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Philo - Dissertation Corrigée - La Conscience

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Philosophie terminale la conscience

Sujet: Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

  • Une introduction
  • Un développement en trois parties (thèse, antithèse, synthèse)
  • Une conclusion

Les étapes de la dissertation

1. analyse du sujet et des termes du sujet:, 2. s'interroger sur le sujet, 3. mobilisation des connaissances:, repères: , les repères et distinctions sont des éléments importants dans votre copie. ils permettent une meilleure  rédaction de ton devoir. attention cependant à ne pas trop en utiliser. ici, on pourra employer les suivants: média et immédiat identité, égalité, différence objectif, subjectif, intersubjectif, mobiliser des connaissance, des exemples et des citations:, 4. trouver une problématique:, 5. elaborer un plan en 3 parties:.

  • Partie 1 : la conscience rend possible la connaissance de soi.
  • Partie 2 : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause une connaissance parfaite de soi.
  • Partie 3 : c'est notamment grâce à la médiation d'autrui que l'on apprend à ce connaître.

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Bac - Philo - Sujet Corrigé - Dissertation - L'Art

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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la conscience

Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

Dissertation sur la conscience

Credit Photo : Unsplash Morgan Housel

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Documents et références sur la conscience sur Pimido

  • La conscience
  • L'inconscient statique, dynamique et la conscience

1)    Est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ?

I-    L'Homme est un animal (rappeler la nature biologique de l'Homme et sa ressemblance étroite avec les grands singes notamment) II-    Parler de la conscience réflexive (humain) et de la conscience préréflexive (animaux) III-    mais peut-il vraiment transcender sa part d'animalité ?

  • Dissertation philosophique - La conscience nous exclut-elle de l'animalité ?

2)    La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ?

I-    Cogito ergo sum : Je pense donc je suis . II-    Mais est-ce que penser suffit à être sûrs que nous sommes nous-mêmes ? Parler du Malin Génie de Descartes III-    Conclusion : l'on ne peut vraiment être sûrs que nous existons, la conscience n'étant pas suffisante à cela. Alors qu'est-ce qui existe ?

3)    L'inconscient est-il ce qui nous sépare de nous-mêmes ?

I-    L' inconscient est une part entière, constitutive et non négligeable de notre psyché ( Jung, Freud ). II-    Mais nous ne sommes pas qu'action, nous sommes réflexion, et lors de nos observations nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes, nous sommes hors de nous-mêmes ( ek-sistere , Sartre) III-    L'inconscient reste une part obscure et étrange de nous-mêmes, et semble être moins nous que notre conscience ; mais s'il fallait considérer l'inconscient comme étant nous, pourrions-nous nous considérer comme multiples ?

  • L'inconscient permet-il de nous définir autant que la conscience ?

4)    La conscience nous permet-elle de la transcender ?

I-    La conscience, c'est ce qui nous constitue (Freud), en tant qu'objet étant, qu'elle puisse se transcender et donc ne plus être elle-même est absurde. II-    Cependant, Nietzsche parle aisément du surhomme et de la capacité à nous transcender, de dépasser l' ek-sistere (l'observation passive et extérieure à soi) pour faire corps avec la volonté III-    La conscience nous permet de la transcender, mais jusqu'à quel point, et à quel prix ? Est-ce moral de le faire ?

5)    La conscience est-elle une connaissance ?

I-    Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis. Cette affirmation est, d'après Descartes, la seule connaissance que nous puissions avoir. II-    Cependant, que pouvons-nous savoir ? Sommes-nous en mesure de savoir ? ( Caverne de Platon ) III-    La conscience n'est peut-être pas une connaissance, mais la sagesse est sûrement le moyen d'acquérir le savoir.

6)    La conscience est-elle un frein à notre liberté ?

I-    La conscience semble être, au contraire, ce qui nous permet la liberté : nous ne sommes pas soumis à nos instincts comme les animaux (conscience réflexive, conscience préréflexive) II-    Cela dit, la conscience fait aussi que nous sommes conscients de nos actes, et par conséquent, que nous en sommes responsables. (Kant, le libre arbitre) III-    Puisque nous sommes privés de liberté à cause de notre conscience, alors les animaux sont-ils plus libres que nous-mêmes si moins capables ?

  • Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine
  • Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ?

7)    La vie est-elle une illusion perceptive ?

I-    La vie est la conséquence d'énormément de facteurs évolutionnistes (voir Darwin) et ne saurait être une illusion, elle est trop sophistiquée, et on peine à la comprendre. Ce que l'on perçoit est réel. II-    Caverne de Platon : et si ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, et que seuls les plus sages pouvaient entrevoir le monde des idées. III-    Même si certains d'entre nous pouvaient voir la réalité, est-ce qu'avec notre matériel perceptif nous serions en mesure de dire que ce que nous voyons est la réalité, de manière exhaustive, et pas une interprétation de notre cerveau ?

8)    Le soi est-il une idée ou une réalité ?

I-    Le soi est un ensemble de perceptions qui font que nous avons le sentiment de nous. (Feuerbach, le sentiment de soi). Nous avons aussi une réalité biologique. II-    Mais le soi pourrait aussi être une idée : par nos normes sociales, nous approfondissant la croyance par laquelle nous sommes uniques (prénom, nom, documents permettant l'identification). Et qu'est-ce qui différencie deux jumeaux, qui ont la même empreinte digitale par exemple ? III-    Le soi est un mélange entre l'idée et la réalité ; jusqu'où peut s'étendre le sentiment de soi, puisque la limite est si floue ?

9)    Le soi est-il pluriel ?

I-    Le soi est censé être unique, perceptible (la substance, par Aristote) II-    Cependant, d'après Sartre et Feuerbach , nous pouvons nous appeler tout à tour par « je » ( subsistere ) et « tu » ( eksistere ) III-    Même si nous pouvons nous appeler par « tu » , ce sentiment de pluralité est-il une illusion, une métaphore ?

10)   La conscience est-elle la condition de la vie ? 

I-    Les animaux vivent, pourtant ils n'ont accès qu'à la conscience préréflexive II-    Mais comprenons mieux la question : les animaux ne font que survivre, c'est-à-dire suivre leurs instincts primaires. Les Hommes survivent et vivent, c'est-à-dire qu'ils font des choses non-nécessaires à la survie. III-    L' art , étant non-nécessaire à la survie et faisant donc partie de la vie, est-il finalement nécessaire ?

  • La Conscience et la vie, p.19-20 - Henri Bergson (1933)

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La Conscience en Philosophie: Cours & Citations

Au programme de notre dictionnaire de philosophie : la conscience

La conscience en philosophie

Dans l’Antiquité, la conscience n’existait pas : seul le “noos”, l’esprit connaissant, avait une valeur. C’est la modernité philosophique qui a donné au sujet une conscience. Descartes l’a posée comme le socle de la connaissance car la conscience a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de fondement sur lequel s’édifierait l’ensemble du savoir (cf. La Métaphysique de Descartes ). Kant , Hegel , ou encore Sartre reprennent à leur compte cet acquis de la philosophie moderne.

Définitions générales du concept de conscience :

– Du latin conscientia : connaissance partagée avec un autre

– Sens psychologique : connaissance, intuition ou sentiment qu’un sujet possède de lui-même, de se états et de ses actes

– Sens moral : capacité de formuler des jugements moraux, sur le bien et le mal

Cours sur la notion de conscience

Introduction.

« Conscience » : cum scientia (latin). La conscience : activité psychique qui fait que je pense le monde et que je me pense moi-même. Et ce parce que la conscience est une mise à distance.

La conscience est mise à distance :

  • De l’homme face au monde
  • De l’homme face à lui-même

La conscience : ce qui fait que je ne suis pas posé dans le monde comme peut l’être un objet mais que je me rapporte au monde, que je le vise, que je m’y projette. Plongé dans la lecture d’un roman policier, je prends soudain conscience qu’on frappe à ma porte. Prendre conscience, c’est s’apercevoir de ce qu’il se passe autour de nous, mais aussi de ce qu’il se passe en nous.

La conscience dite psychologique est l’occasion de l’éveil de la conscience morale, car le sujet de la conscience commence à juger de la valeur morale de ses propre actes et intentions : “J’ai agi selon ce que me dictait ma conscience”.

Prendre conscience, c’est aussi poser le monde comme objet de la conscience ( un objet d’étonnement, de mystère et d’exploration pour le sujet que je suis). Ma conscience me sépare du monde en me mettant à distance de lui, mais elle me lie aussi à lui, car il ne peut y avoir de conscience si l’on a pas conscience de quelque chose ( c’est ce que Husserl appelle l’intentionnalité de la conscience). C’est ainsi que j’évolue dans le monde, que j’apprends à le connaitre tout en apprenant à me connaitre. Pourtant, la conscience de notre état ne coïncidera jamais totalement avec ce que nous sommes en soi : Il y a le moi qui est timide et il y a le je qui sait que le moi est timide. Conscient de ne pas être ce que je suis (exemple: un serveur est un serveur jusqu’à ce que sa journée de travail se termine), je peux jouer à être ce que je ne suis pas. En ce sens, toute conscience est une comédie.

Mais la conscience est toujours lacunaire, nous ne sommes jamais conscient de tout et tout le temps. “Conscience signifie choix” comme l’avance le philosophe Bergson. Notre attention se porte toujours vers un certain objet déterminé parmi tous les autres objets. Nous perdons la conscience de nos habitudes en développant des automatismes par exemple. Je peux perdre conscience de mes souvenirs au fur et à mesure du passage du temps, alors que la mémoire est utile pour mobiliser les souvenirs dont j’ai besoin sur le moment, pour surmonter efficacement un problème imposé par le réel. Ainsi, avoir conscience, c’est avoir la liberté d’agir de telle ou telle manière et de devenir ce que l’on veut.

Pourtant, notre esprits a ses secrets et il y des choses qui peuvent échapper à notre conscience. Cette étrangeté insaisissable c’est l’inconscient.

  • Etre conscient, c’est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j’agis. L’homme n’est pas posé dans le monde, il s’y rapporte. Par la conscience, le monde devient objet de connaissance et de réflexion.
  • Etre conscient des actes accomplis et des pensées élaborées n’en fournit pas pour autant l’intelligibilité. De plus, la conscience est une mise à distance de l’homme par rapport à lui-même. Elle peut être ce qui lui inflige des expériences douloureuses : ex : la conscience morale, la culpabilité, le remords. Ex : Crime et châtiment (Dostoïevski) avec le personnage de Raskolnikov: après le double meurtre de l’usurière et de sa sœur. Par la conscience morale, l’homme fait l’épreuve d’actes dans lesquels il a du mal à se reconnaitre. En ce sens, la conscience signifie moins l’accès à une identité stable, définie qu’à une tâche à effectuer.

Problématique

En quoi la conscience fait elle la grandeur et la misère de l’homme ?

La conscience : ce qui permet la connaissance

La conscience permet à l’homme de répondre de ce qu’il est. Ceci l’élève au-dessus de l’animal.

Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l’immédiateté et de l’innocence de l’instant.

La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l’homme de penser le monde et de se penser lui-même. Mais cette dignité a un prix, elle est une libération qui impose la nécessité de devoir répondre de ses actes et de les assumer. Parallèlement à cela parce qu’elle permet la pensée, elle est ce qui permet le questionnement philosophique.

Si la conscience est ce qui permet le raisonnement philosophique, il semble nécessaire de s’interroger sur l’origine de cette interrogation.

A la question « connais-toi toi-même », Socrate répond : « je sais que je ne sais rien ». Négativité de la connaissance : le savoir se pose ici comme la conscience de ne rien savoir.

I) Descartes : La conscience va aboutir comme positivité fondatrice.

Les méditations métaphysiques. «  Cogito ergo sum  »

Remise en question des perceptions, des opinions et des jugements. Le doute est un outil, il est méthodique, radical et systématique. Il a pour but d’aboutir à la découverte d’une vérité fondatrice, indubitable et certaine à partir de laquelle la science et la connaissance pourraient être refondées.

  • On doute du plus simple au plus complexe : le plus simple : douter des 5 sens : plutôt que de douter de chacune de mes perceptions ce qui serait infini, il faut douter de ce qui permet la perception : les 5 sens. Cf texte du morceau de cire et de la tour qui semble carrée et qui en fait est ronde. Les sens sont donc trompeurs.
  • Si les sens sont trompeurs, il est nécessaire de douter ce qui fonde mes 5 sens : le corps. Descartes doute de l’existence de son propre corps.
  • Mais si mes sens sont trompeurs, mes pensées peuvent aussi l’être :doute quant aux vérités mathématiques. Comme celles-ci ne procèdent pas de l’expérience et sont dans mon esprit, il faut bien qu’un être les y ait mises. Douter de ces vérités, c’est donc nécessairement poser l’hypothèse de l’existence d’un Dieu qui ne cesserait de me duper. D’où l’hypothèse de l’existence d’un malin génie. Début de la conclusion : je puis douter de toute mais pour douter il faut que je pense et pour penser il faut que je sois : je pense, je suis. Dès que je pense et aussi longtemps que je pense, je suis.

L’unique certitude qui résiste au doute : « je pense donc je suis ». Mais cette vérité affirme le fait que j’existe, elle ne me dit pas la nature de ce que je suis. Etre conscient d’exister ne m’informe pas sur l’identité de cet existant. La conscience peut-elle être objet de connaissance ?

II) La Conscience est une activité

  • La conscience : une activité qui accompagne mes représentations

Kant : Logique (intro) 1800

Contrairement à Descartes qui définit la conscience comme une chose, Kant la présente comme une activité. La conscience est une fonction nécessaire de la pensée mais ne me donne pas la connaissance de ce je que je suis.

Pour identifier ce moi, il est nécessaire que le pouvoir d’indentification soit initialement dans la conscience, pouvoir d’identification qui permet d’établir la relation entre sujet et objet. Kant distingue la « représentation » de la « connaissance », la « matière » de l’ « intuition », la « sensibilité », la « forme », l’ « entendement ».

Selon Kant, la connaissance procède de deux sources : la sensibilité et l’entendement : sans la sensibilité l’entendement est vide, sans l’entendement, la sensibilité est aveugle. ( cf. La Critique de la Raison Pure )

Sensibilité : faculté par laquelle les objets me sont donnés : réceptivité, sensation.

Entendement : faculté  intellectuellepar laquelle les objets sont pensés : faculté de connaitre. Faculté intellectuelle qui produit les concepts à partir desquels des intuitions sensibles sont reliées entre elles et ordonnées car subsumées.

« Subsumer » : ranger une intuition sensible sous un concept, donc identifier, connaitre.

Ex : celui qui voit une maison pour la première fois : simple intuition.

Celui qui voit une maison et qui a déjà dans son entendement le concept de maison en a la représentation.

Le « je » accompagne toutes mes représentations et les unifie. La conscience, le « je » est originaire. Il est ce qui permet cette unification et la conscience de soi procure aux représentations leur cohérence. Pour que les représentations soient unifiées, il faut admettre ce pouvoir unificateur comme ce qui permet la connaissance, donc le penser comme originaire. La conscience est donc une activité, elle est un pouvoir de synthèse. Le sujet ne peut prendre conscience de lui-même qu’à travers cette activité. Comme, la conscience de soi ne peut apparaitre que lorsqu’elle se réalise, elle ne peut pas être une connaissance de soi car elle est ce qui permet la connaissance. La conscience, lorsqu’elle se prend elle-même pour objet de pensée ne peut se penser à vide. Elle se pense à partir des contenus de pensée qui l’investissent.

La conscience présente ainsi un caractère paradoxal, elle est ce qui permet la connaissance de l’objet, mais elle ne peut être elle-même objet de connaissance.

La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi. La conscience de soi se définit comme la possibilité pour le sujet de prendre pour objet de connaissance ses états de conscience : la conscience se retourne sur elle-même pour penser ses contenus de pensée. La conscience participe ainsi de deux mouvements :

  • La conscience immédiate : elle est celle qui accompagne les actes du sujet : avoir conscience de quelque chose
  • La conscience réfléchie : celle dans laquelle le sujet se pense lui-même comme conscient de quelque chose.

Kant : le passage de la simple conscience de soi « Charles veut manger » à « je veux manger » : la conscience de soi : Kant : « Avant il se sentait, maintenant il se pense »

Les deux mouvements fonctionnent ensemble : toute conscience est toujours conscience de quelque chose et je ne peux prendre conscience de ce que je suis qu’en me regardant au travers des actes accomplis : la conscience réfléchie présuppose la pensée immédiate. De la même façon, le sujet ne peut avoir conscience de quelque chose que parce qu’il s’y sait présent : je n’ai conscience du monde que pace que je suis conscient d’y être : la conscience immédiate présuppose la conscience réfléchie. Elles sont donc inscrites dans une activité, dans un mouvement, donc dans une temporalité qui entrelace la conscience immédiate et celle réfléchie sans pour autant les faire coïncider.

Cette absence de coïncidence avec soi clairement chez Bergson. Cette non coïncidence apparait avec la notion de durée.

Le mouvement effectué inscrit la conscience dans la durée. La conscience établit une relation entre le passé, le présent et l’avenir.

III) La conscience et la temporalité

Texte de Bergson  : l’énergie spirituelle

  • La conscience est conservation du passé.
  • La conscience est mouvement vers l’avenir.
  • Donc la conscience est un lien entre le passé et l’avenir car c’est le rapport à la mémoire et au projet qui caractérise la conscience.

Bergson lie le savoir à la mémoire et à l’anticipation. La mémoire est une fonction du passé.

  • La conscience est attention portée au présent. Elle est donc fondamentalement pratique.
  • La conscience chez Bergson est une chose concrète, c’est-à-dire une réalité dont nous faisons l’expérience à chaque instant. Elle apparait d’autant plus clairement qu’elle se réalise à chaque rapport au monde car elle accompagne chacune de nos perceptions et chacun de nos actes.
  • La conscience se caractérise par la mémoire : une conscience sans mémoire serait une conscience « inconsciente », une conscience sans conscience d’elle-même (une conscience qui ne pourrait jamais rien identifier et serait ainsi confrontée à un perpétuel inconnu). Or la conscience est le lieu dans lequel les événements s’impriment. Elle se définit d’abord par la perception des objets qui nous environnent et cette perception implique la mémoire : « percevoir, c’est se souvenir » (Bergson) « Etre conscient », signifie être capable d’effectuer le lien entre un événement présent et un événement passé afin que celui présent puisse être identifié, reconnu et que je puisse agir dans le monde et donc y vivre.
  • La conscience est aussi tension vers l’avenir, anticipation car agir dans le présent signifie nécessairement s’engager dans ce que ce présent va devenir.

Si la conscience rapporte l’événement présent à celui passé pour pouvoir identifier celui présent, si la conscience est relation à l’événement présent à partir de l’avenir qu’il annonce, quelle relation la conscience peut-elle avoir avec le présent ?

Si la conscience est en relation avec ce qui n‘est plus (le passé), et ce qui n’est pas encore (l’avenir) quelle relation a-t-elle avec ce qui est (l’instant présent) ?

L’instant présent est par nature fugace, fugitif : commencer à percevoir l’instant présent signifie qu’il n’est déjà plus du présent mais déjà du passé car la pensée s’y applique (l’instant est alors déjà un souvenir). De la même façon, anticiper le présent est impossible. L’instant n’existe pas : dès qu’il apparait, il n’est déjà plus(il est déjà du passé), aussi longtemps qu’il est attendu, il n’est pas (c’est de l’avenir). Dès lors, le présent n’est qu’une durée participée par le passé immédiat et l’avenir imminent. Le présent, c’est quelque chose qui dure.

Là où Descartes voyait la conscience comme une chose qui pense, Bergson voit une chose qui dure, qui s’écoule. Pour Bergson, la conscience est progrès et son inspiration dans la durée fait que l’homme est ce qu’il fait et fait ce qu’il est. Si la conscience est happée par le passé et tendue vers l’avenir, la conscience est mouvement, visée.

IV) « Toute conscience est conscience de quelque chose » : Husserl.

Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même. Il y a toujours une distance entre la conscience et l’objet qu’elle vise. Même lorsque la conscience prend pour objet de pensée ses contenus de pensée (ex : ses souvenirs …) elle ne parvient pas à les penser tels qu’ils étaient au passé parce qu’elle ne peut les appréhender que relativement au présent dans lequel elle est.

La conscience est projet, visée du monde, elle est «  intentionnalité  ». Intentionnalité : visée, projection vers le monde. La conscience n’est plus lue comme une intériorité close sur elle-même, elle est visée, projection. Avant d’être réflexive, retour sur elle-même, la conscience est initialement relation au monde en tant que je suis un être qui désire, qui agit et qui anticipe. Parce qu’elle s’anticipe, la conscience est donc toujours déjà au-delà d’elle-même, elle est visée d’un ailleurs pour orienter son agir dans le monde. La conscience est donc donatrice de sens, de signification. La signification n’est pas dans la chose, c’est la conscience qui donne leur sens aux choses qu’elle vise et qu’elle perçoit.

Mais si la conscience est donatrice de sens, si elle ne se règle plus sur l’objet pour le connaître mais fournit un sens à l’objet, alors la conscience ne peut plus être pensée comme le lieu d’une vérité unique, absolue. Il apparait alors légitime de se poser la question suivante : penser la conscience comme prévalant sur la conscience, est-ce une vérité ou une simple interprétation ?

V) La mise ne doute de la suprématie de la conscience sur le corps.

Texte de Nietzsche : « Aurore » (1880)

  • La conscience n’est que le simple écho du corps qui la porte au monde. Plus que cela, ne serait-ce pas une simple interprétation que l’on aurait posée comme vérité pour des raisons morales, pratiques ? Si la conscience est donatrice de sens, penser la conscience comme supérieure au corps, n’est-ce pas une simple interprétation plutôt qu’une vérité, une croyance et non un état de fait ?
  • Avec le cogito, Descartes avait signalé la séparation de l’âme et du corps. Cependant, Descartes, affirmant par la suite que « je ne suis seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire », il finit par réunir l’âme et le corps car l’expérience de la faim et de la douleur physique montre que le corps peut troubler la pensée. Et cette réunion n’est pas sans conséquences car elle conduit nécessairement à s’interroger sur l’influence du corps sur la conscience et de la conscience sur le corps. Cette interrogation est fondamentale dans l’œuvre de Nietzsche.

La conscience selon Nietzsche

Traditionnellement, la métaphysique et la philosophie ont toujours pensé la conscience comme ontologiquement supérieure au corps. Ceci n’est qu’un postulat avancé pour des raisons pratiques et morales (elles servent à responsabiliser l’homme quant à ce qu’il est et ce qu’il fait, à le rendre coupable et justifie ainsi le châtiment…). Avant cela, la métaphysique avait déjà posé tout ce qui est immatériel comme ontologiquement supérieur au sensible : l’âme, l’esprit, la conscience sont donc valorisés et le corps, le sensible déprécié.

Nietzsche opère un reversement de cette hiérarchie : il pose la conscience comme dérivative du corps : « la conscience est une évolution dernière et tardive du système organique ». Selon Nietzsche, le corps est premier, il est pluralité de forces, de pulsions qui luttent les unes contre les autres, les unes avec les autres. Ces forces constituent ce que Nietzsche appelle « la volonté de puissance » : force qui cherche son propre accroissement, qui est toujours en devenir… Le Moi est donc multiple et l’individu vit une pluralité de sensations, d’identités, de rôles. Réduire la conscience à une unité, c’est vouloir enfermer l’homme dans une identité unique, c’est vouloir le réduire à un seul rôle et ce rôle est défini par la philosophie comme celui de l’« animal rationnel ». Or, selon Nietzsche

« Tout acte de volonté comporte premièrement une pluralité de sentiments ».

L’unité du « je pense » n’est donc qu’un préjugé, une illusion de la grammaire qui laisse croire que le « je » décide de la pensée alors qu’en fait le « je » n’est que la conséquence d’une multitude de luttes continuelles entre les différentes forces qui animent le corps.

L’unité de la conscience est donc une illusion pratique car face à la pluralité du monde, il est rassurant de se penser comme une unité plutôt que de se penser comme pris dans un devenir permanent et donc d’être toujours autre à soi-même.

Première illusion de la conscience : la conscience se pose comme cause d’elle-même, elle se croit substance et se pense comme étant à l’origine de ses pensées. Or, la conscience n’est pas ce qui donne des ordres mais qui ne fait qu’obéir à ce que le corps impose : « les pensées viennent à moi quand elles le veulent et non quand je le décide ». La conscience n’est que le simple écho du corps. La conscience n’a accès qu’à la surface des choses.Penser que l’on connait les raisons qui nous font agir, c’est en fait se méprendre car ces raisons fondamentales sont en profondeur et échappent à la surface.

La croyance en l’ego n’est donc qu’une illusion, le Moi rationnel n’est qu’un mythe, une fiction métaphysique et la souveraineté de la conscience sur le corps, un fantasme. On peut alors comprendre le sens du « cogito brisé » chez Ricoeur : le moi n’est pas transparent à lui-même. Le Moi n’est pas une identité qui est donnée de façon définitive au départ, une fois pour toutes ; mais une identité qui ne cesse de se construire au fur et à mesure (ce qu’il  nomme identité narrative). La conscience se manifeste ainsi par une certaine opacité à elle-même.

La conscience se définit, certes, par son activité quant à la connaissance, mais aussi par ses lacunes, ses errances, son opacité. En approchant l’homme relativement à cette opacité de la conscience, force est de constater que celle-ci n’est pas transparente à elle-même. Il y a en elle des choses qui lui échappent et qui signalent que par-delà ce que la conscience affirme d’autres choses se disent. Penser la conscience signifie donc aussi penser ce qu’elle ne maîtrise pas au sein du psychisme et qui peut la remettre en question quant à son autorité. Cette remise en question passera par Nietzsche par la volonté de puissance, par Marx dans le domaine social pour aboutir au thème de l’inconscient chez Freud, inconscient qui induira ce constat fatal :

« Le Moi n’est pas maître en sa propre maison »

Définitions particulières de philosophes sur la conscience / la subjectivité :

– Descartes : “Ma propre pensée ou conscience” ( Discours de la méthode )

– Rousseau : “Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix : guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions” ( Emile ou de l’Education )

– Kant : “La conscience est une représentation qu’une autre représentation est en moi” ( Critique de la raison pure )

– Kant : “La conscience est la raison pratique représentant à l’homme son devoir pour l’acquitter ou le condamner en chacun des cas où s’applique la loi” ( Critique de la raison pratique )

– Hegel : “L’homme est un être doué de conscience et qui pense, c’est-à-dire que, de ce qu’il est, quelle que soit sa façon d’être, il fait un être pour soi” ( Phénoménologie de l’Esprit )

– Bergson : “La conscience est la puissance de choix” (L’Evolution Créatrice)

– Alain : “La conscience est le savoir revenant sur lui-même” (Définitions)

– Sartre : “La conscience est le refus d’être substance” ( L’Etre et le Néant )

– Rabelais : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” (Panagruel)

– Dante : “Pourvu que ma conscience ne me fasse pas de reproches, je suis prêt à subir la volonté de la fortune” (La Divine Comédie)

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38 Comments

dissertation philosophique la conscience

peu-on avoir gratuitement des dissertations ? j’ai besoin d’un corrigé complet sur une dissertation sur la conscience. est-ce possible ? le sujet est : “ma conscience est-elle infaillible ?” merci de votre réponse philosophique

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Brupt, j’ai pris conscience qu’on frappe à ma porte; qu’est-ce à dire sinon que je me suis aperçu que quelqu’un a frappé à ma porte. La conscience se définit là comme la perception de ce qui se passe en dehors de nous mais aussi je dirais en nous car surpris ou déçu, je peux prendre la mesure de ma surprise ou de ma deception en m’interrogeant interieurement de quoi sagit-il, que dois-je faire.Cette dernière étape de la conscience est l’occasion de l’eveil de la conscience morale qui permet de juger de la valeur morale de mes actes et de mes intentions; c’est à son actif qu’on dira: il a agit selon sa conscience. On peut objecter à ce compte que la conscience est la faculté qu’a notre esprit de se saisir de ce qui se passe en nous et en déhors de nous. Mais au juste qu’est-ce que c’est que la conscience? Le terme de la conscience est ambigu et ambivalant selon qu’on l’envisage dans sa fonction adaptative, dans ses mecanismes physiologiques et dans ses valeurs moroles et religieuses. Chez les grecs, on la désignait sous l’expression de ‘nous’ qui se prononce ‘nousse’ c’est-à-dire l’esprit connaissant. Mais disons que la conscience n’a pas cours dans l’antiquité. Elle apparait pendant la modernité surtout dans les oeuvres de R. Descarte qui en fait le socle fondamental de la connaissance en l’assimilant à l’évidence de sa propre pensée car disait-il: la conscience est ce dont je ne puis douter de rien; et en effet l’évidence de ma propre pensée s’impose à moi comme une vérité absolue qu’aucun argument sceptique ne peut démonter”.A ce sujet Leibniz parle de notre maitre infaillible et Socrate de la chose vertueuse. Etre conscient c’est savoir faire le bien. Mais le concept de la conscience a évolué, elle n’est plus seulement le cogito ergo sum de Descartes car l’évidence a quelque chose de terrible qu’elle reste toujous dans les limites bornée de la seule individualité de son sujet avec la conscience de son insuffisance. Il n’est pas évident pour autrui que Descartes pense; donc je dirais: il n’existe pas. Prendre conscience de quelque chose dans son acception la plus moderne, c’est poser la chose comme un objet d’exploration en face du sujet que nous sommes, cela suppose une séparation; et même la conscience qu’une personne a d’elle-même est comprise comme une séparation; par exemple dire que je suis timide, il ya le ‘moi’ qui est timide et le ‘je’ qui sait que le ‘moi’ est timide donc dans la personne-même il ya la séparation du ‘je’ qui tend vers le ‘moi’. C’est cette théorie de la conscience comme étant une séparation et une tendance c’est-à-dire une intention qu’on appelle l’intentionnalité inventé par Brentano et celèbrée par Hurssel dans la théorie de la phénomenologie qui explique que la conscience vise toujours l’exterieur. Mais ajoutons que toute manière de viser l’extérieur n’est pas consciente. Ainsi, l’automatisme de l’habitude n’est pas consciente, elle s’exerce automatiquement même si on n’a pas conscience. Pour qu’il est conscience dans nos projectons exterieurs, il faut un choix c’est-à-dire on ne peut pas être conscient de tous nos actes en même temps. Et qui dit choisir pose un critère du choix. C’est là se pose le problème philosophique des causes ou des raisons qui déterminent nos choix. Nous savons pertinamment qu’il existe des faits de conscience qu’on ne trouve pas clairement la cause distincte, mais est-ce dire qu’ils n’en ont pas? Dans une étude plus profondes sur le fonctionnement physiologique du psychisme humain, Sigmund Freud découvre que la conscience n’est pas seulement la seule activité de notre psychisme. Il ixistent bien de choses psychiques dont nous n’avons même pas conscience et qui cependant déterminent certains de nos actes conscients. Pourquoi les lapsus, pourquoi les rêves délirants, pourquoi la peur, voilà tant d’étrangétés qui se produisent en nous. Freud appelle l’ensemble de cette étrangété l’inconscient. L’inconscient est l’un des systèmes de l’appareil psychique, contenant des représentations refoulées échappant à la conscience et influant sur les conduites d’un sujet, c’est-à-dire actif. Contrairement aux penseurs du siècle des lumières qui voyaient, dans le triomphe de la raison humaine et de la liberté sur l’obscurantisme et le despotisme, le début d’une libération définitive de l’humanité Freud forge l’image moderne de l’homme se trompant sur lui-même et en proie à des motivations inconscientes c’est-à-dire, c’est la réponse que je fais à la question de notre ami ‘philosophie terminale, la conscience n’est pas infaillible. Freud mettra sur place une méthode de décryptage et de traitement de certaines patologies cérébrales qu’on appelle la psychanalyse. En toute fin utile, je résume toutes ces explications pour les esprits synthétique en disant ceci: l’homme est un être entièrement libre et entièrement déterminé, entièrement conscient et entièrement inconscient dans le même psychisme et en même temps.Pour plus de détails consulter cet adresse: [email protected] Au plaisir!

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Ton commentaire m’a vraiment bien éclairé sur le sujet de ma dissertation: “La conscience morale nous dicte t-elle ce que nous devons faire?” Pourrais-tu aborder davantage la conscience morale? Merci beaucoup.

S’il te plait ma chère Elena ceci est un site consulté par beaucoup de personnes et donc je ne voudrais pas qu’on parle d’une chose qui n’est pas de l’ordre du jour et qui n’interesserait pas tout le monde c’est raison pour laquelle j’ai laissé mon adresse pour les échanges privés. Merci.

Je comprends je suis désolée. Mais malheureusement l’adresse pour les échanges est invalide…

alors Elena passe moi toi ton adresse à toi: e-mail ou skybe ou facebook. Nous ferons d’échanges assez importants car cet interêt et ce désir brûlant que tu éprouves pour la philosophie, c’est mon voeu, c’est ma prière.

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Bonjour, pourriez vous m’aider sur une dissertation ” toute conscience est une conscience morale ?”. Si cela est possible, voici mon mail : [email protected]

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Avoir les corections de quelque sujet souvent

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quelqu’un pourrais-t-il m’aider svp ? voila j’ai comme sujet de dissertation ” Puis-je faire confiance à ma conscience ?” et je suis un peu larguée….

je veux les corrigés types de dissertation philosophique sur” la cconscience à elle seule suffit pour exprimer le psychisme? “

j’aimerais savoir ce on enttend par la conscience

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La conscience est la qualité la plus élevée de l’Homme qui reside en lui

La conscience c’est le fait d’avoir conscience d’avoir conscience, tout simplement !

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Svp pouviez vous me corriger le sujet de la dissertation suivant ? La conscience est-elle supérieur à l’âme ?

Pour ma part non elle est le port de l ame . Sans l ame l existence de l homme n en vaut pas le prix. Ainsi dire que la conscience est ce guide qui ammene l homme a faire la distiction des choses. En revenant sur la pense de rousseau qui dit ” conscience consciece instinct divin immortelle et celeste voix guide assure d un etre ignorant. ” pour montre qu en l homme cette voix n est rien que l ame et cette conscience n est que l ame qui ne fait que dirige l homme sur la bonne voix. Voila ce que moi je pense. Elie ignace Gaglozoun du benin

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Besoin sur le corriger du sujet toute conscience poursuit la mort de l’autre

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Sujet: Tout acte conscient est-il moral?

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Je n’ai pas compris votre phrase “Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue;” c’est qui “elle” ?

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Bonjour Guy.

Définir la conscience… Cela implique savoir ce que nous sommes !

Regardez cette image: https://articlesdecollection.com/g06.html _C’est une tête de cire !!!

Faites-moi un bon commentaire ( ce que vous voyez ). Vous saurez me contacter.

Cordialement.

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Bonsoir ! J’ai un sujet qui m’intrigue ! Sujet : La conscience fait elle la grandeur de l’homme ?

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Merci pour tout ce travail détaillé et approfondi. C’est un sujet passionnant.

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S’il vous plaît pouvez-vous m’aider sur ce sujet La prise de conscience de ces conditions de vie prépare t-elle le sujet à leur amélioration ?

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Des arguments et exemples pour montrer le pouvoir et La place de la conscience

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Merci de m’avoir inculqué

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Le travail fait ils de nous des esclaves

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Salut tout le monde, j’espère que vous vous portez toutes et tous bien. On nous a demandé de faire un exposé sur ” La conscience de soi et des autres “. Franchement, ça fait maintenant une semaine que j’essaie de trouver un plan pour ce sujet mais sans résultats satisfaisants. Tellement le sujet est philosophique et complexe’ pour moi, et en plus il ne me reste pas assez de temps avant la présentation. Alors, vous vous bien m’aider s’il vous plaît à trouver le plan pour ce sujet? Je vous serai reconnaissante.

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Comment comprendre les cours de la philosophie en classe de terminale seri A

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J’ai une dissertation à faire quelqu’un pourrait m’aider s’il vous plaît. Question : Peut-on refuser d’être libre, consciemment ou non ? Merci de votre aide

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La conscience est-elle le pouvoir de faire les choses ?

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Salut,j’ai besion d’un corriger de dissertation philosophique le sujet:”la conscience peut-elle trahire le sujet”svp

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J’aime beaucoup l’application

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Le moi est t’il maître dans sa propre maison ?

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

Amérique du Nord 2022 • Dissertation

Sprint final

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Amérique du Nord • Mai 2022

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

dissertation

4 heures

Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.

La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.

Faire obstacle

Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.

Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.

S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.

Dégager la problématique

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Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur; Exemple du remords : la « mauvaise conscience » est un obstacle d’autant plus puissant qu’il est intérieur.La conscience morale impose de relativiser la quête du bonheur et de la subordonner au respect du devoir.; Ligne 2 : 2. La conscience nous expose au malheur; La conscience nous montre notre finitude : l’homme est essentiellement malheureux et inquiet.Notre fardeau le plus terrible est la conscience du temps : poids de la mémoire, anticipation de la mort.; Ligne 3 : 3. Le bonheur est propre à l’être conscient; Le bonheur n’est pas la satisfaction : le sentiment de notre dignité compte davantage que le plaisir.Devenir plus conscients nous rend plus forts, plus autonomes et donc potentiellement plus heureux.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.

1. La conscience morale est un obstacle au bonheur

A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.

La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».

Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.

Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.

B. La subordination du bonheur au devoir

Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.

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« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).

La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .

Le secret de fabrication

Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.

[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?

2. La conscience nous expose au malheur

A. conscience et finitude.

Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude  : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable  », note amèrement Pascal dans ses Pensées .

La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.

Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

B. L’existence humaine alourdie par le temps

La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé  : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.

La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.

Les penseurs «  existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.

[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?

3. Le bonheur est propre à l’être conscient

A. bonheur et satisfaction.

Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.

Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.

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« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )

Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées  : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.

B. Le renforcement de la conscience

Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .

La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .

Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

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Choisir, est-ce renoncer à sa liberté ?

La dissertation suivante analysera la problématique : choisir est-ce renoncer à sa liberté ? Nous tenterons de répondre à cette question en passant en revue différents points de vue philosophiques sur la liberté et le choix.

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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?

Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.

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Comment puis-je savoir qui je suis ?

Nous aborderons ici une question essentielle : Comment puis-je savoir qui je suis ? Cette interrogation profonde nous incite à envisager notre propre identité à travers diverses perspectives, depuis un regard intérieur jusqu’à l’impact de notre environnement social.

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Est-ce raisonnable d’avoir peur du progrès technique ?

La dissertation qui suit va analyser l’interrogation autour de la peur du progrès technique. Cette question enjoint à ruminer sur la rationalité de la peur, les implications du progrès technique et l’interaction entre les deux.

  • La technique

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En quel sens peut-on dire que la vérité s’impose ?

La question de savoir si la vérité s’impose à nous est l’objection en philosophie. Autrement dit, est-ce que nous découvrons la vérité ou est-elle une construction de nos perceptions ? Ce débat stimulant est au cœur de notre dissertation.

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Avons-nous le choix d’être libre ?

La notion de liberté soulève d’interminables questionnements, et le choix d’être libre entrelace l’ontologie de l’existence et l’éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d’interroger ce concept complexe et profond.

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En quoi suis-je concerné par la liberté des autres ?

Dans le cadre de cette dissertation philosophique, nous allons nous pencher sur la problématique de la liberté d’autrui. Plus précisément, nous considérerons de quelle manière je suis, en tant qu’individu, affecté et impliqué par la libération de mes contemporains.

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La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.

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Dans quelle mesure les énoncés scientifiques peuvent-ils être considérés comme des vérités ?

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En art, tout s’apprend-il ?

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Dans cette dissertation philosophique, nous nous interrogerons sur le rôle et la valeur de l’art. Si l’art n’a pas d’utilité pragmatique, est-ce pour autant qu’il est sans valeur ou même inutile ? Une réflexion qui questionne l’essence même de l’art.

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ?

Dans le débat philosophique, la question de la relation entre nature et histoire suscite diverses réflexions. En effet, l’interrogation « Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ? » nous invite à une profonde analyse des liens entre ces deux dimensions.

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Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

En se penchant sur la question « Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? », cette dissertation philosophique s’efforce de comprendre si l’essence de l’homme réside réellement dans sa capacité à examiner son existence et ses actions.

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Est-ce à la justice de dire où est le mal ?

La question de départager le bien et le mal est un débat vieux comme la philosophie elle-même. Ce dilemme, « Est-ce à la justice de dire où est le mal ? », révèle l’interaction entre les notions éthiques et juridiques, concept central à notre coexistence sociale.

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Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.

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Eduquer l’individu, est-ce porter atteinte à sa liberté ?

La question de l’éducation, et son supposé conflit avec la liberté individuelle, a toujours suscité un intense débat philosophique. Le sujet revient à s’interroger si éduquer, c’est inévitablement brider l’autonomie de l’individu.

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Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?

L’interrogation « Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ? » soulève des questions complexes liées à la liberté individuelle, au rôle des institutions et à la définition même du bonheur. Cette dissertation se propose d’analyser ces aspects de manière critique.

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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2018 Primetime Emmy & James Beard Award Winner

In Transit: Notes from the Underground

Jun 06 2018.

Spend some time in one of Moscow’s finest museums.

Subterranean commuting might not be anyone’s idea of a good time, but even in a city packing the war-games treasures and priceless bejeweled eggs of the Kremlin Armoury and the colossal Soviet pavilions of the VDNKh , the Metro holds up as one of Moscow’s finest museums. Just avoid rush hour.

The Metro is stunning and provides an unrivaled insight into the city’s psyche, past and present, but it also happens to be the best way to get around. Moscow has Uber, and the Russian version called Yandex Taxi , but also some nasty traffic. Metro trains come around every 90 seconds or so, at a more than 99 percent on-time rate. It’s also reasonably priced, with a single ride at 55 cents (and cheaper in bulk). From history to tickets to rules — official and not — here’s what you need to know to get started.

A Brief Introduction Buying Tickets Know Before You Go (Down) Rules An Easy Tour

A Brief Introduction

Moscow’s Metro was a long time coming. Plans for rapid transit to relieve the city’s beleaguered tram system date back to the Imperial era, but a couple of wars and a revolution held up its development. Stalin revived it as part of his grand plan to modernize the Soviet Union in the 1920s and 30s. The first lines and tunnels were constructed with help from engineers from the London Underground, although Stalin’s secret police decided that they had learned too much about Moscow’s layout and had them arrested on espionage charges and deported.

The beauty of its stations (if not its trains) is well-documented, and certainly no accident. In its illustrious first phases and particularly after the Second World War, the greatest architects of Soviet era were recruited to create gleaming temples celebrating the Revolution, the USSR, and the war triumph. No two stations are exactly alike, and each of the classic showpieces has a theme. There are world-famous shrines to Futurist architecture, a celebration of electricity, tributes to individuals and regions of the former Soviet Union. Each marble slab, mosaic tile, or light fixture was placed with intent, all in service to a station’s aesthetic; each element, f rom the smallest brass ear of corn to a large blood-spattered sword on a World War II mural, is an essential part of the whole.

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The Metro is a monument to the Soviet propaganda project it was intended to be when it opened in 1935 with the slogan “Building a Palace for the People”. It brought the grand interiors of Imperial Russia to ordinary Muscovites, celebrated the Soviet Union’s past achievements while promising its citizens a bright Soviet future, and of course, it was a show-piece for the world to witness the might and sophistication of life in the Soviet Union.

It may be a museum, but it’s no relic. U p to nine million people use it daily, more than the London Underground and New York Subway combined. (Along with, at one time, about 20 stray dogs that learned to commute on the Metro.)

In its 80+ year history, the Metro has expanded in phases and fits and starts, in step with the fortunes of Moscow and Russia. Now, partly in preparation for the World Cup 2018, it’s also modernizing. New trains allow passengers to walk the entire length of the train without having to change carriages. The system is becoming more visitor-friendly. (There are helpful stickers on the floor marking out the best selfie spots .) But there’s a price to modernity: it’s phasing out one of its beloved institutions, the escalator attendants. Often they are middle-aged or elderly women—“ escalator grandmas ” in news accounts—who have held the post for decades, sitting in their tiny kiosks, scolding commuters for bad escalator etiquette or even bad posture, or telling jokes . They are slated to be replaced, when at all, by members of the escalator maintenance staff.

For all its achievements, the Metro lags behind Moscow’s above-ground growth, as Russia’s capital sprawls ever outwards, generating some of the world’s worst traffic jams . But since 2011, the Metro has been in the middle of an ambitious and long-overdue enlargement; 60 new stations are opening by 2020. If all goes to plan, the 2011-2020 period will have brought 125 miles of new tracks and over 100 new stations — a 40 percent increase — the fastest and largest expansion phase in any period in the Metro’s history.

Facts: 14 lines Opening hours: 5 a.m-1 a.m. Rush hour(s): 8-10 a.m, 4-8 p.m. Single ride: 55₽ (about 85 cents) Wi-Fi network-wide

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Buying Tickets

  • Ticket machines have a button to switch to English.
  • You can buy specific numbers of rides: 1, 2, 5, 11, 20, or 60. Hold up fingers to show how many rides you want to buy.
  • There is also a 90-minute ticket , which gets you 1 trip on the metro plus an unlimited number of transfers on other transport (bus, tram, etc) within 90 minutes.
  • Or, you can buy day tickets with unlimited rides: one day (218₽/ US$4), three days (415₽/US$7) or seven days (830₽/US$15). Check the rates here to stay up-to-date.
  • If you’re going to be using the Metro regularly over a few days, it’s worth getting a Troika card , a contactless, refillable card you can use on all public transport. Using the Metro is cheaper with one of these: a single ride is 36₽, not 55₽. Buy them and refill them in the Metro stations, and they’re valid for 5 years, so you can keep it for next time. Or, if you have a lot of cash left on it when you leave, you can get it refunded at the Metro Service Centers at Ulitsa 1905 Goda, 25 or at Staraya Basmannaya 20, Building 1.
  • You can also buy silicone bracelets and keychains with built-in transport chips that you can use as a Troika card. (A Moscow Metro Fitbit!) So far, you can only get these at the Pushkinskaya metro station Live Helpdesk and souvenir shops in the Mayakovskaya and Trubnaya metro stations. The fare is the same as for the Troika card.
  • You can also use Apple Pay and Samsung Pay.

Rules, spoken and unspoken

No smoking, no drinking, no filming, no littering. Photography is allowed, although it used to be banned.

Stand to the right on the escalator. Break this rule and you risk the wrath of the legendary escalator attendants. (No shenanigans on the escalators in general.)

Get out of the way. Find an empty corner to hide in when you get off a train and need to stare at your phone. Watch out getting out of the train in general; when your train doors open, people tend to appear from nowhere or from behind ornate marble columns, walking full-speed.

Always offer your seat to elderly ladies (what are you, a monster?).

An Easy Tour

This is no Metro Marathon ( 199 stations in 20 hours ). It’s an easy tour, taking in most—though not all—of the notable stations, the bulk of it going clockwise along the Circle line, with a couple of short detours. These stations are within minutes of one another, and the whole tour should take about 1-2 hours.

Start at Mayakovskaya Metro station , at the corner of Tverskaya and Garden Ring,  Triumfalnaya Square, Moskva, Russia, 125047.

1. Mayakovskaya.  Named for Russian Futurist Movement poet Vladimir Mayakovsky and an attempt to bring to life the future he imagined in his poems. (The Futurist Movement, natch, was all about a rejecting the past and celebrating all things speed, industry, modern machines, youth, modernity.) The result: an Art Deco masterpiece that won the National Grand Prix for architecture at the New York World’s Fair in 1939. It’s all smooth, rounded shine and light, and gentle arches supported by columns of dark pink marble and stainless aircraft steel. Each of its 34 ceiling niches has a mosaic. During World War II, the station was used as an air-raid shelter and, at one point, a bunker for Stalin. He gave a subdued but rousing speech here in Nov. 6, 1941 as the Nazis bombed the city above.

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Take the 3/Green line one station to:

2. Belorusskaya. Opened in 1952, named after the connected Belarussky Rail Terminal, which runs trains between Moscow and Belarus. This is a light marble affair with a white, cake-like ceiling, lined with Belorussian patterns and 12 Florentine ceiling mosaics depicting life in Belarussia when it was built.

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Transfer onto the 1/Brown line. Then, one stop (clockwise) t o:

3. Novoslobodskaya.  This station was designed around the stained-glass panels, which were made in Latvia, because Alexey Dushkin, the Soviet starchitect who dreamed it up (and also designed Mayakovskaya station) couldn’t find the glass and craft locally. The stained glass is the same used for Riga’s Cathedral, and the panels feature plants, flowers, members of the Soviet intelligentsia (musician, artist, architect) and geometric shapes.

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Go two stops east on the 1/Circle line to:

4. Komsomolskaya. Named after the Komsomol, or the Young Communist League, this might just be peak Stalin Metro style. Underneath the hub for three regional railways, it was intended to be a grand gateway to Moscow and is today its busiest station. It has chandeliers; a yellow ceiling with Baroque embellishments; and in the main hall, a colossal red star overlaid on golden, shimmering tiles. Designer Alexey Shchusev designed it as an homage to the speech Stalin gave at Red Square on Nov. 7, 1941, in which he invoked Russia’s illustrious military leaders as a pep talk to Soviet soldiers through the first catastrophic year of the war.   The station’s eight large mosaics are of the leaders referenced in the speech, such as Alexander Nevsky, a 13th-century prince and military commander who bested German and Swedish invading armies.

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One more stop clockwise to Kurskaya station,  and change onto the 3/Blue  line, and go one stop to:

5. Baumanskaya.   Opened in 1944. Named for the Bolshevik Revolutionary Nikolai Bauman , whose monument and namesake district are aboveground here. Though he seemed like a nasty piece of work (he apparently once publicly mocked a woman he had impregnated, who later hung herself), he became a Revolutionary martyr when he was killed in 1905 in a skirmish with a monarchist, who hit him on the head with part of a steel pipe. The station is in Art Deco style with atmospherically dim lighting, and a series of bronze sculptures of soldiers and homefront heroes during the War. At one end, there is a large mosaic portrait of Lenin.

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Stay on that train direction one more east to:

6. Elektrozavodskaya. As you may have guessed from the name, this station is the Metro’s tribute to all thing electrical, built in 1944 and named after a nearby lightbulb factory. It has marble bas-relief sculptures of important figures in electrical engineering, and others illustrating the Soviet Union’s war-time struggles at home. The ceiling’s recurring rows of circular lamps give the station’s main tunnel a comforting glow, and a pleasing visual effect.

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Double back two stops to Kurskaya station , and change back to the 1/Circle line. Sit tight for six stations to:

7. Kiyevskaya. This was the last station on the Circle line to be built, in 1954, completed under Nikita Khrushchev’ s guidance, as a tribute to his homeland, Ukraine. Its three large station halls feature images celebrating Ukraine’s contributions to the Soviet Union and Russo-Ukrainian unity, depicting musicians, textile-working, soldiers, farmers. (One hall has frescoes, one mosaics, and the third murals.) Shortly after it was completed, Khrushchev condemned the architectural excesses and unnecessary luxury of the Stalin era, which ushered in an epoch of more austere Metro stations. According to the legend at least, he timed the policy in part to ensure no Metro station built after could outshine Kiyevskaya.

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Change to the 3/Blue line and go one stop west.

8. Park Pobedy. This is the deepest station on the Metro, with one of the world’s longest escalators, at 413 feet. If you stand still, the escalator ride to the surface takes about three minutes .) Opened in 2003 at Victory Park, the station celebrates two of Russia’s great military victories. Each end has a mural by Georgian artist Zurab Tsereteli, who also designed the “ Good Defeats Evil ” statue at the UN headquarters in New York. One mural depicts the Russian generals’ victory over the French in 1812 and the other, the German surrender of 1945. The latter is particularly striking; equal parts dramatic, triumphant, and gruesome. To the side, Red Army soldiers trample Nazi flags, and if you look closely there’s some blood spatter among the detail. Still, the biggest impressions here are the marble shine of the chessboard floor pattern and the pleasingly geometric effect if you view from one end to the other.

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Keep going one more stop west to:

9. Slavyansky Bulvar.  One of the Metro’s youngest stations, it opened in 2008. With far higher ceilings than many other stations—which tend to have covered central tunnels on the platforms—it has an “open-air” feel (or as close to it as you can get, one hundred feet under). It’s an homage to French architect Hector Guimard, he of the Art Nouveau entrances for the Paris M é tro, and that’s precisely what this looks like: A Moscow homage to the Paris M é tro, with an additional forest theme. A Cyrillic twist on Guimard’s Metro-style lettering over the benches, furnished with t rees and branch motifs, including creeping vines as towering lamp-posts.

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Stay on the 3/Blue line and double back four stations to:

10. Arbatskaya. Its first iteration, Arbatskaya-Smolenskaya station, was damaged by German bombs in 1941. It was rebuilt in 1953, and designed to double as a bomb shelter in the event of nuclear war, although unusually for stations built in the post-war phase, this one doesn’t have a war theme. It may also be one of the system’s most elegant: Baroque, but toned down a little, with red marble floors and white ceilings with gilded bronze c handeliers.

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Jump back on the 3/Blue line  in the same direction and take it one more stop:

11. Ploshchad Revolyutsii (Revolution Square). Opened in 1938, and serving Red Square and the Kremlin . Its renowned central hall has marble columns flanked by 76 bronze statues of Soviet heroes: soldiers, students, farmers, athletes, writers, parents. Some of these statues’ appendages have a yellow sheen from decades of Moscow’s commuters rubbing them for good luck. Among the most popular for a superstitious walk-by rub: the snout of a frontier guard’s dog, a soldier’s gun (where the touch of millions of human hands have tapered the gun barrel into a fine, pointy blade), a baby’s foot, and a woman’s knee. (A brass rooster also sports the telltale gold sheen, though I am told that rubbing the rooster is thought to bring bad luck. )

Now take the escalator up, and get some fresh air.

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21 Things to Know Before You Go to Moscow

Featured city guides.

Shooter Files by f.d. walker

Street Photography Tips, Interaction, Travel, Guides

Apr 24 2017

City Street Guides by f.d. walker: A Street Photography Guide to Moscow, Russia

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*A series of guides on shooting Street Photography in cities around the world. Find the best spots to shoot, things to capture, street walks, street tips, safety concerns, and more for cities around the world. I have personally researched, explored and shot Street Photography in every city that I create a guide for. So you can be ready to capture the streets as soon as you step outside with your camera!

At over 12 million people, Moscow is the largest city in Russia and second largest in Europe by population ( Istanbul is #1). An urban, cosmopolitan metropolis with more than enough glitz and glam to cater to the elite, but without losing its fair share of Soviet era roughness around the edges. It can be fast paced, brash, busy, and trendy like other big cities, but it has its blend of West meets Russia atmosphere and beauty that provides plenty of unique interest. The Red Square is as famous as it gets, but there’s so much more to this city, including the most beautiful subway system you’ve ever seen. It would take years to capture all of Moscow, but that means you have an endless amount of areas to discover.

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So here’s a Street Photography guide so you can be ready to capture all that Moscow has to offer before you even arrive!

  • Patriarch’s Pond
  • Old Arbat Street
  • Maroseyka Street
  • Tverskoy Boulevard

Top 5 Street Spots:

1. red square.

The Red Square is the most famous square in not just Russia, but all of Eastern Europe. The name actually doesn’t come from the color of the bricks or communism, but from the name in Russian, Krásnaya, once meaning “beautiful” before its meaning changed to “red.” This large plaza is what you see on the cover of guide books and magazines for Moscow, with St. Basil’s Cathedral being the center piece next to Lenin’s Mausoleum surrounded by the Kremlin Wall. Of course, the Red Square attracts hordes of tourist due to the main attractions, but all that activity around an interesting atmosphere does provide street photo opportunities. It’s also the central square connecting to the city’s major streets, providing a good starting point to explore outward.

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You’ll also find the popular pedestrian only Nikolskaya Street connecting the Red Square to Lubyanka Square. This line of expensive shops includes plenty of activity, while also leading you to another popular square. Filled with history rivaling any city, the Red Square and surrounding areas are the heart and soul of Russia.

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2. Patriarch’s Ponds

Patriarch’s Ponds is one of the most exclusive neighborhoods in Moscow. Despite the name being plural, there’s only one large pond, but it’s worth a visit with your camera. It’s a popular spot for locals and expats to come relax or take a stroll around the pond. You get an interesting mix of young and old too, from young love to “babushkas” feeding pigeons. It’s a very peaceful park atmosphere in one of the nicer areas within the city center, while bringing enough activity for street photography. 

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The pond is shallow and in the winter becomes a popular spot for ice-skating too. The area is also well-known for the location in the famous Russian novel, The Master and Margarita. 

3. Old Arbat (Stary Arbat)

Old Arbat is the most famous pedestrian street in Moscow, and dating back to the 15th century, also one of its oldest. Originally, it was an area of trade, but soon became the most prestigious residential area in Moscow. During the 18th century, Arbat started attracting the city’s scholars and artists, including Alexander Pushkin. Cafes lined the streets and impressive homes filled the neighborhood. Since then, New Arbat street was created as a highway in the area, while Old Arbat was paved for a 1km pedestrian only walkway.

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Due to the historic buildings, famous artists that lived here, and the bohemian atmosphere, Old Arbat has become a big attraction for tourists today. Now, there’s a mix of cafes, restaurants, souvenir shops, street performers, street merchants and other attractions for visitors, and some locals, to come enjoy. It can get really busy here and there’s usually something interesting going on so it’s a good street to come walk with your camera for guaranteed life.

4. Gorky Park

One of the most famous places in Moscow is Gorky Park. The official name is Maxim Gorky’s Central Park of Culture & Leisure, which gives you an idea of what goes on here. When built, it was the first of its kind in the Soviet Union. Divided into two parts, it stretches along Moscow River. One end contains fair rides, foods stands, tennis courts, a sports club, a lake for boat rides, and more. This end brings more active life due to its number of attractions, while the other end is more relaxed, where you’ll find gardens, trees, older buildings, and an outdoor amphitheater.

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Gorky Park attracts mostly locals so it’s a good spot to capture the non-tourist side of Moscow life. Muscovites come here to escape the city and unwind in a picturesque setting. The park remains alive outside of the warmer months too, especially when the lake turns into the city’s largest outdoor skating rink. I’d recommend taking the metro out here to spend at least half a day exploring the massive park’s life with your camera.

5. Maroseyka Street

Maroseyka Street is a popular area not too far from the Red Square. The long, winding street turns into Pokrovka and is lined with restaurants, cafes, bars and places to stay. It’s actually where I like to stay when I’m in Moscow due to its location and solid street photography opportunities itself. You have Kitay-gorod station near and if you keep walking southwest, you’ll get to the Red Square. But if you walk northwest, as it changes to Pokrovka, you can find a long street of activity for photography with its own interesting atmosphere.

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6. Tverskoy Boulevard

Tverskoy Boulevard is the oldest and longest boulevard in Moscow, beginning at the end of Nikitsky Boulevard, and finishing at Pushkin Square, a spot to come for activity itself. The boulevard is made up of two avenues, with pedestrian walkways in-between. You’ll find grass, shrubbery, trees, benches and more walking it’s almost kilometer length. Many people come here to enjoy some relaxation, walk their dog, or just to use it to walk wherever they’re going. Its center location also provides a nice place to walk with your camera near plenty of other spots you’ll want to check out anyway.

Sample Street Walk:

For a full day of Street Photography, covering some of the best spots, you can follow this sample street walk for Moscow:

  • Start your morning walking around the Red Square (1), while exploring the surrounding area, including Nikolskaya Street
  • Then walk northwest to Patriarch’s Ponds (2) and slowly walk the pond and surrounding area with your camera
  • Next, walk east to the Pushkin Monument and stroll down Tverskoy Boulevard (6)
  • Once Tverskoy Boulevard (6) ends, it will turn into Nikitsky Boulevard. Follow this down until you get to the start of Old Arbat Street (3), across from Arbatskaya station
  • After you’re done walking down Old Arbat Street (3) for more street photography, spend some time checking out Moscow’s beautiful metro stations
  • To finish off the day with more street photography, get off the metro near Red Square (1) again, Maroseyka Street (5) or wherever you’re staying for the night.

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3 Things I’ll Remember about Shooting in Moscow:

1. museum metro.

The Moscow metro system was the first underground railway system in the Soviet Union and today includes 203 stations across 340km of routes. The elaborate system has some of the deepest stations in the world too, with escalators that seem to go on forever. None of this is what makes it so special, though. Many of its stations feel like stepping inside a museum, making it without a doubt the most interesting and beautiful metro system I’ve been in.

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When built, Stalin wanted to make the metro stations “palaces for the people” with marble, chandeliers, and grand architecture. The best part is the variety of architecture and styles used, making many of the stations a completely different experience visually. You could easily spend a whole day traveling the stations and there are even tours available for people who wish to do just that. My advice, though, would be just to buy a ticket and hop on and off at different stations, while exploring different lines. The museum-like surrounding mixed with the crowds of characters can make for a great photography experience.

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Since there are so many stations, here are some of my favorites to check out:

  • Novoslobodskaya
  • Mayakovskaya
  • Elektrozavodskaya
  • Komsomolskaya
  • Ploschad Revolyutsii
  • Dostoyevskaya
  • Prospekt Mira

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2. Moscow is Big

It’s no secret that Moscow is a big city, but it can feel even bigger with how spread out much of it is. This is especially true if you compare it to cities outside of Asia. If I compared it to cities in Europe, I’d probably say only Istanbul would warrant more time to really discover the depths of this city. Most only explore around the Red Square and surrounding area, but that is such a small part of the city. Although, that central area does give you plenty to see on its own.

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Fortunately, I had a good friend living in the city to show me around, but it opened up my eyes even more to how much there is to discover in Moscow. It’s a big city with a variety of atmosphere that can take you from “east” to “west” and trendy to rugged depending on where you go. I’d imagine you’d have to live here a while to really know the city.

3. Cosmopolitan Mix of East meets West

Modern skyscrapers mixed with amazing architecture, a world-class metro system with museum-like beauty, trendy fashion and chic clubs, Moscow is a rich mix of Russian culture and history in a more western cosmopolitan package. There is a push to keep the Russian culture, while also pushing forward with a modern metropolis the whole world will envy. This comes with an impressive skyline, that continues to grow, and endless modernities, but with soviet nostalgia and atmosphere mixed in for good measure.

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Mixed in with this grand western cosmopolitan atmosphere, is a strong national pride in Russia. This includes their famous leader, Vladimir Putin. Maybe no other place will you see a country’s leader more often. All over, from the pricey tourist shops to the underground walkway stalls, you’ll find goods with Putin’s likeness covering them. From t-shirts to magnets to Matryoshka dolls. There’s a strong national pride that can be seen around the city, which also extends to their leader. Moscow is many things. It’s East meets West, modernizations meets Soviet era, and a whole lot more.

What To Do For a Street Photography Break?:

Eat at a stolovaya.

Stolovayas are Russian cafeterias that became popular in the Soviet days. You grab a tray and walk down the line of freshly prepared local dishes, and select whatever you want from the chefs. They’re usually inexpensive and a much better value than restaurants, while giving you the opportunity to try from a wide selection of everyday Russian food. They’re also very tasty. I always include some borsch on my tray and go from there. The places themselves are all over Moscow and usually come with Soviet-era aesthetics to complete the experience.

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Street Safety Score: 7

*As always, no place is completely safe! So when I talk about safety, I’m speaking in general comparison to other places. Always take precaution, be smart, observe your surroundings and trust your instincts anywhere you go!

Being the 2nd largest city in Europe with over 12 million people, you’re going to have your dangerous areas, but for the most part, it feels safe walking around. Russia is statistically higher in crime compared to most of Europe, but this generally doesn’t apply to tourists and visitors. Around the Red Square and surrounding city center, you should feel completely safe walking around. Pick pocketing can happen, but no more than other touristic places. I always explore Moscow freely without coming across too much to worry about. It’s a spread out city, though, so of course it matters where you are. Just use basic street smarts, know where you are and Moscow shouldn’t give you a problem. 

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People’s Reaction Score: 7

Moscow is fast paced, big city life, which usually means people aren’t too concerned with you, or your camera. I don’t find people notice or pay much attention to me when I’m out taking photos in Moscow. For the most part, people just go about their day. You shouldn’t get too many looks or concern. But it can depend on the area you are in. The more you stick out, the more you might get noticed with suspicions. I’ve never had any problems in Moscow, or Russia, but just be careful who you’re taking a photo of if you get out of the city center. Other than that, it’s about average for reactions. 

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Street Tips:

Learn the alphabet .

Much of Moscow, including the metro system, doesn’t use english. The Russian alphabet uses letters from the Cyrillic script, which if you aren’t familiar with it and don’t know the sounds, can be hard to decipher the words. This is most important for street names and metro stops when trying to get around. It can save confusion and make it easier getting around if you learn the basic alphabet. At the very least then, you can sound out the words to see which are similar in the english conversion, which can help matching them to maps. When out shooting street photography, getting around is as important as anything. So save yourself some time and frustration by learning the Russian Alphabet.

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Use the metro

While Saint-Petersburg feels very walkable for a city its size, Moscow can feel very spread out, even for its bigger size. Outside of the Red Square area, you can have plenty of walking before getting anywhere very interesting, so you’ll need to take the metro a lot if you really want to explore the city. Maps are deceiving here too, it will always be further than it looks.

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Another reason it’s less walkable than Saint-Petersburg is its completely different set-up. Moscow’s streets are mostly contstructed in rings with narrow, winding streets in-between. This is common with medieval city cities that used to be confined by walls, but you usually don’t have it in a city this massive. Saint-Petersburg has a more grid-like pattern that also uses the canals to help you know your way around. When it comes to navigating on foot in Moscow, it can be more difficult, so bring a map and take the metro when needed. It’s why Moscow’s metro carries more passengers per day than the London and Paris subways combined.

Explore other areas if you have time

Moscow is really big. While most people stay around the Red Square within the Boulevard Ring, there’s so much more to the city. I covered some other spots outside of this circle, but if you really want to see the city, you’ll need time. If you do have time, some other areas I’d check out first are Zamoskvarechye, along some of the south and western Moscow.

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Inspiration:

For some more inspiration, you can look through the Street Photography of Moscow photographer Artem Zhitenev  and check out 33 of my photos taken in Moscow .

Conclusion:

Moscow’s name brings a certain mystique, but once you’re there it might bring a different atmosphere than you expect. It’s big and sprawling, but beautiful in many ways. It can feel like a European capital on a grand scale, but you can definitely find its Russian side in there.

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The urban sprawl of Moscow can be intimidating, but give it enough time and you’ll be rewarded with plenty to discover. All with the world’s best metro system to take you around.

I hope this guide can help you start to experience some of what Moscow contains. So grab your camera and capture all that Moscow has to offer for Street Photography!

If you still have any questions about shooting in Moscow, feel free to comment below or email me!

(I want to make these guides as valuable as possible for all of you so add any ideas on improvements, including addition requests, in the comment section!)

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