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Exemples d’introduction de dissertation en philosophie

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

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Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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Dictionnaire de philosophie en ligne

Comment rédiger une introduction de dissertation

Comment rédiger son intro de dissertation de philosophie ? Quelles sont les étapes obligatoires ? Celles facultatives ? Et quand vaut-il mieux l’écrire ? On fait le point sur la méthode de l’introduction.

exemple d'introduction de dissertation philosophie

L’introduction est le premier contact avec le lecteur ou la lectrice. C’est un moment important, qui montre déjà si vous maîtrisez la méthode. Un correcteur ou une correctrice connaît à peu près votre note rien qu’en lisant l’introduction. Autant ne pas la bâcler !

Une introduction est toujours structurée en 3 ou 4 étapes :

  • Accroche (facultative)
  • Définition des termes du sujet
  • Énoncé de la problématique
  • Annonce de plan

La personne qui corrige va chercher ces étapes dans votre texte. Si elle n’y parvient pas, c’est que votre introduction est confuse ou manque de structure. Il faut donc être le plus clair possible. Une bonne idée est de revenir à la ligne à chaque nouvelle étape. Vous indiquez ainsi visuellement le changement et aidez à suivre votre pensée.

Étape 1 : l’accroche

Article détaillé → Faire une accroche

C’est une étape facultative. Elle consiste à prendre un élément “accrocheur” pour capter l’attention du lecteur ou de la lectrice. On part de quelque chose “hors philosophie” (fait historique, événement récent, fiction, etc.) et on amène vers le sujet. L’idée est de ne pas démarrer trop sèchement, directement en donnant la définition des termes du sujet.

Étape 2 : définir les termes

Article détaillé → Définir les termes

Il s’agit d’expliciter le sens qu’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions permet d’être d’accord sur “de quoi on parle” et évite les malentendus. Pensez à un sujet sur la morale : il vaut mieux définir la morale dès le départ, sinon on risque de ne pas se comprendre.

Étape 3 : poser la problématique

Articles détaillés → Comment trouver la problématique ? + Poser la problématique

La définition des termes fait apparaître un problème intellectuel, un paradoxe. C’est ce qu’on appelle la problématique. L’introduction doit expliquer clairement quel est ce problème. Il ne s’agit pas juste de poser une question, mais de montrer que quelque chose “ne fonctionne pas” avec les définitions.

C’est une étape cruciale de la copie. Si vous n’identifiez pas de problème, vous n’avez pas de raison d’écrire de dissertation. En réalité, toute votre dissertation est un essai pour solutionner ce problème. Vous devez donc être très pédagogique.

Étape 4 : annoncer le plan

Article détaillé → L’annonce de plan

Une fois le problème présenté, on déroule les étapes de sa résolution. C’est-à-dire le plan. Annoncer le plan montre que vous savez où vous allez et donne une idée de la progression que vous allez suivre. En pratique, il s’agit de faire 3 phrases qui décrivent rapidement le contenu de vos 3 parties.

Certains enseignants préfèrent du suspense ( sic ) et disent que l’annonce de plan est facultative. D’autres affirment l’inverse : “S’il n’y a pas d’annonce de plan, c’est qu’il n’y a pas de plan”. Pour être prudent mieux vaut toujours annoncer son plan.

Et après l’intro ?

Article détaillé → Faire une sous-partie

Une fois l’introduction rédigée, vous allez écrire votre développement. Il se compose souvent de 3 grandes parties , qui contiennent chacune 3 sous-parties. Chaque sous-partie doit affirmer une idée et donner une raison d’accepter cette idée.

Quand rédiger l’introduction ?

L’introduction peut se rédiger avant d’écrire le développement, ou bien à l’inverse après l’avoir écrit. Chaque option à ses avantages et ses inconvénients. Rédiger l’introduction en premier suppose davantage de maîtrise, mais donne souvent un résultat plus convaincant. L’écrire après le développement permet de rattraper des erreurs, mais ne garantit pas de sauver la copie.

On peut aussi écrire les définitions et la problématique d’abord, et compléter l’annonce de plan une fois la copie entièrement rédigée. Cela permet d’avoir une idée nette de la problématique et du sens des mots, sans obliger à suivre un plan qu’on n’a pas complètement prévu.

Crédit photo : Cosmos Pencil Tablet Paper par Calsidyrose (CC-BY).

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exemple d'introduction de dissertation philosophie

  • Philosophie

Philosophie : comment réussir l’introduction de la dissertation ?

  • Julien Lagalle
  • 17 Mai 2023

À lire dans cet article :

Parcoursup

La dissertation en philosophie est souvent la bête noire des élèves en classe de terminale et notamment son introduction. Comment la construire ? Quels éléments doivent y figurer ? Comment formuler la problématique ? Comment annoncer la problématique ? Des questions très légitimes auxquelles nous répondons sans plus tarder.

L’introduction de la dissertation de philosophie en terminale répond à certaines contraintes de forme qu’il faut savoir maîtriser. Nous te proposons de les parcourir, avec quelques astuces qui te permettront de perfectionner tes copies.

La structure de l’introduction de dissertation de philosophie

Avant même de commencer cet article, revenons sur un point essentiel : la structure de l’introduction de dissertation de philosophie . Nous parlons ici de philosophie, mais sache que ces quelques éléments sont valables pour n’importe laquelle de tes dissertations (dissertation de français, HGGSP, SES, etc.).

Ce que tu dois retenir à tout prix : l’introduction contient idéalement six moments, listés ci-dessous :

L’énoncé du sujet

  • L’analyse des termes
  • La problématisation du sujet
  • La problématique

L’annonce du plan

Par ailleurs, nous avons également rédigé des articles pour t’aider à réussir ton  plan de dissertation, ton développement et ta conclusion , n’hésite pas à y jeter un petit coup d’œil.

L’accroche de la dissertation de philosophie

L’accroche est constituée d’une ou deux phrases qui vont capter l’attention du lecteur, voire son intérêt, le conduire jusqu’à l’énonciation du sujet, et adoucir le début de ta dissertation, qui pourrait paraître trop abrupte si tu commences directement par l’énoncé du sujet. Cependant, l’accroche n’est pas nécessaire : si tu n’en trouves pas, pas de panique ! Le correcteur ne t’en tiendra pas nécessairement rigueur.

L’accroche de ton introduction repose en général sur un fait historique ou une référence littéraire, mais d’autres références peuvent être convoquées ; veille seulement à ce que l’amorce puisse être raccrochée facilement au sujet, à ce qu’elle s’intègre dans la culture générale (pas de référence trop récente, si possible), et à ce que ce ne soit pas une citation philosophique, ce qui restreindrait le sujet à une seule approche : le but est, au contraire, d’ouvrir le sujet, d’y conduire ton lecteur sans le confronter d’emblée à une seule perspective. Et petit conseil, ne commence jamais une copie par « de tous temps, les hommes », ni quoi que ce soit de similaire : l’accroche doit être incisive, pas générale.

L’accroche de ton introduction doit te conduire à énoncer le sujet, comme s’il était (presque) naturellement apporté par l’amorce. Idéalement, le lecteur doit se sentir amené de façon fluide jusqu’au sujet. L’énoncé doit être dans les mots exacts du libellé, ou le plus possible ; à ce stade, ne t’autorise pas encore de reformulation du sujet.

L’analyse des termes du sujet

L’analyse des termes est l’étape la plus longue de l’introduction, et elle est cruciale en ce qu’elle doit montrer l’épaisseur du sujet ; pour cela, tu dois reprendre les termes saillants du sujet pour en expliciter la signification , sachant que certains termes pourront recevoir différentes définitions concurrentes, ce qui orientera ton traitement du sujet. Idéalement, tu auras vu la plupart des définitions des termes, qui correspondront à des notions ou des thèmes du programme. Tu ne devras probablement pas définir chaque terme, mais ta préparation le long de l’année te permettra de repérer les points saillants du sujet, sur lesquels ton analyse devra s’appesantir.

En outre, les définitions que tu donneras seront des esquisses, des définitions préalables, afin de ne pas empiéter sur le véritable travail de pensée que tu mettras en place dans le corps de ta dissertation. Ne définis donc pas tous les termes, au risque de passer trop de temps sur cette étape, mais tu peux t’autoriser des remarques en fonction de la singularité du sujet. Là encore, n’impose pas des lectures, mais ouvre des pistes.

Lire aussi : La morale sociale chez Bergson

La problématisation de la dissertation de philosophie

Ce sont ces pistes que tu dois désormais rassembler dans l’étape de la problématisation. Cette étape est assez difficile, mais elle est cruciale, et permet de mieux comprendre ce que l’on entend ensuite par « problématique », la clé d’une introduction.

La problématisation, c’est le moment où ton analyse se condense en un problème central que tu auras isolé à partir du sujet. La problématisation consiste, si elle est bien menée, à montrer qu’une tension est née de l’analyse des termes du sujet, parce que certains termes semblaient se contredire, ou parce qu’un terme a deux définitions divergentes, ou parce que le sujet lui-même semble exhiber une tension interne.

C’est cela que tu dois montrer : tu ne peux pas passer d’un coup de l’analyse des termes à la problématique, mais tu dois montrer en quoi un problème se pose à partir de l’analyse, problème que tu formuleras ensuite dans la problématique. La problématisation permet ainsi de ne pas paraphraser le sujet : là où le sujet est une simple question, la problématisation conduit à exhiber la tension que tu as découverte dans le sujet, et à la formuler dans la problématique.

Une façon simple de problématiser est de faire voir que, non seulement, on peut répondre à la question du sujet par oui et par non, mais que le oui ne suffit pas, parce qu’il prête le flanc à un contre-argument, et réciproquement. Le problème, c’est l’expression de cette insuffisance de chaque réponse, c’est-à-dire aussi de la difficulté du sujet. C’est aussi le lieu de dégager les enjeux du sujet, c’est-à-dire son importance : en une phrase, dire en quoi les conséquences du problème ont des répercussions sur notre vie.

Lire aussi : Faire son devoir, est-ce renoncer à sa liberté ?

La problématique de la dissertation de philosophie

C’est une étape très courte, en une phrase, mais cruciale, puisque c’est elle qui orientera tout le reste de ton développement. Encore une fois, la problématique ne doit pas être une paraphrase du sujet, mais doit être la formulation d’un problème que tu as découvert à l’intérieur du sujet. Dans « Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? » (sujet du baccalauréat 2015) par exemple, le problème par excellence est celui de ma liberté vis-à-vis de mon passé : mon passé me détermine, puisqu’il est tout ce que je suis jusqu’à présent, et, en même temps, parce qu’il est mon passé et non pas mon présent, j’en suis fondamentalement libre – il y a là tension, voire contradiction, et donc problème.

C’est cela que la problématique doit formuler. La problématique doit consister en une question. Ne prends pas le risque de poser une cascade de questions dont le correcteur ne comprendrait pas le lien, ni celui de formuler ta problématique sous la forme d’une affirmation.

Une fois que la problématique a été formulée, tu peux annoncer le plan selon lequel tu comptes traiter le problème. Le plan doit être en trois parties : cela fait partie des attendus de forme. Ces parties ne doivent pas être des questions, ni des thèmes, mais des thèses : non pas des questions, parce que l’interrogation a déjà été posée dans la problématique (inutile de la multiplier dans l’annonce des parties) ; non pas des thèmes, parce qu’il s’agit pour toi de répondre à la problématique, et non pas d’en parler : un thème, c’est ce dont on parle, alors qu’une thèse, c’est ce que l’on affirme : dans chacune de tes parties, tu devras affirmer quelque chose, prendre une position et voir jusqu’où tu peux la tenir.

Tu peux t’autoriser de structurer ton annonce de plan avec des « dans un premier temps… dans un deuxième temps… », ou autres équivalents ; veille à bien varier les verbes : « nous verrons que… nous montrerons que… nous proposerons que… », etc.

Voilà, ton introduction est terminée, tu peux passer à la rédaction du développement !

Pour finir, la norme dépend des correcteurs, mais il peut être bon de construire ton introduction en trois paragraphes : un paragraphe pour l’accroche, l’énoncé du sujet et son analyse (c’est le paragraphe du sujet), un paragraphe pour la problématisation et la problématique (c’est le paragraphe du problème), et un paragraphe pour l’annonce du plan (c’est le paragraphe du développement à suivre).

Lire aussi : Comment bien réviser la philosophie à la maison ?

On répond à tes questions sur l’introduction en philosophie

À quoi sert l’introduction dans une dissertation de philosophie .

L’introduction dans une dissertation de philosophie au lycée a plusieurs fonctions essentielles. Tout d’abord, elle permet d’introduire le sujet et de le situer dans son contexte philosophique. Ensuite, l’introduction a pour objectif de présenter la problématique de la dissertation. La problématique doit susciter l’intérêt du lecteur et mettre en évidence les différentes approches possibles du sujet. Par ailleurs, l’introduction permet d’annoncer le plan de la dissertation. Il est important de structurer son développement en plusieurs parties, chacune répondant à un aspect spécifique de la problématique. En présentant brièvement les grandes lignes du plan, l’introduction donne une vision d’ensemble de la réflexion à venir.

Enfin, l’introduction doit donner envie de lire la suite de la dissertation. Elle doit être claire, concise et captivante, en utilisant des formulations précises et percutantes. L’introduction doit éveiller la curiosité du lecteur et lui donner l’impression que le sujet est intéressant et qu’il vaut la peine d’être approfondi.

Pourquoi soigner son introduction ?

Soigner son introduction dans une dissertation de philosophie pour une épreuve du bac au lycée revêt une importance particulière pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, l’introduction constitue le premier contact entre le correcteur et la copie. C’est grâce à cette partie que le correcteur va se faire une première impression de la qualité et de la pertinence de la réflexion développée. Une introduction soignée et bien construite permet ainsi de susciter l’intérêt et de capter l’attention du correcteur dès le départ.

Ensuite, l’introduction joue un rôle clé dans la clarté et la compréhension de la dissertation. En posant le sujet de manière précise, en définissant les termes clés et en exposant la problématique, elle permet au correcteur de comprendre immédiatement la direction que prendra le développement. Une introduction confuse ou mal formulée risque de semer le doute et de rendre la lecture de la dissertation plus ardue.

Par ailleurs, l’introduction contribue à la structuration et à la cohérence de la dissertation. En annonçant le plan, elle permet de donner une vision d’ensemble de la réflexion et de montrer que l’argumentation sera développée de manière ordonnée et logique. Une introduction bien organisée facilite la compréhension du raisonnement et donne une impression de rigueur et de clarté.

Quand rédiger l’introduction ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est généralement conseillé de rédiger son introduction à la toute fin de son devoir. Eh oui, une fois que tu as rédigé l’intégralité de ta dissertation, tu as les idées en place et il est souvent plus simple de rédiger son introduction. Tu sais de quoi tu vas parler et tu sais où tu vas aller.

Tu peux toujours rédiger ton introduction en premier lieu, mais cela te demandra un peu plus de maîtrise.

Quoi qu’il arrive, il est très important que tu gardes du temps pour rédiger une introduction dans ton devoir. Au début ou à la fin, peu importe tant qu’elle est là !

Quelle taille doit faire une introduction ?

L’introduction doit faire environ une page et demie (il est dangereux d’y accorder plus de temps et d’espace), et pense bien à dire « nous » et non « je », c’est une convention qui est attendue des correcteurs.

Un exemple d’introduction de dissertation en philosophie

Pour illustrer au mieux cet article, que penses-tu d’un petit exemple d’introduction ?

Nous avons rédigé un corrigé du sujet « Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? » que tu peux retrouver juste ici . Tu y trouveras un exemple d’introduction de dissertation, mais également de développement et de conclusion. De quoi te permettre d’y voir un peu plus clair et de te préparer à l’épreuve de philosophie du baccalauréat.

Lire aussi : Bac 2022 : sujets de philosophie

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exemple d'introduction de dissertation philosophie

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Suffit-il pour être soi-même, d’être différent des autres ?

Par Clément

Rédigé le 23 April 2024

5 minutes de lecture

Une statue du penseur de Rodin.

  • 01. L'introduction en philosophie : l'analyse du sujet
  • 02. La problématique
  • 03. L'annonce du plan
  • 04. Philosophie : quelques pistes d'introduction
  • 05. Un modèle d’introduction rédigée

Dans un sujet de philosophie, l'introduction est capitale . En effet, c'est elle qui introduit la réflexion , mais aussi qui problématiser le sujet . Une étape clé, qui, bien souvent, fait écho à la conclusion . C'est la raison pour laquelle on a tendance à la rédiger (au propre) à la fin.

➡️ Pour réaliser une introduction de dissertation en philosophie, on part de l’analyse du sujet et des ses principaux acquis, afin de situer la question tout en attirant l’attention du lecteur sur l’intérêt que son étude présente pour la réflexion.

Résultat ? Une introduction structurée de façon simple, et efficace, comme suit :

Sophie

L'introduction en philosophie : l'analyse du sujet

Analyser le sujet est primordial pour bien comprendre où l'on souhaite aller . En premier lieu, définir les termes est une bonne idée, notamment en se référant à l'étymologie grecque ou latine des mots.

Définir les termes

➡️ Par exemple , pour le sujet "Suffit-il pour être soi-même, d’être différent des autres ?", les termes suivants semblent intéressants pour bien assimiler ce dernier :

Suffit (suffire)

Une femme dans un musée blanc.

En l'occurrence, le sujet se réfère à un lieu commun , le culte de l’originalité, prise comme fin en soi, dans l’affirmation de la personnalité .

On peut aisément référer ce lieu commun à une interprétation individualiste ou de la recherche obsédante de la différence devient le critère essentiel de la conduite et ce, quelles que soient les conséquences irrationnelles d’une telle attitude.

➡️ L’énoncé semble indiquer qu’en admettant une hypothèse comme valable , on doit tout de même s’interroger sur son caractère suffisant . En d’autres termes, le fait d’être différent des autres contribue-t-il au fait d’être soi-même ? 

Si oui, est-il suffisant ? Il s’agit donc d’apprécier la portée réelle, c’est-à-dire tout à la fois la valeur et les limites de l’affirmation de la différence.

La phrase d'accroche

S'il n'est pas toujours nécessaire de faire une phrase d'accroche au début de l'introduction, cette dernière peut toutefois — selon les cas — apporter un véritable supplément d'âme, un vrai éclairage . Il peut ainsi s'agir d'un fait historique , pourquoi pas d'actualité , ou encore d'une citation .

Dans une introduction de dissertation en philosophie, l'utilisation de citations peut être bénéfique si elles sont judicieusement sélectionnées et intégrées. Car oui, elles se doivent naturellement d'être pertinentes par rapport au sujet traité. Par ailleurs, il est toujours mieux d'essayer de les intégrer de manière fluide dans le texte de l'introduction, en évitant les ruptures de style ou de ton. Cependant, il est essentiel de ne pas trop en utiliser, afin de ne pas surcharger l'introduction et de laisser suffisamment de place à votre propre réflexion et argumentation.

La problématique

Dans une dissertation de philosophie, une problématique est une forme de question, qui souligne un problème, voire, parfois, un paradoxe dans l'énoncé.

➡️ Dans le cas de notre sujet, nous pouvons ainsi tirer les implications, il nous faut reconnaître que l’affirmation de la différence peut avoir des significations variables et même relever de faux semblants ou d’idées illusoires.

Dans cette mesure, être différent des autres peut-il donc effectivement contribuer à l’affirmation de soi?

L'annonce du plan

➡️ Nous pouvons ainsi souligner plusieurs aspects du problème :

Nous nous demanderons dans un premier temps , en quoi consiste l’attitude qui consiste à poser la différence par rapport aux autres, ce qu’elle traduit.

En second lieu , la portée réelle d’une telle affirmation de soi et les faux semblants que cela suppose.

Enfin, en dernier lieu , nous nous pencherons sur la question de savoir comment définir d’un point de vue philosophique, les conditions d’une véritable affirmation de soi ?

Philosophie : quelques pistes d'introduction

Il nous faut donc partir du paradoxe que présente la toute puissance des médias aujourd’hui. Les modèles d’affirmation proposés renvoient à des stéréotypes auxquels on pousse les jeunes à s’identifier .

L’homme a ainsi l’illusion d’être différent , unique, autre, ne ressemblant ainsi à personne.

Mais en réalité, il s’agit d’une dépersonnalisation . Nous pouvons au passage mettre en évidence les dangers d’une identification à des stéréotypes trop généraux qui tuent l’identité individuelle.

Une femme face caméra pense.

➡️ Nous comprenons ainsi qu’une véritable affirmation de soi doit dépasser ce stade, suffit-il, pour être soi-même, d’être différent des autres et autre que soi-même ? La question est complexe.

La relation à soi se révèle être d’une aussi grande complexité que la relation à autrui dans la formation de la personnalité.

➡️ ll faut donc montrer les aspects contradictoires , en apparence, que peut avoir une telle relation. Introduire l’exigence d’une maîtrise du rapport à autrui, comme thème permettant de focaliser le sujet.

@apprendrelaphilosophie Exemple d’introduction de dissertation en philosophie (méthode). #méthode #philo #philosophie #bacphilo #dissertation #exemple #introduction #problématique ♬ GYPSY (TROPICAL REMIX) FEAT. JESS WEIMER - Jess Weimer

Les thèmes abordés dans le sujet

Dans le sujet "Suffit-il pour être soi-même, d’être différent des autres ?", différents sujets et autres pistes de réflexion s'offrent donc à vous pour entamer l'introduction. Ces sujets ont un rôle capital, puisqu'en les définissant, il vont permettre de donner une couleur à la dissertation.

Et, on le sait, l'introduction est comme la porte d'entrée vers une pensée riche, complexe, et singulière. Il est donc important qu'elle reflète cette dernière du mieux possible.

➡️ Parmi les grandes questions qui pourraient être abordées avec ce sujet, on pourra citer :

Un livre ouvert posé dans une bibliothèque.

  • La définition de l'identité : que pourrait bien signifier "être soi-même ?",
  • La différence est-elle nécessairement une caractéristique de l'identité personnelle ?,
  • Le développement de sa propre identité, en lien avec la différence,
  • La valorisation de la différence est-elle essentielle pour une société équilibrée ?,
  • L'équilibre entre l'envie d'être soi, et le besoin d'appartenance à un groupe.
  • Et bien d'autres encore !

En bref, autant de pistes de réflexions qui peuvent servir à rédiger l'introduction, et à problématiser le sujet.

Un modèle d’introduction rédigée

En  cours de philosophie , les premières expériences infantiles sont liées, notamment à la rencontre des autres. L’enfant tend ainsi à s’identifier, à imiter. Il est dans un premier temps, prisonnier des sens et des impressions ainsi que des envies mal maîtrisées. Il fait se succéder oppositions et identifications. Le propre de la relation éducative, et de l’instruction est de l’aider à sortir de lui-même, à discipliner ses propres mouvements. Mais la relation à autrui peut aussi supposer soumission et conditionnement, qu’émancipation et affranchissement. Les préjugés commencent ainsi dès l’enfance, ainsi que les valorisations. La question essentielle est de savoir comment s’affirmer soi même? Les identifications marquent une dépendance. Il en va aussi des problèmes d’adolescence qui supposent de se poser en s’opposant, nous sommes au stade de la révolte. Peut-on ainsi se définir négativement ? Cultiver la différence jusqu’à rompre toute possibilité de communication semble aussi néfaste que nier la différence pour instaurer une communauté truquée. L’enjeu, c’est la possibilité d’une personnalité suffisamment accomplie et ouverte sur la vie sociale. Suffit-il, pour être soi-même, d’être différent des autres ?

À vous de jouer à présent : le rendez-vous de la pensée n'attend que vous !

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Freelancer et pilote, j'espère atteindre la sagesse en partageant le savoir que j'ai acquis lors de mes voyages au volant de ma berline. Curieux scientifique, ma soif de découverte n'a d'égale que la durée de demie-vie du bismuth 209.

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Je trouve que c’est une bonne chose de d’esplique mes on ne voit pas d’examen pour on puisse se retrouver ! 😅

Je voudrais que vous m’aidiez à fait comprendre la philosophie

Chloé Galouchko

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La vérité appartient elle a la science Comment faire une introduction philosophie de ce sujet

C’est super bien

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Rédaction de l’introduction d’une dissertation de philo en A/L

  • Prépa Littéraire
  • Philosophie
  • 23 janvier 2022
  • Thomas Brandizi

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Major Prépa > Académique > Philosophie > Rédaction de l’introduction d’une dissertation de philo en A/L

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L’épreuve de philosophie est très souvent redoutée par les préparationnaires. Nécessitant à la fois des connaissances précises et des qualités de réflexion, il s’agit sans conteste d’une épreuve difficile. Cependant, comme pour toutes les disciplines au programme des épreuves du concours, il est possible de s’y préparer et d’en apprendre les codes. C’est ce que nous allons voir aujourd’hui, en étudiant la première étape clé de la dissertation : l’introduction. L’étape de la conclusion sera étudiée dans un autre article, que nous t’invitons à consulter juste ici !

L’introduction

Une dissertation en philosophie est composée de trois grandes étapes. L’introduction, le développement et la conclusion. L’ouverture et la fermeture de la copie sont deux étapes essentielles. En effet, ces deux parties constituent à la fois la première et la dernière impression du correcteur sur ta production. Ce ne sont donc pas des parties à négliger. L’introduction est d’autant plus importante, car c’est elle qui doit poser le problème soulevé par l’intitulé du sujet. L’introduction peut se décomposer en quatre grandes parties. Nous nous attarderons sur chacune d’entre elles séparément.

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire dans ton introduction, il est vivement conseillé d’en faire une. Son objectif est d’attirer le correcteur sur ta copie. Il aura plusieurs dizaines de copies à corriger et de nombreux éléments seront communs à plusieurs d’entre elles. Afin de rompre cette monotonie, mais aussi de lui donner envie de te lire, l’accroche est essentielle. Dès les premières lignes de ton travail, il verra que tu te démarques des autres. En plus d’avoir une bonne première impression, il sera plus intéressé. Cela ne peut être qu’un avantage au moment de la notation.

Les accroches sont, en général, des références culturelles. Elles peuvent être littéraires, cinématographiques, ou encore artistiques. Dans tous les cas, l’accroche doit amorcer ta réflexion. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’écrire une phrase qui n’apporte rien à ton travail sur le plan du fond. L’accroche doit amener progressivement le correcteur vers le cœur de ton problème. En plus d’être originale, elle doit être utile. Une accroche est réussie lorsqu’elle enrichit une production aussi bien sur le fond que sur la forme. C’est pourquoi mentionner un titre d’œuvre uniquement, ou une citation, ne suffit pas. Il faut ensuite expliquer quel est l’intérêt de la mention, et en quoi cela nous rapproche du sujet.

Une accroche efficace ne doit être ni trop courte ni trop longue. En d’autres termes, elle ne doit pas être inférieure à trois lignes et supérieure à dix lignes. Toutes les accroches sont recevables, exception faite de certaines d’entre elles. Le but d’une dissertation est de discuter des propos, il est donc déconseillé de commencer par une citation d’un philosophe. Mentionner la citation d’un philosophe en introduction, c’est indirectement exposer son point de vue. Cela a pour conséquence de réduire les pistes de réflexion, ou alors risquer d’aller à l’encontre de sa propre accroche.

La problématisation

C’est probablement la partie la plus importante de ton travail. La problématisation est ce qui structure l’ensemble de ta copie. C’est un élément déterminant de ta note. Le but de la problématisation est de mettre en avant tous les sous-problèmes qui découlent du problème principal. Pour cela, il faut qu’après ton accroche tu mettes en avant l’analyse du sujet. Comme dit précédemment, l’analyse du sujet doit découler logiquement de l’accroche. Tu dois montrer quel est le cheminement intellectuel qui t’a conduit vers ta problématique. Pour cela, la meilleure des choses à faire est de passer par des questions intermédiaires. Il s’agit d’aller des questions les simples aux plus compliquées, sans jamais oublier de mettre en avant des phrases de transition et ton raisonnement.

Ton raisonnement est une présentation simplifiée de l’analyse du sujet. Il doit être rédigé avec clarté. Plus simplement, il s’agit d’expliciter ton analyse du sujet. Il convient pour cela de passer par des étapes. Pour marquer distinctement les étapes, il est autorisé, et même conseillé, de passer par des questions. En faisant bien attention de mettre un point d’interrogation. Par exemple, tu identifies une première question lors de l’analyse du sujet. Tu exprimes clairement la première partie de ton raisonnement, celle qui t’a conduit à cette question. Puis tu termines ta première piste de réflexion par cette question. Tu dois ensuite faire la même chose pour les autres questions. Cela permet de formuler clairement un problème et d’avancer pas à pas.

La problématique

Après avoir fait le tour de l’analyse du sujet, il est temps de passer à la problématique. La problématique est une question large qui regroupe toutes les questions intermédiaires précédemment posées. Contrairement aux autres matières où elle doit être très précise, elle doit dans ce cas être très large. Elle ne doit fermer aucune porte à l’analyse. Elle doit montrer que tu as cerné le sujet, mais également que tu vas l’aborder sous des angles différents. Assure-toi donc bien qu’elle ne se ferme pas sur un angle trop précis du sujet. La problématique est en quelque sorte un éventail. Elle doit permettre de déployer et de traiter toutes les questions qui ont été soulevées dans l’analyse du sujet.

L’annonce du plan

L’annonce du plan est la dernière partie de ton introduction. Ce sont trois phrases qui viennent ponctuer ta première partie. Les trois grandes parties que tu vas traiter sont en réalité déjà énoncées implicitement dans ta problématisation. Il faut une fois de plus y revenir. Les différentes questions que tu as posées doivent être regroupées sous trois grandes questions. Ces questions s’enchaînant logiquement entre elles. Elles doivent être la simplification d’un ensemble de questions plus larges, soit de ta problématisation.

Exemple d’introduction

Pour illustrer cette partie, voici un exemple d’introduction de dissertation de philosophie :

« Homo sapiens : c’est ainsi qu’est appelé scientifiquement l’être humain, littéralement un homme qui sait. Mais avant de savoir, il pense, réfléchit, cherche la vérité pour l’atteindre. Cette faculté de penser pour savoir est donc considérée comme la caractéristique principale de l’être humain face aux autres êtres vivants qui peuplent la planète. Cela fait partie de notre être, de notre nature humaine. Or, cette faculté de penser et de savoir va forcément de pair avec un besoin de chercher la vérité, concernant les choses qui nous entourent. Car qu’est-ce donc que la pensée, si ce n’est une réflexion, une recherche de connaissance, de savoir, de vérité ? Le terme de « besoin » est employé à dessein et est central dans la réflexion que nous nous apprêtons à mener. Un besoin n’est pas une envie, un désir passager que l’on peut oublier ou remplacer. Un besoin est vital, nécessaire à un être vivant pour vivre justement. Ainsi, tout comme l’être humain a besoin de manger, boire et respirer pour survivre, il a aussi besoin de chercher la vérité, en tant qu’il est un être pensant. Néanmoins, n’est-ce pas exagéré que de placer ce besoin au même niveau que les besoins primaires de tout être vivant ? Est-il réellement d’ordre vital ? En effet, il nous est impossible de connaître la vérité sur tout, et cela ne nous empêche pas de vivre. C’est là que nous devons donc distinguer le besoin de rechercher la vérité et le besoin de la connaître. Ce n’est pas le fait de chercher et connaître la vérité qui est nécessaire, mais le fait même de la chercher continuellement, de ne jamais se satisfaire d’un savoir et chercher toujours à le soumettre à l’épreuve de la vérité. Il est vrai que nous pouvons très bien survivre sans cela, mais ce ne serait alors plus vivre en tant qu’Homme. Mais d’où nous vient donc cette caractéristique proprement humaine, ce besoin de chercher la vérité ? Pourquoi est-il à ce point important ?

Mais surtout, la question principale est de savoir si ce besoin humain peut être assouvi, voire au-delà de cela, s’il doit réellement l’être.

Si, comme nous l’avons évoqué, ce besoin est propre à la nature humaine, cela signifie-t-il qu’il soit inassouvissable ? Ensuite, qu’il le soit ou non, l’Homme doit-il, ce besoin étant vital, tenter à tout prix de le satisfaire ? L’assouvir, l’éteindre, ne serait-ce pas éteindre en lui ce qui fait de lui un Homme ? Si tel est le cas, il nous faudra finalement considérer ce besoin insatisfaisable comme le propre de l’être humain, faisant de lui moins un homo sapiens, qu’un homo cogitans. »

Voilà pour cette introduction de dissertation, nous espérons que cette explication illustrée te permettra d’y voir plus clair et de briller aussi bien en DST que le jour des concours !

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[Philo] Comment faire une intro en dissertation qui déchire ? 😍

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L’introduction en philosophie, c’est le moment décisif de toute dissertation de philosophie.  C’est d’abord ta première rencontre avec ton correcteur, c’est donc là qu’en quelques lignes tu vas lui faire bonne… ou mauvaise impression. L’intro, c’est aussi le moment où tu vas raffiner ton sujet pour obtenir un paradoxe clair qui va diriger toute la suite de l’argumentation que tu vas mettre en oeuvre dans ta copie. Autant te dire que tu n’as pas intérêt à te rater à l’allumage ! 😂

Le problème avec l’introduction en dissertation de philo, c’est que tous les profs ont leurs marottes, et qu’il est difficile de s’y retrouver…

Dois-tu faire une accroche ? À quel point définir les termes du sujet ? Une problématique, c’est forcément une question ? Ça peut se finir avec un point ? C’est la même chose que le paradoxe ? Et l’annonce de plan ? Faut la faire comment ? Qu’est-ce qui est attendu au bac ? Est-ce la même chose qu’aux concours dans le supérieur ? Bref, comment faire une introduction en philosophie ?

Bref. Autant de questions auxquelles on va te donner une réponse dans cet article !  Pour te faire la meilleure synthèse possible, on a demandé à tous nos Sherpas en philosophie et culture générale leurs avis. Eh oui, forcément, qui dit super introduction, dit super copie ! Ça va changer ta vie ! (ou en tous cas tes notes en philo et c’est déjà pas mal ! ) 😂

👉🏻 Pour t’aider, on a joint en bas d’article un exemple d’introduction faite en prépa HEC d’un examen qui a été noté de 16/20 ! (Quasi impossible d’avoir plus en prépa ^^) Cela t’aidera forcément pour voir tous nos conseils à l’oeuvre : peu importe ta filière, les grandes lignes d’une bonne introduction en philosophie (ou culture générale) sont toujours les mêmes !   Si tu prépares le bac, pas besoin d’aller aussi loin, tiens toi à la méthode expliquée avant. Pour la prépa HEC, intègre ce qui est optionnel, c’est exactement ce qu’il faut faire. Enfin, si tu es dans une autre filière de prépa, à toi d’un peu adapter !

Alors, prêt à te sentir l’âme d’un Platon ou d’un Socrate ? 😉✌🏻

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La phrase d’accroche ou comment bien commencer son intro 🎣

Il existe trois types d’accroches pour une introduction en dissertation de philo :

  • Les accroches pourries :  tu cites un fait d’actualité alors que tu es en philo… #LesAngesBonjour ou alors tu parles d’une référence en mode étalage de culture, mais en fait ça n’a rien à voir. Ne tente même pas, c’est grillé à des kilomètres ! 😂
  • Les accroches inexistantes :  zéro prise de risque, mais zéro différenciation aussi. Bon ce n’est pas dingue, mais au moins si tes définitions sont faites comme il faut, tu ne vas pas te taper la honte avec ton correcteur. Il va juste partir avec un petit à priori négatif… 😝 Plus sérieusement, l’accroche n’est pas obligatoire, mais ce sera toujours mieux avec une accroche ! D’autant que ce n’est pas très difficile à faire une fois qu’on t’a expliqué comment ! (On y arrive ^^)
  • Les bonnes accroches des familles :  ce sont celles qui consistent en l’utilisation d’une référence culturelle exacte (philosophique, littéraire, artistique…) poursuivie par une analyse courte et efficace qui montre au correcteur que tu as intuitivement saisi le paradoxe du sujet, et tout ça en 3-5 lignes.

👉🏻 Attention : il ne s’agit pas de mettre une citation ou une référence bidon pour faire joli. Tu dois plutôt relier ton accroche directement au sujet pour que cela fonctionne ! Idem pour l’excès inverse qui consiste à faire une accroche trop longue de 10 lignes. On répète : 3-5 lignes pour l’accroche, pas plus. (En prépa, tu verras dans l’exemple plus bas qu’on peut faire un peu plus long, mais c’est plus subtil).

👉🏻 Pendant l’année, rassemble un stock de citations et/ou de références utiles sur les différents thèmes de l’année et apprends-les par coeur. Le jour J, il ne te restera plus qu’à ressortir une citation ou une référence liée au thème qui tombe, et à l’analyser. Hop ! Le tour est joué !

👉🏻 Pour trouver des citations canons et faire ton marché , un seul site, Le Figaro EVENE mais aussi notre article sur les citations en philosophie . Dans la recherche, tape le thème considéré, par exemple « la liberté » et collecte des citations aussi complémentaires que possible et qui te plaisent. Pour les références, ça se fait au fil de l’eau : tes professeurs t’en lâcheront sûrement des pratiques dans des corrigés, tu pourras aussi en trouver grâce à tes lectures. À toi de faire preuve d’imagination !

Honnêtement, pas besoin d’apprendre 70 citations ou références pour tes accroches. 

  • Au bac, assure-toi d’avoir tous les chapitres parfaitement couverts avec au moins 4-5 citations par grand thème. À nouveau, vise la complémentarité entre tes citations pour qu’elles forment un tout utilisable en toutes circonstances.
  • Adopte cette même logique si tu as un programme avec beaucoup de chapitres.
  • Si tu as un concours avec un thème pour l’année comme en prépa HEC , un stock d’une dizaine d’accroches types fait largement le travail.

Si tu fais les choses bien, tu feras bonne impression auprès de ton correcteur , tu le mets dans de bonnes dispositions, et ce ne sera que de bon augure pour la suite de ta copie ! 🥳

👉🏻 Les citations, c’est le grand classique. Une référence littéraire ou philosophique liée au sujet et analysée avec précision est encore plus élégante et donc différenciante (cf. la copie plus bas). 

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Commence par bien définir les termes du sujet 🚨

Bon, tu viens de faire une bonne accroche pour ton introduction de dissertation de philosophie. Good news, car a priori, le correcteur te trouve plutôt sympa et (relativement) érudit grâce à tes citations ou références apprises avec précaution…

👉🏻 C’est le moment de montrer tout ton sérieux et ta compréhension du sujet grâce à une définition des termes du sujet aux petits oignons ! 

❌ À ne pas faire : ne pas définir, mal définir, définir de manière imprécise, oublier des termes, juxtaposer les définitions sans les lier les unes avec les autres. Faire un truc lourd, juxtaposé, artificiel.

✅ À faire : la définition des termes du sujet doit être progressive et intégrée au sein de ta dérive vers le paradoxe. Définis les termes d’abord un à un, puis ensemble, en glissant progressivement vers ton paradoxe. On t’explique ça juste en dessous.

👉🏻 Bref, définir les termes du sujet est INDISPENSABLE. Définir les termes de ton sujet c’est bien. Mais si tu le fais de manière scolaire (la liberté c’est …, l’individu c’est…), ton introduction en dissertation de philo ne ressemblera à rien ! Pour que cela soit bien fait, tu dois dériver vers le paradoxe…

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✅ Tu as peur de ne pas retenir tes accroches ? Apprends les grâce à Anki, comme expliqué dans notre article sur comment apprendre par coeur !  💖

La dérive vers le paradoxe… ⛵️

👉🏻 Chaque définition choisie doit être détaillée et mise en relation avec un pan du sujet. Tu dois progressivement enchaîner les définitions en définissant chaque terme et en faisant varier leurs sens. Pense aussi à analyser les termes du sujet indépendamment, puis ensemble.

👉🏻 En définissant correctement, les problèmes principaux du sujet, ses paradoxes, vont apparaitre progressivement. C’est ce qu’on appelle la dérive vers le paradoxe.  Comme un voilier qui se laisserait porter par le vent, tu te laisses porter par tes définitions, les différents sens que tu as trouvés, pour finalement mettre en évidence des problèmes que tu vas tâcher de résoudre dans la suite de ta copie. Ces problèmes, tu vas les trouver au brouillon, pendant que tu analyses le sujet. Une fois notés, tu pourras penser à les utiliser dans ton introduction quand ce sera opportun.

👉🏻 Cette partie est le coeur de ton introduction en philosophie : en associant définitions puis raffinage du problème, cela prend environ 1 page après ton accroche.

Comment faire une bonne problématique ? 🔎

Tu vas finalement arriver au(x) paradoxe(s) du sujet, ou à la problématique. C’est pareil.

C’est l’aboutissement de ton travail de définitions, en fait, ce sont les dernières questions que tu vas te poser après avoir retourné le sujet dans tous les sens !

👉🏻 Finis le corps de ton introduction en philosophie avec une à plusieurs questions (dans ce cas, va de la plus large à la plus précise) qui lient les problèmes que tu as fini par soulever pendant ta phase de définition des termes du sujet.

👉🏻 Cette ou ces questions sont de préférence au style direct : l’essentiel c’est que ta dernière question soit avec un « ? »

(Regarde ce qui a été fait dans la copie exemple plus bas). 

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Pour finir par l’indispensable annonce du plan 🎯

Le correcteur doit directement comprendre ce que tu vas essayer de démontrer dans chaque partie, mais tu dois tout de même rester à un niveau de teasing. Tu ne peux pas tout dire dans ton accroche !

L’annonce de plan doit être composée de 3 grandes phrases qui s’enchaînent : en philo, on est en plein dans la tradition française de la démarche d’analyse synthèse.

Il s’agit d’aller du plus simple au plus compliqué, pour que ton plan avance :  

P1 (Doxa) ➡️ P2 (Dépassement de la Doxa) ➡️ P3 Synthèse. 

P1 – La Doxa : c’est ce que va directement penser Monsieur tout le monde sur le paradoxe. C’est du bon sens. C’est l’opinion commune. Elle comporte souvent une part de vérité, mais elle est forcément insuffisante, un peu réductrice.

P2 – D’où le dépassement de la Doxa : on va montrer que les choses sont plus nuancées, plus complexes. La copie avance.

P3 – Synthèse : tu formules une réponse à ton ou tes Paradoxes soulevés en introduction de philosophie. Et tu apportes une dernière couche de nuance.

👉🏻 ATTENTION : ne va jamais te contredire entre tes parties dans une copie. Tu ne peux pas faire P1 (Blanc), P2 (Noir). Le correcteur va se dire que tu ne comprends rien ! Il faut plutôt faire P1 (gris foncé qui est vrai), P2 (gris clair qui est aussi vrai, mais qui complète et va plus loin que le gris foncé), P3 (synthèse : tu passes à la couleur, mais les nuances de gris existent aussi, tu vas juste encore plus loin) !

👉🏻 Les plans en 2 parties ne marchent pas en philosophie. Ils t’incitent forcément à faire un Oui / Non, un Non / Oui, un Oui / Mais ou un Non / Mais. En utilisant ces schémas, tu ne peux pas faire avancer ton argumentation, les parties sont juxtaposées, ça ne fonctionne pas. Un plan en 3 parties permet en revanche de te faire avancer, c’est ce que tu dois faire.

👉🏻 Au cas où ce ne serait pas assez clair, oui, tu dois répondre clairement à la problématique / au paradoxe avec ta partie 3.

👉🏻 Pour ton annonce de plan : évite les trop scolaires « premièrement, deuxièmement, etc.. » Ou les « dans un premier temps nous d’abord que…. » C’est atrocement scolaire ! Préfère l’utilisation de mots de liaisons (cf. l’exemple en dessous). Tu peux éventuellement mettre (I), (II) et (III) à la fin de chacune de tes phrases. 

Pour en apprendre encore plus sur la méthode de l’introduction, on te conseille vivement de regarder cette vidéo 😍

Pour comprendre les subtilités d’une bonne dissertation, pourquoi ne pas te tourner vers nos cours de soutien en philosophie ? Ils sont conçus pour t’aider à exceller. 🌟

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Exemple d’introduction en dissertation de philosophie 💖

Pour résumer, voici les 4 étapes d’une bonne introduction en philosophie (exemple un peu plus bas) :

  • L’accroche avec soit une citation (niveau Bac : 4-5 lignes), soit un exemple philosophique ou littéraire analysée qui sert ensuite à enchaîner vers les définitions (Supérieur 6-8 lignes bien faites).
  • La phase de définition des termes du sujet. Tu commences par définir les termes, grâce à ces définitions, tu soulèves des problèmes, tu les interroges, tu dérives… (1 page environ)
  • … Pour finir à ton paradoxe / ta problématique. (3-5 lignes en fonction du nombre de questions)
  • Tu finis par une annonce de plan claire ! (4 à 7 lignes environ)

Voici un exemple d’introduction en dissertation de philo qui a très bien marché avec un 16/20 en Prépa ! Si tu fais un truc qui ressemble au Bac autant dire que tu auras une très bonne note 😂, et en Prépa c’est vraiment ce qu’il faut faire ! 😉👇🏻

NB : Il s’agit d’une intro de culture générale, une matière qui mêle philosophie et littérature. Si tu es uniquement en philo, préfère un exemple philosophique pour ouvrir. Mais au niveau bac, un exemple littéraire fait quand même l’affaire, le niveau d’exigence n’est pas le même, et la philo du lycée ressemble à la culture générale de prépa HEC.

Début d'Introduction de Philosophie

Remarques sur cette première page d’introduction en philosophie en exemple :

  • Mon accroche standard : vu que j’étais en prépa avec un programme sur l’année (L’Espace en 2014), Le Joueur d’Échec de Zweig faisait partie de mon petit stock d’accroche qui marchait très bien. Je l’utilisais très régulièrement en début de copie. À chaque fois, j’adaptais les détails que j’utilisais au sujet. Note qu’avec ces détails je montre au correcteur que je connais vraiment l’oeuvre. (En réalité tu peux n’avoir lu que les pages concernées… #TechniquedeSioux 😝)
  • Bon, c’est vrai que j’étais même au niveau du dessus, qui n’est pas attendu pour le bac (et qui est attendu seulement pour les bons élèves en prépa) : je glissais avec fluidité de mon accroche à la définition des termes du sujet, en développant considérablement l’exemple de mon accroche. Pour le bac, tu peux largement te limiter à une citation, ce sera déjà très bien. En revanche, en prépa, essaye pour voir ce que ça donne !
  • Remarque comment je définis sur le moment les termes en les liant toujours directement au sujet. Les défilions ne sont pas amenées de manière lourde ou pataude. Elles viennent naturellement. 

Introduction de Philo deuxième partie

Remarques sur cette seconde page d’introduction de philosophie en exemple :

  • La petite phrase « on peut en arriver à se demander » fonctionne très bien pour amener la première question qui tiendra lieu de paradoxe.
  • La problématique est volontairement large pour permettre un traitement de tous les aspects du sujet et aussi évoquer des questions un peu plus secondaires. Forcément, tu dois avoir la matière pour ça. Au Bac, n’hésite pas à faire plus précis pour mieux cadrer ton sujet et éviter un H.S.
  • Note que la P3 donne des éléments de réponse clairs au sujet. 

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Conclusion sur la méthode de l’introduction en philo ✌🏻

Voilà, tu sais désormais comment faire une intro en philo ou en culture générale ! 😊

  • À nouveau, si tu es au lycée, n’hésite pas à faire un peu plus léger que ce qui est montré. Tu as moins de métier, c’est normal que l’exercice ne soit pas encore hyper naturel.
  • Dans tous les cas, pioche dans les conseils, avance pas à pas,  et fais des essais pour arriver à quelque chose qui fonctionne pour toi : c’est l’essentiel.

Si tu suis cette méthode de l’introduction en dissertation de philo, tu vas forcément faire de beaux progrès ! Ça a marché pour nous, ça va marcher pour toi ! 💖 Et si besoin, tu peux toujours compter sur nos profs particuliers de philosophie pour t’aider.

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Exemple de dissertation de philosophie rédigée et commentée.

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Dans cet article, je prépare, rédige et commente entièrement un exemple de dissertation de philosophie sur le sujet « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? ».

Je trouve que « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? » est un sujet de dissertation de philosophie plutôt difficile. En effet, la question de la mort (qui n’est pas une notion du programme de terminale) rend l’énoncé assez précis, et il demande en même temps une bonne culture philosophique.

Savoir mourir est la seule chose qu’un jour on exigera forcément de nous. Sénèque, Lettres à Lucilius

En termes de méthode, je vais tout d’abord définir les termes du sujet, puis trouver une problématique . Je rédigerai ensuite l’introduction, les grandes parties du développement, et la conclusion en les commentant séparément.

Inspire-toi de cet exemple de dissertation de philosophie et tu seras plus à l’aise dès ton prochain devoir. Si tu as des questions, pose-les-moi dans les commentaires et j’y répondrai sans faute.

Travail préparatoire de l’exemple de dissertation

Je définis les termes du sujet de la manière suivante :

  • «  philosopher » : c’est i) l’activité intellectuelle ii) que pratiquent les hommes appelés « philosophes » iii) dans le but d’atteindre la sagesse ;
  • «  apprendre » : acquérir une i) connaissance, ii) un savoir-faire, ou iii) une disposition ;
  • «  mourir » : i) cesser de vivre d’un point de vue biologique, ii) être dans un état de transition entre la vie et la mort.

Pour problématiser le sujet, je trouve le point de départ de ma réflexion ; puis j’en déduis le problème intellectuel de la dissertation à partir duquel je le formule ma problématique.

Quelle est l’idée frappante dans l’énoncé ?

L’hypothèse que la philosophie se réduise à l’apprentissage de la mort semble radicale.

On ne peut pas répondre « oui » à la question « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? », car cela disqualifierait beaucoup de questionnements philosophiques. Par exemple, la métaphysique, définie comme l’étude d’un ordre de réalités supérieures, ne traite pas de la préparation à la mort.

Le problème intellectuel est donc de savoir s’il faut exclure l’hypothèse surprenante soumise par l’énoncé.

Voici ma problématique : «  La philosophie pourrait-elle se réduire à la préparation à la mort ?  ».

Plan détaillé de l’exemple de dissertation

  • Elle transcende le champ de l’existence humaine, de la vie et de la mort, lorsqu’elle porte sur l’essence de la réalité ( La République , Platon).
  • Elle dépasse l’échelle individuelle lorsqu’elle traite de l’organisation de la vie collective ( Les politiques , Aristote).
  • Elle prépare à la vie, plutôt qu’à la mort, lorsqu’elle est de nature éthique ( Critique de la raison pratique , Kant).
  • La philosophie antique prévenait en particulier l’angoisse de la mort ( Fragments , Épicure).
  • Plus fondamentalement, elle préparait l’individu à la mort en changeant son rapport au temps qui passe ( Lettres à Lucilius , Sénèque).
  • En philosophant, l’homme apprenait aussi à se détacher du monde sensible ( Gorgias , Platon).
  • «  Philosopher  » a d’abord été, dans l’Antiquité, synonyme d’un mode de vie qui favorisait la conscience des limites de l’existence humaine ( Qu’est-ce que la philosophie antique ? , Pierre Hadot).
  • La philosophie est ensuite devenue une activité purement intellectuelle visant le développement d’une science rigoureuse ( Métaphysique , Aristote).
  • Les deux conceptions de l’activité philosophique alterneraient dans l’histoire de la philosophie ( Histoire de la philosophie , Julian Marias).

Introduction de l’exemple de dissertation

Dans son Histoire de la philosophie , Julian Marias considère que seule la métaphysique mérite le nom de « philosophie ». «  Philosopher  », ce serait ainsi réfléchir en priorité à un ordre de réalités supérieures qui ne tombent pas sous les sens. Cette idée rend surprenante l’hypothèse interrogée par l’énoncé.

On peut entendre par «  philosopher  » l’activité intellectuelle que pratiquent les hommes appelés « philosophes » dans le but d’atteindre la sagesse. Le verbe «  apprendre  » désigne lui l’acquisition d’une connaissance, d’un savoir-faire, ou d’une disposition. «  Apprendre à mourir  » consisterait donc à se préparer à passer de la vie à la mort en cultivant un savoir ou un entraînement particuliers.

Or, l’hypothèse selon laquelle l’activité philosophique se réduirait à cette seule préparation apparaît de prime abord radicale. En effet, la mort n’est qu’un thème marginal de la philosophie telle qu’elle est appréhendée à l’époque contemporaine. Elle n’est pas, par exemple, une notion du programme de terminale. Elle ne semble pas non plus être une porte d’entrée vers la philosophie. Au contraire, on « philosophe » plutôt pour vivre, pour approfondir son rapport à autrui et s’insérer dans le monde – en somme, pour atteindre le bonheur. L’hypothèse faiblit encore si on ausculte la nature de l’activité philosophique. La philosophie est aujourd’hui une discipline littéraire spéciale, dont les théories sont réputées complexes et le style obscur. On la conçoit comme un discours, une science, et non pas comme un apprentissage pratique. En quoi précisément «  philosopher  » dépasserait-il largement la seule préparation à la mort ? À s’arrêter à ce premier constat, l’hypothèse à examiner paraît saugrenue. Le rapport à la mort est-il pour autant étranger à l’essence de l’activité philosophique ? On peut dépasser l’étonnement initial provoqué par le sujet et retrouver son intérêt en consultant l’histoire de la philosophie. Dans quelle mesure «  apprendre à mourir  » serait-il alors une composante essentielle de la philosophie ?

La philosophie pourrait-elle se réduire à la préparation à la mort ?

Si la réflexion philosophique semble de prime abord embrasser un champ bien plus large que la seule préparation à la mort (I), ce thème apparaît cependant fondamental dans la sagesse existentielle que s’efforçaient d’atteindre les philosophes de l’Antiquité (II), ce qui révèle l’évolution du sens et du contenu de l’activité philosophique jusqu’à l’époque contemporaine (III).

Commentaires  :

  • J’ai choisi une accroche qui va dans le sens du point de départ de ma réflexion afin de souligner l’étonnement que doit légitimement provoquer l’énoncé.
  • Je définis les termes du sujet très simplement et je ne mélange pas cet enjeu de l’introduction avec la problématisation (le prochain enjeu de l’introduction).
  • J’écris systématiquement les termes de l’énoncé entre guillemets afin de signaler au correcteur que je traite le sujet et uniquement le sujet.
  • Je développe le point de départ de ma réflexion («  Or, l’hypothèse selon laquelle l’activité philosophique se réduirait à cette seule préparation apparaît de prime abord radicale. ») en évoquant brièvement des idées que j’approfondirai dans le développement de la dissertation.
  • J’ai choisi un plan dialectique classique : thèse, antithèse, dépassement.

1 ère partie de l’exemple de dissertation

La réflexion philosophique paraît tout d’abord irréductible à la préparation à la mort en raison de la grande diversité de ses thèmes.

Les questions privilégiées du philosophe transcenderaient l’existence humaine. Le philosophe ne réfléchirait pas à la vie et la mort, mais à l’essence de la réalité – l’homme n’est donc pas l’objet de ces réflexions. De ce point de vue, la philosophie équivaudrait à la métaphysique, c’est-à-dire à la connaissance d’un ordre de réalités supérieures, celles qui ne tombent pas sous les sens. Tel est l’objectif que lui assigne Platon, le penseur le plus influent de toute la philosophie occidentale. «  Philosopher  », c’est plus précisément se consacrer aux Idées, qui sont les essences éternelles de la réalité, indépendantes du monde sensible, qui est lui le lieu naturel de l’ignorance. Hors de cette vie théorique, l’homme est condamné à vivre dans l’illusion, à confondre la réalité véritable avec les apparences, comme l’explique Platon dans sa célèbre allégorie de la caverne  : «  Crois-tu, demande Socrate , que de tels hommes auraient pu voir quoi que ce soit d’autre, d’eux-mêmes et les uns des autres, que les ombres qui, sous l’effet du feu, se projettent sur la paroi de la grotte en face d’eux ?  » ( La République ). L’activité philosophique servirait donc à identifier l’essence véritable de la réalité.

Ce n’est cependant pas ce à quoi se résume l’action de «  philosopher  ». Même en excluant la métaphysique et en s’intéressant à l’homme, le questionnement philosophique ne se réduit pas au rapport à la mort. Par exemple, l’organisation de la vie collective est un des thèmes privilégiés des philosophes : la philosophie dite « politique » est une des branches les plus fertiles de la philosophie au sens large. «  Philosopher  » ne serait donc pas «  apprendre à mourir », mais apprendre à vivre ensemble. Aristote, qui pourrait disputer à Platon le titre de philosophe le plus influent de l’histoire de la pensée occidentale, affirme que l’homme est un «  animal politique  » ( zoon politikon ). En effet, il est capable, par le langage, de restituer rationnellement la réalité objective. Or, la nature ne crée rien en vain. Le logos signifie donc que les hommes sont voués à s’entendre afin d’engendrer, par la discussion, un nouvel ordre de réalité, une réalité politique. «  Que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’état grégaire, cela est évident  » ( Les politiques ). La réflexion philosophique dépasserait par-là le champ de l’existence individuelle.

La métaphysique et la philosophie politique n’épuisent toutefois pas le questionnement philosophique. «  Philosopher  », c’est aussi interroger la vie de l’individu, mais on ne voit toujours pas, même dans ce cadre, la prépondérance de la préparation à la mort. La réflexion philosophique prétend au contraire, dans sa version la plus pratique (par exemple dans le stoïcisme ), apprendre à vivre. Ainsi, l’éthique, c’est-à-dire la « science » des principes de bonne conduite, est une branche majeure de la philosophie. Le système de Kant culmine par exemple dans l’idée que l’homme est libre parce qu’il est capable de mener son existence en fonction de principes moraux. L’activité philosophique permet, dans cette perspective, de découvrir la loi de la raison en vertu de laquelle une action est bonne. L’impératif catégorique du philosophe allemand n’apprend pas à mourir, il est une maxime de vie : «  Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle  » ( Critique de la raison pratique ). Même Kant, qui a marqué l’histoire de la philosophie en replaçant le sujet au centre de la réflexion – même lui ne donne pas un rôle essentiel à la préparation à la mort.

L’hypothèse interrogée par l’énoncé semble par conséquent très étonnante. En creusant l’histoire de la philosophie, on s’aperçoit pourtant que le sens et le contenu de l’activité philosophique ont fait une place spéciale à la question de la mort.

  • Même si je viens d’annoncer le plan, j’introduis la grande partie en essayant de varier la formulation (par rapport à l’annonce de plan).
  • J’ai classé mes arguments par ordre d’évidence décroissante : je commence par le « thème » philosophique en apparence le plus éloigné de la question de la mort (la métaphysique), puis j’évoque ensuite ceux qui le sont moins (la philosophie politique et l’éthique).
  • Je saupoudre les termes du sujet et leurs alternatives afin que le correcteur ne puisse jamais penser que je m’écarte d’un millimètre du sujet.
  • Je mobilise une seule référence par paragraphe parce que c’est à la fois la manière la plus simple de procéder et une garantie contre le name dropping .
  • Je conclus la grande partie en 2 phrases : la première pour rappeler l’idée générale, la seconde pour amener l’idée générale suivante.
  • J’évoque explicitement « l’énoncé » pour montrer au correcteur que je veux résoudre méthodiquement le problème intellectuel de la dissertation.

2 ème partie de l’exemple de dissertation

«  Apprendre à mourir  » était une dimension caractéristique de la sagesse que s’efforçaient d’atteindre les philosophes de l’Antiquité.

Ils recherchaient tout d’abord la sérénité dans l’existence. Or, cette absence de trouble visait en particulier la mort, qui est une source majeure d’angoisse chez l’être humain. «  Philosopher » c’est, à cet égard, apprendre à dompter le stress injustifié qui naît de la perspective de la cessation de la vie. La réflexion philosophique apparaît alors comme une préparation, un entraînement de l’esprit. Épicure conçoit la philosophie comme le moyen de supprimer, chez l’homme, le mal, la peur, et la souffrance. Lui-même atteint d’une maladie grave depuis plusieurs années, et en cela spécifiquement conscient du terme de son existence qui le guette, il considère pourtant que l’individu souffre surtout en imagination, que ses maux sont des constructions dues à son ignorance. Celui qui ne philosophe pas n’est pas préparé à mourir : «  Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu’il vient à peine de naître  » ( Fragments ). Comment un épicurien apprend-il à mourir ? Il doit connaître le monde et cultiver l’art de bien vivre, qui repose sur un dosage du plaisir au nom même du plaisir. Ainsi, l’existence philosophique serait en elle-même une préparation à la mort.

La philosophie antique transformait plus précisément le rapport à la mort en altérant le rapport au temps. Elle apprenait à l’homme que la mort n’est pas le terme brutal, soudain de la vie, mais une composante même de l’existence. Philosopher, ce serait donc réveiller, puis amplifier le sentiment du temps qui passe. Le stoïcien Sénèque recommande à son ami Lucilius de voir chaque nuit comme une petite mort : «  Disposons donc chacune de nos journées comme si elle fermait la marche, comme si elle achevait et complétait notre vie  » ( Lettres à Lucilius ). Placé, comme Épicure autrefois, dans une situation qui rend son rapport personnel à la mort exceptionnel – Néron l’a contraint à se suicider – il se rend compte que l’homme gâche son temps. «  Philosopher  », c’est dès lors reprendre conscience du « prix » du temps, qui est en réalité la seule valeur absolue qui existe. Le sage sait que la fin est toujours proche ; il se prépare donc à mourir le plus tôt possible, il ne remet pas ça pour ses vieux jours. En cela, le rapport à la mort est un aspect essentiel de la vie philosophique.

Il déterminerait même le rapport au monde du philosophe. Puisque le temps fuit, puisque l’agitation de l’esprit est artificielle, c’est l’existence elle-même qui apparaît futile. Si, comme le dit Sénèque, vivre c’est mourir, le véritable sens de la vie ne serait-il pas ailleurs ? Ne faudrait-il pas finalement dépasser la vie pour «  apprendre à mourir  » ? Pour Platon, la sagesse consiste à se libérer des contraintes du monde sensible qui entravent l’épanouissement de l’esprit. «  Philosopher  », c’est travailler à élever l’âme vers le ciel des Idées ; or, elle est enchaînée à la réalité de la matière, en particulier à celle du corps humain. C’est pourquoi Socrate qualifie le corps de «  tombeau de l’âme  »  : «  Tu sais, en réalité, nous sommes morts. Je l’ai déjà entendu dire par des hommes qui s’y connaissent : ils soutiennent qu’à présent nous sommes morts, que notre corps est un tombeau  » ( Gorgias ). Dans cette perspective, l’homme est déjà mort spirituellement, et il doit mourir physiquement, c’est-à-dire rompre toute association avec son corps, pour accéder à la vie de l’esprit, libérer son âme en fréquentant les Idées. Ainsi, la préparation à la mort serait déterminante dans la conquête de la sagesse.

La philosophie antique permet donc de comprendre que l’hypothèse soumise par l’énoncé n’est pas sans fondement. Il reste cependant à évaluer l’influence de cette période et de sa conception de la sagesse à l’égard de la philosophie dans un sens plus général.

  • En termes de méthode, j’applique exactement les mêmes principes que pour la 1ère grande partie.
  • J’ai classé mes arguments par ordre de précision croissante : la sérénité face à la mort, l’intégration de la mort dans la vie, puis la valorisation de la mort (équivalente à la libération de l’esprit).
  • J’ai inséré des considérations biographiques (sur Épicure et Sénèque) pour mettre en évidence, dans le rapport philosophique à la mort, le lien entre la pensée et la vie.
  • J’ai rédigé des questions dans le dernier paragraphe pour le rendre plus dynamique.
  • Cette 2ème partie révèle bien la difficulté du sujet, qui fait appel à la distinction (pas évidente) entre la philosophie comme mode de vie et la philosophie comme discours.

3 ème partie de l’exemple de dissertation

Le sens et le contenu de l’action de «  philosopher  » ont en fait évolué le long de l’histoire de la philosophie.

Ils ont tout d’abord donné une place importante à la préparation à la mort. En effet, la philosophie antique prescrivait un certain mode de vie, tourné vers la recherche du bonheur. Elle ne consistait pas seulement en théories et en discours, elle avait un versant pratique : les philosophes vivaient souvent à l’écart de la cité, dans une marginalité plutôt méprisée par l’opinion, et ils s’entraînaient à dominer leurs passions, dont la crainte du trépas. Dans Qu’est-ce que la philosophie antique ? , Pierre Hadot montre que «  philosopher  » signifait alors faire le choix d’une certaine manière de vivre. Or, ce choix était le point de départ de l’activité philosophique, et non pas l’effet du discours. La « pratique » philosophique comprenait des exercices spirituels, pratiqués seul ou accompagné d’autres disciples : régimes, abstinence, épreuves d’endurance, méditations, préméditation des maux (chez le stoïcien Marc-Aurèle, par exemple), examens de conscience, et bien sûr des exercices relatifs à la mort (telle la simulation d’assassinat dans les rituels d’initiation). Selon le spécialiste de l’Antiquité, ces pratiques «  étaient toutes destinées à opérer une modification et une transformation dans le sujet qui les pratiquait  ». «  Apprendre à mourir  » était donc une dimension essentielle de l’activité philosophique.

Cependant, l’action de «  philosopher  » a aussi pris un autre sens. De mode de vie marginal visant la sagesse, caractérisé par un engagement initial et un entraînement, la philosophie est devenue synonyme de « science ». Dans cette perspective, le philosophe ne cherche pas à transformer son existence, et en particulier à guérir son angoisse de la mort ; il est en quête de vérité, ce pour quoi il élabore des théories et des discours. Cette conception de l’activité philosophique est celle de l’homme du XXIe siècle parce qu’elle a été véhiculée par les nécessités de l’enseignement universitaire. On peut toutefois la faire remonter à Aristote, qui s’est distingué de Socrate et de Platon en valorisant le savoir pour lui-même. Il voulait faire de la philosophie une science rigoureuse, à laquelle le sage doit se consacrer en menant une vie « théorique ». «  Philosopher  », c’est à ses yeux étudier les phénomènes qui nous entourent : «  À l’origine comme aujourd’hui, c’est l’étonnement et l’admiration qui conduisirent les hommes à la philosophie  » ( Métaphysique ). «  Apprendre à mourir  » n’a plus sa place dans cette manière de concevoir l’activité philosophique.

Les deux conceptions se seraient concurrencées dans l’histoire de la philosophie. À certaines époques, c’est, semble-t-il, l’aspiration personnelle à la sagesse qui reprend le dessus, et la préparation à la mort redevient alors un aspect essentiel de l’existence du philosophe ; à d’autres époques, c’est en apparence la dimension théorique de l’activité philosophique qui s’impose, au détriment de la pratique, ce qui évacue la question du rapport individuel à la mort. Julian Marias avance dans son Histoire de la philosophie que les deux tendances alternent le long des siècles. La philosophie désigne tantôt un champ d’investigation métaphysique, tantôt un modèle de sagesse à imiter. La théorie atteint une certaine profondeur ; elle est ensuite commentée, reprise et diffusée ; puis l’alternance se produit. Après Aristote, par exemple, la philosophie s’est vidée de son contenu dans la Grèce d’après Alexandre le Grand avec les écoles épicurienne et stoïcienne. Les idées et le discours ne disparaissent pas pour autant, mais c’est la sérénité du sage qui devient la finalité de l’activité philosophique. L’alternance se poursuit dans l’histoire, certains philosophes comme Descartes, apôtre du détachement stoïcien en même temps que du doute scientifique, combinant les deux conceptions de l’action de «  philosopher  ».

  • Je reprends simplement la phrase de l’annonce de plan pour présenter cette dernière grande partie parce que le lecteur est loin de l’introduction.
  • Sur le fond, l’idée générale dépasse les deux précédentes par un effet de dezoom (l’inverse du zoom ) au sens où je réfléchis à la question dans la perspective large de l’histoire de la philosophie.
  • En termes de méthode, j’applique toujours les mêmes principes que pour la 1ère grande partie.
  • J’ai classé mes arguments d’une façon particulière : sens n°1 de l’activité philosophique, sens n°2, vision plus générale sur la concurrence entre les 2 sens.
  • Les deux premières références sont classiques en philosophie, mais la dernière est inconnue en France (aucune traduction à ma connaissance).
  • Je me dispense d’une conclusion partielle parce que j’enchaîne avec la conclusion générale de la dissertation.

Conclusion de l’exemple de dissertation

L’hypothèse suggérée par l’énoncé est à première vue surprenante. En effet, «  philosopher  » apparaît, au XXIe siècle, comme une activité principalement, voire purement théorique, au sens où le philosophe manipule des idées et élabore des discours pour mettre en lumière la vérité. Les thèmes majeurs de la philosophie – la métaphysique, la philosophie politique et l’éthique – empêchent d’imaginer qu’elle se réduise à la préparation à la mort. Or, l’Antiquité offre une image différente de l’activité philosophique. «  Philosopher  », c’était alors dissiper le trouble de l’âme engendré par la perspective du trépas ; adopter un rapport au temps qui réintègre la mort dans l’existence comme une de ses dimensions essentielles ; se détacher du monde sensible, laisser « mourir » le corps afin que l’esprit, lui, vive pleinement. «  Apprendre à mourir  » est donc le trait d’une certaine conception de la philosophie. À certaines périodes de l’histoire de la pensée, le philosophe est plutôt un sage qui s’exerce à ce que sa mort future ne perturbe pas sa sérénité ; à d’autres périodes, il s’apparente davantage à un savant, un métaphysicien en quête de vérité.

  • Je me contente de rappeler les résultats de ma réflexion en essayant néanmoins de faire sentir au correcteur la maturité issue du développement.
  • Je ne termine pas par une ouverture parce que c’est un risque inutile.

Réflexions finales sur l’exemple de dissertation

Encore une fois, « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? » est un sujet de dissertation de philosophie particulièrement difficile en raison de la précision de l’hypothèse qu’il demande d’évaluer.

J’ai donc misé sur les bases : j’ai appliqué ma méthode de dissertation encore plus rigoureusement que d’habitude et j’ai renoncé à tout procédé, tout raffinement qui aurait pu me compliquer la tâche. En effet, plus un sujet est difficile, plus la méthode et la préférence pour la simplicité portent leurs fruits.

La seule chose qui sorte du cadre de la simplicité, c’est peut-être le fond de la dissertation, qui repose sur l’antinomie de la philosophie comme sagesse et de la philosophie comme discours. Ne sois pas impressionné(e) ni découragé(e) par l’étalage de la culture philosophique, car a) le correcteur n’attendrait rien de tel de ta part, et b) j’étais loin de pouvoir écrire cette dissertation à ton âge (tandis qu’aujourd’hui c’est ma spécialité).

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Qui est Romain Treffel ?

Passionné par les idées, je veux vous aider à mieux comprendre votre existence grâce au meilleur de la pensée. C’est dans cet esprit que je travaille à rendre les grands concepts plus accessibles et les grands auteurs plus proches de nous.

Passé par l’ESCP, la Sorbonne, et l’École Normale Supérieure, j’aide également les étudiants à réussir les épreuves littéraires des concours des grandes écoles.

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Conclusion de dissertation de philosophie

Publié le 18 février 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 26 mars 2020.

La conclusion de votre dissertation de philosophie est le dernier élément que lira votre évaluateur. Il est important qu’elle soit percutante et donne une réponse claire à votre problématique de départ qui a été dévoilée en introduction .

Note :  Scribbr peut corriger votre dissertation de philosophie.

Table des matières

Quelle est l’utilité d’une conclusion de dissertation de philo , la structure d’une conclusion de dissertation de philosophie, exemple de conclusion de dissertation de philosophie.

La conclusion d’une dissertation de philo sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique.

Vous avez exposé un problème en introduction et avez étudié ce problème dans le développement. En conclusion, vous devez lui apporter une solution.

Attention ! Il est strictement interdit d’insérer des exemples ou des arguments dans la conclusion. Il ne faut pas ajouter de nouveaux éléments.

Combien de fautes dans votre document ?

Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots . Vous vous demandez ce qui sera corrigé exactement ? Déplacez le curseur de gauche à droite !

exemple d'introduction de dissertation philosophie

Faites corriger votre document

Voici la structure que doit suivre votre conclusion…

1. Rappel de la problématique.

Votre lecteur n’a probablement plus à l’esprit votre problématique de départ. Il vous faut la lui rappeler.

2. Le bilan de votre raisonnement (de vos parties).

Vous devez rappeler le plan suivi en synthétisant l’essentiel de chaque grande partie. Il faut montrer comment les idées s’enchaînent pour aboutir à votre réponse au problème.

3. La réponse finale à la problématique.

Indiquez le message central de votre raisonnement en donnant de façon claire et explicite votre solution à la problématique.

4. Une ouverture.

La conclusion peut ouvrir vers d’autres problèmes ou thématiques. Il s’agit d’une relance de la réflexion qui est facultative.

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2020, 26 mars). Conclusion de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 6 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation-philo/

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Justine Debret

Justine Debret

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