

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Exemple de correction d’une dissertation en SES

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correction d’une dissertation en SES

Je vous propose ci-dessous de regarder le sujet de la dissertation 2015, L’augmentation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ? (bac Amérique du Sud 2015), puis de regarder une copie d’une élève et enfin cette même copie avec les corrections apportées. Cela peut vous permettre de visualiser les attendus du correcteur et ainsi de mieux vous préparer à la méthodologie de la dissertation!

La dissertation avec le dossier documentaire: ici

 La copie de l’élève

Petit commentaire préalable : c’est une bonne copie 🙂 mais il faut bien définir le(s) mot(s) du sujet dans l’introduction, il manque des introduction partielles, pour les documents on retrouve des problèmes d’interprétation des chiffres ou d’utilisation des chiffres, enfin à la fin de la deuxième partie, il y a une belle erreur de tcam (taux de croissance annuelle moyen)

La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. En effet, beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter la main d’œuvre et le capital (le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production, le capital circulant représente les consommations intermédiaires qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.

Le capital est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital. Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2. On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique. De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvèle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.

Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail.

Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB. C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %. Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus. Cependant, nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions.

Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparait dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs comme Robert Lucas, Paul Römer et Robert Baro, puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparait c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.

Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement à augmenter de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12. Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.

On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance notamment dans la fonction de production, des rendements croissants… Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB. Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: le rôle des facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ?

 La même copie avec les erreurs soulignées par le correcteur

La croissance économique est toujours un sujet d’actualité de nos jours. Une accroche qui manque de dynamisme. ‘La croissance est en berne depuis 2008, et une reprise attendue tant par les économistes que les politiques. …puis définir croissance : La croissance économique représente selon F. Perroux, l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global et en termes réels ‘ En effet), beaucoup d’économistes se sont penchés sur les causes de l’accroissement sur une longue ou une courte période des biens et des services d’un pays. Pour cela, certains économistes comme Solow ont étudiés ce sujet. L’augmentation des facteurs travail et capital est vite apparue comme étant une source de la croissance économique. Augmenter le facteur travail , la main d’œuvre et le facteur capital c’est à dire le capital fixe qui représente les biens et les services qui peuvent être utilisés lors de différents cycles de production et on y rajoute le capital circulant qui représente les consommations intermédiaires ( qui sont les biens et les services consommés au cours du processus de production) pas nécessaire de définir ce n’est pas un élément important du sujet permet donc d’augmenter la croissance mais sont-ils les seuls moyens pour l’augmenter? Pour y répondre, nous allons dans une première partie montrer le rôle des facteurs de productions dans la croissance économique et dans une seconde partie nous montrerons les autres sources de la croissance économique.

Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B. Exemple :  Il est tout d’abord important de rappeler qu’effectivement le facteur travail est un élément clé de la croissance économique qui se combine comme on le verra dans un un deuxième temps avec le facteur capital, facteur déterminant depuis la Révolution Industrielle.

Le capital (sans doute aurait t’il été souhaitable d’inverser les sous-parties) est un élément important dans la croissance économique. Le PIB qui est l’indicateur utilisé pour calculer la croissance économique montre qu’un des éléments qui le compose est le capital.  ?? Mal dit Le document 2 de l’OCDE 2014 illustre donc cette idée puisqu’il montre que le PIB est en parti dû au capital. Cependant, le capital n’est pas le seul élément qui joue sur la croissance du PIB. On constate par exemple qu’entre 1990 et 1995, le capital est égal à 0,7 tandis que le PIB est égal à 1,2. ? Très mal dit  😕 On constate qu’en moyenne en France, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 1,2% et que le capital y a contribué pour 0,7 point de % . Le facteur capital est donc un facteur important de la croissance économique. (On constate donc que d’autres éléments sont sources de croissance économique) ?pas nécessaire . De plus, l’investissement (flux qui alimente le stock du capital) dans le capital est très important dans l’augmentation de la croissance. La Chine a vu sa croissance augmenter ces dix dernières années et on constate grâce au document 4 ? maladroit 😕 car le document 4 permet de montrer le poids des Institutions étatiques donc c’est pour la partie II. de la banque mondiale 2014 que celle-ci à beaucoup investit depuis 2007 dans le capital fixe. Le lien entre le capital et la croissance est donc mis en évidence et est important. Nous pouvons ajouter que le capital est un élément indispensable à la fonction de production. La fonction de production désigne la relation entre les facteurs de production et la quantité produite. Or, celle-ci ne peut fonctionner qu’avec les deux facteurs de production que représentent le travail et le capital. Mais ce n’est pas tout. La croissance dépend aussi de l’augmentation du capital qui engendre des gains de productivité. Quand on renouvelle un capital, il est souvent plus performant que le précédent ou du moins il augmente la capacité de la production donc il engendre des gains de productivités (augmentation sur une période de la production des biens et de services selon les moyens qui ont été nécessaire pour sa réalisation). Il faut cependant faire attention car souvent lorsqu’on augmente l’un des deux facteurs (ici le capital) celui-ci a tendance à générer des rendements croissant mais avec le temps, il deviennent moins important que l’augmentation du capital et donc on se retrouve dans une situation avec des rendements décroissants.

Cependant comme on a pu le constater le capital n’est pas le seul facteur utilisé dans la croissance, il y a aussi le travail. Bien

Le travail, qui est un facteur de production joue un rôle important dans la croissance économique. Le document 2, nous montre de nouveau les éléments qui contribuent à la croissance du PIB. Le travail est un de ses facteurs. Entre 1985 et 1990, il représente 0,7% du PIB ?mal dit . C’est donc un élément important même si il ne suffit pas à lui tout seul dans la croissance du PIB puisque le PIB vaut entre 1985 et 1990 3,2 %. ? reprendre l’ensemble : En France entre 1985 et 1990, le PIB a augmenté chaque année en moyenne de 3,2% et facteur travail y a contribué pour 0,8 point de %. C’est donc un élément qui compte pour la croissance économique mais cependant ce n’est pas le plus important. On peut même s’apercevoir à la période précédente 1990-1995 que le PIB croît chaque année en moyenne de 1,2% et que par contre le facteur travail y contribue pour -0,6 point de %, ce qui est peut-être l’effet d’une baisse de la durée du travail Le document 1 de l’INSEE de 2014 montre lui aussi l’influence du travail sur la croissance. On peut observer que lorsque le niveau de la population active augmente entre 1975 et 2012, le PIB augmente lui aussi. ?reprendre un exemple chiffré ; la population active a augmenté de 30% entre 1975 et 2012 et le PIB a été multiplié par 2,1 environ. Il y a donc un effet facteur travail mais qui n’est pas le plus important Ainsi, l’influence du travail dans la croissance est mise en lumière dans ce document. De plus, nous avons évoqué précédemment la fonction de production. Celle-ci étant composée des deux facteurs de production, le travail et le capital, l’augmentation du travail permettra aussi une hausse de la croissance. Il est donc utile à la croissance économique. Comme nous l’avoir précédemment, il faut se méfier des facteurs de production ? car après une augmentation des facteurs de productions (ici le travail) les rendements sont croissants mais au bout d’un moment ils commencent à diminuer c’est la loi des rendements décroissants et la croissance n’augmente plus ? ne devrait alors plus augmenter . Cependant , nous pouvons constater avec l’histoire que l’augmentation d’un des deux facteurs de production se heurte à la loi des rendements décroissant. Au bout d’un certain temps les rendements sont moindres que l’augmentation d’un des deux facteurs de production. C’est donc à ce moment là qu’intervient le progrès technique et les institutions. Bonne transition

Manque une introduction partielle qui introduit vos sous parties A et B.  Au début des années soixante, Solow, célèbre économiste, avait constaté que le PIB s’expliquait grâce aux facteurs de production (travail plus capital) mais qu’une part du PIB restait inexpliqué, c’est ce que Solow surnomma « le résidu ». Peu à peu les économistes se sont aperçu que ce « résidu » représentait le progrès technique. C’est à dire l’accroissement des connaissances que les hommes ont de la nature appliqué à la production. Le progrès technique apparaît dans le PIB sous le nom de productivité globale des facteurs de production car celle-ci est sa mesure. Cela mesure les améliorations qu’apporte le progrès technique sur les facteurs de productions. L’origine du progrès technique est tirée d’une invention, donc d’un processus de recherche scientifique fondamental. On constate grâce au document 2 que le progrès technique représente une part importante du PIB par exemple entre 1989 et 1990 il est égale à 1,7% tandis que le PIB vaut 3,2. ? chaque année en France le PIB a augmenté en moyenne de 3,2% en 1985 et 1990 et la PGF y a contribué pour 1,7 points de % . (Il représente donc une source de la croissance non négligeable car on peut constater que des fois) ?maladroit il représente plus de la moitié des sources de la croissance du PIB comme l’exemple nous la présenté précédemment puisqu’il représentait 1,7% soit plus de la moitié du PIB. Très bien Le progrès technique est donc reconnu comme réel acteur de la croissance économique puisque des impôts sont mis en place pour augmenter ses recherches. Le document 3 nous montre que le R Et D est créé pour augmenter les recherches effectuées dans le progrès technique et qu’il est instauré par l’Etat. Le progrès technique est donc un acteur primordial dans la croissance. Le progrès technique est aussi important puisqu’il joue un rôle décisif dans la croissance cumulative et autoentretenue. Cela est mis en avant par différents chercheurs américains   comme Robert Lucas, Paul Römer Romer et Robert Baro Barro , puisqu’ils vont démontrer le caractère accumulatif de la croissance. Les ingénieurs qui innovent ? dans de nouvelles machines (capital technologique) ont reçu une formation et les cours nécessaires qui résultent du capital humain, ces machines plus innovantes (capital physique) vont permettent de meilleurs moyens de transports (capital public) et donc plus de déplacement, plus de travail, plus de croissance…. ?évitez les ‘… ‘ dans un devoir car justement on vous demande d’expliciter vos arguments Ainsi, chaque capital (technologique, physique, humain et public) s’accumule les uns avec autres permettant une meilleure croissance. Nous pouvons aussi ajouter que la croissance est auto-entretenue puisque lorsque le progrès technique apparaît c’est à la suite d’une recherche désiré. Il répond souvent à des besoins que nécessite un individu pour son entreprise, pour sa croissance. Elle est donc endogène car elle trouve son explication en elle-même c’est une cause interne. Cependant, comme nous avons vu que le progrès technique est le résultat d’une invention appliqué à l’économie mais il n’est pas forcément exogène, c’est-à-dire qu’il n’est pas indépendant de faits économique volontaires, il dépend notamment des institutions.

Le progrès technique est le résultat de l’investissement des institutions (Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques communes à un certain nombre d’individus, qui s’organisent et structurent de façon durable leur relation) qui jouent un rôle fondamentale dans la recherche. En effet, grâce au crédit d’impôt le Progrès technique, celui-ci est encouragé par l’Etat et les institutions. Le document 3 de l’OCDE 2012, illustre bien cette idée puisqu’il met en lien les dépenses intérieures de recherche et développement et le PIB. On constate donc que le PIB est étroitement lié avec les investissements dans le progrès technique. Par exemple en Corée du Sud l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement a augmenté de 8,49% entre 2001 et 2011, le PIB a lui aussi augmenter de 4,12. ? FAUX revoir la notion de taux de croissance annuelle moyen. Il faut dire chaque année en moyenne la DIRD a augmenté de 8,49% en moyenne en Corée du Sud pour une croissance annuelle du PIB de 4,12% Tandis qu’en France quand l’investissement dans les dépenses intérieures de recherche et développement étaient de 1,24, le PIB a évolué de 1,10%. Le rôle des institutions qui investissent est donc important car il a un impact considérable sur la croissance. La hausse du PIB est donc proportionnelle aux dépenses investit dans les dépenses intérieures de recherche et développement. Cependant, l’investissement dans le progrès technique n’est pas le seul élément que mettent en place les institutions pour garantir l’avancé du progrès technique. Des droits de propriétés sont mis en place pour garantir la sécurité des innovateurs. Ainsi, si des personnes décident d’investir dans des recherches technologiques, les innovations qui en résulteront seront protégé par les droits de propriété. Cela permettra de donner tout droit à un propriétaire d’un bien ou d’un service de l’utiliser et de le céder quand il veut. Personne ne pourra en tirer des bénéfices s’il ne lui appartient pas. Cela encourage donc l’investissement personnel dans le progrès technique. Mais ce n’est pas tout, les institutions doivent aussi donner une image de sécurité. En effet, pour que des entreprises investissent, elles doivent emprunter et même si des fois les banques peuvent être privatisé il faut avant tout que l’Etat instaure une image de sécurité, donc pas d’inflation élevé… On constate que l’Etat se doit d’instaurer un climat propice à l’investissement dans la recherche pour pousser des entrepreneurs à innover.

On voulait savoir si les facteurs travail et capital était les seuls sources de la croissance économique. On a pu voir dans une première partie que les facteurs de production jouaient un rôle important dans la croissance ?( notamment dans la fonction de production ?) , des rendements croissants… évitez Cependant ils pouvaient se heurter à la loi des rendements décroissants. C’est ainsi que nous avons évoqué dans une seconde partie le progrès technique qui permettait de passer outre la loi des rendements décroissants et qu’il jouait un rôle très important dans le PIB ? Mal dit ‘la croissance du PIB .’ Nous avons noté en plus que les institutions se devaient d’instaurer un climat de confiance avec les droits de propriétés pour pousser les gens ? agents économiques à investir dans le progrès technique et ainsi pousser la croissance. Nous pouvons donc conclure que la croissance à différentes sources: les facteurs de production, le progrès technique et ses innovations et le rôle des institutions avec le droit de propriété. Alors comment pouvons-nous expliquer que la croissance soit inégale entre les pays du monde puisque celle-ci fonctionne toujours avec les mêmes facteurs ? ? Ouverture maladroite car justement vous venez de montrer pourquoi la croissance diffère selon les pays. Problèmes d’institutions, de confiance, de manque de croissance endogène etc. Par contre, comme votre introduction a commencé par le thème de la croissance en berne, alors finissez par cela. Par exemple:  ‘Un Etat plus fort permettant de dynamiser une économie en récession depuis la crise, ne serait-il pas un moyen enviable de contrebalancer les effets négatifs d’un capitalisme débridé ?

Synthèse : c’est une copie bien écrite qui reprend d’une façon complète les attendus et d’autre part vous utilisez tous les documents. Le plan est suivi est satisfaisant puisque vous commencez par rappeler le rôle du travail et du capital dans la croissance économique avant de montrer qu’il y a d’autres éléments importants à prendre en compte,le progrès technique avec  l’innovation puis les institutions formelles et informelles. Mais il y a des erreurs de fond. Tout d’abord il manque les introductions partielles et dans la première partie il est préférable d’inverser les deux sous-parties. Il est préférable de commencer par le facteur travail qui n’est pas le facteur principal déterminant.  La deuxième partie est satisfaisante mais marquez mieux le passage entre A et B. Vous avez fait à plusieurs reprises des erreurs dans les interprétations des chiffres. Enfin dans l’introduction revoir l’amorce et reprendre les définitions

Pour avoir des repères pour construire le plan. Regarde ICI

MAJ octobre 2021                                                                                           @ Philippe Herry

Auteur :  Philippe

Enseignant de SES depuis bientôt 25 ans, je gère deux sites dédiés à la matière : scienceseconomiquesetsociales donnent accès à des cours et des exercices et alloprofses propose des cours particuliers en SES

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10 commentaires

J’apprécie votre démarche qui permet aux étudiants de saisir facilement la méthodologie de la dissertation

Je veux apprendre a faire l’introduction et la conclusion en économie

Bonjour Rodolphe, Il y a beaucoup d´articles te rappelant comment faire une introduction et une conclusion en SES. Je te laisse lire notamment https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/raisonnement-appuyant-sur-un-dossier-documentaire/ Bon courage

Très instructif, merci beaucoup. J’ai un sérieux problème avec la dissertation, ce qui fait dans presque tous les concours que je dépose, je me fait éliminé. J’ai du mal même à avoir 7/20.

Bonjour professeur, peux je avoir le plan d’une dissertation economique adapté aux élèves de terminale SES. Merci pour votre disponibilité.

Bonjour Alex. Il y a pleins de conseils pour trouver le plan adapté sur la page méthodologie de la dissertation. Pour avoir beaucoup d’exemples de plans je te conseille d’avoir un Annabac. Bonne année scolaire.

Bonsoir Monsieur ! Monsieur, je voulais vous demander: Est-ce que dans une dissertation en SES, on doit mettre les parties et les sous-parties?

Bonjour Hamza, Bien sûr, dans une dissertation il faut faire apparaître les 2 ou 3 parties annoncées dans l’introduction. Tu sautes un ligne pour que le correcteur repère bien la structure. Et dans chaque partie il y a également 2 ou 3 sous-parties, marquées par un alinéa. Je te conseille de relire https://www.scienceseconomiquesetsociales.fr/ressources/methodes/dissertation-ses/ . Bon courage à toi.

D’accord, Merci Beaucoup Monsieur ! Cela m’aide énormément. Que Dieu vous bénisse. 😇👍🙏

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  • Dissertation

Introduction de dissertation

Publié le 28 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Table des matières

Les parties d’une introduction de dissertation, 1. l’amorce de l’introduction d’une dissertation, 2. l’énoncé du sujet de l’introduction d’une dissertation, 3. la définition des termes et reformulation du sujet dans l’introduction d’une dissertation, 4. la problématique de l’introduction d’une dissertation, 5. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation, exemple complet d’introduction de dissertation, présentation gratuite.

L’introduction d’une dissertation permet de poser le sujet et d’exposer le problème auquel vous allez répondre dans le développement.

L’introduction d’une dissertation ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes) et est censée s’adresser à un lecteur qui ignore le sujet.

Elle doit comporter :

  • une phrase d’accroche  (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • une problématique ;
  • l’annonce du plan.

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L’amorce ou entrée en matière se doit d’être originale et de susciter l’intérêt du lecteur. Vous pouvez utiliser un fait marquant, des statistiques, une citation ou un ouvrage.

Évitez absolument les amorces du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958.

Dans l’introduction de la dissertation, il faut bien évidemment introduire le sujet de la dissertation. S’il est constitué d’une citation, la citation doit figurer dans l’introduction avec le nom de l’auteur.

Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique.

Définir les termes du sujet permet d’expliciter le sens que l’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d’attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions. Choisir une définition par terme du sujet vous permet d’éviter les malentendus.

On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre.

Poser le problème est une étape essentielle, car la problématique régit l’ensemble de la dissertation. Le développement de la dissertation doit permettre de répondre à la problématique énoncée en introduction. Il s’agit de formuler le problème initial.

Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ?

Annoncer le plan permet de donner au lecteur un aperçu de la structure du document. Le plan de votre développement est jugé dès l’introduction et le lecteur peut immédiatement détecter le hors-sujet. Faites donc attention à bien définir le plan de votre dissertation.

Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici un exemple complet d’introduction de dissertation avec les différentes parties que doit contenir une introduction.

Conseil… Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont très pénalisées !

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vos révisions ou lors de vos cours, afin d’expliquer la méthodologie de rédaction d’une introduction de dissertation.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation. Scribbr. Consulté le 18 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation/

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Justine Debret

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