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Politiques canadienne et soviétique lors de la seconde crise de Berlin 1958-1961

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  • Etude de cas : Berlin (1945 - 1989)

Berlin (1945 - 1989) Etude de cas

L'Allemagne, dévastée suite à la défaite des nazis en 1945, est occupée par les États-Unis, les Britanniques, les Soviétiques et les Français. Divisée en quatre zones d'occupation, l'Allemagne devient rapidement un lieu symbolique de la guerre froide.

Le blocus de Berlin, puis la construction du mur sont les deux principales crises qui opposent deux Allemagnes, la RDA et la RFA.

La chute du mur de Berlin en 1989 marque la fin de la guerre froide.

L'Allemagne et Berlin, symboles de la guerre froide

L'allemagne au lendemain de la guerre.

En 1945, à la fin de la guerre, l'Allemagne est dévastée et occupée :

  • L'Allemagne capitule le 8 mai 1945 après la prise de Berlin par les soldats soviétiques.
  • De nombreuses villes allemandes ont subi des dégâts considérables et Berlin est détruite à 40 % .
  • À Potsdam, en août 1945, l'Allemagne est divisée en 4 zones d'occupation par l'URSS, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
  • Un conseil de contrôle vise à assurer le gouvernement des Allemands. Il est dirigé par les commandants en chef des quatre armées d'occupation qui doivent prendre des décisions à l'unanimité.

La Conférence de Potsdam. De gauche à droite : Clement Attlee (GB), Harry Truman (EU) et Staline (URSS).

La Conférence de Potsdam. De gauche à droite : Clement Attlee (GB), Harry Truman (EU) et Staline (URSS).

La séparation de l'Allemagne au lendemain de la conférence de Potsdam

La séparation de l'Allemagne au lendemain de la conférence de Potsdam

Les débuts de la confrontation est-ouest.

Les tensions se font de plus en plus vives entre d'un côté les États­-Unis, la Grande-Bretagne, la France, et de l'autre côté l'URSS :

  • Les tensions sont très fortes à Berlin qui, comme le reste de l'Allemagne, est coupée en quatre zones d'occupation. Or les trois zones occidentales forment un véritable îlot occidental de deux millions d'habitants au cœur d'une zone soviétique. Ce qu'on appelle désormais Berlin-Ouest est relié à la trizone occidentale par trois couloirs de circulation, terrestres et aériens.
  • L'intervention des Soviétiques en Tchécoslovaquie lors du coup d'État de Prague en 1948 a pour conséquence la mise en place d'un régime communiste pro­soviétique dans le dernier pays qui ne l'était pas à l'est de l'Europe.
  • Impressionnés et traumatisés par le coup de Prague, les Occidentaux décident alors d'accélérer dans leur zone la reconstitution d'un État allemand économiquement et politiquement fort, pouvant faire barrage à l'URSS.
  • Durant les années 1947 - 1948, les trois zones occidentales fusionnent dans le but de former un État fédéral.
  • La création d'une nouvelle monnaie est annoncée, le Deutsche Mark.
  • Les Soviétiques considèrent cette fusion comme une rupture des accords de Potsdam.

L'Allemagne et Berlin, crise et réconciliation

Le blocus de berlin.

Devant ce que les Soviétiques appellent une violation des accords de Potsdam, ils ferment les accès à Berlin-Ouest. Le 24 juin 1948 débute un blocus qui consiste à bloquer tous les accès routiers et ferroviaires de Berlin-Ouest, afin d'asphyxier la ville pour tenter d'en chasser les Occidentaux et d'annexer Berlin-Ouest.

La riposte des Américains est immédiate, très improvisée, mais aussi très efficace : Truman déclare qu'il n'y aura "ni abandon ni Troisième Guerre mondiale". Cette riposte consiste en la mise en place d'un gigantesque "pont aérien". Pendant 11 mois, un avion-cargo décolle toutes les trois minutes sur les trois aéroports disponibles. Au total, ce sont 275 000 avions qui transportent plus de 2,5 millions de tonnes de marchandises qui arrivent à Berlin-Ouest de juin 1948 à mai 1949.

Parallèlement, les États-Unis font savoir à Staline qu'ils utiliseront la force pour maintenir libre les couloirs aériens : la tension est alors très forte.

En mai 1949, Staline, impuissant à faire céder Berlin-Ouest, lève le blocus, reconnaissant ainsi implicitement sa première défaite dans la guerre froide.

Désormais, deux Allemagnes se font face. La République fédérale d'Allemagne (RFA) du côté ouest (appartenant au bloc occidental) et la République démocratique allemande (RDA) du côté est (appartenant au bloc communiste) sont créées respectivement en mai et octobre 1949.

Le pont aérien mis en place par les Américains

Le pont aérien mis en place par les Américains

Le pont aérien lors du blocus de Berlin

Le pont aérien lors du blocus de Berlin

Le mur de berlin.

La construction du mur constitue la seconde crise de Berlin :

  • Entre 1949 et 1961, ce sont plus de 2 millions d'Est-Allemands (sur 17 millions) qui fuient la RDA en direction de la RFA en passant de Berlin-Est à Berlin-Ouest.
  • Ces migrations privent l'Allemagne de l'Est d'une main-d'œuvre indispensable à sa reconstruction et montrent la faible adhésion de la population au régime communiste.
  • Avec le soutien de l'URSS de Khrouchtchev, le successeur de Staline, les autorités est-allemandes entreprennent la construction d'un mur hermétique autour de Berlin-Ouest.
  • Durant la nuit du 12 au 13 août, sous la surveillance de la police et de l'armée est-allemande, des grillages et barbelés sont posés, puis les maçons s'affairent à la construction du mur auquel est ajouté un important dispositif de sécurité.
  • Un mur sépare désormais des familles, et de longues négociations sont entreprises afin de permettre des visites ponctuelles.
  • Au fil des ans, c'est une véritable enceinte qui est construite : un mur de 46 kilomètres de long, de 2 mètres d'épaisseur, de 3 à 6 mètres de haut, avec un no man's land de 200 à 400 mètres avec miradors et barbelés tous les kilomètres. Les points de passage sont réduits à un tout petit nombre et sont sévèrement contrôlés.
  • Erich Honecker, dirigeant de la RDA, parle d'un "mur anti-fasciste".
  • Les Occidentaux renoncent à réagir, car leurs intérêts ne sont pas en cause. Il faut attendre le 26 juin 1963 pour que le président Kennedy apporte son soutien aux Berlinois en se rendant à Berlin-Ouest et en y proclamant son fameux discours "Ich bin ein Berliner", dans lequel il condamne ce "mur de la honte".

-

26 juin 1963

"Ich bin ein Berliner"

"Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui prétendent ne pas comprendre quelle est la grande différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent à Berlin !

Il y en a qui disent qu'en Europe et ailleurs, nous pouvons travailler avec les communistes. Qu'ils viennent à Berlin ! Lass sie nach Berlin kommen !

Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur [...] pour empêcher notre peuple de s'enfuir. [...] Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'histoire mais encore une offense à l'humanité. [...]

Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par conséquent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots : Ich bin ein Berliner ! "

Le président des États-Unis en visite à Berlin le 26 juin 1963

Le président des États-Unis en visite à Berlin le 26 juin 1963

L' ostpolitik du chancelier willy brandt.

Ancien maire de Berlin-Ouest, Willy Brandt devient chancelier de RFA en octobre 1969. Il est convaincu du caractère durable de la division de l'Allemagne en deux États. Il souhaite un rapprochement et une coopération avec l'Europe de l'Est, normaliser et humaniser les rapports entre les deux Allemagnes, afin de préserver l'avenir interallemand. Il mène donc une politique réaliste "d'ouverture à l'Est", ou Ostpolitik , qui rassure l'URSS.

  • En septembre 1971, un traité à quatre est signé sur Berlin : l'URSS promet un libre transit des marchandises et des personnes entre la RFA et Berlin-Ouest.
  • En décembre 1972, c'est la normalisation des relations entre la RFA et la RDA : le "traité fondamental", dans lequel les deux États reconnaissent que la souveraineté de chacun se limite à leur propre territoire.
  • En septembre 1973, la RFA et de la RDA sont admises simultanément à l'ONU.

C'est une étape décisive de la Détente, car la question allemande a été jusqu'alors un important sujet de friction entre l'Est et l'Ouest.

La fin de la guerre froide

L'année 1989, avec la chute du mur de Berlin, constitue le symbole de la fin de la guerre froide :

  • En 1989, confronté à une grave crise interne, Gorbatchev annonce que l'URSS n'interviendra plus dans les démocraties populaires. À partir du mois d'août, les Allemands de l'Est peuvent passer à l'Ouest par la Hongrie qui a ouvert ses frontières vers l'Autriche.
  • En trois semaines, 25 000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l'Autriche.
  • Les manifestations se multiplient en Allemagne de l'Est. En octobre 1989, Gorbatchev indique aux dirigeants est-allemands qu'il exclue toute riposte de l'URSS. Ces derniers annoncent l'ouverture de la frontière avec la RFA.
  • Malgré une tentative de reprise en main de la situation par les rénovateurs du parti communiste, les manifestants détruisent le mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 et la réunification allemande a lieu le 3 octobre 1990.

La chute du mur de Berlin

La chute du mur de Berlin

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La Première Crise De Berlin

Par dissertation   •  26 Octobre 2013  •  5 701 Mots (23 Pages)  •  11 353 Vues

Causes du génocide au Rwanda

Entre avril et juillet 1994, quelque 800 000 hommes, femmes et enfants, principalement Tutsis, ont été massacrés au Rwanda. La qualification de génocide pour désigner ces crimes et la conclusion que l'Organisation des Nations unies (ONU) n'a su ni l'empêcher ni la faire cesser plus tôt sont retenues, en novembre 1994, dans la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui institue le Tribunal pénal international pour le Rwanda, puis en 1999, par la commission mandatée par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.

Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.

1. La construction du projet génocidaire

De nombreuses tentatives de compréhensions de la « mécanique génocidaire » ont été faites:

Le plus souvent elles s'inspirent d'une perception endogène de cet événement: la cause du génocide résiderait uniquement dans certains nombres de facteurs inventoriés, dont les principaux seraient une « haine ethnique » et l'attentat déclencheur.

D'autres analyses, que évoquées plus loin, ont aussi relevé des éléments extérieurs qui auraient favorisé le projet génocidaire, notamment les suites de la colonisation, le soutien de la Belgique à la République mono-ethnique Hutu, la possible implication de la France, la non-application des accords d'Arusha, les événements du Burundi, l'attitude des Églises et les inconséquences de la communauté internationale.

1.1 L’inspiration du génocide

L'inspiration du génocide trouve sa source principale dans le retournement politique de 1959 qu'on a appelé « la révolution sociale » et qui a débouché sur la fuite de plusieurs dizaines de milliers de Tutsis, la création de la première République et l'indépendance du Rwanda.

À la suite de ces événements, eux-mêmes très liés à l'organisation de la colonisation belge au Rwanda, les exilés Tutsi ont été perçus comme une menace permanente par les dirigeants Hutu, qui craignaient leur désir de reconquérir le pouvoir. L'extermination des Tutsi était « dans l'air », dans le prolongement des événements de 1959, 1963 et 1973, qui balisent l'histoire du Rwanda postcoloniale, augmentant à chaque fois la diaspora des exilés. Déjà le 4 février 1964, un article du journal Le Monde était titré : «L'extermination des Tutsis, les massacres du Ruanda sont la manifestation d'une haine raciale soigneusement entretenue ».

Le retour armé des exilés Tutsis, organisés au sein du FPR, en octobre 1990, va déclencher sur ce terreau historique et culturel l'idée puis la montée en puissance d'une idéologie anti Tutsi. Ce mouvement sera amplifié par les événements graves du Burundi en 1992, puis l'assassinat en octobre 1993 du premier président Hutu burundais élu, Melchior Ndadaye et le soutien stratégique de la France, notamment la mise en œuvre de sa doctrine militaire de la guerre contre-révolutionnaire, qui donne au régime rwandais la caution politique de la « Patrie des Droits de l'homme », en particulier dans le processus d'organisation autour de la « désignation de l'ennemi ».

Le chanteur-compositeur Simon Bikindi membre du MRND, qui chantait l'extermination des Tutsi dès la fin des années 19806, ou le colonel Rwagafilita que le général français Jean Varret a entendu en 1990 dire à propos des Tutsi : « ils sont très peu nombreux, nous allons les liquide », la création du journal extrémiste Kangura (en décembre 1990), celle de la Radio Télévision Libre des Mille Collines, sont autant d'éléments, parmi beaucoup d'autres, qui montrent une commune inspiration et l'expression d'un objectif : se débarrasser des Tutsi.

1.2 La perception de l’histoire du Rwanda

1.2.1 L’« ethnisme »

Tutsi, Hutu et Twa ne sont pas des ethnies au sens propre du terme, mais sont des catégories socioprofessionnelles (agriculteurs, éleveurs, potiers).

Avant la colonisation, tous les Rwandais parlent la même langue, ce qui est peu fréquent dans les pays d’Afrique, ont la même foi traditionnelle en un dieu unique, Imana, la même culture et vivent ensemble sur les collines. Ils se marient parfois entre eux et continueront à le faire par la suite, malgré les pressions politiques existant depuis les indépendances. L’ethnisme rwandais ne répond donc pas à des caractéristiques ethnologiques fondées.

Ne relevant ni des ethnies, ni des classes sociales, la distinction entre Hutus et Tutsis correspond à des groupes structurés à partir de leur activité. Elle évoque celle des « ordres » dans l’Europe d’avant 1789, ce qui n'exclut pas l'éventualité que des groupes d'origines diverses aient immigré au Rwanda dans un passé lointain, sans qu'ils recouvrent nécessairement la distinction Hutu-Tutsi, avant de s'assimiler les uns aux autres par le biais du mariage. Avant la colonisation, un Hutu qui possédait plusieurs têtes de bétail pouvait, de ce fait, devenir Tutsi. Réciproquement, un Tutsi pouvait devenir Hutu.

Les Rwandais expliquent qu'il y avait traditionnellement d'autres références sociales : les clans, qui regroupaient toutes les catégories socioprofessionnelles et faisaient aussi ressortir des clivages régionaux.

L'ethnisme au Rwanda apparait donc comme une « évidence idéologique » de « racialiser » la perception de la société et de la diviser d'une manière qui servit ensuite de levier pour justifier les massacres.

1.2.2 L’influence belge et de courants idéologiques occidentaux du début du XXe siècle

L’ethnisme au Rwanda date du temps du colonisateur allemand, puis belge. Il constitue l’élément structurant de l’organisation sociale et politique mise en place dans les années 1920 et 1930.

Jusqu'à la fin des années 1950, les enseignants, les intellectuels, les ethnologues et les universitaires accréditent le mythe d'une société rwandaise composée de Tutsis évolués et de Hutus faits pour obéir, engendrant de grandes frustrations chez ces derniers.

Des observateurs ont aussi vu dans le problème rwandais une réplique induite du conflit linguistique belge. Il est indéniable

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La seconde crise de Berlin : 1958 – 1962

Le blocus de Berlin par les Soviétiques avait donné lieu au premier grand conflit entre les puissances victorieuses. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient toutefois décidé de ne pas abandonner Berlin-Ouest et de ravitailler la population en produits de première nécessité par le biais du pont aérien, qui avait duré jusqu’à l’été 1949. Une décennie à peine plus tard, Berlin est à nouveau le théâtre d’une crise de la Guerre froide.

L’ultimatum soviétique de Berlin

Le déclencheur de cette nouvelle crise est un ultimatum du chef de l’État soviétique et premier secrétaire du Parti Nikita S. Khrouchtchev, transmis aux Alliés le 27 novembre 1958. Il y dénonce de façon unilatérale l’ordre international instauré depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Khrouchtchev donne six mois aux puissances occidentales pour se retirer de Berlin et transformer leurs secteurs en une ville libre et démilitarisée. Il menace en outre de signer un traité de paix séparé avec la RDA et de lui transférer les droits de contrôle sur Berlin, y compris ceux sur les voies d’accès. Les puissances occidentales, qui ne reconnaissent pas l’État est-allemand, y aurait vu une violation du droit international.

Le chef d’État soviétique garde pour lui ses véritables desseins. Il cherche non seulement à renforcer la RDA, mais aussi à ébranler la crédibilité du leader occidental, les États-Unis, et par ce biais à diviser l’alliance de défense atlantique, l’OTAN.

Les réactions de l’Ouest et l’aggravation de la crise

Les capitales occidentales sont toutes très divisées sur la réaction à apporter à l’ultimatum. Un seul point fait l’unanimité : il est hors de question de retirer les troupes de Berlin-Ouest. Les puissances occidentales tiennent aussi fermement à leur droit de libre accès à la ville. Le président américain John F. Kennedy réaffirme cette position en juillet 1961 dans ses trois principes ou « Three Essentials ».

La situation est désormais bloquée. Moscou et Washington brandissent tour à tour la menace d’une guerre. Jusqu’à cette escalade, l’Est et l’Ouest n’ont pas cessé de négocier. Après l’échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères à Genève (1959) et celui du sommet des quatre puissances à Paris (1960), la crise de Berlin est au point mort lors de la rencontre au sommet américano-soviétique de Vienne (1961).

Khrouchtchev et Kennedy, se rencontrent pour le « sommet de Vienne ».

Le sommet de Vienne est un tournant dans les relations de l’Union soviétique et de la RDA : la crise économique et étatique en Allemagne de l’Est s’est tellement aggravée que les dirigeants du pays insistent toujours plus fortement auprès de Moscou pour barricader Berlin-Est. Ils veulent fermer le dernier passage possible en direction de l’Ouest. Le nombre de personnes fuyant la RDA explosant, Khrouchtchev autorise en juillet 1961 la construction du mur de Berlin, qu’il avait à l’origine refusée.

L’opération est organisée sous la direction de l’Armée rouge. Le 13 août 1961, les organes de RDA commencent à déployer des barricades en fil de fer barbelé et à couper du jour au lendemain les artères vitales de la ville. Les puissances occidentales ne veulent pas s’engager dans une guerre à cause de Berlin et réagissent prudemment. Parce que la population est en colère et déçue, les États-Unis envoient rapidement un signe : ils renforcent leur garnison d’une brigade. Parallèlement, le vice-président Lyndon B. Johnson se rend à Berlin-Ouest. De plus, Kennedy envoie un émissaire spécial, l’ancien gouverneur militaire Lucius D. Clay. Des patrouilles sont mises en place le long du Mur.

En octobre 1961, la situation s’exacerbe à Berlin. Le plus haut diplomate américain veut passer Checkpoint Charlie lorsque des gardes-frontière de RDA exigent son passeport. Sur ordre de Clay, les chars américains se déploient : le droit allié d’accéder à Berlin-Est sans contrôle de ce genre doit, si nécessaire, être imposé par la force. Des chars soviétiques se positionnent immédiatement de l’autre côté.

L’URSS tient visiblement au statut quadripartite de la ville – un signe envoyé à l’Ouest que l’on ne veut pas laisser s’envenimer le conflit. Les chars se font face 16 heures de rang. Finalement, la « confrontation des chars » est désamorcée grâce à l’activation de canaux secrets, dont Moscou et Washington se serviront à nouveau un an plus tard lors de la crise de Cuba.

Soldat avec mitrailleuse sur un char de l’US Army dans la Friedrichstraße

Le risque d’une guerre nucléaire et le plan d’urgence pour Berlin-Ouest

La menace d’une guerre nucléaire pèse sur la seconde crise de Berlin. À la fin des années 1950, l’Union soviétique est devenue une puissance nucléaire, ce qui confère à son ultimatum berlinois un poids particulier.

Certes, son arsenal nucléaire n’est que partiellement opérationnel. Mais ce qui compte est la force de l’impact des informations et images des essais atomiques soviétiques diffusées à Paris, Londres et Washington.

Comparé au déploiement de l’Armée rouge et de l’armée populaire nationale (NVA) de RDA, la présence militaire des puissances occidentales dépasse à peine le seuil du symbolique. Ce déséquilibre des forces explique l’ordre militaire donné aux garnisons occidentales : tenir contre l’assaillant dans des combats de rue aussi longtemps qu’il faudra aux gouvernements alliés occidentaux pour décider de réactions militaires appropriées.

Pour éviter l’escalade sur la question de l’accès des Occidentaux à Berlin, l’OTAN met en place en 1959 l’état-major militaire « Live Oak » (Chêne de vie). Les connexions routières, ferroviaires et aériennes entre l’Allemagne de l’Ouest et Berlin-Ouest rendent les puissances occidentales particulièrement vulnérables. C’est bien ce qui avait déclenché la première crise de Berlin en 1948. « Live Oak » ébauche des scénarios de crise et recommande des mesures de rétorsion, comprenant des sanctions politiques et économiques, des opérations militaires et même le recours à l’arme nucléaire.

Une résistance se forme au sein de la société ouest-allemande confrontée au risque d’une guerre nucléaire. La campagne « Non à la mort atomique » et le mouvement des marches pascales remontent à cette seconde crise de Berlin.

Chronologie

27 novembre 1958.

Moscou somme par ultimatum les puissances occidentales de se retirer de Berlin-Ouest. Les secteurs occidentaux doivent laisser place à une ville libre et démilitarisée.

21 février – 3 mars 1959

Le premier ministre britannique Harold Macmillan effectue un voyage à Moscou. Son objectif est de détendre par la voie diplomatique le conflit Est – Ouest déclenché par l’ultimatum de Berlin.

« Live Oak » est institué à l’OTAN. Cet état-major formé par les puissances occidentales a pour mission d’élaborer des plans d’urgence en cas d’escalade militaire de la crise de Berlin.

Les ministres des Affaires étrangères des quatre puissances négocient à Genève sur l’Allemagne ; la République fédérale et la RDA y participent à titre d’observateurs.

Septembre 

Nikita S. Khrouchtchev est le premier chef d’État soviétique à se rendre aux États-Unis ; son hôte, Dwight D. Eisenhower le convie à des entretiens à Camp David.

14 février 1960

La France teste avec succès des armes nucléaires dans le Sahara et entre dans le cercle des puissances nucléaires.

1 er  mai 1960

L’avion d’espionnage américain U-2 piloté par Gary F. Powers est abattu alors qu’il survole l’Union soviétique.

15 – 18 mai 

Khrouchtchev annule le sommet des quatre puissances prévu à Paris à cause de « l’affaire du U-2 ».

3 – 4 juin 1961

Khrouchtchev et le tout nouveau président des États-Unis, John F. Kennedy, se rencontrent pour le « sommet de Vienne ». Ils s’y affrontent et les relations entre les deux superpuissances se dégradent considérablement.

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25 juillet

Kennedy affirme son attachement à Berlin-Ouest lors d’une allocution télévisée et fait peser la menace d’une guerre sur l’Union soviétique.

13 août

La construction du mur de Berlin commence avec la mise en place de barricades le long des frontières entre les secteurs autour de Berlin-Est par les forces armées de RDA.

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19 – 20 août

Lyndon B. Johnson se rend à Berlin-Ouest, où il salue un groupe de combat de l’armée américaine arrivé d’Allemagne de l’Ouest.

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27 – 28 octobre 

En exigeant des contrôles frontaliers illégitimes, les organes de la RDA provoquent l’envoi de chars d’assaut le long des frontières du secteur. L’escalade de la situation militaire menace avec le déploiement de chars soviétiques, mais on en reste finalement à la « confrontation des chars ».

Octobre 1962

Le stationnement de missiles nucléaires soviétiques sur l’île de Cuba mène la planète au bord de la guerre nucléaire. Après 13 jours, Kennedy parvient à convaincre Moscou de se retirer et de ce fait à régler la « crise de Cuba ». Les crises de Cuba et de Berlin sont étroitement liées. Washington doit s’attendre à ce que l’Union soviétique réponde à une intervention américaine à Cuba par une action à Berlin-Ouest. Mais Moscou renonce à cet avantage stratégique dans la crise de Cuba et ne met pas Berlin en « gage ».

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täglich 13 und 16 Uhr sowie sonntags stündlich für 1€ je Person

Museumssonntag kostenlos

Horaires d’ouverture

Tous les jours sauf lundi 10h00 à 18h00

Entrée gratuite

AlliiertenMuseum Clayallee 135 14195 Berlin

Grand parking gratuit.

Métro : ligne U3, arrêt Oskar-Helene-Heim Bus : ligne 115 ou X83, arrêt AlliiertenMuseum

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La seconde crise de Berlin : aux origines du mur, 1960-1961

Résumé du document.

En réponse aux décisions prises par la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France et l'Union Soviétique aux conférences interalliées de Yalta en février 1945 et de Potsdam en juillet - août 1945, l'Allemagne fut divisée en quatre grandes zones d'occupation : trois zones occidentales (américaine, britannique, française) et une zone soviétique dans la partie orientale. Selon les mêmes principes, Berlin, l'ancienne capitale du Reich, fait également l'objet d'une occupation en quatre secteurs (occupation quadripartite). Les puissances occupantes (États-Unis, France, Grande-Bretagne et l'Union soviétique) administrent conjointement la ville grâce au conseil de contrôle interallié. La ville de Berlin se retrouve dans une situation particulière. Elle se retrouve en effet isolée, enclavée en plein cœur de la zone d'occupation soviétique, à plus de 150 km de la zone d'occupation occidentale de l'Allemagne la plus proche (zone d'occupation britannique). De plus, les zones d'occupation occidentales de Berlin (Berlin-Ouest) sont dans une situation très fragile et précaire. Pour rejoindre les zones occidentales de l'Allemagne, les Berlinois de l'Ouest doivent traverser un territoire contrôlé par l'Union soviétique.

  • L'émigration par Berlin « échappatoire »
  • L'ultimatum de Berlin
  • Escalade et crise
  • La construction du mur de Berlin

[...] Au-dessus de Sverdlovsk, les Soviétiques abattent l'U2. Ils le récupèrent quasiment intact et capturent son pilote, et le condamnent à vie pour espionnage. Les Soviétiques, naturellement, rendent l'information publique. Le Président Eisenhower, dans un premier temps feint l'innocence en affirmant qu'il n'était pas au courant de cet incident. Mais sous la pression des nombreuses questions qu'on lui posait, il finit par admettre qu'en réalité, il savait tout. Le jour de la conférence à Paris arrive et réunit Khrouchtchev, Eisenhower, le premier ministre britannique Macmillan et De Gaule. [...]

[...] La crise de Berlin de 1961 juin - 9 novembre 1961) était l'un des incidents européens politico-militaires majeurs de la guerre froide. L'URSS a provoqué cette crise avec un ultimatum exigeant le retrait des forces armées occidentales de Berlin-Ouest - culminant avec le cloisonnement de fait de la ville avec la construction allemande de l'Est du mur de Berlin L'émigration par Berlin échappatoire Après l'occupation soviétique de l'Europe de l'Est à la fin de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ceux qui habitaient dans les secteurs (à ce moment la contrôlés par l'armée soviétique) aspiraient à l'indépendance et voulaient que les Soviétiques quittent le territoire. [...]

[...] La République démocratique allemande (RDA) ne reconnaît plus le passeport fédéral et exige des Berlinois de l'Ouest la présentation de la seule carte d'identité. Par la suite, la frontière berlinoise sera même quadrillée pendant une journée à cause d'un meeting du prédicateur américain anticommuniste Billy Graham. L'Ouest ne réagit pas à ces évènements qui inquiètent les populations locales et Brandt, prévoit dès novembre 1960, une grave crise pour l'été suivant. Or ces inquiétudes sont fondées, car les Russes ne font que mettre en place progressivement la réalisation d'un projet qui est en gestation depuis Escalade et crise Walter Ulbricht, homme politique et président du conseil d'état de la République démocratique allemande va mettre au point cette opération envisagée depuis 1958. [...]

[...] Bruxelles : Ed. Complexe p. AD 0 (392) LEG Le Mur de Berlin, Manale Margaret. Publication Paris: La Documentation française MENUDIER, Henri (dir.). L'Allemagne occupée : 1945-1949. Bruxelles : Ed. Complexe p. (Historiques ; 64) AD 0 (392) ALL Sources en anglais: Modern World History. Second Edition by Ben Walsh J'ai également utilsé comme source, internet. [...]

[...] Le contexte de 1960-1961 est au refroidissement des relations Est-Ouest, à cause de l'affaire du U-2 (un avion américain abattu au dessus de l'URSS) et de l'incapacité des diplomaties à régler la question du statut de Berlin qui va alors devenir un enjeu central des relations Est-Ouest. Bibliographie : Sources en français : La Souricière : Berlin 1961 : l'histoire du mur de la honte Cate, Curtis DUROSELLE (J.B.), KASPI Histoire des relations internationales, tome de 1945 à nos jours, Armand Colin, 12ème édition, Paris p.229-230. LE GLOANNEC, Anne-Marie. Un Mur à Berlin : 1961. [...]

  • Nombre de pages 7 pages
  • Langue français
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  • Date de publication 05/01/2012
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  • Date de mise à jour 18/07/2014

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